Champeaux (Manche)

Champeaux est une commune française, située dans le département de la Manche en région Normandie, peuplée de 355 habitants[Note 1].

Pour les articles homonymes, voir Champeaux.

Champeaux

L'église Saint-Vigor.
Administration
Pays France
Région Normandie
Département Manche
Arrondissement Avranches
Intercommunalité Communauté de communes de Granville, Terre et Mer
Maire
Mandat
Sophie Julien-Farcis
2020-2026
Code postal 50530
Code commune 50117
Démographie
Gentilé Champelais
Population
municipale
355 hab. (2018 )
Densité 83 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 44′ 20″ nord, 1° 31′ 43″ ouest
Altitude Min. 0 m
Max. 103 m
Superficie 4,29 km2
Type Commune rurale et littorale
Aire d'attraction Granville
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Avranches
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Normandie
Champeaux
Géolocalisation sur la carte : Manche
Champeaux
Géolocalisation sur la carte : France
Champeaux
Géolocalisation sur la carte : France
Champeaux
Liens
Site web www.champeaux50.com

    Géographie

    Situation

    Vue sur le mont Saint-Michel.

    La commune est au nord-ouest de l'Avranchin, bordée par une falaise dominant la baie du mont Saint-Michel. Son bourg est à 6,5 km à l'ouest de Sartilly, à 15 km au sud de Granville et à 17 km au nord-ouest d'Avranches[1].

    Le point culminant recensé sur le répertoire géographique des communes de l'IGN s'élève à 103 m. Il se situe près du lieu-dit Bonneville dont les deux collines adjacentes atteignent la cote 102.

    Cadre géologique

    Carte géologique du Massif armoricain.

    Champeaux est localisée dans le domaine centre armoricain[4], dans la partie nord-est du Massif armoricain qui est un socle ouest-européen de faible altitude (maximum 400 m), caractérisé par des surfaces d'aplanissement et qui résulte d'une histoire complexe composée de trois orogenèses : icartienne (Paléoprotérozoïque,ca. 2,2-1,8 Ga), cadomienne (Édiacarien 750-540 Ma)[5] et surtout varisque (ou hercynienne, au Dévonien-Carbonifère, 420-300 Ma)[6]. La structure du Massif armoricain résulte de la superposition de l'héritage[7] de ces deux derniers orogènes[8].

    Le site géologique de Champeaux se situe plus précisément dans un bassin sédimentaire essentiellement briovérien dans lequel se sont mis en place des granitoïdes intrusifs formant le batholite granodioritique mancellien[9], avec quelques pointements sécants de leucogranite[10].

    Les falaises vives de Champeaux, de 50 à 70 m de hauteur, s'étendent sur km, depuis Carolles-Plage au Nord jusqu'à la plage de St-Michel (Saint-Jean-le-Thomas) au Sud, et sont incisées par la vallée du Lude. Les falaises vives se prolongent à l'intérieur des terres par des falaises mortes. Ces falaises bordent le massif granitique de Carolles (constitué d'une granodiorite riche en biotite et en cordiérite parcourue par un réseau de diaclases souligné par une teinte rouille caractéristique d’un début d’altération)[11] qui forme un plateau bocager dont l’altitude varie entre 70 et 110 m, et qui constitue la prolongation occidentale du massif granitique de Vire-Carolles, élément de ce batholite mancellien (mis en place entre 540 et 560 Ma). Le massif de Vire-Carolles forme une barre transversale Est-Ouest sur environ 55 km de longueur, avec une largeur variant de 6 à 12 km. L'intrusion magmatique a développé à la périphérie de cette intrusion un métamorphisme de contact, à l'origine d'une auréole de cornéennes qui ceinture ce massif[12]. Cette ceinture s'imprime dans le paysage par les falaises escarpées, contrastant avec la surface faiblement ondulée du massif granitique. « Les cornéennes constituent l'essentiel des affleurements du platier et des falaises ; elles se présentent en alternances rubanées de lits sombres et clairs dérivant des alternances siltosableuses granoclassées du Briovérien supérieur[13] : les lits dérivant des faciès silteux sont riches en cristaux de cordiérite tandis que les passées sableuses évoluent en cornéennes granoblastiques, riches en quartz et micas (muscovite, biotite), à cordiérite altérée. Le litage oblique initial des sédiments briovériens est parfois encore visible[14] ». Au niveau de la pointe de Carolles, les cornéennes sont recoupées par des filons d'épaisseur décimétrique d'aplite et de quartz. Sur l’estran rocheux à Sol-Roc, on peut observer des bancs subverticaux de cornéennes et un développement de structures en plis pincés en leur sein[15].

