Ascain

Ascain (Basque Azkaine) est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques en région Nouvelle-Aquitaine et frontalière avec l’Espagne au sommet de la Rhune, ultime sommet pyrénéen occidental situé à six kilomètres de la côte atlantique. Elle s’est développée sur la Nivelle, court fleuve qui naît en Espagne et qui draine une partie du Pays basque intérieur.

Ascain

Blason
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Bayonne
Intercommunalité Communauté d'agglomération du Pays Basque
Maire
Mandat
Jean-Louis Fournier
2020-2026
Code postal 64310
Code commune 64065
Démographie
Gentilé Azkaindar
Population
municipale
4 209 hab. (2018 )
Densité 218 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 20′ 48″ nord, 1° 37′ 12″ ouest
Altitude Min. 5 m
Max. 883 m
Superficie 19,27 km2
Élections
Départementales Canton d'Ustaritz-Vallées de Nive et Nivelle
Législatives Sixième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Ascain
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
Ascain
Géolocalisation sur la carte : France
Ascain
Géolocalisation sur la carte : France
Ascain
Liens
Site web mairie-ascain.fr

    De son histoire ancienne sont parvenus des vestiges funéraires, laissés par des bergers de la Protohistoire sur les pentes de la Rhune. Le XVIIe siècle fut une période difficile pour la localité, qui eut à souffrir de l'acharnement fanatique du conseiller de Lancre, de l'occupation espagnole liée à la guerre de Trente Ans et enfin d'une guerre civile locale menée par de Chourio, natif de la commune. La Terreur entraîna la déportation d'une partie du village, alors que la guerre de succession d'Espagne vit des combats meurtriers se dérouler sur les reliefs entourant Ascain. Lors de la Seconde Guerre mondiale, le village se distingua par sa participation active à l'évasion de clandestins vers l'Espagne.

    Localité agricole de 4 000 habitants qui revendique sa proximité avec la nature, Ascain voit son bassin d'emploi se développer principalement grâce au tourisme et aux activités de services. Elle a su conserver une activité d'extraction et de façonnage de pierres, qui a fait sa renommée auprès de nombreuses villes françaises. Ascain doit également sa célébrité aux personnalités qui en sont issues ou qui l'ont appréciée. L'écrivain Pierre Loti s'y est installé pour écrire son roman Ramuntcho, faisant le lien entre la littérature et l'autre communauté forte du village constituée autour de la pelote basque. De même Jacques Chaban-Delmas s'était attaché à la localité, où il est enterré.

    Géographie

    Frontières d’Ascain avec les communes limitrophes. Le trait rouge dans le coin inférieur gauche définit la frontière avec l’Espagne. Celui du coin supérieur gauche indique la position de l’autoroute A63.

    Localisation

    La commune fait partie de la province basque du Labourd.
    Ascain est une commune située à l'extrême sud-ouest du territoire français. Elle est frontalière au sud avec l’Espagne, en un point unique et à peu de distance du sommet de la Rhune culminant à 905 mètres. Elle partage ce point avec, outre Bera qui appartient à la comarque navarraise de Cinco Villas, les communes françaises de Sare et d’Urrugne. Le village lui-même s’étend à une altitude moyenne de 30 mètres[HL 1]. Sa frontière nord est formalisée par le cours de l’Etxeberriko erreka, un affluent droit de la Nivelle. La commune est distante de six kilomètres du littoral atlantique.

    La localité fait partie de l'aire urbaine de Bayonne et est située dans l’unité urbaine de cette commune.

    Géologie et relief

    Vue sur la Rhune depuis le village.

