Carros

Carros [kaʁɔs] est une commune française située dans le département des Alpes-Maritimes, en région Provence-Alpes-Côte d'Azur.

Carros

Le village sur fond de Mercantour enneigé au tout début du printemps.

Blason
Administration
Pays France
Région Provence-Alpes-Côte d’Azur
Département Alpes-Maritimes
Arrondissement Grasse
Intercommunalité Métropole Nice Côte d'Azur
Maire
Mandat
Yannick Bernard
2020-2026
Code postal 06510
Code commune 06033
Démographie
Gentilé Carrossois
Population
municipale
12 489 hab. (2018 )
Densité 827 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 47′ 36″ nord, 7° 11′ 18″ est
Altitude Min. 63 m
Max. 945 m
Superficie 15,11 km2
Unité urbaine Nice
(banlieue)
Aire d'attraction Nice
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Nice-3
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Alpes-Maritimes
Carros
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Carros
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Carros
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Carros
Liens
Site web ville-carros.fr

    Ses habitants sont appelés les Carrossois.

    Géographie

    Localisation

    Carros est la porte d’entrée au sud-est du parc naturel régional des Préalpes d'Azur[1].

    Le village, perché sur son piton, domine la vallée du Var[2]. De son passé, elle aurait hérité son nom oronymique qui pourrait vouloir dire rocher ainsi que sa position de ville carrefour. Porte naturelle des Alpes, dans la plaine du Var, entre mer et montagne, elle bénéficie d'une position privilégiée.

    Géologie et relief

    Situés à 20 km au nord ouest de Nice, les 1 511 hectares de la commune se répartissent en quatre entités distinctes :

    • le village ;
    • les Plans, zone agricole et résidentielle ;
    • la ville ;
    • la Zone Industrielle et Artisanale.

    Sismicité

    La commune est située dans une zone de sismicité moyenne[3].

    Hydrographie et les eaux souterraines

    Cours d'eau sur la commune ou à son aval[4] :

    La ville dispose de la station d'épuration de Saint-Laurent-du-Var, d'une capacité de 80 000 Équivalent-habitants[5].

    Climat

    Climat classé Csb dans la classification de Köppen et Geiger[6].

    Intercommunalité

    Depuis le milieu des années 1990, Carros faisait partie de la communauté de communes Les Coteaux d'Azur avec les communes de Gattières et Le Broc. Le 28 juillet 2009, Carros a quitté cette communauté de commune[7]. Elle a rejoint la communauté urbaine Nice Côte d'Azur le 22 septembre 2009[8]. Elle fait aujourd'hui partie de la métropole Nice Côte d'Azur.

    Voies routières

    • Desserte de la basse vallée du Var[9].
    • Proximité de l'autoroute A8. L'échangeur autoroutier se situe au niveau de Saint-Isidore. Longeant le Var, la route est toujours représentée par la voie "express", la RN 202 a quatre voies.
    • Voie verte Carros-Gilette (Vallée du Var).

    Transports en commun

    Le réseau de transports en commun de la métropole Nice Côte d'Azur se nomme Lignes d'Azur.

    Transport en Provence-Alpes-Côte d'Azur

    Transports ferroviaires
    Transports aériens
    Transports maritimes

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    La commune est intégrée dans le plan local d'urbanisme métropolitain approuvé le 25 octobre 2019[10].

    Typologie

    Carros est une commune urbaine[Note 1],[11]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[12],[13]. Elle appartient à l'unité urbaine de Nice, une agglomération intra-départementale regroupant 51 communes[14] et 942 886 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue. L'agglomération de Nice est la septième plus importante de la France en termes de population, derrière celles de Paris, Lyon, Marseille-Aix-en-Provence, Lille (partie française), Toulouse et Bordeaux[15],[16].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nice, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 100 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[17],[18].

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (58,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (57,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (26,2 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (21,8 %), zones urbanisées (19 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (14,4 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (10,4 %), zones agricoles hétérogènes (7 %), eaux continentales[Note 3] (1,2 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].

    Histoire

    La ville de Carros porte le témoignage de plus de 2 000 ans d'histoire au travers d'un ensemble de sites historiques remarquables[21].

