Bessan

Bessan (Beçan en occitan) est une commune française située dans le département de l'Hérault, en région Occitanie.

Cet article possède des paronymes, voir Bessans et BEESAN.

Bessan

Mairie de Bessan.

Blason
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Hérault
Arrondissement Béziers
Intercommunalité Communauté d'agglomération Hérault Méditerranée
Maire
Mandat
Stéphane Pepin-Bonet
2020-2026
Code postal 34550
Code commune 34031
Démographie
Gentilé Bessanais
Population
municipale
5 119 hab. (2018 )
Densité 185 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 21′ 44″ nord, 3° 25′ 30″ est
Altitude Min. 0 m
Max. 84[1] m
Superficie 27,65 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Bessan
(ville-centre)
Aire d'attraction Agde
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton d'Agde
Législatives Septième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Bessan
Géolocalisation sur la carte : Hérault
Bessan
Géolocalisation sur la carte : France
Bessan
Géolocalisation sur la carte : France
Bessan

    Ses habitants sont appelés les Bessanais.

    Géographie

    Carte

    Localisation

    Bessan est une ville du Languedoc-Roussillon et de l'Hérault, située à 13,6 km de Béziers et à 6,9 km d'Agde[2]. Elle appartient au canton d'Agde, à l'arrondissement de Béziers et à la communauté d'agglomération Hérault Méditerranée ; elle compte 4 585 habitants selon le recensement applicable au 1er janvier 2013.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Bessan
    Saint-Thibéry
    Montblanc Florensac
    Vias Agde

    Géologie

    • Composition du sous-sol

    Bessan repose à cheval sur une couche de roches sédimentaires du pliocène et d'alluvions du quaternaire[3]. Elle est surmontée, par endroits, de roches basaltiques[4] datant de la seconde partie du Cénozoïque[5].

    • Volcanisme

    La ville compte sur son territoire les Monts Ramus : situés entre Bessan et Saint-Thibéry. Ils appartiennent à la chaîne des volcans de l'Escandorgue qui proviendrait d'un volcanisme de point chaud[6],[7]. Exploités pour leurs ressources basaltiques, des trois monts ne subsiste entièrement que celui dit Saint-Claude[8].

    La première éruption des volcans débute par des projections de cendres qui se déposent en couches fines et friables, appelées tuf. Ensuite, de violentes explosions projettent dans les airs des particules de lave mélangée à du gaz, qui en s'accumulant forment les trois monts. Ces pierres trouées à cause des bulles de gaz, appelées pouzzolane, prennent parfois, avec la vitesse, la forme effilée de bombes qui peuvent avoir la grosseur d'un noyau d'olive ou peser plusieurs dizaines de kilos.

    Lors de la dernière éruption, il y a environ 650 000 ans, de la lave coule à partir de fissures situées au pied des monts, formant un plateau de basalte d'un kilomètre de rayon et d'une dizaine de mètres d'épaisseur, dont une extrémité se situe au niveau de la zone artisanale et dont l'autre domine Saint-Thibéry.

    Des trois monts, seul celui dit de Saint-Claude, qui est le plus petit et le plus proche de Bessan, est entier. En effet, en 1973, le cône central portant un moulin à vent appelé la Tour est rasé, et la pouzzolane qui en est extraite sert de remblai à l'autoroute en construction. Le troisième cône, situé à la limite de Bessan sur le territoire de Saint-Thibéry, est exploité depuis longtemps, ses pierres servant pour la construction des habitations et murs de clôture du village jusqu'au début du XXe siècle. Quant au plateau, le basalte extrait a été très tôt utilisé : construction du temple[8] antérieur à l'église actuelle, fortification du village[9], pavement des rues...

    Le plateau basaltique des Monts Ramus est exploité à plusieurs endroits sur la commune. Au niveau de la carrière du Languedoc, on peut encore découvrir une bizarrerie de la nature, en l'occurrence une rose de pierre que l'on doit à la façon dont la lave a coulé sur elle-même[10].

    Hydrographie

    Pont sur l'Hérault à Bessan.

    L'Hérault traverse la ville (en fait, le fleuve passe à 500 mètres) dans sa course entre le mont Aigoual et Agde, où il se jette dans la Méditerranée. Le fleuve dessine en partie la limite est[11] de la commune.

    Voies de communication et transports

    L'autoroute A9 traverse dans l'axe est-ouest la partie nord de la commune et l'échangeur no 34 (Millau, Clermont-Ferrand, Pézenas, Agde, Vias) permet de la rejoindre via la route nationale N 312. Cette dernière débute à Bessan : elle est particulièrement employée pendant les congés estivaux pour l'accès à la côte méditerranéenne.

    Les routes départementales D 137 et D 13 créent également le lien entre la commune et respectivement Vias et Agde.

    Bessan est traversée par l'ancienne ligne de Vias à Lodève[12]. Le trafic n'a jamais été interrompu totalement et quelques trains circulent encore pour accéder aux carrières de Bessan - Saint-Thibéry.

    En ce qui concerne les transports publics, Bessan est desservie par la ligne 209[13] du réseau Hérault Transport. Ses arrêts sont : Les quatre chemins, Route de Montblanc, Coopérative-Passage à niveau et Monument aux morts-Les écoles[14].

    Climat

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 14,9 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,1 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 13,1 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 16 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 587 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 5,2 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 2,4 j

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[15]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[16].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[17]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[15].

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[18] complétée par des études régionales[19] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Marseillan-Inra », sur la commune de Marseillan, mise en service en 1986[20]et qui se trouve à km à vol d'oiseau[21],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 15,1 °C et la hauteur de précipitations de 555,2 mm pour la période 1981-2010[22]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Sete », sur la commune de Sète, mise en service en 1949 et à 23 km[23], la température moyenne annuelle évolue de 15 °C pour la période 1971-2000[24], à 15,4 °C pour 1981-2010[25], puis à 15,8 °C pour 1991-2020[26].

