Canet-en-Roussillon

Canet-en-Roussillon est une commune française située dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie. Ses habitants sont appelés les Canétois. C'est la deuxième plus grande ville des Pyrénées-Orientales avec une population de 12 436 habitants (2013).

Pour les articles homonymes, voir Canet.

Canet-en-Roussillon

Vue aérienne du port et de Canet-Plage.

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Pyrénées-Orientales
Arrondissement Perpignan
Intercommunalité Perpignan Méditerranée Métropole
Maire
Mandat
Stéphane Loda
2020-2026
Code postal 66140
Code commune 66037
Démographie
Gentilé Canétois
Population
municipale
12 186 hab. (2018 )
Densité 544 hab./km2
Géographie
Coordonnées 42° 42′ 24″ nord, 3° 00′ 28″ est
Altitude Min. 0 m
Max. 37 m
Superficie 22,39 km2
Type Commune urbaine et littorale
Unité urbaine Canet-en-Roussillon
(ville isolée)
Aire d'attraction Perpignan
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de la Côte Sableuse
(bureau centralisateur)
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Canet-en-Roussillon
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Orientales
Canet-en-Roussillon
Géolocalisation sur la carte : France
Canet-en-Roussillon
Géolocalisation sur la carte : France
Canet-en-Roussillon
Liens
Site web canetenroussillon.fr

    La ville est connue aujourd'hui principalement en tant que station balnéaire. Elle est la commune du littoral la plus proche de Perpignan.

    Canet-en-Roussillon est aussi l'ancien siège de la vicomté de Canet.

    Géographie

    Localisation

    La commune de Canet-en-Roussillon se trouve dans le département des Pyrénées-Orientales, en région Occitanie[1].

    Elle se situe à km à vol d'oiseau de Perpignan[2], préfecture du département [3], bureau centralisateur du canton de la Côte Sableuse dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[1] La commune est par ailleurs ville-centre du bassin de vie de Canet-en-Roussillon[1].

    Les communes les plus proches[Note 1] sont[4] : Sainte-Marie (2,5 km), Villelongue-de-la-Salanque (3,1 km), Saint-Nazaire (4,4 km), Torreilles (5,6 km), Cabestany (6,0 km), Bompas (6,7 km), Saleilles (7,3 km), Claira (7,4 km).

    Sur le plan historique et culturel, Canet-en-Roussillon fait partie de l'ancienne province du royaume de France, le Roussillon, qui a existé de 1659 jusqu'à la création du département des Pyrénées-Orientales en 1790[5] et qui recouvrait les trois vigueries du Roussillon, du Conflent et de Cerdagne[6].

    Situation de la commune.

    Géologie et relief

    La superficie de la commune est de 2 239 hectares. Son altitude varie entre 0 et 37 mètres[8].

    Elle est située en zone de sismicité 3 (sismicité modérée)[9].

    Hydrographie

    L'embouchure de la Têt, fleuve prenant sa source en Cerdagne, marque la limite nord de la commune[7].

    L'Agulla del Cagarell et son petit affluent le Còrrec de les Lloberes traversent la commune de l'ouest vers l'est avant de se diriger vers le sud dans l'étang de Canet-Saint-Nazaire[7].

    La commune est bordée au sud par l'étang de Canet-Saint-Nazaire[7], étendue d'eau saumâtre (environ km de long pour km au point le plus large) possédant une faune et une flore assez riche (présence de nombreuses espèces d'oiseaux).

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[10]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[11].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[12]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après[10].

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 15,1 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 0,4 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 9,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,4 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 622 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 5,3 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 2,2 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[13] complétée par des études régionales[14] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. La station météorologique de Météo-France installée sur la commune et mise en service en 1961 permet de connaître l'évolution des indicateurs météorologiques. Le tableau détaillé pour la période 1981-2010 est présenté ci-après.