    Les premières traces historiques d'une occupation humaine pérenne du site actuel de la commune remontent aux derniers siècles de l'âge du fer, avec plusieurs habitats perchés, appelés communément « pré-romain ». On mentionnera notamment les sites du Laurum et de la Roche Fendue dont la période d'utilisation supposée s'étend du VIe siècle au Ier siècle av. J.-C. Comme l'indiquent les nombreux témoignages épigraphiques, ce serait a priori durant l'Antiquité, et plus particulièrement avec la colonisation romaine[22],[23], que la communauté va s'accroître, pour constituer de manière certaine au plus tard dès la seconde moitié du IIe siècle apr. J.-C., un pôle urbain relativement important : Carros de son nom latin « Vicus Lavaratensis ».

    Les relations avec la cité de Vence, dont elle constitue une partie du territoire, sont nombreuses. Mais si les premières bases d'une chronologie de l'histoire carrossoise peuvent être jetées dès cette période, la région n'échappe pourtant pas aux grandes lacunes documentaires qui apparaissent quasiment partout ailleurs pour toute la période dite du « haut Moyen Âge » (VIe siècle-Xe siècle). Selon les dernières investigations archéologiques menées sur le territoire communal, une communauté chrétienne relativement importante semble être attestée dès les alentours de l'an mille, s'inscrivant ainsi dans le premier réseau paroissial des Alpes-Maritimes, bien avant l'apparition des paroisses dans chaque village.

    Au XIIe siècle, la présence du château qui domine toujours le village et la vallée du Var est attestée ; il est appelé « castrum Carossi ». Il appartient à la seigneurie des Blacas qui sera très liée à l'ordre des chevaliers de Malte. L'époque moderne nous apparaît de manière assez précise, surtout les XIIe siècle et XVIIIe siècle, tant au travers des documents d'archives que par les témoignages archéologiques livrés lors des campagnes de fouilles ou les événements notables, comme les destructions dont celle de 1704 avec le sac du château par les troupes du duc de Savoie et sa libération par celles de Louis XIV la même année. Sur la rive droite du Var, le village de Carros, qui faisait partie de l'arrondissement de Grasse, a toujours été territoire de Provence, et ne sera jamais intégré au comté de Nice, contrairement à beaucoup d'autres villages dans la même position géographique frontalière.

    En 1860, Carros rejoint le nouveau département des Alpes-Maritimes et va connaître une immigration italienne durant le reste du XIXe siècle et le début du XXe siècle, liée aux développement des cultures maraîchères.

    À partir de 1968, une zone industrielle est aménagée sur la rive droite du Var et les années 1970 verront naître sur la commune une ville nouvelle. Dès lors, la commune de Carros, totalisant aujourd'hui plus de 10 000 habitants, va vivre sur trois centres : Carros-village, centre historique autour de son château, Carros-les-Plans, cœur agricole et horticole devenu largement résidentiel, et Carros-ville, pôle urbain.

    Économie

    Agriculture

    • Création de zones réservées à la culture de légumes et de fruits sur des terrains communaux[24].
    • La Fête de la blette à Carros pour le maintien des terres agricoles[25].

    Tourisme

    • L’office de tourisme se situe à Carros village, au sein de la villa Barbary[26].

    Commerces, services et industries

    • La zone industrielle est la plus importante du département[27]. Dans les années 1960, l'idée d'une zone industrielle est impulsée par la Jeune Chambre Économique et par les industriels ne pouvant plus se développer sur la ville de Nice.
    Aujourd'hui, elle s'étend sur une superficie de 188 hectares. Les 550 entreprises implantées sur le site[28] comptent pas moins de 7 500 salariés et réalisent un chiffre d'affaires de 1 milliard d'euros[29]. Parmi les sociétés de renom implantées sur la zone industrielle figurent, entre autres : Arkopharma, CARI, Eiffage Travaux Publics, Dispano, Elis, Fly, Fraikin, Gefco, Ineo, La Poste, Griesser (de), Malongo, Miko, Barral, Primagaz, Rica Lewis, Schneider Electric, Ubaldi, Virbac, Veolia Environnement, Exhibit Group, Garnéro (carrosserie industrielle), l'usine d'Unic, fabricant des machines à café professionnelles employant 100 ouvriers[30]
    Depuis juin 2013, s'y déroule le projet Nice Grid, expérimentation d'un réseau électrique « intelligent ».
    • Commerces de proximité[31] : supermarchés, boulangeries, etc.

