Balmes dauphinoises

Balmes dauphinoises est à l'origine un vin de pays français produit dans le département de l'Isère à l'extrême nord du Dauphiné, essentiellement entre Bourgoin-Jallieu et Morestel. Cette dénomination a été remplacée depuis 2011 par l'indication géographique protégée (IGP) Isère complétée du nom de l'unité géographique Balmes dauphinoises [3].

Balmes-dauphinoises

Vignoble des Balmes-dauphinoises

Désignation(s) Balmes-dauphinoises
Appellation(s) principale(s) Isère (IGP)[1]
Type d'appellation(s) IGP de zone
Reconnue depuis 2011
Pays France
Région parente Dauphiné
Localisation Isère
Climat tempéré
Cépages dominants étraire de la Dui N, gamay noir à jus blanc, joubertin N, mècle N, pinot N, persan N, mondeuse N, syrah N, servanin N, corbeau N, altesse B, arvine B, chardonnay B, jacquère B, verdesse B, pinot gris, viognier B, roussanne B, velteliner rouge précoce, mondeuse B[2]
Vins produits rouges, rosés et blancs
Production 1 000 hl
Rendement moyen à l'hectare 80 hl/ha

Histoire du Vignoble

Géographie du Vignoble

Orographie et géologie

Le terroir viticole des Balmes dauphinoises se situe au nord de La Tour-du-Pin, entre le Plateau de Crémieu et le cours du Rhône longeant le sud-ouest du Bugey. Constitué d’une série de collines parallèles d'orientation est-ouest, il bénéficie de coteaux exposés au sud. Ses sols morainiques sont siliceux, sablo-limoneux, graveleux ou composés de galets[4].

Climat

La spécificité du climat septentrional préalpin est d'être marqué par une forte chaleur estivale, associée à une importante pluviométrie. Ce qui induit un cycle végétatif assez court typique du Dauphiné. Cette diversité climatique, topographique, et pédologique a permis de distinguer les « Balmes Dauphinoises » au sein du label Isère (IGP)[4].

Répartition administrative

Vignes sur coteaux à Saint-Chef
Vignoble du château de Beauvenir à Vignieu

Les vignobles pouvant revendiquer pour leurs vins le label IGP se trouvent sur les communes de[5] :
Annoisin-Chatelans, Aoste, Arandon, Les Avenières Veyrins-Thuellin, La Balme-les-Grottes, Le Bouchage, Bourgoin-Jallieu, Bouvesse-Quirieu, Brangues, Cessieu, La Chapelle-de-la-Tour, Charette, Chimilin, Chozeau, Corbelin, Courtenay, Crémieu, Creys-Mépieu, Dizimieu, Dolomieu, Faverges-de-la-Tour, Granieu, Hières-sur-Amby, Leyrieu, Montalieu-Vercieu, Montcarra, Moras, Morestel, Optevoz, Parmilieu, Passins, Porcieu-Amblagnieu, Roche, Rochetoirin, Romagnieu, Ruy, Saint-Baudille-de-la-Tour, Saint-Chef, Saint-Hilaire-de-Brens, Saint-Marcel-Bel-Accueil, Saint-Romain-de-Jalionas, Saint-Savin, Saint-Sorlin-de-Morestel, Saint-Victor-de-Morestel, Salagnon, Sermérieu, Siccieu-Saint-Julien-et-Carisieu, Soleymieu, Trept, Vasselin, Vénérieu, Vernas, Vertrieu, Veyssilieu, Vézeronce-Curtin, Vignieu et Villemoirieu.

Types de vins

Balmes-dauphinoises rouge

Il en résulte une maturité poussée qui se marque dans les vins blancs par une rondeur notable et une acidité discrète. Ces vins marqués par une minéralité et des arômes de fleur blanche. Ce qui permet de les déguster rapidement après leur vinification et leur mise en bouteille. Avec un potentiel de garde moyen, ils conservent un bon équilibre gras/acidité[4].

Les vins rouges à la robe profonde possèdent des tannins souples, une palette aromatique qui passe des petits fruits rouges ou noirs aux notes épicées. Avec une structure tannique importante et un potentiel couleur supérieur, ils sont de préférence à déguster dans leur jeunesse. Néanmoins, ils peuvent aussi être des vins de garde[4].

Encépagement

Vignes des balmes-dauphinoises

Les cépages les plus souvent utilisés sont[6] :

  • Vins rouges et rosés :
    • Cépages autorisés : étraire de la Dui N, gamay noir à jus blanc, joubertin N, mècle N, pinot N, persan N, mondeuse N, syrah N, servanin N, corbeau N
    • Cépages tolérés (pendant 25 ans) : cabernet sauvignon N, merlot N, gamay chaudenay et gamay de bouze
  • Vins blancs :
    • Cépages autorisés : altesse B, arvine B, chardonnay B, jacquère B, verdesse B, pinot gris, viognier B, roussanne B, velteliner rouge précoce, mondeuse B
    • Cépages tolérés (pendant 25 ans) : aligoté B

Pratiques culturales et réglementaires

Le rendement maximal est de 80 hectolitres par hectare. Le titre alcoométrique volumique naturel minimal est de 9,5 %. La production est de l'ordre de 1000 hl par an.

Notes et références

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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