    Statistiques 1981-2010 et records CANET-EN-ROUSSILLON (66) - alt : 35m, lat : 42°42'12"N, lon : 03°00'36"E
    Statistiques établies sur la période 1981-2000 - Records établis sur la période du 01-12-1961 au 31-12-2000
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 4,9 5,6 8 9,9 13,5 16,9 19,4 19,2 15,8 12,5 8,5 6 11,7
    Température moyenne (°C) 8,6 9,3 11,9 13,6 17,2 20,8 23,7 23,4 20,2 16,3 11,9 9,5 15,6
    Température maximale moyenne (°C) 12,3 13 15,8 17,4 20,8 24,7 27,9 27,5 24,6 20 15,4 13 19,4
    Record de froid (°C)
    date du record
    −8
    15.01.1985
    −8
    04.02.1963
    −5
    07.03.1971
    0,5
    09.04.1970
    2
    04.05.1967
    6
    01.06.1962
    9
    11.07.1969
    7
    18.08.1963
    5
    29.09.1993
    1
    31.10.1974
    −6
    30.11.1969
    −5
    25.12.1970
    −8
    1985
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    22,2
    06.01.1982
    23,5
    27.02.1990
    28,5
    17.03.1997
    27,3
    27.04.1984
    31
    22.05.1964
    36
    28.06.1965
    36
    28.07.1967
    38
    24.08.1962
    38
    05.09.1962
    32
    03.10.1997
    25
    07.11.1995
    26,1
    11.12.1961
    38
    1962
    Ensoleillement (h) 142,9 168,1 220,9 227 263,9 312,4 339,7 298 241,5 168,6 148,8 136,5 2 668,2
    Précipitations (mm) 64,4 57,5 38 48,2 51,9 24,7 13,8 35,4 47,2 103,2 74,6 63,5 622,4
    Source : « Fiche 66037001 », sur donneespubliques.meteofrance.fr, edité le : 06/06/2021 dans l'état de la base

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[15],[16]. Dans ce cadre, la commune fait partie [17].

    Deux espaces protégés sont présents sur la commune :

    Réseau Natura 2000

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 3]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats[22].

    • le « complexe lagunaire de Canet », d'une superficie de 1 872 ha, l'élément le plus méridional qui subsiste en France du grand ensemble lagunaire du languedoc-Roussillon. Il s'agit d'une lagune évoluée, à un stade de maturité où la coupure avec la mer est en train de s'effectuer et où les apports d'eau douce deviennent prépondérants[23] et au titre de la directive oiseaux[22],
    • le « complexe lagunaire de Canet-Saint Nazaire », d'une superficie de 1 869 ha, joue différents rôles en fonction des saisons et des espèces d'oiseaux : aires de repos, aires de nidification (roselières et milieux dunaires, notamment), zones d'alimentation (plan d'eau, prairies pâturées). Le site accueille ainsi de nombreuses espèces de l'annexe 1 avec des effectifs souvent significatifs. On signalera notamment la Talève sultane, pour laquelle l'étang constitue le seul site de nidification actuellement connu en France[24].

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Trois ZNIEFF de type 1[Note 4] sont recensées sur la commune[25] :

    • l'« étang de Canet » (630 ha), couvrant 2 communes du département[26] ;
    • le « Lido de l'étang de Canet » (159 ha)[27],
    • la « zone humide de l'étang de Canet » (945 ha), couvrant 4 communes du département[28] ;

    et une ZNIEFF de type 2[Note 5],[25] : le « complexe lagunaire de Canet-Saint-Nazaire » (1 912 ha), couvrant 4 communes du département[29].

    Urbanisme

    Typologie

    Canet-en-Roussillon est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[30],[31],[32]. Elle appartient à l'unité urbaine de Canet-en-Roussillon, une unité urbaine monocommunale[33] de 12 130 habitants en 2017, constituant une ville isolée[34],[35].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Perpignan, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[36],[37].

    La commune, bordée par la mer Méditerranée, est également une commune littorale au sens de la loi du , dite loi littoral[38]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique du littoral, comme le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si le plan local d’urbanisme le prévoit[39],[40].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (34 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (37,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (25,8 %), eaux maritimes (21,3 %), zones humides côtières (16 %), zones urbanisées (14,3 %), zones agricoles hétérogènes (8,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (7,5 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (5,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,5 %)[41].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Morphologie urbaine

    Le front de mer et la plage.

    La commune de Canet-en-Roussillon se divise en deux parties inégales :

    • Canet-village : le vieux village avec ses ruelles et son château ;
    • Canet-plage : la station balnéaire.