    Espaces protégés

    La protection réglementaire est le mode d’intervention le plus fort pour préserver des espaces naturels remarquables et leur biodiversité associée[27],[28].

    Un espace protégé est présent sur la commune : le « Bessan », un terrain acquis (ou assimilé) par un conservatoire d'espaces naturels, d'une superficie de 11,9 ha[29].

    Réseau Natura 2000

    Le réseau Natura 2000 est un réseau écologique européen de sites naturels d'intérêt écologique élaboré à partir des directives habitats et oiseaux, constitué de zones spéciales de conservation (ZSC) et de zones de protection spéciale (ZPS)[Note 3]. Un site Natura 2000 a été défini sur la commune au titre de la directive habitats[31] :

    • le « cours inférieur de l'Hérault », d'une superficie de 162 ha, qui accueille une espèce de poisson migrateur vulnérable, en forte régression depuis la prolifération des ouvrages sur les cours d'eau : l'Alose feinte mais aussi le Toxostome, un autre poisson à fort enjeu patrimonial[32]

    et un au titre de la directive oiseaux[31] :

    Zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Cinq ZNIEFF de type 1[Note 4] sont recensées sur la commune[34] :

    • les « bois et maquis de Montmarin » (208 ha), couvrant 2 communes du département[35] ;
    • la « plaine de Bessan-Vias » (1 218 ha), couvrant 2 communes du département[36] ;
    • la « plaine des Castans » (776 ha), couvrant 3 communes du département[37] ;
    • la « rivière de l'Hérault à Bessan » (24 ha), couvrant 2 communes du département[38] ;
    • les « Volcans et coulées basaltiques des Monts Ramus » (126 ha), couvrant 2 communes du département[39] ;

    et une ZNIEFF de type 2[Note 5],[34] : le « cours aval de l'Hérault » (236 ha), couvrant 4 communes du département[40].

    Urbanisme

    Typologie

    Bessan est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6],[41],[42],[43]. Elle appartient à l'unité urbaine de Bessan, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[44] et 7 734 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[45],[46].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Agde, dont elle est une commune de la couronne[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 6 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[47],[48].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (87,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : cultures permanentes (46,4 %), zones agricoles hétérogènes (31,7 %), zones urbanisées (5,9 %), terres arables (5,6 %), mines, décharges et chantiers (2,7 %), prairies (2,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,5 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,7 %)[49].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    La commune a été connue sous les variantes : Mariae de Betiano, de Beciano (940), ad Becianum (fin du 11e s.), villa de Beciano (1123), ecclesia de Beciano (1155), castro de Beciano (1156), castrum de Bezano (1229), Bessan (1418), etc. Le nom Bessan dérive d'un domaine gallo-romain, gentilice latin Bettius + suffixe -anum[50],[51].

    Histoire

    Historique

    Bessan - La Promenade, 1ère moitié du XXe siècle

    Vers 600 av. J.-C., les Grecs s'installent à Bessan sur l'oppidum de la Monadière pour faire du commerce.

    En 218 av. J.-C., Hannibal, général carthaginois, traverse la région avec son armée et ses éléphants de guerre, pour aller attaquer les Romains, et passe entre Bessan et Montblanc.

    En 408-409 apr. J.-C., Béziers, Agde et la région sont mis à sac par une armée de Germains (Burgondes, Suèves, Vandales), de Slaves (Alains) et autres peuplades.

    En 737, Charles Martel pénètre dans la province à la tête des Français, repousse provisoirement les Sarrasins, fait détruire Béziers, Agde et les alentours afin qu'ils ne puissent pas revenir s'y fortifier.

    Vers 1050-1100, commence à se construire le village fortifié de Bessan.

    En 1209, l'armée des croisés, dont le chef militaire est Simon de Montfort, s'empare de la région, sous prétexte de chasser les Cathares, et dix ans plus tard les châteaux de Bessan et Touroulle deviendront propriété de son fils Amaury.

    En 1278, les Bessanais ont déjà obtenu du seigneur le droit d'élire des consuls (maires) pour s'occuper des affaires politiques.

    En 1348, la peste tue une grande partie de la population. Elle reviendra plusieurs fois par la suite.

    Le 30 octobre 1587, Antoine Scipion, nouveau duc de Joyeuse et chef des catholiques, profitant de ce que le gouverneur du Languedoc est parti dans le Tarn avec son armée, s'empare de Bessan qu'il saccage.

    Lors de la Révolution française, les citoyens de la commune se réunissent au sein de la société révolutionnaire, baptisée « société populaire des sans-culottes régénérée », avec 172 membres en an III[52].

    En 1851, lors du coup d'État de Napoléon III, le canon est pointé sur la Grand'rue et une trentaine de Bessanais républicains sont déportés.

    En 1907, les Bessanais participent activement à la révolte des vignerons du Midi.

    En novembre 1942, les troupes allemandes entrent dans Bessan pour l'occuper. Elles s'enfuiront en août 1944, après le débarquement des alliés en Provence[53]

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires depuis 1944.
    Période Identité Étiquette Qualité
    1944 1945 François Reynes   Président du Comité de Libération
    1945 1959 Aimé Peret    
    mars 1959 mars 1971 Victor Goudou Gaulliste Chevalier de la Légion d'Honneur
    mars 1971 mars 1977 Ernest Coste PCF  
    mars 1977 mars 1983 Michel Blat PCF  
    mars 1983 juin 1995 André Crouzat PS Maire honoraire
    juin 1995 mars 2014 Robert Raluy DVD Vice-président de la communauté d'agglomération Hérault Méditerranée
    1er vice-président du SIVOM du canton d'Agde
    mars 2014 En cours
    (au 25 mai 2020)
    Stéphane Pépin-Bonet[54],[55] DVD Cadre de la fonction publique[56],[57]
    2e vice-président de la communauté d'agglomération Hérault Méditerranée (finances)[58]

    Politique de développement durable

    La commune a engagé une politique de développement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2001[59].