    Les cornéennes et granodiorite cadomiennes de la Pointe de Champeaux font partie de l’inventaire du patrimoine géologique national depuis le 5 janvier 2006[16].

    Selon la légende locale, la Vallée du Lude[17] résulte d'un combat entre l'Archange saint Michel et Satan. L'archange aurait fendu la falaise d'un coup d'épée, le diable se réfugiant derrière le Rocher du Sard (appelé aussi Rocher du Diable, cette crête rocheuse correspond à des cornéennes très redressées. De ce rocher Satan assistait, dit-on, au transport des dalles de granit de Chausey utilisées pour construire le Pont au Bault sur la Sélune au sud d’Avranches[18].

    Une légende qui remonte probablement à la fin du XVIe siècle, place à l'angle des falaises, la Grotte des Mines d'or où les habitants auraient extraient des métaux précieux. Cette légende que la toponymie a perpétuée dans le nom de Pignon Butor (c'est-à-dire Butte d'or) provient de la présence dans les cornéennes d'un minéral, la pyrite, dont l'éclat métallique et la couleur jaune l'ont souvent fait prendre pour de l'or (« or des fous »)[19].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[20]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[21].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[22]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[20]

    • Moyenne annuelle de température : 10,7 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,4 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 0,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 11,9 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 979 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 14 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,9 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[24] complétée par des études régionales[25] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Granville – pointe du Roc », sur la commune de Granville, mise en service en 1973 et qui se trouve à 12 km[26],[Note 4], où la température moyenne annuelle évolue de 11,6 °C pour la période 1971-2000[27] à 11,9 °C pour 1981-2010[28], puis à 12,4 °C pour 1991-2020[29].

    Urbanisme

    Typologie

    Champeaux est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[30],[31],[32].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Granville, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 34 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[33],[34].

    La commune, bordée par la Manche, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[35]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[36],[37].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (83,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (40 %), zones agricoles hétérogènes (37,4 %), zones urbanisées (8,4 %), forêts (5 %), prairies (4,4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (4,2 %), zones humides côtières (0,5 %)[38].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[39].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous la forme Campels en 1071 - 1085 ; de Campellis en 1155 (Robert de Torigni) et 1162 (Cartulaire Lucerne) ; Campeaus en 1172 (Robert de Torigni)[40].

    Il s'agit d'une formation toponymique médiévale basée sur l'appellatif normanno-picard campel « petit champ (cultivé) » au pluriel campiaus « petits champs », francisée plus tardivement en champeaux, et derivée en -el (suffixe diminutif) de camp / champ « plaine cultivée »[40]. Champeaux étant situé au sud de la ligne Joret, la forme du normand méridional en Ch- s'est imposée, alors que la forme septentrionale Campeaux subsiste ailleurs en Normandie[41].

    Le gentilé est Champelais.

    Histoire

    Dans le Livre rouge de l'Échiquier de Normandie, il est fait mention d'un Willelmus de Campellis[42]. En 1367, il est mentionné que les places de Saint-Pair, Genest et Champeaux sont occupées par les Bretons. Cela pourrait laisser supposer l'existence d'un château.

    La tradition orale le situe près de l'église, à l'ouest ; en 1820, on y voyait des restes de constructions, sans aucune certitude.

    Sur la carte de Cassini, un château de Champeaux est figuré près du hameau des Telliers, y figure également une motte « Bourelle »[43] et il y aurait eu des retranchements dans la lande de Bevays-Beuvais.