    La localité est située aux pieds de la Rhune, partie occidentale extrême de la chaîne des Pyrénées. Le cycle varisque dont cette dernière est issue date de la fin du Paléozoïque (plus précisément, entre 285 et 225 millions d’années[JA 1]). Au dépôt des argiles de base s’ajoutent au Mésozoïque (entre 225 et 190 millions d’années[JA 1]) ceux de poudingue, amalgame de galets de quartzite soudés entre eux par un ciment gréseux, de grès et de basalte[Note 1]. Il y a 200 millions d’années, en effet, la divergence de la plaque ibérique du reste de l’Europe provoque la naissance d'une vallée volcanique. L’affleurement de basalte le plus important se trouvant au sommet de la Rhune, alors que les autres, de moindre conséquence se dispersent dans un rayon de 20 km, il semble probable que le cratère principal corresponde à l’actuel sommet[JB 1]. Des sédiments rouges, résultant du climat semi-aride régnant alors, s’accumulent également. La semi-aridité du climat est confirmée par la présence, quoique éparse, de fossiles[JB 1],[Note 2]. À la fin de l’ère secondaire, entre 135 et 65 millions d’années, des plissements disloquent les couches de sédiments à plusieurs reprises, provoquant les reliefs connus aujourd’hui[JA 1]. La Rhune nous apparaît en effet comme un vaste anticlinal, accumulation de couches montrant une convexité vers le haut, résultat de poussées latérales orientées du sud au nord[JB 2].

    La superficie de la commune est de 1 927 hectares ; son altitude varie entre 5 et 883 mètres[2]. Si l’altitude la plus élevée se trouve bien entendu sur la Rhune, deux autres sommets sont à signaler, le Biscarzun, qui culmine à 185 mètres à l’est de la localité, et l’Esnaur, qui s’élève à 273 mètres au sud-est du bourg[HL 2].

    Hydrographie

    Couleurs d'automne sur la Nivelle à Ascain.
    Panneau bilingue à Ascain.

    Les terres de la commune, situées dans le bassin versant de la Nivelle, sont arrosées, outre par le fleuve lui-même, par les affluents de celui-ci, les ruisseaux d’Ibardin, d’Arraio, d’Etxeberri et de Galardi ainsi que par le ruisseau des Trois fontaines, tributaire du Galardi[3]. La Nivelle est un petit fleuve de 45 km qui prend sa source en Espagne et qui, après 39 km de cours parfois tumultueux en France, se jette dans le golfe de Gascogne, dans la baie de Saint-Jean-de-Luz[4]. Elle est enregistrée Site d’intérêt communautaire par le réseau Natura 2000 depuis le 7 novembre 2013 sous l’intitulé « La Nivelle (estuaire, barthes et cours d'eau) »[5]. Ascain présente la particularité d’être en aval du fleuve et donc en contact avec les deux environnements, fluvial et marin, concernés par la protection. Le pont romain qui l’enjambe détermine d’ailleurs la limite territoriale d’influence du cours estuaire, relevant du domaine maritime public, et le début du cours fluvial[CO 1]. Les marées sont perceptibles au niveau de la localité, entraînant des prescriptions techniques particulières lors des travaux effectués sur les berges du fleuve[6].

    Climat

    La station météorologique la plus proche est celle de Biarritz - Anglet, à 20 km à vol d’oiseau[7]. La proximité des reliefs et l’éloignement relatif de la côte atlantique impliquent des différences notoires en termes de précipitations, d’ensoleillement direct et de variation de températures, mais les données de la station de Biarritz - Anglet permettent de se faire une idée assez précise du climat de la localité. Les précipitations sont assez importantes : le climat océanique est dû à la proximité de l'océan Atlantique. La moyenne des températures en hiver se situe aux alentours de 8 °C et avoisine les 20 °C en été. La température la plus basse relevée a été −12,7 °C le 16 janvier 1985, et la plus élevée, 40,6 °C le 4 août 2003[Note 3],[8]. Les pluies sur les côtes basques sont rarement persistantes, excepté durant les tempêtes hivernales. Elles se manifestent souvent sous forme d'averses orageuses intenses et de courte durée. Le sommet de la Rhune peut être recouvert de neige plusieurs jours de suite.