    Jumelages

    Remich est une petite ville touristique, proche de la route européenne 29 Cologne-Sarreguemines.

    Bessans est une petite ville de Savoie, station de ski nordique, dont le nom est proche. Le jumelage a été signé par les deux maires le lors de la fête de Saint-Laurent.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[60]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[61].

    En 2018, la commune comptait 5 119 habitants[Note 8], en augmentation de 8,85 % par rapport à 2013 (Hérault : +6,12 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 0032 0781 9762 2462 2282 3362 2652 2872 297
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 3362 4552 5372 5522 5572 5442 5352 6802 701
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 8482 7552 8633 0993 3883 4873 0342 6512 754
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    2 9192 9722 9112 9973 3564 0254 3434 3914 690
    2017 2018 - - - - - - -
    5 0695 119-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[62] puis Insee à partir de 2006[63].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Bessan fait partie de l'académie de Montpellier et de la circonscription d'inspection de Pezenas[64]. La ville dispose d'un groupe scolaire[65] englobant école maternelle et élémentaire ainsi que d'un collège[66] tous trois nommés Victor-Hugo.

    Sports

    La ville de Bessan dispose d'un gymnase (Jules-Ferry)[67], d'un stade et d'un boulodrome municipaux, de terrains de tennis et d'une récente halle des sports[68] inaugurée à la rentrée 2008[69]. On peut rajouter ici un terrain de jeu de balle au tambourin, sport traditionnel du département de l'Hérault.

    Manifestations culturelles et festivités

    La fête locale de la Saint-Laurent se déroule le dimanche le plus proche du 10 août. On peut y voir la danse de l'Âne. L'Âne est l'animal totémique de Bessan[53].

    Économie

    Tourisme

    Le tourisme tient une place relativement importante dans l’économie de la commune, avec les visites du moulin Bladier (site devenu impraticable et dangereux)et les bases de loisirs.

    Près du pont sur l'Hérault et de la base de loisirs de la Guinguette, un espace de détente et repas a été aménagé en 2000. Le « Quai Marius » est aussi équipé d'un débarcadère sur l'Hérault permettant aux pêcheurs d'accéder au fleuve et la mise à l'eau de petits bateaux de plaisance.

    La base de la Guinguette est située sur les bords du fleuve Hérault. Chaque été, des soirées dansantes y sont organisées et un point buvette et de restauration est ouvert. De nombreuses activités y sont également proposées : balade en bateau électrique, location de pédalos et de barques (se renseigner car il semblerait qu'il n'y ait plus de locations), pêche. Elle est équipée d'une berge empierrée, de pontons flottants, toilettes, scène, piste de danse, parking éclairé. Espace de loisirs des Peupliers

    L'espace de loisirs des Peupliers « Victor Goudou » est situé sur la route de Marseillan, tout proche du centre ville. C'est un lieu de détente pour tous qui comprend des jeux pour enfants et un espace football-basket-ball et roller. On y trouve également le boulodrome municipal, le local de la Boule Bessanaise et un espace de danse où des repas sont organisés autour du bar associatif[53].

    Usine Ricard

    En 1959, les Usines du Midi, situées près de la cave coopérative, sont rachetées par Paul Ricard, qui continue la fabrication du jus de raisin, commercialisé sous la marque « Bendor ». Le jus de raisin n'ayant pas donné satisfaction sur le plan de la commercialisation, les dirigeants de Bessan proposent à Paul Ricard (qui ne peut satisfaire une grosse demande) de produire du Ricard, pour sauver l'usine. Le 1er juin 1965, la première bouteille de Ricard sort de l'usine bessanaise.

    Jusqu'en 1980, l'anéthol (à la base du produit Ricard) est acheté sur le marché français. Dans un souci de qualité, la société décide de produire l'anéthol à Bessan à partir d'essence de badiane venant de Chine ou du Vietnam, et de fenouil cultivé dans le Tarn. Une colonne de rectification est installée sur place. Il en est de même pour la réglisse qui, d'abord acheté en poudre, est ensuite achetée en bâton, dans le sud de l'Italie, en Turquie, au Liban. Elle est broyée en copeaux à Bessan puis plongée dans une solution alcoolisée pour en extraire un jus entrant dans la composition du Ricard. Bessan devient alors le centre mondial de préparation des produits de base pour la fabrication du Ricard, où est gardée secrète la fabrication des concentrés aromatiques du groupe.

    Depuis les années 1990, plusieurs usines Ricard sont fermées et le centre d'élaboration de Bessan voit ses prévisions de production augmenter. En 2000, la nouvelle chaîne, entièrement automatisée, permet de sortir 80 000 bouteilles par jour. Une production qui devait dépasser les 100 000 bouteilles pouvant être stockées dans les nouveaux locaux créés en 2000.

    La société Ricard se lance en 1999 dans le tourisme industriel et des visites guidées sont proposées au public, mais elles sont abandonnées en raison des contraintes techniques et de sécurité liées à l'augmentation de la production[53].

    En octobre 2017, la direction annonce au maire que le site avec une trentaine d'employés ferme fin 2018[70].