    Logement

    Canet-en-Roussillon comprend 15 256 logements (en 2012), parmi lesquels 43,3 % sont des résidences principales, 53,7 % sont des résidences secondaires et 1% est vacant. 61,2 % des ménages sont propriétaires de leur logement[42].

    Faute d'avoir respecté l'objectif triennal 2011-2013 de construction de logements sociaux, avec seulement 47 réalisés sur les 139 requis (soit un taux de réalisation de 34 %), la commune s'est vu infliger en 2015 une pénalité de 346 000 euros par la Préfecture . La commune compte à cette date 513 logements sociaux et doit atteindre un objectif final de 1 508[43].

    Voies routières

    Canet-en-Roussillon est reliée vers l'ouest à Perpignan par une voie express départementale, numérotée RD 617[7], dont les travaux ont été amorcés dans les années 1980 et achevés en 1999. Longue d'environ 11 kilomètres, elle est à deux fois deux voies sur l'intégralité de son tracé. En moyenne sur 2009, le trafic journalier y était de 19 644 véhicules[44].

    Deux autres routes départementales traversent la commune[7] :

    Transports en commun

    Depuis septembre 1900, Canet était relié à Perpignan par un tramway à voie métrique. La ligne fut fermée le [45].

    Depuis sa fermeture et le démantèlement de son infrastructure, la ville est desservie par le réseau de bus urbain de Perpignan. Depuis le , il s'agit de la ligne 6 du réseau Sankéo, devenue ligne 3 en . Cette ligne traverse Canet-Plage du nord au sud, puis oblique vers l'ouest en passant par Canet-Village, pour ensuite atteindre Perpignan via Château-Roussillon, ainsi que le pôle d'échanges Massilia en correspondance avec les lignes B, 1, 4 et 22[46].

    Une desserte de proximité est assurée par la ligne 18, devenue ensuite la ligne Canet'On, reliant le quartier Vert Vallon à Canet-Village au Camping Mar Estang à Canet-Sud. Le service est assuré du lundi au samedi et est d'accès gratuit. En période estivale, un petit train touristique s'y substitue, circulant quant à lui tous les jours[47].

    Pistes cyclables

    Quelques pistes cyclables sont présentes en ville, mais ne forment pas encore un réseau cohérent. Il n'existe, par exemple, toujours pas de piste cyclable continue entre le village et la plage. L'aménagement le plus important, long de 1,5 km, relie l'avenue de Saint-Nazaire à l'entrée de Canet-Plage, en longeant la voie rapide entre les échangeurs 5 et 6.

    La ville est traversée par la Vélitorrale qui conduit du Barcarès à Canet-Plage[48].

    Toponymie

    Selon l'interprétation la plus répandue, le mot « Canet » viendrait de la base indo-européenne « kan » , signifiant « hauteur ». La colline, dominant la mer, sur laquelle se sont édifiés par la suite le château vicomtal et le village, serait donc à l'origine du toponyme[49].

    Les premières mentions écrites connues du nom de Canet sont villa Kanedo (1017), Castellum de Caned (1050), et Canetum (1052)[50],[51].

    Le nom de Canet reste officiellement identique lors de la création des communes à la Révolution française. Celui-ci ne changera qu'à l'occasion de la fusion avec Saint-Nazaire en 1971 pour devenir Canet-en-Roussillon-Saint-Nazaire. Lorsque les deux communes se séparent en 1983, Canet devient Canet-en-Roussillon, nom conservé jusqu'à aujourd'hui[8].

    En catalan, le nom de la commune est Canet de Rosselló[52].

    Histoire

    Préhistoire et Antiquité

    L'occupation du site de Canet est très ancienne, ainsi qu'en attestent deux nécropoles de la civilisation des champs d'urnes découvertes sur les sites de Bellevue et des Hospices[51].

    Pendant la période romaine, Canet servit sans doute de débouché maritime pour la ville de Ruscino. Un nombre important de marchandises devait transiter par la plage. Des traces d'occupation romaine ont d'ailleurs été découvertes au Puig del Baja (situé à l'est de l'actuel village, vers la mer) et fouillées dans les années 1980 sous l'égide de l'association des Amis du Vieux Canet. De la céramique a alors été exhumée, ainsi que les fondations de plusieurs constructions qui n'ont pu être clairement identifiées du fait de leur mauvais état de conservation. Sur ce même site ont été découverts des vestiges plus récents, remontant à l'époque wisigothique (VIe et VIIe siècles). Là aussi des céramiques ont été mises au jour, ainsi que des substructions laissant penser à la présence d'un habitat wisigothique[réf. nécessaire].