    Politique et administration

    La mairie.
    Liste des maires[44]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1930 1965 André Lemaréchal    
    1965 1977 Henry Laisney    
    1977 1980 Roger Baldassari    
    1980 1983 Marcel Conan    
    1983 1995 Gérard Letellier    
    juin 1995[45] juillet 2020 Claudine Giard SE Restauratrice, commerçante
    juillet 2020[46] En cours Sophie Julien-Farcis SE Enseignante
    Les données manquantes sont à compléter.

    Le conseil municipal est composé de onze membres dont le maire et deux adjoints[46].

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[47]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[48].

    En 2018, la commune comptait 355 habitants[Note 7], en stagnation par rapport à 2013 (Manche : −0,79 %, France hors Mayotte : +1,78 %). Champeaux a compté jusqu'à 636 habitants en 1800.

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    602636397395547561606613568
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    520527525506502478409401377
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    354363323294320353410387403
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2009 2014
    346314352324330320368357356
    2018 - - - - - - - -
    355--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[49] puis Insee à partir de 2006[50].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    La cabane Vauban.
    • La côte, partant de Saint-Jean-le-Thomas et se terminant à Jullouville, donne une vue imprenable sur le mont Saint-Michel, sa baie et le rocher de Tombelaine.
    • Église Saint-Vigor. Elle fut fondée au XIIe siècle, mais a été transformée de nombreuses fois. Elle a subi un incendie en 1911 et la foudre a détruit son clocher en octobre 2000. Elle a d'abord dépendu de l'abbaye de La Lucerne, puis du doyenné de Genêts. Elle dépend aujourd'hui de la paroisse Saint-Auguste-Chapdeleine du doyenné du Pays de Granville-Villedieu[51].
    • Ruines de l'ancienne maladrerie de Saint-Blaise, fondée par Henri II Plantagenêt.
    • Falaises de Champeaux. Une des trois cabanes Vauban des falaises, la moins connue, est sur le territoire de Champeaux, la plus connue sur Carolles, la troisième sur Saint-Jean-le-Thomas.
    • Cabane Vauban