    Viticulture

    Bessan est un village essentiellement agricole qui profita longtemps des vins d'aramon et des alcools obtenus d'une plaine à haut rendement[53]. Aujourd'hui il ne reste plus que quelques viticulteurs et la cave coopérative Le rosé de Bessan qui stockait 150 000 hl, n'en accueille plus que 25 000. Forte de son développement important dans les années 2010, la cave qui a su développer une gamme de vins large et qualitative attire alors de jeunes viticulteurs, et produit plus de 45 000 hl.

    Le rosé de Bessan

    La société coopérative Le rosé de Bessan a été créée en 1938. Dès sa création, la cave coopérative de Bessan s'oriente vers la vinification des vins rosés[71].

    La moyenne de production annuelle de 1974 à 1979 a été d'un peu plus de 8 000 hectolitres de vins de pays et près de 100 000 hectolitres de vins de table. En 1979, 661 adhérents cultivaient 1 349 hectares de vignes.

    Dans les années 2015, moins de 150 adhérents exploitent 500 hectares de vignes et produisent 11 000 hectolitres de vin blanc, 14 000 hectolitres de vin rosé et 5 000 hectolitres de vin rouge[72].

    La cave de Bessan forte de son savoir-faire et de sa réputation continue la production de vins rosés tout en se diversifiant dans l'élaboration des vins de cépage en IGP pays-d'oc, pays-d'hérault ou pays-d'hérault - Pays de Bessan :

    • blanc : chardonnay, sauvignon, viognier, grenache blanc, chasan, terret.
    • rosé : syrah, cinsault, grenache noir, carignan, merlot.
    • rouge : merlot, cabernet sauvignon, syrah.

    Industrie

    Une carrière exploite le cône volcanique.

    Culture locale et patrimoine

    Monuments et lieux touristiques

    Porte Saint-Pierre, près de l'église.

    Le livre Bessan au fil du temps, auteurs : Michel Sabatéry et Stéphane Pépin-Bonet, répertorie l'ensemble patrimoine architectural intéressant du Bessan historique. En voici quelques exemples : une fenêtre à meneau de la fin du Gothique (vers 1480) dans la rue de la République ; une maison médiévale restaurée dans la rue des Cours ; un encadrement de porte et balcon de 1830 environ dans la rue du Four ; l'intérieur de l'hôtel Berard de Montalet de 1771 dans la rue de l'Opéra (escalier et patio)[53].

    Monuments médiévaux

    • Remparts et porte Saint-Pierre

    En étudiant le plan cadastral de 1835 et en allant sur le terrain, les historiens locaux ont essayé de retrouver l'emplacement des remparts en grande partie démolis ou englobés dans les maisons, dans la seconde moitié du XVIIIe siècle. En partant de la porte Saint-Pierre, le mur d'enceinte semble suivre les façades de la rue des Soleillers. Il était renforcé d'une tour à hauteur de la rue de la Brèche ; une tour qui, en ruine, sera démolie, permettant l'ouverture de la rue. On retrouve trace du rempart au niveau de la rue porte Douille où, comme son nom l'indique, il y avait une porte. Le rempart forme ensuite le dos de grandes bâtisses ou magasins donnant sur le boulevard de la Liberté. Il est alors visible au fond de l'impasse de Labeille où il est renforcé d'une tour carrée, et au fond de l'impasse des Mijoulanes.

    Débouchant rue de la République, il était équipé d'une porte protégée d'une tour carrée pouvant être la salle du conseil municipal de l'hôtel de ville. Au-delà de ce tracé, qui passe également par la rue de l'Hospice ou de l'Olivier, la présence de nombreuses impasses laissent à penser à une première ligne de remparts englobant seulement une partie du centre historique. Lors de la croisade des Albigeois, l'ordre est semble-t-il donné aux villages fortifiés de la région de démolir leurs remparts. Dans les années 1340, le bruit courant que les Anglais s'apprêtent à envahir le Languedoc, les Bessanais reconstruisent ou réparent leurs murailles. Opération qui se renouvelle de 1365 à 1369.

    En 1587, Montmorency demande que le pont-levis de la porte Saint-Pierre soit réparé. Une porte qui aujourd'hui est le fleuron de ce rempart oublié toute proche de l'église Saint-Pierre[53].

    Monuments religieux

    • Église Saint-Pierre
    Église Saint-Pierre de Bessan.

    L'église primitive existe déjà en 990, appelée alors Saint-Pierre-aux-Liens. Elle est en mauvais état lorsque, en 1070, elle est donnée à l'abbaye de Saint-Thibéry, par l'évêque d'Agde, pour subir des travaux. Vers 1100, l'évêque suivant donne l'église aux abbés de la Chaise-Dieu. Ces derniers commencent aussitôt la construction de la nouvelle église par l'abside à cinq pans avec colonnettes en demi-rond de style auvergnat.

    Les abbés de Saint-Thibéry qui percevaient les dîmes de Bessan en sont mécontents. Après un long procès de près de quarante ans, durant lequel le pape de passage dans la région serait venu à Bessan, ils réussissent à récupérer l'église en construction.

    Le clocher semble avoir été construit tardivement, peut-être dans la seconde moitié du XIVe siècle, à la suite du saccage de Bessan par le gouverneur du Languedoc. Les chapelles des côtés sont construites au fur et à mesure des besoins ou des envies. Celles du chœur datent de 1338 et de 1341. Les chapelles voisines sont de 1360 et de 1475 pour celle située côté Clastre. Les quatre autres chapelles, plus proches de l'entrée, sont de 1624, 1628, 1652 et 1662.

    À l'origine de la construction, les ouvertures, de style roman, sont étroites. Des fenêtres plus importantes sont ouvertes en 1764 dans la partie haute de la nef. Elles sont aujourd'hui mises en valeur par des vitraux de Louis Victor Gesta qui avait son atelier à Toulouse, entre 1850 et 1880.

