Boujan-sur-Libron

Boujan-sur-Libron [bu.ʒɑ̃ syʁ li.bʁɔ̃] (en occitan Bojan [bu.'d͡ʒan]) est une commune française située dans le département de l'Hérault, en région Occitanie.

Boujan-sur-Libron

L'église Saint-Étienne.

Héraldique
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Hérault
Arrondissement Béziers
Intercommunalité Communauté d'agglomération Béziers Méditerranée
Maire
Mandat
Gérard Abella
2020-2026
Code postal 34760
Code commune 34037
Démographie
Gentilé Boujanais
Population
municipale
3 387 hab. (2018 )
Densité 482 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 22′ 24″ nord, 3° 14′ 59″ est
Altitude Min. 34 m
Max. 106 m
Superficie 7,02 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Béziers
(banlieue)
Aire d'attraction Béziers
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Béziers-3
Législatives Sixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Boujan-sur-Libron
Géolocalisation sur la carte : Hérault
Boujan-sur-Libron
Géolocalisation sur la carte : France
Boujan-sur-Libron
Géolocalisation sur la carte : France
Boujan-sur-Libron

    Géographie

    Carte.

    Cette ville se trouve au nord-est de Béziers, elle est traversée par le Libron. Le centre du vieux village est en circulade.

    Communes limitrophes

    Les communes limitrophes sont Bassan, Servian et Béziers.

    Climat

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 14,6 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,6 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 13,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15,8 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 617 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 5,3 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 2,4 j

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[1].

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[4] complétée par des études régionales[5] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Beziers-Courtade », sur la commune de Béziers, mise en service en 1970[6]et qui se trouve à km à vol d'oiseau[7],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 15,1 °C et la hauteur de précipitations de 595,7 mm pour la période 1981-2010[8]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Sete », sur la commune de Sète, mise en service en 1949 et à 36 km[9], la température moyenne annuelle évolue de 15 °C pour la période 1971-2000[10], à 15,4 °C pour 1981-2010[11], puis à 15,8 °C pour 1991-2020[12].

    Milieux naturels et biodiversité

    Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[13],[14],[15].

    Urbanisme

    Typologie

    Boujan-sur-Libron est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[16],[17],[18]. Elle appartient à l'unité urbaine de Béziers, une agglomération intra-départementale regroupant 5 communes[19] et 92 375 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[20],[21].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Béziers, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 53 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[22],[23].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (83,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (49 %), zones agricoles hétérogènes (30,7 %), zones urbanisées (15,7 %), forêts (4,6 %)[24].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Le nom est atteste sous les formes : Boiano (937), villa Bojano (972), villa Boiano (990), Bojanum (1163), ecclesiam S. Stephani de Bojano (1177), Bojan (1571), Boujan (1708), Boujan-sur-Libron (décret du ).

    Domaine gallo-romain : gentilice latin Boius + suffixe -anum[25].

    Origine du Libron

    Le nom Libron est attesté sous les formes : riu Lebrontis (972), justa Libron (1108), ad ripam Libronti (1124), flumen Librontis (1152), Libron (1708).

    Probablement dérivé d'un radical préceltique *lip[26],[27].

    Histoire

    Préhistoire

    Les Boujanais, Georges Mary et Maurice Louis, ont découvert trois sites conservant la présence d'un séjour humain à proximité du village :

    • la station Des Cresses (3 ha) située en bordure de la RD15 près du domaine d'Hortes ;
    • la station de Saint-Marcel (2 ha) située près du domaine du même nom sur le versant nord du mamelon de La Capelière ;
    • la station de Salaison (11 ha) située sur la rive gauche du Libron face au domaine de Libouriac, avec 360 fonds de cabanes mis à jour.