    Héraldique

    Blason
    D’azur aux trois tours d’argent rangées en fasce, celle du milieu plus haute que les deux autres, surmontées de deux carreaux d’or posés en losange et rangés en chef[32].
    Détails
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Politique et administration

    Budget et fiscalité 2019

    En 2019, le budget de la commune était constitué ainsi[33] :

    • total des produits de fonctionnement : 24 732 000 , soit 2 173  par habitant ;
    • total des charges de fonctionnement : 23 437 000 , soit 1 993  par habitant ;
    • total des ressources d'investissement : 6 753 000 , soit 574  par habitant ;
    • total des emplois d'investissement : 6 766 000 , soit 575  par habitant ;
    • endettement : 18 965 000 , soit 1 613  par habitant.

    Avec les taux de fiscalité suivants :

    • taxe d'habitation : 19,34 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés bâties : 18,60 % ;
    • taxe foncière sur les propriétés non bâties : 63,51 % ;
    • taxe additionnelle à la taxe foncière sur les propriétés non bâties : 0,00 % ;
    • cotisation foncière des entreprises : 0,00 %.

    Chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages en 2018 : médiane en 2018 du revenu disponible, par unité de consommation : 21 980 [34].

    Liste des maires

    En 2010, la commune de Carros a été récompensée par le label « Ville Internet @ »[35].

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    14 mai 1871 1878 Jean-Baptiste Magloire Martin    
    janvier 1878 1900 Emmanuel Clergue    
    mai 1900 1921 Hippolyte Isnard   Docteur en médecine[36]
    décembre 1921 mai 1945 Dr Fernand Barbary[37]    
    6 mai 1945 mars 1971 Laurent Spinelli PCF Instituteur
    14 mars 1971 juin 1995 Pierre Jaboulet PS Conseiller général du canton de Carros (1985-1988)
    juin 1995 mars 2014 Antoine Damiani PS Conseiller général du canton de Carros (2008-2015)
    mars 2014 juin 2020 Charles Scibetta SE Conseiller Départemental ; Agrégé d’économie et de gestion ; Chevalier de l’Ordre des Palmes Académiques
    juin 2020 Élection annulée par le Tribunal Administratif de Nice en février 2021 Yannick Bernard DVD Employé à l'AFPA, conseiller départemental depuis 2021

    Population et société

    Évolution démographique

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[38],[Note 4]

    En 2018, la commune comptait 12 489 habitants[Note 5], en augmentation de 6,24 % par rapport à 2013 (Alpes-Maritimes : +0,5 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    404567616748778811819776854
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    818634656606534525512536560
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    443453453390384403509563662
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    7619634 1978 45710 74710 71011 37911 46211 614
    2018 - - - - - - - -
    12 489--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[39] puis Insee à partir de 2006[40].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Établissements d'enseignements[41] :

    • Écoles maternelles et primaires[42],
    • Collège,
    • Lycées à Vence, Nice.

    Santé

    Professionnels et établissements de santé[43] :

    • Médecins,
    • Hôpitaux à Saint-Jeannet, Vence, Nice,
    • Pharmacies.

    Cultes

    Patrimoine et culture locale

    Lieux et monuments

    Le patrimoine de Carros est particulièrement riche et varié[46],[47],[48],[49] :

    Église Saint-Claude

    L’église Saint-Claude du XVIIe siècle[50],[51],[52].

    Chapelle Notre-Dame des Selves

    Dans l'actuel quartier des Plans de Carros, se dresse la chapelle Notre-Dame des Selves. Selon les dernières investigations archéologiques c'est sur un site d'abord occupé durant l'antiquité romaine qu'au Moyen Âge aux alentours de l'an 1000, la première église est construite. Ce premier édifice sera reconstruit avant 1100 à la suite de sa dégradation. Un second bâtiment est élevé durant la première moitié du XVIe siècle et c'est de cette période que datent la majorité des éléments de la structure visible aujourd'hui. Ainsi, avec sa première élévation datée du Xe siècle ou XIe siècle, cette construction représente peut-être un des plus anciens centre religieux des Alpes-Maritimes, témoignage du premier réseau paroissial de la région[53].