    Relevé météorologique de Biarritz et sa région pour la période 1961-1990.
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) 4,8 5 7 8,5 11,6 14,6 16,7 17 14,5 11,9 7,7 5,5 9,9
    Température moyenne (°C) 8,1 9 10 11,7 14,6 17,3 19,8 19,9 18,6 15,6 11 8,5 13,7
    Température maximale moyenne (°C) 12 12,8 15 16,2 19,6 22,1 24,1 24,7 23,2 20 15,1 12,5 17,4
    Record de froid (°C) −12,7 −11,5 −7,2 −1,3 3,3 5,3 9,2 8,6 5,3 0,8 −5,7 −8,5 −12,7
    Record de chaleur (°C) 23,4 28,9 29,7 28,6 34,8 38,7 39,8 37,3 37 32,2 26,1 25,1 39,8
    Précipitations (mm) 143,2 122,7 121,7 132,9 121 90,9 65,1 102,3 124,6 135,7 174,2 148,7 1 482,9
    Source : Climatologie mensuelle Biarritz, 69 m (période 1961-1990).
    « Infoclimat » et « Météo France »
    , consultés le 1er septembre 2014.

    Voies de communication et transports

    L’ancienne route vers la côte passait par la rive gauche de la Nivelle, pour aboutir à Saint-Jean-de-Luz. Elle porte encore le nom de « chemin de halage », la voie d’eau ayant longtemps été utilisée pour le transport des marchandises vers l’aval[GP 1]. Longtemps désaffectée et peu praticable, elle est rendue à la circulation dans les années 1960 grâce à la réouverture du pont métallique de Loya, à proximité du moulin éponyme[GP 1].

    La route utilisant la rive droite, ancien projet de communication formulé dès 1846 pour relier Saint-Jean-de-Luz à Bardos, est la route départementale D918 entre Saint-Pée-sur-Nivelle et Saint-Jean-de-Luz[GP 2]. La D 504, longue de quelques centaines de mètres, assure la liaison entre la D 4, qui relie Sare à Urrugne, et la D 918, en empruntant un pont reconstruit après 1878, une crue de la Nivelle ayant emporté l’ouvrage initial en bois[GP 3]. Entre Ascain et Sare, la D 4 serpente jusqu’au col de Saint-Ignace (altitude 169 mètres), point de départ du petit train de la Rhune, l'un des rares chemins de fer à crémaillère de France encore en service, qui relie le col au sommet de la Rhune.

    Le réseau basque de la compagnie des Voies ferrées départementales du Midi ouvrit en 1924 une ligne entre Bayonne et Biarritz, prolongée à Ciboure et empruntant le chemin de halage jusqu’à Ascain. Elle franchissait ensuite le col de Saint-Ignace par l’ancienne voie dite « romaine » pour atteindre Sare. Cette ligne cessa de fonctionner en 1937 par manque de rentabilité[GP 4]. Le chemin de fer de la Rhune était relié à cette ligne.

    La commune est desservie par les lignes 21 et 22 du réseau de bus Hegobus.

    Urbanisme

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (55,5 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (58,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (38,5 %), zones urbanisées (22,9 %), forêts (17 %), zones agricoles hétérogènes (14,3 %), prairies (3,8 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,1 %), terres arables (1,6 %)[9].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Morphologie urbaine

    La partie urbanisée du territoire est partagée entre sept quartiers : Aldagaray, Arania, Mendixka, Morzelay, Plazza, Portua et Serres[HL 1],[Note 4]. Près de 40 lieux-dits sont identifiés sur les cartes IGN, de la borne frontière avec l’Espagne à proximité du sommet de la Rhune, à la redoute de Bizkarzun qui fait l’objet d’une inscription par le ministère de la Culture[10], en passant par l’ancienne localité de Serres, supprimée en 1845 et dont le territoire a été partagé entre Ascain et Saint-Jean-de-Luz[11].

    Comme l'indique le géographe Roger Brunet, en dehors du bourg l'habitat est très épars sur les reliefs de basse altitude qui s'étalent de part et d'autre de la Nivelle[12].