    Les territoires des Cresses, de Saint-Marcel et de Salaisons sont riches en vestiges de toutes sortes (plus de 900 pièces) : silex en forme de lames, pièces à encoches, outils à forer, burins, percuteurs pour donner forme aux outils, grattoirs pour dépecer le gibier, pierres polies, meules, polissoirs, pointes de flèches, objets en céramique et poteries de formes variées, enclumes, objets de métal de l'époque du bronze et du fer, divers objets de l'époque romaine et des matières colorantes pour cuirs et tissus. On a découvert les restes de 360 fonds de cabanes en forme de fer à cheval avec des foyers. Les êtres humains se regroupaient en tribus dans ces abris, on peut estimer la population d'alors entre 2 000 et 3 000 personnes. Cette hypothèse est renforcée par la présence de nombreux ossements humains, quelquefois dans des tombes, mais aussi d'os de chiens, de chevaux, de sangliers et surtout de cerfs qui peuplaient alors les bois de la région, moutons et chèvres, bœufs ainsi que d'abondants coquillages marins (tellines, murex, chénopodes, pectens, cardiums, etc.). Ceux-ci étaient acheminés depuis les côtes et nos ancêtres en semblaient friands.

    Époque romaine

    Circius Domitius Anchobarbus soumet les Volques Tectosages en l'an 120 av. J.-C. La colonie de Béziers (Urbs Julia Septimanorum Biterensis) est fondée en l'an 35 av. J.-C. et les terres sont attribuées aux vétérans de la 7e légion, avant d'être attribuées ou vendues à des colons. Naissent alors les premiers domaines (Fundis) avec leurs habitations (villae). Onze villaes sont répertoriées sur la commune.

    Moyen Âge

    En 412, les Wisigoths, succédant aux Vandales, Suèves et autres, envahissent la région et installent au pouvoir leur propre aristocratie. Il s'ensuit l'invasion arabe au début du VIIIe siècle (719). En 747, ceux-ci n'occupent plus que Narbonne et Carcassonne alors que Béziers, Agde, Maguelone et Nîmes ont déjà proclamé leurs indépendances. En 752, le comte Goth Ansemond livre ces dernières villes à Pépin le Bref qui le récompense en le maintenant dans ses fonctions. C'est ainsi la première union du pays au royaume des Francs.

    Au Xe siècle, Boujan appartient aux vicomtes de Béziers et Agde. Le , le comte Raymond Pons et sa femme Gersande donnent au chapitre Saint-Nazaire de Béziers, les fiefs de Boujan et Tampognan ou Campagnan (Monestié, Campariès et Saint-Louis). Après 1030, Boujan devient la possession des Rainard de Béziers et Villeneuve.

    L'an 1000 débute par une période de troubles dus à la rivalité entre les seigneurs et le clergé. Climat aggravé par la rivalité opposant le comte de Toulouse (Guillaume III de Toulouse) et le vicomte de Béziers. Le peuple se détourne de l'église. Dans la seconde moitié du XIIe siècle, l'hérésie prend une part considérable dans la région et le Biterrois. L'église ne tarde pas à réagir. Le , l'armée de croisés occupe Servian désertée par ses habitants. Le soir même elle met le siège devant Béziers, suivi du massacre que nous connaissons. De nombreux petits seigneurs se soumettent, dont Béranger de Boujan. Après la mort de Simon de Montfort, en 1218 au siège de Toulouse, le pays se soulève à nouveau. La décision de Louis VIII de participer à la croisade et d'occuper le Languedoc met fin à l'insurrection. Louis VIII confie l'administration du pays à ses officiers royaux : bayles, sénéchaux et prévôts. Le village compte à cette époque 34 feux (foyers) soit environ 150 habitants. Vers 1296, les habitants du Languedoc commencent à résister à l'Inquisition dont les abus et les massacres exaspèrent tout le monde. Y a-t-il eu des « cathares » à Boujan ? La liste des hérétiques de Béziers n'en relève aucun, contrairement à Servian, Corneilhan et Bassan.

    Au fil du temps, les seigneuries vont se morceler. Au XIIIe siècle, il n'y a pratiquement plus de village dans le biterrois appartenant à une seule seigneurie. Le château de Boujan (rue du Château) est cité au début du XIIIe siècle. Un dénombrement de 1271, nous apprend qu'il appartient au vicomte de Narbonne.