    Vieux château
    Le château
    Le château : photo publiée avant le 1er janvier 1923

    Le vieux château entièrement réhabilité abrite le centre international d'art contemporain[54]. Au sommet du village, dominant la vallée du Var, le château de Carros s'élève sur un site qui offre une vue qui va de la mer aux montagnes. Élevé durant le Moyen Âge, les premiers témoignages écrits attestent sa présence dès le début du XIIe siècle. Son premier occupant est le seigneur Rostaing de Carros. La famille de ce dernier possède depuis le Xe siècle le Haut-Pays d’Apt à Glandèves et à la Tinée. Rostaing Carros, allié aux vicomtes de Nice et à la famille souveraine des Baux, édifie un donjon de forme quadrangulaire avec un pan coupé au sud-est. Cet ensemble constitue le tiers du château féodal définitif[55]. Bien qu'il ait subi des destructions successives, dont de nombreuses au XVIIe siècle, il a tout de même gardé sa stature médiévale, et entre autres choses, on peut observer sur sa façade est, l'alignement des corbeaux, ou encore, ses contreforts. Le bâtiment a échappé aux destructions de la période révolutionnaire et, après que les seigneurs aient pris la fuite, il sera divisé et vendu à neuf propriétaires différents, qui s'en servent comme local[56]. Encore entretenu au XIXe siècle, le début du XXe siècle verra sa dégradation. Mais aujourd'hui en grande partie acquis par la commune, il a été rénové[57].

    La Chapelle Notre-Dame des Selves
    Camp des Ligures

    Le camp des Ligures dans les collines carossoises appelé ainsi car les Ligures y vivaient.

    Vieux moulin Briquet

    Le nom communément attribué à l'édifice, à savoir moulin Briquet[58], provient du nom de son constructeur, Pierre Briquet qui vivait au milieu du XIXe siècle. En ruines ou restaurés, la région connaît surtout des moulins à eau et ce moulin à vent, est une exception rare. Construit au milieu du XIXe siècle sur un site venté véritable belvédère au-dessus de la vallée du Var, son but était d'éviter à la population carrossoise d'avoir à porter son grain à moudre jusqu'aux autres communes.

    Une preuve explicite que le moulin à vent ait bien fonctionné fait toujours défaut, mais les maintes mentions historiques d'un moulin à vent, qualifié même de « terminé » sur un document cadastral de 1856, conservé aux archives communales, forment un ensemble d'éléments convergents qui amènent a penser que le bâtiment aurait bien été en état de fonctionner. Si aujourd'hui il n'a plus ses ailes, le bâtiment reste toutefois dans un état remarquable[59].

    Moulin de Gabeyres

    Le Moulin à huile de Gabeyres, au Pont de la Lune[60]

    Clocher-tour

    L'édifice appelé aujourd'hui clocher tour, selon les derniers travaux, est la survivance de l'église Notre Dame de Cola que l'on connaît dans les textes dès le XVIe siècle et qui a été détruite vers le milieu du XVIIe siècle. Cette église a été édifiée sur un bâtiment original élevé certainement entre la seconde moitié du XIe siècle et le début du XIIe siècle. Le clocher-tour date de cette période. L'église sera le siège de la paroisse de Carros jusqu'en 1673, date à laquelle la fonction est transférée au château. Dans l'angle nord-ouest de l'édifice on peut noter la présence d'une pierre romaine où figure une inscription, réutilisée à l'envers[61].

    Oratoires

    Quatre oratoires (édifice religieux) jalonnent le territoire de Carros. Implantés stratégiquement aux carrefours, ils devaient participer au repos méditatif des voyageurs à l'époque où les hameaux n'avaient pas les moyens de s'offrir leur propre chapelle[62],[63],[64],[65].

    Monuments commémoratifs

    Les monuments commémoratifs[66],[67],[68].

    Pénitents blancs

    Cette inscription, située sur une pierre de réemploi, se trouve sur la façade d'un bâtiment du village appelé chapelle des Pénitents blancs[69] ou encore chapelle Saint-Christophe. Relativement détériorée la pierre a, de plus, été malencontreusement percée par un collier de fixation lors de la pose d'une canalisation[70].