    Risques naturels et technologiques

    La zone inondable développée par la Nivelle fait, depuis 1997, l'objet d'un plan de prévention du risque inondation. Ce plan a été mis à jour en 2014, à la suite des inondations et coulées de boues survenues le [13]. Depuis 1982, six arrêtés de reconnaissance de catastrophe naturelle ont été pris. Ils concernent la tempête de , les inondations et chocs mécaniques liés à l'action des vagues de et de , les mouvements de terrain différentiels consécutifs à la sécheresse et à la réhydratation des sols de , et enfin les inondations et coulées de boues de et de [13].

    Logement

    Maison de style labourdin.

    En 2009, le nombre total de logements dans la commune était de 1 930, alors qu'il était de 1 503 en 1999[Insee 1].

    Parmi ces logements, 78,2 % étaient des résidences principales, 17,7 % des résidences secondaires et 4,0 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 76,0 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 23,2 % des appartements[Insee 2]. La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 77,9 %, en hausse par rapport à 1999 (74,2 %). La part de logements HLM loués vides était de 2,3 % contre 0,0 %, leur nombre étant en forte augmentation, 35 contre 0[Insee 3].

    Le style architectural est celui du Labourd, avec des fermes dont l’entrée est orientée à l’est, alors que leur façade ouest n’est percée que de petites fenêtres pour la protéger des pluies maritimes, et avec des maisons traditionnelles aux murs blancs appareillés de pans de bois apparents, peints le plus souvent en rouge brun ou en vert, qu’elles soient situées dans le bourg ou éparpillées dans la lande.

    Projets d’aménagement

    Le plan local d’urbanisme (PLU) de la commune a été adopté par le conseil municipal du 27 février 2014[14]. Son préambule définit pour orientations générales la nécessité de « respecter un équilibre entre les secteurs de l’économie, du social et de l’environnement, les 3 socles du développement durable. Les zones constructibles devront également tenir compte des zones inondables et celles qui disposent de l’assainissement collectif et autonome »[15]. Il met en exergue l’accélération de la croissance démographique qui était en moyenne de 50 habitants supplémentaires par an entre 1990 et 1999, passant à 80 personnes annuelles pour la période 1999 - 2011, et prévoit de maintenir ce rythme de croissance pour parvenir à 5 000 habitants au terme des 10 prochaines années[15].

    L’adaptation doit se faire dans le respect du PPRI et de l’environnement naturel et agricole. Les deux derniers axes correspondent à des orientations à la fois économiques et écologiques. Ces objectifs, visant à optimiser la consommation de l'espace et l'étalement urbain, se traduiront à terme par une amélioration des possibilités de stationnement le long de la rue principale ainsi que par la rationalisation des transports et des déplacements, le regroupement des établissements scolaires et l’agrandissement des structures d’accueil (maison de retraite, maison des associations) et enfin l’amélioration des réseaux numériques et le développement de l’assainissement collectif[15].

    Toponymie

    Son nom basque actuel est Azkaine[16] et le gentilé est Azkaindar[17],[16]. D'après la Carte des Sept Provinces Basques éditée en 1863 par le prince Louis-Lucien Bonaparte, le dialecte basque parlé à Ascain est le labourdin.

    Le toponyme Ascain apparaît pour la première fois en 1125 sous la graphie Escan[18], reprise ensuite vers 1140 dans le cartulaire de Bayonne puis sous les formes Scain (1235, cartulaire de Bayonne, feuillets 7 et 29[19]), Ascayn (1302), Scainh et Ascaing (respectivement 1450 et 1552, titres du Labourd, E 426[20]), Sancta Maria d'Ascaing (1691, collations du diocèse de Bayonne[21]) et Askaine au XIXe siècle[22]. Selon Jean-Baptiste Orpustan, Ascain vient probablement de haitz gain : « dessus du tertre » ou « hauteur rocheuse »[23],[Note 5].

    La maison Olhaberrieta lieu de cabane neuve »), située à mi-chemin entre le quartier d’Olhette à Urrugne et le bourg d’Ascain, est mentionnée en 1568[23].