    En 1993, à l'occasion d'une nouvelle restauration de l'église, la voûte en brique de la nef, datant de 1760, est démolie. Les travaux permettent alors de redécouvrir la charpente d'origine, aux chevrons bariolés et aux poutres sculptées à leurs extrémités de têtes humaines, mais aussi l'ouverture existant dans la voûte du chœur.

    Les orgues de caractère romantique, construites par Baptiste Puget en 1879 dans son atelier de Toulouse, sont restaurées en 1986 et 1994. Le beffroi en bois du clocher, supportant la cloche principale, en mauvais état, sera restauré en 2004 dans le cadre d'un partenariat entre la ville, l'État, la région et le département[53]. Attention la cloche présentée dans la cassette de l'office de tourisme, comme étant celle de 1388, n'est pas la bonne. La bonne cloche est celle visible de l'extérieur.

    L'église en totalité fait l’objet d’une inscription au titre des monuments historiques depuis 2017[73].

    • La plus ancienne cloche de l'Hérault

    Reconstruite en 1787, la pointe du clocher en brique est abîmée par la foudre en 1886. Il est envisagé de la détruire rapidement à cause du danger qu'elle représente, mais cela ne se fait qu'en 1938, après la chute d'une pièce de fer, lors la tempête de 1936. On profitera des travaux de mise en place de la flèche en fer actuelle pour démolir la salle renfermant l'horloge et pour installer sa cloche dans la pointe du clocher.

    Au début du XVIIIe siècle, le clocher possédait cinq cloches. Aujourd'hui, il n'en reste plus que deux : la cloche décadaire fondue en 1567 (et refondue pour son tricentenaire) et la cloche servant autrefois de timbre de l'horloge, fondue en 1388. Cette dernière cloche est connue pour être la plus vieille du département de l'Hérault.

    Les trois autres cloches ont été descendues en 1791, envoyées au district de Béziers et transformées en canons[53].

    • Notre-Dame-des-Vignes

    La vierge de Notre-Dame des Vignes, financée par souscription publique, est implantée au croisement des rues Victor-Hugo et des Anciennes-Écoles, en 1982, à la demande du curé Raymond Combes. Œuvre de J.S. Hartmann et de E. Boissier, elle est inaugurée par l'évêque de Montpellier le 5 décembre 1982.

    Selon certains, elle protège Bessan des calamités agricoles qui ont quelquefois dévastées les villages voisins (grêle, gel)[53].

    • Saint-Laurent de Touroulle

    La chapelle Saint-Laurent fait partie, au Moyen Âge, de l'ancien village de Touroulle, situé entre Bessan et Vias. Cette église est construite vers la première moitié du XIe siècle, sur l'emplacement d'une ancienne villa romaine, mais aussi en bordure d'une voie antique, appelée route Mercadale, qui reliait l'oppidum de la Monadière au port dit du Canalet, situé entre la plage de Portiragnes et celle de Vias.

    La présence de deux très gros blocs de basalte laisse penser qu'il y avait là, à l'origine, un temple païen. Transformée semble-t-il au XIIe siècle ou au XIIIe siècle, la chapelle Saint-Laurent est probablement abandonnée au moment des guerres de religion, en même temps que le reste du village, .

    En 1938, lors des fouilles effectuées par l'abbé Thomas, un sarcophage est trouvé dans la chapelle. Il qui contenait un squelette romain et deux petites urnes funéraires. Il sera transporté dans le jardin du presbytère de Bessan où il demeure.

    La chapelle a évité de peu la destruction lors du passage de la voie rapide reliant le péage de l'autoroute au Cap d'Agde, mais une partie de son cimetière wisigothique est détruite. Elle devra subir un autre outrage en 2001, dû cette fois à des pilleurs de pierres. C'est faux.

    À noter qu'il existe de nombreuses autres chapelles sur le territoire de Bessan : Affrie, Saint-Claude, Pénitents gris, Saint-Martin de Caillan, Grange des Pères, chapelle du château de Brignac[53]...

    • Croix de la Mission

    La mission est une période d'une durée de trois semaines à un mois durant laquelle viennent des prédicateurs, dans le but de recruter de nouveaux paroissiens. Il arrive parfois que, lors d'une mission, une croix soit posée. Comme son nom l'indique, la croix située à l'extrémité de la rue de la porte Saint-Pierre a été posée à l'occasion d'une mission. Il semble qu'à l'origine, elle était implantée près de l'église. Elle sera ensuite déplacée à l'emplacement actuel en 1785.

    Si on en croit l'entreprise qui a restauré cette croix dans les années 1980, le socle en basalte daterait de l'époque de Louis XIV, mais la croix en fer forgé et le saint Christ seraient moins anciens. Quant au coq qui servait déjà de girouette au sommet de la croix au XIXe siècle, il sera volé en avril 1999[53].

    Autres lieux et monuments

    • Hôtel de Ville
    Mairie de Bessan.

    L'ancienne maison commune étant trop petite, il est décidé de construire un nouvel hôtel de ville à l'emplacement d'une tour des remparts et d'une partie des fossés. Cela est fait en 1777. C'est l'actuel hôtel de ville situé en plein cœur du centre-ville. Un beffroi sera construit en 1847 pour y installer une horloge. Le poids du beffroi oblige à renforcer la voûte des halles existantes en créant des arcades. Depuis, l'hôtel de ville se modernise pour répondre aux besoins et la municipalité termine son aménagement en 2012 avec la création d'une salle polyvalente (en extension) et l'aménagement des bureaux intérieurs.

    Le conseil municipal siège dans l'ancienne tour des remparts, appelée aujourd'hui salle du conseil et des mariages. Au sein de cette salle est placée une Marianne en bronze de Georges Saupique[53].