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Population municipale 2018.
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[23].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Distances routières les plus courtes selon Viamichelin.fr
    2. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
    3. « Géoportail (IGN), couche « Limites administratives » activée ».
    4. Carte des différentes unités litho-structurales de l'ouest du Bassin de Paris et du Massif armoricain, tiré de Michel Ballèvre, « Structure et évolution du Massif armoricain », Géochronique, 105, mars 2008, p. 29-31
    5. (en) [vidéo] Visionner : Plate Tectonics 600Ma to Today by CR Scotese sur YouTube.
    6. (en) [vidéo] Visionner : Plate Tectonics, 540Ma - Modern World - Scotese Animation sur YouTube.
    7. L'orogenèse cadomienne est marquée au nord du massif par des directions N70 (groupes de direction N 60° à N 85° et quelques autres issus de failles associées). L'orogenèse varisque est la principale responsable de l'architecture de la majeure partie du massif, notamment au travers du Cisaillement Nord-Armoricain et des deux branches du Cisaillement Sud Armoricain de direction N110 (séparant les quatre grands domaines armoricains (Nord-armoricain, Centre-armoricain, Sud-armoricain et le Léon), des groupes de failles N 20° à N 40 °, et des directions N140 à N160, héritées du pré-rifting atlantique avorté du Permo-Trias. Ces groupes de failles façonnent les directions du tracé de nombreux plateaux et côtes. Cf Paul Bessin, « Évolution géomorphologique du Massif armoricain depuis 200 MA : approche Terre-Mer », thèse Sciences de la Terre. Université Rennes 1, 2014, p. 98 ; Jacques Garreau, « Remarques sur la tectonique post-hercynienne en Bretagne occidentale », Norois, no 94, , p. 179-192 (lire en ligne).
    8. Michel Ballevre, Valérie Bosse, Marie-Pierre Dabard, Céline Ducassou, Serge Fourcade, et al, « Histoire Géologique du massif Armoricain : Actualité de la recherche », Bulletin de la Société Géologique et Minéralogique de Bretagne, nos 10-11, , p. 5-96.
    9. De Mancellia, nom latin de la région du Maine, domaine structural de la partie nord-est du Massif armoricain dénommé en 1949 par le géologue Pierre Pruvost. Ce domaine cadomien normano-breton est caractérisé par un Précambrien récent au sein duquel se sont mis en place des granitoïdes intrusifs antérieurement au dépôt des terrains paléozoïques ; ce domaine surélevé a été épargné par les transgressions marines du Cambrien.
    10. Géologie de la France, éditions du BRGM, , p. 11.
    11. « La Granodiorite cadomienne. Massif de Carolles (Sud-Manche) », sur geologie.discip.ac-caen.fr (consulté le ).
    12. Francis Doré, Normandie, Masson, , p. 103.
    13. Le bassin mancellien est le réceptacle de dépôts granoclassés et rythmés (turbidites), à base de vases, silts et sables argileux, dont l’accumulation monotone constitue le flysh. Les couches géologiques sont désignées dans cette partie de Normandie sous le terme de Formation de la Laize).
    14. « Cornéennes et granodiorite cadomiennes de la Pointe de Champeaux », sur apgn.fr, cornéennes et granodiorite cadomiennes de la pointe de champeaux.
    15. Les couches montrent de nombreuses charnières anguleuses d'anticlinaux et de synclinaux serrés à isoclinaux d'axe NE-SW à schistosité de plan axial, typiques de l'orientation et du style des plis cadomiens, antérieurs à l'intrusion granitique et au thermométamorphisme. Cf « La ceinture métamorphique - Cornéennes (page 2) Massif de Carolles (Sud-Manche) », sur geologie.discip.ac-caen.fr (consulté le ).
    16. [PDF] Carolles. Plan Local d’Urbanisme (PLU), 2017, p. 12
    17. Le contact cornéennes-granodiorite affleure au Port du Lude, embouchure de ce ruisseau. Cf « Le contact granodiorite-cornéennes. Massif de Carolles (Sud-Manche) », sur geologie.discip.ac-caen.fr (consulté le ).
    18. « Le massif granitique de Carolles », Guide de Carolles, , p. 30.
    19. Michel Hébert et Maurice Ernouf, Les stations balnéaires de Granville au Mont-Saint-Michel, CinémAction-Corlet, , p. 75.
    20. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    21. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    22. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    23. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    24. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    25. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    26. « Orthodromie entre Champeaux et Granville », sur fr.distance.to (consulté le ).
    27. « Station météorologique de Granville – pointe du Roc - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    28. « Station météorologique de Granville – pointe du Roc - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    29. « Station météorologique de Granville – pointe du Roc - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    30. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    31. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    32. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    33. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    34. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    35. « Les communes soumises à la loi littoral. », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr, (consulté le ).
    36. « La loi littoral », sur www.collectivites-locales.gouv.fr (consulté le ).
    37. « Loi relative à l’aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral. », sur www.cohesion-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    38. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    39. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    40. François de Beaurepaire (préf. Yves Nédélec), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Manche, Paris, A. et J. Picard, , 253 p. (ISBN 2-7084-0299-4, OCLC 15314425).
    41. René Lepelley, Dictionnaire étymologique des noms de communes de Normandie, Condé-sur-Noireau, Éd. Charles Corlet, (ISBN 2-905461-80-2), p. 84, 91.
    42. Mémoires de la Société des antiquaires de Normandie : Années 1827 et 1828, t. 4, Caen, Mancel, (lire en ligne), p. 93.
    43. « Carte de Cassini - Champeaux » sur Géoportail..
    44. René Gautier, 601 communes et lieux de vie de la Manche : et les 46 communes fusionnées ou associées depuis 1960, Marigny, Éditions Eurocibles, , 704 p. (ISBN 978-2-35458-036-0), p. 147.
    45. « Le maire Claudine Giard dévoile sa liste pour les élections », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
    46. « Municipales à Champeaux. Sophie Julien-Farcis est devenue maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
    47. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    48. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    49. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    50. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    51. Site du diocèse

    Bibliographie

    Liens externes

    • Portail de la Manche
    • Portail des communes de France
    Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.