Boulevard Arago

Le boulevard Arago est une voie située dans le quartier Croulebarbe du 13e et le quartier du Montparnasse du 14e arrondissement de Paris.

13e, 14e arrts
Boulevard Arago

Le boulevard vu du carrefour des Gobelins.
Situation
Arrondissements 13e
14e
Quartiers Croulebarbe
Montparnasse
Début 24, avenue des Gobelins et 1, boulevard de Port-Royal
Fin Place Denfert-Rochereau
Morphologie
Longueur 1 355 m
Largeur 40 m
Historique
Création Vers 1857
Dénomination
Géocodification
Ville de Paris 0380
DGI 0402
Géolocalisation sur la carte : Paris
Images sur Wikimedia Commons

Situation et accès

Boulevard Arago vers 1857-1870 (photographie probable de Charles Marville).

Le boulevard Arago est desservi par les lignes à la station Les Gobelins, à la station Saint-Jacques, et RER B à la station Denfert-Rochereau, ainsi que par les lignes de bus RATP 21273847688391216Orlybus, considéré de bout en bout.

Par ailleurs, les trottoirs du boulevard Arago, parfaitement resurfacés, en légère descente sur plus de 1 000 m, et peu fréquentés, sont devenus un site favori des amateurs de roller, tout particulièrement des débutants.

Origine du nom

Il est nommé en l'honneur du physicien et homme politique français François Arago (1786-1853) ayant vécu vingt-cinq ans à l'Observatoire de Paris, dont il fut directeur[1].

Historique

Le boulevard Arago est ouvert, par décret du dans le cadre des travaux d'Haussmann, sur une largeur de 40 mètres entre la rue Mouffetard et la barrière d'Enfer, en prolongement de la première section du boulevard Saint-Marcel. Son tracé a absorbé :

  • une partie de la rue des Marmousets-Saint-Marcel ;
  • la totalité de l'église Saint-Hippolyte ;
  • le cul-de-sac de Longue-Avoine, qui débouchait dans la rue du Faubourg-Saint-Jacques à hauteur de la rue Leclerc et qui était long de 160 mètres.

Le boulevard est le dernier lieu à Paris où ont été réalisées, à l'angle de la rue de la Santé, des exécutions publiques à la guillotine jusqu'au milieu du XXe siècle. Trente-sept condamnés furent guillotinés là, du (Georges Duchemin) jusqu'au (Max Bloch) qui sera l'avant-dernière exécution publique faite en France. Ces exécutions publiques du boulevard Arago sont mentionnées dans Mort à crédit de Céline.

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire

Notes et références

  1. Jacques Hillairet, Dictionnaire historique des rues de Paris, Paris, Les Éditions de Minuit, 1972, 1985, 1991, 1997, etc. (1re éd. 1960), 1 476 p., 2 vol.  [détail des éditions] (ISBN 2-7073-1054-9, OCLC 466966117), p. 97.
  2. Mike Nietomertz, « À la recherche des pissotières, où gays et hétéros échangèrent », Rue89, 8 avril 2011.
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