    • Place de la Promenade et Salle des Fêtes

    Au XVIe siècle, en raison du manque d'espace à l'intérieur des remparts, les sportifs bessanais se rencontraient sur le Jeu de Ballon situé au pied des murailles. Ils y jouaient à un jeu de longue paume, ancêtre du jeu de balle au tambourin.

    En 1856, la municipalité décide de transformer le terrain en une promenade publique au fond de laquelle est construite, quelques années plus tard, une salle d'asile ou école maternelle.

    En 1893, la Promenade est réaménagée. L'ancien parapet du Jeu de Ballon est alors démoli et remplacé par de larges trottoirs ne gênant pas les vendeurs ambulants les jours de marché. Il ne manque plus que des bancs et des candélabres.

    À la fin des années 1950, la salle d'asile, désaffectée, est détruite. Elle est remplacée par une maison du peuple, appelée aussi foyer des campagnes ou salle des fêtes, en 1956. Le bâtiment comprend essentiellement une grande salle de danse, sans bar, et un immense balcon prévu pour les spectacles se déroulant sur la scène. Ce balcon sera transformé en salle de réunion au début des années 1980 et, à la même époque, Fernand Brenas peindra la fresque située de chaque côté de la scène[53]. D'après les informations trouvées par Michel Sabatéry durant ses 20 années de recherches.

    • Place de la République
    Gravure de la statue de la République (1885).

    Afin d'ouvrir une place entre l'église et l'hôtel de ville, la municipalité achète en 1857 un pâté de maisons appelé île Saint-Jaumes, qui, démoli, libère un espace qu'on appelle place du Peyrou. La statue de la République, en fonte, commandée en 1885 et placée auparavant à l'entrée de la Promenade, en remplacement d'un arbre de la liberté, vient embellir, en 1894, la fontaine monumentale construite depuis peu sur la nouvelle place. Place que l'on appelle du coup place de la République.

    En 1973, la commune fait démolir cette fontaine dont les pierres calcaires sont en mauvais état. Un monument en béton est coulé en remplacement et agrémenté d'un petit buste de Marianne en bronze.

    En 1988, la municipalité fait raser l'ouvrage en béton et construire une imitation de fontaine monumentale avec bassins et jardinières. Le quartier est couvert de pavés et l'ancienne République retrouve sa place. C'est la configuration actuelle des lieux[53].

    • Place de la fontaine

    Au début du XIXe siècle, les eaux de la source Fontvieille s'écoulent dans un fossé pavé, jusqu'à un bassin situé place de la Fontaine, en bordure de la rue des Caves. Cette source se trouve aujourd'hui dans la rue Petite Fontvieille et coule dans le grand égout construit à l'emplacement du fossé.

    En 1827, l'eau de la source étant insuffisante en été, la municipalité fait creuser un puits, au milieu de la place, et bâtir une fontaine monumentale.

    En 1944-1945, le comité de Libération ordonnera la démolition de cette fontaine, dont les pierres sont attaquées par l'humidité, et fera construire des toilettes publiques en souterrain. L'hospice désaffecté, situé au dos de la place de la Fontaine, est détruit à partir de 1963. Les maisons voisines sont achetées et rasées pour agrandir la place et permettre la construction d'un bâtiment moderne comprenant poste, commerces et logements. Le projet accepté en 1967, les travaux commencent quelque temps après, pour être terminés en 1970. Paul Azéma, artiste bessanais, y apportera la touche finale, avec la céramique placée sur la façade principale de la poste.

    Cette place est aujourd'hui un lieu de détente et accueille une partie du marché traditionnel du dimanche[53]. Elle est entièrement réaménagée en 2012 avec la création d'une nouvelle fontaine.

    • Les monuments aux morts
    Monument aux morts de Bessan, achevé en 1924.

    Dès la fin de la Première Guerre mondiale, la commune envisage la construction d'un monument en hommage aux Bessanais morts pour la France, et prend contact avec le célèbre sculpteur Injalbert. Plusieurs courriers de ce dernier, datant de 1921, nous apprennent qu'il a réalisé deux esquisses pour Bessan mais le temps lui manque pour démarrer les travaux. Début 1923, devant commencer le monument de Béziers, il pense pouvoir mener les deux chantiers de front. Mais, lassée d'attendre, la municipalité se tourne vers Auguste Azéma, qui, en 1922, est chargé de l'érection d'un tombeau aux morts pour la patrie, ou monument aux Morts, dans le cimetière. Cet édifice sera terminé en 1924.

    L'année suivante, il sera demandé à Auguste Azéma de construire un monument à la mémoire des enfants de Bessan morts pour la France, ou monument de la Victoire, qui sera terminé en 1926.

    Sur ces deux œuvres, sont gravés les noms des Bessanais morts pour la France en 1914-1918, sur celui de la Victoire seront ajoutés ceux des autres guerres : 1939-1945, guerre d'Indochine, guerre d'Algérie[53].

    • Moulin bladier sur l'Hérault
    Ruines du moulin bladier.

    Le moulin bladierbled) de Bessan se situe sur les bords du fleuve Hérault à la périphérie du village. Il est de style néo-roman, annonciateur du gothique. Il est fortifié par des ouvertures à mâchicoulis et des créneaux où on accède par un chemin de ronde. Deux murs avec meurtrières et un escalier en colimaçon qui ne démarre qu'à deux mètres du sol pour gêner les assaillants, complètent le système de défense.

    Le moulin sert à moudre le blé, que les Bessanais et les Viassois apportent à dos d'âne ou sur une charrette tirée par une mule, grâce à six meules actionnées par un système de roues verticales. L'activité du moulin ralentit avec le développement du vignoble. Il servira pour la dernière fois vers 1855 pour écraser des blocs de soufre importés de Sicile et destinés à soigner la vigne contre l'oïdium.