    Le quartier Portua doit son nom à sa situation portuaire sur la Nivelle. Au XVIIe siècle, il y régnait une intense activité de construction navale, protégée par une tour, devenue de nos jours la maison Dorrea (également Dorria), près de laquelle Winston Churchill fit une aquarelle[18]. Le port recevait de Saint-Jean-de-Luz, en provenance de Biscaye, du minerai de fer à destination de la forge de Saint-Pée-sur-Nivelle[24].

    Le toponyme Serres (qui se prononce Serrés[GL 1]) apparaît sous les formes Villa quœ dicitur Asseres (1083 et vers 1140, cartulaire de Bayonne, feuillet 8[19]), serres (1193) et Sanctus-Jacobus de Serres (1691, collations du diocèse de Bayonne)[21],[Note 6]. Il s’agit au XIe siècle d’un domaine rural, propriété du vicomte du Labourd[19], situé sur la rive droite de la Nivelle, dominant Ascain qui est installée sur la rive gauche, d’où l’étymologie prélatine serra hauteur non rocheuse, colline allongée »)[23]. De par sa position, Serres devient une étape sur le chemin de Compostelle, en provenance de Saint-Pée-sur-Nivelle ou d'Ahetze, vers Bera en passant par Ascain ou Sare[GL 2]. Elle offre aux pèlerins une église (Sanctus-Jacobus de Serre) et un hôpital. La loi du 12 juillet 1792 unit Serres, ainsi que certains quartiers de Sare, à Saint-Pée-sur-Nivelle, sous le nom de Beauregard. L’histoire marque encore la commune, redevenue entretemps indépendante, lors du passage des troupes napoléoniennes qui y établissent le « camp de la réserve » en novembre 1813, lors des batailles de la guerre d'indépendance espagnole (bataille de la Nivelle[GL 2]). La commune est partagée entre Ascain et Saint-Jean-de-Luz, par ordonnance du roi Louis-Philippe Ier, datée du 19 juillet 1845[GL 3].

    La croix d’Urumendy désignait un lieu de pèlerinage[PR 1], tout comme Xeruenborda, porté sous la graphie Chérumborda dans le dictionnaire topographique Béarn-Pays basque de 1863[PR 2]. Au sommet de la Rhune, la chapelle du Saint-Esprit et de la Trinité faisait au XVIIIe siècle l’objet de pèlerinages des paroissiens d’Urrugne, Bera, Ascain et Sare qu’il fallut organiser à des dimanches et des mois différents pour éviter l’affluence[25].

    Histoire

    Préhistoire

    La Rhune recèle un nombre important de monuments mégalithiques, qui sont les témoins d'une activité humaine au Néolithique[JA 2]. On trouve en effet des cromlechs et des dolmens datant de l’âge du bronze et de l’âge du fer et reflétant une activité funéraire importante. La tourbière des Trois fontaines est par exemple dominée par la colline de Gorostia, où une nécropole montrant neuf cercles de pierres a été découverte au lieu-dit Aïra-Harri[JA 2],[26]. De même les deux dolmens d’Altsan s’offrent encore à la vue des promeneurs, tout comme le monolithe d’Athekalegun et celui de Gastainbakar[JA 2].

    Moyen Âge

    Il est courant dans de nombreuses régions, et notamment au Pays basque, de parler de voie romaine ou de pont romain pour désigner des vieux chemins ou des vestiges encore existants[27]. Cette origine romaine ne s'appuie dans cette région sur aucune source documentée et doit être considérée avec circonspection[24]. Ceci n'exclut pas, en revanche, que, si les vestiges qui nous sont parvenus sont d'une origine postérieure à l'Antiquité romaine, le tracé puisse coïncider avec celui de voies ayant existé au début de notre ère[24].

    Selon Jakes Cazaubon, la disparition des voies romaines originelles est due à l'action naturelle des éléments climatiques sur les 2 000 ans qui nous séparent de leur construction[24]. Les chemins pavés que nous connaissons aujourd'hui peuvent, selon le chercheur, avoir deux origines. Soit ils sont liés à l'amélioration des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle par des communautés religieuses comme l'ordre des prémontrés, soit ils ont été créés pour assurer le transport de minerai entre mines et forges. Ce dernier cas correspond au cas d'Ascain, dont le port sur la Nivelle recevait le minerai d'Urrugne mais également de Biscaye, pour être traité à la forge Olazabal de Saint-Pée-sur-Nivelle.