    Four à chaux

    Le four à chaux de la Clapière, construit au XVIIIe siècle[71].

    Culture

    Chaque année depuis 2006, se tient à Carros le Festival Cinéalma.

    L’amphithéâtre de la villa Barbary est un lieu culturel municipal où sont organisés concerts et spectacles tout au long de l’année[72]

    Personnalités liées à la commune

    Jumelages

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    4. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. Le parc naturel régional des Préalpes d’Azur
    2. Site de la direction régionale de l’environnement (DIREN) et Inventaire et protections réglementaires de l'environnement de la commune
    3. Didacticiel de la règlementation parasismique
    4. L'eau dans la commune
    5. Description de la station de Saint-Laurent-du-Var
    6. Table climatique
    7. Article de Webtimemedias
    8. Selon le site de la Communauté urbaine
    9. Desserte de la basse vallée du Var
    10. Plan local d'urbanisme métropolitain (PLUm)
    11. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    12. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    13. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    14. « Unité urbaine 2020 de Nice », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    15. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    16. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    17. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    20. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    21. Le patrimoine architectural et mobilier de Carros sur le site du ministère français de la Culture (base architecture et patrimoine), photographies de Jean Marx, Henri Geist, archives de la médiathèque de l'architecture et du patrimoine, et service de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA
    22. Notice no PM06000159, base Palissy, ministère français de la Culture sculpture, plaque funéraire, classé au titre objet le 05 décembre 1911
    23. L’inscription latine d’époque gallo-romaine
    24. Création de zones réservées à la culture de légumes et de fruits sur des terrains communaux
    25. La Fête de la blette à Carros
    26. L’office de tourisme
    27. Établissement public d'aménagement de la plaine du var
    28. « Plan de la zone industrielle de Carros », sur Développement économique des territoires (consulté le )
    29. Zone industrielle sur le site de la mairie
    30. Sophie Babaz, Romain Gicquiaux, « UNIC, des machines à café niçoises », Rue89, 30 juin 2014.
    31. Le commerce carrossois
    32. Nice Côte d'Azur 2 : Carros, Vexillologie Provençale, sur le site personnel de Dominique Cureau
    33. Les comptes de la commune
    34. Chiffres clés Évolution et structure de la population. Dossier complet
    35. Palmarès 2010 des Villes Internet sur le site officiel de l'association. Consulté le 19/12/2009.
    36. BNF data
    37. La villa Barbary
    38. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    39. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    40. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    41. Établissements scolaires
    42. Établissements d'enseignements
    43. Professionnels et établissements de santé
    44. Paroisse Saint-Sébastien
    45. Culte musulman
    46. Le patrimoine de Carros
    47. Sites et monuments historiques de Carros
    48. Les églises et édifices religieux recensés par l'OPR à Carros
    49. A la découverte du village
    50. L’Église Saint-Claude
    51. Autel Saint Claude
    52. Buste reliquaire de Saint Claude
    53. Chapelle Notre-Dame des Selves
    54. Site du CIAC.
    55. Edmond Rossi, Châteaux du Moyen-Âge dans les Alpes-Maritimes : 140 sites à découvrir, Cressé, Editions des Régionalismes, , p.135
    56. « Historique », sur https://www.ciac-carros.fr
    57. Le Château
    58. Moulin Briquet Carros
    59. Le Moulin à vent
    60. Moulin de Gabeyres, Prospection Henri Guigues, Raoul Barbès, Photos Henri Guigues
    61. Le clocher-tour de Notre-Dame de Cola
    62. Oratoire de la Calade
    63. Oratoire Bonvillars
    64. Oratoire de la Clapière
    65. Oratoire Saint Joseph
    66. Monument aux Morts au cimetière de Carros-le-Vieux, Monument commémoratifPrès du vieux moulin à vent
    67. Le monument aux morts. Conflits commémorés 1914-18 et 1939-45
    68. Monument aux morts au cimetière de Carros-le-Vieux
    69. Pénitents en Provence
    70. Bâtiment -aujourd’hui privé- construit au XVIIIe siècle est l’ancienne chapelle des Pénitents Blancs
    71. Four à chaux
    72. L’Amphithéâtre de la Villa Barbary

    Voir aussi

    Bibliographie

    Articles connexes

    Liens externes

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