    Emporté en partie en 1977, lors d'une crue de l'Hérault, il est complètement défiguré en 1994, lors de la construction du barrage réalisé à la demande de la station de pompage André Filliol de Florensac et du syndicat du Bas-Languedoc, station qui alimente en eau potable une grande partie du département.

    Traditions

    • Danse de l'âne totem
    Un âne de Bessan

    Le département de l'Hérault possède une spécificité : la plupart des villes et villages sont représentés par des animaux totémiques. Pézenas a son poulain, Béziers son chameau, Montagnac sa chèvre, Florensac son chevalet. À Bessan, c'est un âne. Il est l'emblème du village et les Bessanais y sont très attachés. Il fait son apparition lors de la fête locale de la Saint-Laurent autour du 10 août.

    La fête de la Saint-Laurent approche, et, avec elle, la traditionnelle danse de l'animal totem de Bessan. Les adolescents élisent leurs deux chefs de jeunesse qui choisissent, depuis 1960, trois demoiselles d'honneur. Ils trouvent auprès des amis, de la famille et des anciens du village, les bras indispensables à la confection de fleurs en papier crépon et de fontanges aux couleurs vives destinées à recouvrir le corps de l'âne. La toile de chanvre, tendue sur une charpente de bois, qui donne sa forme à l'animal, est débarrassée de son ancienne parure. Les dessins de la tuque et du coq gaulois, placés sur les flancs, sont rafraîchis. La tête, taillée dans de la mousse, est restaurée. La queue, celle d'un cheval, a résisté. Le calicot, destiné à cacher les danseurs, et sur lequel il est rappelé, depuis quelques années, que l'âne est de Bessan, est fixé au dernier moment.

    Les danseurs, choisis parmi les hommes forts du village, sont au nombre de cinq. Le premier danseur est habillé de blanc, depuis le bonnet jusqu'aux chaussures. Il est paré d'une ceinture tricolore, habitude qui se perpétue probablement depuis la période révolutionnaire. Il mène l'âne au claquement du fouet. Les quatre autres danseurs sont dans le corps de l'animal, qu'ils portent et font danser aux rythmes de la musique.

    Les musiciens, hautbois et tambour, jusqu'au début des années 1970, puis Philharmonique, suivent l'âne en répétant inlassablement les mêmes morceaux. Les chefs de jeunesse précèdent l'animal, l'un d'entre eux balançant le drapeau tricolore qui flotte au vent. Depuis 1996, le deuxième chef de jeunesse arbore le drapeau occitan. Les demoiselles d'honneur distribuent à la population de petites cocardes tricolores, qu'elles portent piquées sur des coussinets, tandis qu'à côté d'elles des mains agitent des tirelires.

    L'âne danse, se penche du côté gauche, puis du côté droit, recommence une deuxième fois, recule, avance et se dresse d'un coup, la tête en bas, la queue dans les airs, soutenu seulement par le meneur et le premier danseur, qui le font tourner sur lui-même. Pendant ce temps, les trois autres danseurs se préparent à le saisir au vol, au moment de la chute. Ce pas de danse se répète, à chaque démonstration, variant lorsque les musiciens jouent une valse.

    La tradition veut que l'âne ouvre la fête, le samedi le plus proche de la Saint-Laurent, à 17 heures, au son des cloches et des pétards qui rappellent les coups de canon, précédant dans certaines villes les manifestations importantes. Il fait le tour du village et danse sur les places où les élus municipaux l'attendent derrière une table garnie de boissons fraîches, Ricard, Rosé et « Bessanais » coulent alors à flots, et gratuitement, pour la plus grande joie des participants chaque année plus nombreux. La danse se poursuit ainsi, jusqu'à la tombée de la nuit, l'ambiance grandissant à chaque arrêt, sous l'effet de l'alcool.

    Le dimanche matin, l'âne se rend à l'église pour y être béni. Le curé l'attend, sur le parvis, en présence d'une foule de badauds qui applaudissent lorsque chefs de jeunesse et demoiselles d'honneur lui offrent le bouquet. La messe dite, et l'âne béni, le curé offre parfois à boire, dans le jardin du presbytère, après une dernière danse sur la place de l'église.

    Il est midi bien sonné quand l'âne arrive devant la mairie où l'attendent élus locaux, personnalités et un bon millier de spectateurs, massés à l'ombre des platanes de la Promenade. Une fois encore, l'âne virevolte, et les représentants de la jeunesse offrent des bouquets, cette fois au maire et à des adjoints, au son d'une musique traditionnelle. En guise de remerciements, le maire fait son discours et invite la population à prendre l'apéritif, pendant qu'un Bessanais chante la chanson de Bessan en occitan.

    La confection de l'âne occasionne quelques frais. Une vente de fougasses est donc organisée par la jeunesse qui passe, le dimanche matin, de maison en maison, n'hésitant pas à tambouriner aux portes pour solliciter la générosité des habitants[53].

    • Les légendes de l'âne

    La danse de l'âne est rattachée à une tradition orale. Un historien local anonyme parle en 1879 de l'âne qui honore l'âne de l'étable de Bethléem et celui qui avait servi à Jésus pour son entrée dans Jérusalem.

    Les anciens parlent volontiers d'un marché aux ânes, d'une coutume qui veut que l'on décore le plus beau de ces quadrupèdes et qu'on le promène dans les rues du village ; de l'âne qui s'échappe une année pour entrer dans l'église. Si les textes ne précisent pas de marché aux ânes à Bessan, ils mentionnent cependant la foire de la Saint-Laurent créée par le roi François Ier en 1533. Une foire où sont probablement vendus des ânes, utiles aux paysans mais aussi aux bergers.