    Depuis l'époque romaine, des salins existent à Canet au lieu-dit Els Salissos, situé entre l’étang, la colline de l’Esparrou et le village[53].

    Moyen Âge

    Tour de la Bascule.

    L'habitat se fixe ensuite sur le site de l'actuel village, à proximité du château, du fait de l'insécurité grandissante au VIIIe siècle.
    C'est sans doute à cette époque que les premières fortifications sont établies. Le château proprement dit est cité vers 1050, sous le règne de Gausfred II, alors comte du Roussillon. Les seigneurs de Canet sont durant les siècles qui suivent des personnages relativement puissants, possédant de nombreuses terres. La seigneurie devient vicomté de Canet en 1322.

    Au Moyen Âge le peuplement ne se limite cependant pas à l'actuel village. Il y avait également un hameau du nom de Sant Miquel de Forques, mentionné dès l'an 982 (villa Forcas cum eccl. S. Michaelis), qui possédait sa propre église paroissiale. Situé vers le nord-ouest du territoire (en direction de l'actuel stade Saint-Michel qui en a gardé le nom), ce lieu aujourd'hui disparu dépendait du monastère de Sant Pere de Rodes[51].

    De même, la seigneurie de Vilarnau, qui se trouvait à l'ouest entre Canet et Perpignan, et divisée entre Vilarnau d'Amunt et Vilarnau d'Avall, est mentionnée dès le XIe siècle (villa Arnal). Son église, encore citée en 1452 (S. Christophori de Vilarnaldo) et son château ont depuis totalement disparus, ainsi que les hameaux qui les entouraient. Les seigneurs de Vilarnau étaient des vassaux des vicomtes de Canet[51].

    En 1244, une première charte d’affranchissement est accordée aux habitants de Canet. Jusqu'à cette date, le seigneur exerçait un véritable monopole sur la production du sel. Les vassaux lui doivaient une redevance ou taxe seigneuriale dès que du sel était prélevé. Les habitants de la Catalogne n'étaient pas soumis à la gabelle du sel depuis une décision de Pierre III d'Aragon et les Corts de Montço, en 1283. Le sel de Canet était introduit frauduleusement en Languedoc et était en concurrence avec le sel produit à Sigean, Peyriac et Mardirac soumis à la gabelle.

    De la Renaissance à la Révolution

    En 1642, la ville fut mise à mal par les bombardements français : de nombreuses maisons furent détruites, et la ville finalement livrée. En avril 1649, une charte accordée par Louis XIV donne la vicomté de Canet à Joseph Fontanella. Il est nommé simultanément Régent de la chancellerie de Catalogne, Roussillon et Cerdagne.

    Le traité des Pyrénées fait entrer le Roussillon dans le royaume de France en 1659. Les franchises accordées par les rois d'Aragon aux Catalans ont été reconduites dans le traité des Pyrénées, mais, en novembre 1661, la gabelle du sel est instaurée en Roussillon par un édit du roi Louis XIV. Son établissement a provoqué le mécontentement de la population. Des habitants se sont livrés à la contrebande et ont été condamnés. Dans le Vallespir, Josep de la Trinxeria va prendre la tête des Miquelets qui se nomment les Angelets de la Terra. Dans les salins de Canet des gardes ont été placés pour contrôler la production, pour interdire aux propriétaires de vendre eux-mêmes le sel qu'ils produisaient, provoquant des pertes importantes. En 1670, les salins de Canet sont à l'abandon.

    Le village subit des inondations en 1670 et des épidémies en 1674. En 1688, le château est déjà en ruines[54].

    Au début du XVIIIe siècle la forteresse est définitivement abandonnée par l'armée : elle servira alors de carrière de pierre à la population du village.

    Époque moderne : naissance de la station balnéaire

    Le monument aux morts.

    Le développement de la viticulture au XIXe siècle permet de relancer l'économie locale[54].