    En 1230, Boujan dépend administrativement de la sénéchaussée de Carcassonne et se trouve sous l'autorité d'un bayle qui préserve l'autorité du roi et exerce la justice. L'administration de la communauté villageoise est confiée à des prud'hommes depuis le début du XIIe siècle, puis un consulat (XIIIe siècle). Les consuls sont élus par l'université des habitants du village (universitas castri de Bojan) composée des chefs de famille. Les consuls vont prendre de plus en plus de pouvoir et au XIVe siècle constituer une organisation municipale forte défendant les intérêts des villageois.

    Le pays est ravagé successivement par la peste, le Prince Noir, puis par les Grandes Compagnies. Plus de 50 paroisses, dont Boujan, disparaissent ainsi dans la tourmente. Le village va se reconstituer en arc de cercle autour du château, puis se fortifier au XIVe siècle. Deux fossés concentriques sont creusés autour du village (rue Lavisse et Bd. Castelbon) qui se réduit alors au quartier du château, et les remparts sont doublés (c'est l'origine des villages circulaires du Languedoc, aujourd'hui organisés en associations des Circulades dont le but est d'aider à leur rénovation). Les consuls de Béziers inquiets de cette place forte aux portes de leur ville, envoient dix hommes d'armes pour la renforcer, tandis que Boujan s'engage à avoir des gardes aux portes, à assurer le guet, et à nommer un capitaine « suffisant », le tout au frais du village, qui compte 40 feux (foyers) en 1340.

    Les guerres de religion

    Sous le règne de François Ier, des communautés protestantes s'établissent dans de nombreuses localités. Le , ceux-ci s'emparent de Béziers. Après l'édit de paix du , le calme revient provisoirement dans la région. Béziers redevenue catholique manque d'être reprise en 1569 par Claude de Narbonne. À défaut d'y parvenir, il se contente de Boujan, où les soldats sont faits prisonniers et le capitaine s'est fait tuer. En 1575, Boujan est assiégé par le vicomte de Joyeuse. Aucun document ne nous éclaire sur le déroulement des opérations, mais il est clair que durant cette période trouble, Boujan, aux portes de Béziers, a dû passer plusieurs fois entre les mains des belligérants. Des bandes parcourent la campagne, les routes sont impraticables, les récoltes pillées, ce qui compromet le ravitaillement des villes et villages. La promulgation de l'édit de Nantes, le , par Henri IV mettra fin au désordre.

    Les calvinistes biterrois ne pouvant exercer leur culte dans leur ville siège d'un évêché, décident de construire leur temple à Boujan en 1601. C'est ainsi que le village qui ne compte pourtant que quatre « hérétiques » en 1605, deviendra le lieu de culte des protestants bitterrois. Après l'abolition de l'édit de Nantes, le , les protestants doivent abjurer leur foi ou fuir. C'est la première solution que choisissent une dizaine de familles boujannaises. Le temple est abattu le . Le , la communauté de Boujan est condamnée à 25 livres d'amende, pour ne pas avoir envoyé à l'Intendant un état des enfants des nouveaux convertis.

    XVIIe et XVIIIe siècles

    Boujan est, au début du XVIIIe siècle, une petite communauté rurale de cent feux (foyers), soit environ 400 habitants. Le village n'a pas d'autre seigneur que le roi : il est administré par des bayles, procureurs et par les consuls. Du moins jusqu'en 1769 où le comte Joseph de Guyon du Bousquet de Saint-Gilles, maréchal de camp des armées du roi, n'acquiert la seigneurie de Boujan et de Libouriac, qu'il conservera jusqu'à sa mort en 1787. Ce sera ainsi le dernier seigneur de Boujan, où il est inhumé.