    Une rumeur probablement alimentée par quelques Gignacois, raconte qu'en 730 l'âne de Gignac, telles les oies du Capitole, a prévenu les habitants de Gignac de l'arrivée des Sarrasins. Sarrasins qui, pour se venger, ont précipité l'animal dans l'Hérault où il a suivi le courant jusqu'à Bessan, où il a été accueilli à bras ouverts.

    Il existe encore une troisième légende datant du Moyen Âge. Une fois l'an, pour se moquer de l'autorité religieuse, les populations élisent, à Agde comme dans les églises du diocèse parmi lesquelles Bessan, le plus fou du village : le prince des fous ou roi des fous, que l'on promène sur un âne, dans les rues, avant de pénétrer dans l'église. Une fête où le fou prend la place du prêtre, soutenu par les braiments du peuple qui imite les cris de l'animal. Après quoi, tous se précipitent dans le chœur où sont entassés vins et nourriture que l'on s'arrache avant de chanter des chansons licencieuses, de danser et de se vautrer dans un coin de chapelle. On peut dès lors imaginer que le clergé, ne pouvant empêcher cette fête païenne, a au moins réussi à empêcher l'entrée de l'animal vivant, et pourquoi pas remplacé par un animal totem qui ne risquait pas de faire ses besoins dans l'église.

    Quelle que soit son origine, l'âne est devenu l'emblème du village. Un emblème bien ancré dans le cœur des vieux bessanais et dont il ne faut pas négliger l'importance. Les jeunes de la fin du XIXe siècle l'ont appris à leurs dépens qui, ayant refusé de proposer des chefs de jeunesse et de s'occuper de la danse de l'âne, se sont vu supprimer, par la municipalité, tous les bals de l'année[53].

    • Jeu de balle au tambourin

    Le jeu de balle au tambourin est le descendant du jeu de ballon avec brassard déjà pratiqué à Bessan vers 1600, à l'extérieur des remparts, sur l'emplacement occupé aujourd'hui par la Promenade. Il s'agit d'un jeu de longue paume, contrairement au tennis par exemple qui est un jeu de courte paume.

    Particularité régionale, le tambourin se joue aujourd'hui à Bessan mais également dans d'autres villages de la communauté d'agglomération : Florensac, Castelnau-de-Guers et Cazouls-d'Hérault. Le terrain est situé sur la route d'Agde, à l'entrée de Bessan. Équipé d'un fronton depuis 2000, il est, selon les équipes qui le pratiquent, un des terrains les plus beaux du département. À Bessan, il existe cinq équipes de tambourin dont deux équipes enfants et une équipe féminine. Le club local est très dynamique et accueille régulièrement des équipes prestigieuses dont l'équipe de France, ou des équipes de haut niveau dans le cadre du challenge Ricard Combemale[53].

    Héraldique

    Blason
    De gueules au lion d'or tenant une fleur de lis du même ; au chef cousu d'azur chargé de trois fleurs de lis d'or.
    Détails
    Un blason sculpté en 1777 sur la façade de l'hôtel de ville montre un chef cousu d'azur à trois fleurs de lys d'or. L'écu est ovale : c'était la forme de l'écu français à la fin du XVIIIe siècle[74] mais c'est la version « au chef d'argent » que la municipalité utilise, en particulier sur les véhicules municipaux.
    Alias
    Alias du blason de Bessan
    De gueules au lion d'or tenant une fleur de lis du même ; au chef d'argent chargé de trois fleurs de lis de sable.

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    3. Dans les sites Natura 2000, les États membres s'engagent à maintenir dans un état de conservation favorable les types d'habitats et d'espèces concernés, par le biais de mesures réglementaires, administratives ou contractuelles[30].
    4. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    5. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Bessan sur le site de l'Institut géographique national
    2. Domiville Calcul de la distance à vol d'oiseau entre deux villes
    3. Carte géologique de l'Hérault
    4. Prélèvements de terrain dans le Languedoc-Roussillon
    5. Ministère de l'intérieur L'Escandorgue
    6. Volcanisme dans l'Hérault
    7. Sète et Bassin de Thau Volcanisme Hétaultais
    8. Site officiel de la ville de Bessan Voir Volcan des Monts Ramus
    9. Site officiel de la ville de Bessan Voir Le castrum ou le village fortifié de Bessan
    10. « La première éruption [...] XXe siècle », « Le plateau basaltique [...] a coulé sur elle-même » : travail de Stéphane Pépin-Bonet, d'après les informations fournies par Michel Sabatéry, historien local. Permission de redistribuer le travail sous GDFL reçue par OTRS, voir page de discussion
    11. Carte départementale de l'Hérault, IGN, 1/125000e.
    12. Espacetrain.com Profil de l'ancienne ligne Vias-Lodève
    13. Hérault Transport Lignes
    14. Hérault Transport Plan de la ligne 209
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    Voir aussi

    Bibliographie

    • H. Bousquet, Fragment d'un poème en langage de Bessan Hérault, Maisonneuve,
    • Étienne Clapies, Histoire de Bessan, Paris, Librairie Honoré Champion, , 191 p.
    • Michel Sabatéry et S. Pépin, Bessan au fil du temps, sur compte d'auteurs,
    • Michel Sabatéry, Bessan : ton village, S.l., s.n., [8] p.
    • Michel Peyre, Études des églises rurales d'Alignan du vent, Espondeilhan, Puissalicon, Montblanc, Bessan, S.l., s.n., , 34 p.
    • Gabriel Villaret, Monographie agricole de Bessan : évolutions de la paysannerie du Midi à travers les âges, Bessan, Association de création du livre de Gabriel Villaret, , 191 p.

    Fonds d'archives

    Articles connexes

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