    Jusqu'au début du XIXe siècle, la côte n'est pas habitée. Sur la carte d'État Major (début/milieu du XIXe siècle), ne figurent que des batteries côtières ("Batteries Counillières", "Batterie de la Basse").

    Au XIXe siècle, les remparts sont abattus (ou du moins les portions qui n'étaient pas intégrées à des habitations). Les « bains de mer » et les activités connexes commencent alors à se développer, après quelques prémices au XVIIIe siècle. Le premier établissement pour baigneurs de la côte est créé à Canet en 1849 par Louise Lombard[55]. Dès 1854, un premier règlement municipal détermine quelles doivent être les tenues de bains et des zones distinctes de baignades pour hommes et femmes séparées[56]. En 1900, la station est reliée à Perpignan par un tramway à voie métrique (démantelé dans les années 1950 au profit du recalibrage de la route nationale) : on voit alors l'établissement de nombreuses constructions « en dur » le long de la plage. En 1909, Canet-Plage est officiellement classée « station balnéaire ». L'essor fut d'autant plus grand les années suivantes avec l'instauration des congés payés en 1936, malgré la Seconde Guerre mondiale qui donna un coup d'arrêt de quelques années au développement de la station.

    La commune de Saint-Nazaire est rattachée à celle de Canet par arrêté préfectoral du [57]. La nouvelle commune prend le nom de Canet-en-Roussillon-Saint-Nazaire. Saint-Nazaire reprend son autonomie le [58].

    Accidents aériens

    • Le 27 novembre 2008 à 15 h 46, un Airbus A320 de la compagnie Air New Zealand s'abîme à 7 kilomètres au large de Canet-en-Roussillon ; le crash fait 7 morts.
    • Le 6 août 2009, un avion-école de type Piper PA 38 s'abîme à 6 kilomètres au large de Canet. L'accident fait 2 morts, le moniteur et l'élève. L'enquête a mis en évidence le fait que l'élève est décédé avant le crash et s'est affaissé sur les commandes ce qui les a bloquées, et a fait piquer l'avion[59].

    Politique et administration

    Canton

    En 1790, la commune de Canet est incluse dans le canton d'Elne.

    En 1801, elle est rattachée au canton de Perpignan-Est et y demeure en 1971, lors de la fusion avec Saint-Nazaire.

    En 1973, ce canton est supprimé. Canet-en-Roussillon-Saint-Nazaire dépend dorénavant du canton de Perpignan-3.

    En 1982, la commune est incorporée au nouveau canton de La Côte Radieuse, qui conserve les deux communes de Canet-en-Roussillon et Saint-Nazaire, à leur séparation en 1983[57].

    En 1997, Canet-en-Roussillon devient le chef-lieu d'un nouveau canton éponyme[8].

    En 2015, à compter des élections départementales, la commune devient le bureau centralisateur du nouveau canton de la Côte Sableuse.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs depuis la Libération de la France
    Période Identité Étiquette Qualité
    1944 1947 Gabriel Henric    
    1947 1950 Joseph Pagès    
    1950 1965 François Moudat    
    1965 1966 Christian Brignieu    
    1966 1971 François Moudat    
    Jacques Coupet[60] Rad. Entrepreneur en travaux publics
    Maire de Canet-en-Roussillon-Saint-Nazaire (1971 → 1983)

    (décès)
    Arlette Franco RPR puis UMP Professeure
    Députée de la 2e circonscription des Pyrénées-Orientales (2002 → 2010)
    Conseillère régionale de Languedoc-Roussillon (1992 → 2002)
    Vice-présidente du conseil régional du Languedoc-Roussillon (1992 → 1998)
    Bernard Dupont[61],[62] UMP-LR Administrateur territorial
    Conseiller régional d'Occitanie (2015 → )
    2e vice-président de Perpignan Méditerranée Métropole
    [63] En cours Stéphane Loda LR Directeur de cabinet de Bernard Dupont.

    Jumelages

    La ville de Canet-en-Roussillon est jumelée à la ville irlandaise de Maynooth depuis juin 2011[64].

    Population et société

    Démographie ancienne

    La population est exprimée en nombre de feux (f) ou d'habitants (H).