    La culture de l'olivier est la principale activité agricole, devant la culture des céréales et de la vigne, et l'élevage (chèvres, moutons et quelques bovins). Deux tiers des habitants de Boujan sont des journaliers ne possédant pas de terre, les autres n'en ont pas assez pour vivre. La communauté possède une place publique, un puits commun, une église paroissiale, deux petites maisons dont l'une sert aux besoins des consuls, l'autre à la régence des enfants, un casal dans le fort (sorte de métairie), un moulin à huile, un four à cuire le pain, deux près en alleu et trois fiefs nobles. En 1767, il y a au village, deux maréchaux-ferrants, deux maîtres chirurgiens, un tailleur, un épicier, un tonnelier, un régent maître d'école, une maîtresse d'école et un notaire.

    L'hôpital de Boujan est cité au début du XVIIe siècle. Il est administré par les consuls de Boujan. Il occupe une partie du quartier compris entre la rue Jean Moulin et la rue Mozart (ex. rue de l'Hôpital). On y accueille pauvres, mendiants, enfants abandonnés et soldats blessés qu'y y sont soignés et nourris. En 1695, l'hôpital en ruine est uni à celui de Béziers.

    La révolution

    L'hiver 1788 est très rude, les oliviers sont gelés, les semences compromises, le cours du blé augmente et le spectre de la disette se profile. Les premiers troubles ont lieu dans le biterrois en 1789, le peuple ne supportant plus les charges qui l'accablent. Ainsi va naître la révolution française.

    Les consuls deviennent conseillers municipaux par la loi du . En 1800, Boujan compte 560 habitants.

    L'église de Boujan

    L'église du VIIIe siècle, n'est à cette époque qu'une chapelle wisigothique. Au XIe siècle, Raoul, évêque de Béziers, fais construire sur son emplacement une église dédiée à Saint-Étienne. Détruite et reconstruite à la fin du XIIIe siècle, elle fut détruite à nouveau pour laisser place au monument gothique actuel qui date du XIVe siècle. Il ne reste plus de l'église romane qu'un chapiteau et une colonne de marbre de Saint-Pons. Le clocher quant à lui a été parachevé au XVIIe siècle : la clé de voûte au sommet porte la date de 1666.

    L'ancien cimetière se situe jusqu'au XIXe siècle entre l'église et l'ancien bureau de poste. Devenu trop exigu, le nouveau cimetière est créé en 1836, sur un terrain appartenant à Anne Caylet, veuve Bois, qui, ironie du sort, y sera la première inhumée. L'emplacement ainsi libéré, deviendra la place publique que nous connaissons et la croix qui s'y trouvait sera érigée à l'entrée de l'église en 1879.

    Époque contemporaine
    Les écoles : carte postale (1914).

    Au XIXe siècle, la viticulture s'implante dans le tout Languedoc et engendre une grande richesse pour la région. De nombreux châteaux dont certains, un peu prétentieux, sont appelés folies du XIXe, furent alors édifiés. Certains, tout près de notre village (Libouriac…), témoignent de cette époque de faste[28].

    Petit village viticole du Biterrois, la commune a connu une expansion démographique rapide ces dernières années due à sa proximité avec la ville de Béziers. C'est aujourd'hui un village d'un peu plus de 3 000 habitants, essentiellement résidentiel.

    Héraldique

    Les armoiries de Boujan-sur-Libron se blasonnent ainsi :
    « De gueules à trois besants d'or, au chef d'azur chargé de trois fleurs de lys d'or, soutenu d'un filet d'argent ».
    L'ancien blason de la commune est blasonné ainsi :
    « D'hermine au sautoir losangé d'or et de sable ».


    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mai 1912 1925 Fernand Castelbon de Beauxhostes    
    mai 1925 1935 Marceau Castanié    
    mai 1935 1944 Raoul Fiter    
    août 1944 1971 Benoît Fernand    
    mars 1971 1985 François Domenech   Cordonnier du village
    octobre 1985 1989 José Garcia    
    mars 1989 2008 Raymond Faro PS  
    mars 2008 2014 Philippe Rougeot Divers Droite  
    mars 2014 En cours Gérard Abella Divers Droite Entrepreneur en bâtiments
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[30].