    Évolution de la population
    1365 1378 1470 1515 1553 1643 1709 1720 1730
    102 f95 f81 f58 f49 f62 f231 f145 f123 f
    1765 1767 1774 1789 1790 - - - -
    150 H304 H123 f44 f141 H----
    (Sources : Jean-Pierre Pélissier, Paroisses et communes de France : dictionnaire d'histoire administrative et démographique, vol. 66 : Pyrénées-Orientales, Paris, CNRS, , 378 p. (ISBN 2-222-03821-9))

    Démographie contemporaine

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[65],[Note 8]

    En 2018, la commune comptait 12 186 habitants[Note 9], en diminution de 2,01 % par rapport à 2013 (Pyrénées-Orientales : +2,95 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    225281233365384388405466509
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    4985246126627548068879141 012
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 0261 1021 2151 2261 2301 1991 2381 2131 853
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    2 6463 6585 1277 2197 57510 18211 70213 09112 069
    2018 - - - - - - - -
    12 186--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[8] puis Insee à partir de 2006[66].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Note : Pour 1975 et 1982, la population comprend Canet et Saint-Nazaire.

    Pyramide des âges à Canet-en-Roussillon en 2006[67], en pourcentage.
    HommesClasse d’âgeFemmes
    279 
    80 ans ou plus
    413 
    1 061 
    65 à 79 ans
    1 294 
    748 
    55 à 64 ans
    959 
    1 029 
    40 à 54 ans
    1 245 
    902 
    25 à 39 ans
    903 
    495 
    18 à 24 ans
    427 
    484 
    11 à 17 ans
    393 
    298 
    6 à 10 ans
    236 
    128 
    3 à 5 ans
    136 
    129 
    Moins de 3 ans
    145 
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[68] 1975[68] 1982[68] 1990[68] 1999[68] 2006[69] 2009[70] 2013[71]
    Rang de la commune dans le département 11 11 3 3 2 2 2 2
    Nombre de communes du département 232 217 220 225 226 226 226 226

    Enseignement

    Canet dépend de l'académie de Montpellier.
    La ville compte deux écoles maternelles : les Myosotis, à Canet-Plage, et les Pâquerettes, à Canet-Village. Même chose pour les écoles primaires : école Jean-Mermoz à Canet-Plage, et école Pierre-et-Marie-Curie à Canet-Village.
    Pour l'enseignement secondaire, un collège et un lycée sont implantés à Canet. Le collège de la Côte-Radieuse se situe à Canet-Village. Le lycée Rosa-Luxembourg, à proximité immédiate du port, propose des formations aux métiers de la mer[72].

    Établissements scolaires :
    Écoles maternelles
    • Les Myosotis (Canet-Plage)
    • Les Pâquerettes (Canet-Village)
    Écoles primaires
    • Jean-Mermoz (Canet-Plage)
    • Pierre-et-Marie-Curie (Canet-Village)
    Collège public
    • Collège de la Côte-Radieuse
    Lycée public d'enseignement général,
    technique et professionnel
    • Lycée Rosa-Luxembourg

    L'émergence au plus haut niveau du club de natation de la ville Canet 66 natation avec la venue en 2006 de Philippe Lucas, alors entraîneur de Laure Manaudou, a permis la constitution de « classes à options sports avec aménagements d’horaires intégrées au dispositif de formation du centre d’entraînement haut-niveau natation » au sein du lycée Rosa-Luxemburg qui a ouvert ses portes à la rentrée 2007.

    Manifestations culturelles et festivités

    Santé

    Un pôle médical, Medicanet, a été inauguré en décembre 2018[74]. On trouve aussi une quinzaine de médecins généralistes et un nombre égal de médecins spécialistes, ainsi qu'une dizaine de dentistes[réf. nécessaire].

    La ville compte également un établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes d'une capacité de 80 places[75].

    Clubs sportifs

    Équipements sportifs

    Le stade Saint-Michel.
    • Centre International de Natation Arlette-Franco
      • Piscine Olympique Europa (bassin extérieur chauffé)
      • Piscine Henri-Sérandour (bassin intérieur chauffé)
    • Base Nautique de Voile
    • Centre de Tennis Europa
    • Halle des Sports Éric-Tabarly
    • Halle des Sports Pierre-de-Coubertin
    • Stade Saint-Michel

    Médias

    Une radio privée musicale, Littoral FM, a son siège sur la commune.

    Économie

    Port des vieux gréements.

    Revenus de la population et fiscalité

    Revenus de la population

    En 2010, le revenu fiscal médian par ménage était de 23 550 [77].

    En 2012, le revenu fiscal médian des ménages par unité de consommation est de 18 888  et 60,2 % des foyers fiscaux sont imposables. Le taux de pauvreté est de 16,9%[42].

    Fiscalité

    Entreprises et commerces

    La capitainerie du port.

    Tourisme : hôtellerie, restauration, campings.

    Le port et son activité sur le pôle nautique : Une quarantaine d'entreprises du nautisme et un port qui a une capacité de 1 250 places. [réf. nécessaire]

    Culture locale et patrimoine

    Monuments et lieux touristiques

    Le château vicomtal

    Le château vicomtal ( Inscrit MH (1984)) est attesté dès le milieu du XIe siècle. Certains éléments des remparts remontent à cette époque, de même que la chapelle Saint-Martin, ayant servi un temps d'église paroissiale au village.

    Par la suite, il est remanié à plusieurs reprises jusqu'au XVe siècle.

    On peut y voir un puits à glace (pou de gel) construit dans son sein en 1688[51]. Tombé progressivement dans l'abandon dans le courant du XVIIe siècle, le château a été restauré par l'Association des Amis du Vieux Canet à la fin du XXe siècle.

    L'église Saint-Jacques
    L'église Saint-Jacques.

    L'église Saint-Jacques est mentionnée en 1241 dans le testament d'un des seigneurs de Canet. Cet écrit mentionne que l'édifice est situé en dehors des murailles de la ville, ce qui lui vaudra d'ailleurs d'être rasé au XIVe siècle par le roi d'Aragon. Le roi décida ensuite de rembourser ce préjudice en finançant la construction d'une nouvelle église. Le chantier en fut très long, et ne s'acheva qu'en 1408. Un siècle plus tard, au début du XVIe siècle, des travaux sont vraisemblablement entrepris (pierre datée de 1510 scellée dans la façade actuelle), mais dont la teneur exacte reste assez obscure : apparemment il s'agirait d'une restauration de la nef. Au XVIIe siècle, la nef est dotée de deux chapelles latérales supplémentaires. À l'issue de la Révolution, la majorité du mobilier fut détruite, à l'exception de rares éléments. Dans les années 1890, on entreprit une réfection générale de l'édifice : rénovation du clocher, de la façade (pierre portant la date de 1892), et de la toiture. Du point de vue architectural, l'église actuelle est à nef unique, couverte par une charpente à arcs diaphragmes. Elle est flanquée de trois chapelles de part et d'autre, et est terminée par une abside pentagonale voûtée sur croisée d'ogive.

    Le château de l'Esparrou

    Le château de l'Esparrou ( Inscrit MH (2011)) est une demeure privée construite à la fin du XIXe siècle et entourée de vignobles et d'un parc.

    Le vieux village

    Le vieux village a gardé son aspect ancien, avec ses ruelles sinueuses et quelques belles demeures, la plupart restaurées ou en cours de restauration, certaines remontant au XVIIe siècle.

    Le village était autrefois fortifié. Il reste quelques vestiges de l'enceinte fortifiée, qui était percée de trois portes (au moins) et flanquée de 14 tours. Remaniée au XVe siècle, elle fut en grande partie détruite au XIXe siècle. Trois tours ont survécu : celle dite « de la bascule », une autre proche de l'ancienne « Porte de la mer » (rue de la Vierge), et enfin la tour d'en Pixa Cabres, à proximité du vieux moulin, flanquée d'un morceau de courtine (l'ensemble a été récemment restauré).

    Le bord de mer

    La promenade du bord de mer est aménagée sur plus de trois kilomètres, du port jusqu'à Canet Sud. Elle peut bien évidemment se poursuivre tant vers le nord (Sainte-Marie-la-Mer) que vers le sud (Saint-Cyprien), par la plage.

    L'église de Notre-Dame-des-Flots est construite près du bord de mer en 1961, en remplacement de plusieurs chapelles existant depuis la fin du XIXe siècle et dressées en souvenir des marins pêcheurs disparus en mer[78].