    En 2018, la commune comptait 3 387 habitants[Note 5], en augmentation de 4,76 % par rapport à 2013 (Hérault : +6,12 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    541506561625639662703710729
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    7537758048038348488519641 068
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 1811 1181 1021 2281 2421 1621 1371 0701 123
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    1 1211 1211 3351 8432 2352 6272 9022 9443 151
    2017 2018 - - - - - - -
    3 3783 387-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    De nombreux commerces, un boucher, un coiffeur, un bureau de tabac, deux boulangeries, et non loin de là, un salon de tatouage. La ville s'est aussi dotée d'un pôle médical réunissant une clinique, un centre de rééducation, une maison de retraite et de nombreux médecins.

    Il est possible de loger dans l’hôtel de la ville mais aussi dans de petites chambres d’hôtes et gîtes.

    Sur le plan culturel, le « Musée Chapy » offre une collection d'anciens motocycles, la ville accueille tous les étés une féria.

    Lieux et monuments

    • L'église Saint-Étienne de Boujan est d'origine gothique, elle fait face à l'ancienne boucherie du village.
    • Centre Chrétien Évangélique, avenue de l'Occitanie[33].
    • Le café de la paix ainsi que les arènes et la place du village appelée Esplanade deviennent des espaces festifs durant le mois d'août lors la féria de Boujan.
    • Polyclinique Saint-Privat (ouverte en 2007).

    Personnalités liées à la commune

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    4. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    5. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    6. « Station Météo-France Beziers-Courtade - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    7. « Orthodromie entre Boujan-sur-Libron et Béziers », sur fr.distance.to (consulté le ).
    8. « Station Météo-France Beziers-Courtade - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    9. « Orthodromie entre Boujan-sur-Libron et Sète », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station météorologique de Sete - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    11. « Station météorologique de Sete - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Sete - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
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    14. « Liste des ZNIEFF de la commune de Boujan-sur-Libron », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
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    24. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    25. Frank R. Hamlin et abbé André Cabrol, Les noms de lieux du département de l'Hérault : Dictionnaire Topographique et Étymologique, , 415 p. (ISBN 2-904624-00-7, lire en ligne), p. 52
    26. Frank R. Hamlin et abbé André Cabrol, Les noms de lieux du département de l'Hérault : Dictionnaire Topographique et Étymologique, , 415 p. (ISBN 2-904624-00-7, lire en ligne), p. 210
    27. Alain Nouvel, Les noms de la roche et de la montagne dans les termes occitans et les noms de lieux du sud du Massif Central : Aveyron, Cantal, Gard, Lozère, Hérault, Paris, Libr. Honoré Champion, , 711 p. (ISBN 9782252016909), p. 322
    28. Gilbert Roque (1950-), Boujan-sur-Libron : histoire de mon village.
    29. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    30. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    31. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    32. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    33. « Centre Chrétien Évangélique de Béziers »

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Mission Archives 34, Archives communales de Boujan-sur-Libron : répertoire numérique détaillé, Montpellier, Mission Archives 34, , 63 p.
    • Gilbert Roque (1950-), Boujan-sur-Libron : histoire de mon village (Histoire), Boujan-sur-Libron, G. Roque, , br, ill. en noir et en coul., couv. ill. ; 203 p., 30 cm (ISBN 978-2-9531159-0-1 et 2-9531159-0-0, OCLC 470761232, notice BnF no FRBNF41212616, SUDOC 122725638, présentation en ligne). 

    Fonds d'archives

    • Série : Délibérations consulaires et communales (1785-1989) [11 registes]. Fonds : Archives communales de Boujan-sur-Libron; Cote : 148 PUB. Boujan-sur-Libron : Mairie de Boujan-sur-Libron (lire en ligne).

    Articles connexes

    Liens externes

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