    Équipements culturels

    Patrimoine environnemental

    Personnalités liées à la commune

    • Joseph Cassanyes (1758-1843) : homme politique né et mort à Canet ;
    • François Gérard Justin Fournié (1888-1914) : joueur de rugby à XV (demi de mêlée) né à Canet, champion de France de rugby à XV avec l'U.S.A.P en 1914 ;
    • Joseph Lida (1891-1914) : joueur de rugby à XV (troisième ligne aile) né à Canet, champion de France de rugby à XV avec l'U.S.A.P en 1914 ;
    • Jacques Grésa (1898-1964) : homme politique né à Canet ;
    • Mathilde Gabriel-Péri (1902-1981) : femme politique française née à Canet ;
    • Lois Gunden (1915-2005) : enseignante américaine, directrice de la villa Saint-Christophe à Canet-Plage, où elle abrite des enfants Juifs, Juste parmi les nations ;
    • Ilse Barande (1928-2011) : médecin psychiatre et psychanalyste, morte à Canet-en-Roussillon ;
    • Arlette Franco (1939-2010) : maire de la ville de 1989 à 2010, députée à l'assemblée nationale et vice-présidente de la Fédération Française de Natation ;
    • Gérard Berlic (1941-1993) : enseignant et ornithologue mort à Canet-en-Roussillon ;
    • Marc Fontan (1956-) : pilote de moto né à Canet ;
    • Philippe Lucas (1963-) : entraîneur au club de natation Canet 66 natation de septembre 2006 à février 2009 ;
    • Hervé Alicarte (1974-) : entraîneur de l'équipe première de football Perpignan Canet Football Club jusqu'en 2010 ;
    • Laure Manaudou (1986-) : ancienne nageuse au club de natation Canet 66 natation.

    Héraldique

    Les armes de Canet-en-Roussillon se blasonnent ainsi : d'azur à un lion d'or, armé et lampassé de gueules.
    Elles apparaissent sur l'inscription funéraire, à la chapelle de l'hôpital d'Ille-sur-Têt, de Béatrice d'Urg, vicomtesse de Fenollet, disparue en 1292[79].

    Cinéma

    Littérature

    Musique

    • 1989 : Canet j'aime (45T) de Jacques Philibert[83].

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Robert Saut, Histoire du vieux Canet, Perpignan, C.E.R.C.A., , 53 p.
    • Robert Saut, Canet en Roussillon : regards sur 3 000 ans d'histoire, Canet-en-Roussillon, Les Amis du Vieux Canet, , 314 p.
    • Robert Saut, Le château vicomtal de Canet-en-Roussillon, Canet-en-Roussillon, Les Amis du Vieux Canet, coll. « Découverte du Patrimoine », , 83 p.
    • Philippe Bouba, L'arrivée des Pieds-Noirs en Roussillon en 1962, Trabucaire, , 174 p. (ISBN 978-2-84974-089-7 et 2-84974-089-6)
    • Géraldine Mallet, Églises romanes oubliées du Roussillon, Montpellier, Les Presses du Languedoc, , 334 p. (ISBN 978-2-8599-8244-7), p. 98-99
    • Jean-Marie Rosenstein, Canet-en-Roussillon (1848-2008) : des Bains de Mer à la Thalasso, Canet-en-Roussillon, Les Amis du Vieux Canet, , 192 p. (ISBN 978-2-9522019-3-3)

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[21].
    4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    5. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
    9. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. « Métadonnées de la commune de Canet-en-Roussillon », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    2. Stephan Georg, « Distance entre Canet-en-Roussillon et Perpignan », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    3. Stephan Georg, « Distance entre Canet-en-Roussillon et Canet-en-Roussillon », sur https://fr.distance.to (consulté le ).
    4. « Communes les plus proches de Canet-en-Roussillon », sur www.villorama.com (consulté le ).
    5. Carrere, J.B., Description de la Province de Roussillon, Paris, chez Lamy, , 438 p. (lire en ligne).
    6. Frédéric Zégierman, Le guide des pays de France - Sud, Paris, Fayard, (ISBN 2-213-59961-0), p. 362-363.
    7. Carte IGN sous Géoportail.
    8. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    9. Plan séisme
    10. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    11. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
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