    En dehors des traces de rites funéraires laissées par les bergers de la protohistoire, il n’existe pas de témoignage connu à ce jour qui relate l’histoire d’Ascain, jusqu’à la mention dans le Livre d’Or de Bayonne d’un Loup Aner d’Ascain vers 1130, témoin d'une donation par le vicomte du Labour, Bertrand, en faveur de l’Église de Bayonne. Ce personnage fait partie des conseillers du vicomte[HL 3]. Il faut ensuite attendre 1235 pour voir apparaître un Salomon de Scain, caution lors d’une cession de biens à l’Église[19],[HL 3].

    La paroisse Santa-Maria de Dascain est mentionnée en 1341[18], au même siècle où apparaît le premier seigneur d’Ascain, Martin Otxoa de Gaztelu, seigneur du palacio de Ascanio[HL 4]. Marié avec Maria Garcia de Narbart, dame d’Agorreta, il a un fils, Juan Martinez de Agorreta Ascanio, dont les armoiries (« d’or au chêne de sinople arraché de trois pièces du même, au sanglier passant sur le fût de l’arbre ; à la bordure de gueules chargée de huit croix de saint André d’or ») ont été adoptées par le conseil municipal le 26 juin 1988, une fois modernisées[HL 4]. Son arrière-petite-fille, Maria, dame des maisons nobles d’Ascain et d’Agorreta, épouse Philippe de Beaumont, neveu du connétable de Navarre. Cette union décidera du futur de la maison d’Ascain, lors des conflits entre Beaumont et Gramont[HL 5].

    Temps modernes

    En 1609 le conseiller de Lancre, du parlement de Bordeaux, intervint au Pays basque, à la tête de la commission d'enquête demandée par Henri IV. Cette commission devait « purger le pays de tous les sorciers et sorcières sous l'emprise des démons ». Plusieurs « témoins » d’Ascain furent entendus[Note 7],[HL 6]La montagne de la Rhune fut citée comme un lieu de sabbat[28]. Le curé d'Ascain, sieur d’Arguibel, de la maison d’Harguibellea, fut dégradé en l’église Saint-Esprit de Bayonne, pendu puis brûlé[29],[Note 8]. Grâce à l’intervention de Bertrand d'Eschaud, évêque de Bayonne, de Lancre fut rappelé à Bordeaux[HL 7].

    Ascain fut occupée durant la guerre de Trente Ans pendant une année, du 23 octobre 1636 au 26 octobre 1637, par les armées espagnoles, tout comme les paroisses voisines de Saint-Jean-de-Luz, Ciboure, Biriatou, Hendaye et Urrugne[HL 7].

    Le XVIIe siècle, décidément funeste pour Ascain et le Labourd en général, vit également à partir de 1650, le déchaînement d’une véritable guerre civile entre tenants des sabelchourris ceintures blanches ») et des sabelgorris ceintures rouges »), traduisant l’opposition entre la maison de Saint-Pée et de celle d’Urtubie, pour la propriété de la charge de bailli du Labourd[HL 8]. En 1656, Martin de Chourio (noté Xurio en basque), notaire à Ascain et syndic général nommé par le biltzar du Labourd prit la tête des partisans de la maison de Saint-Pée, les Caupennes, et s’opposa à Jean d’Arcangues, procureur du roi au bailliage du Labourd, qui soutenait la maison d’Urtubie, en la personne de Salvat de Gamboa. Chourio prit et mit à sac le château du procureur du roi, en représailles aux sanctions disciplinaires décidées par ce dernier. Recherché, Chourio entraîna alors une armée de 3 000 hommes en une véritable guerre fratricide qui ne cessa qu’un an plus tard avec le décès naturel de l’insurgé à Ascain[HL 9].

    Révolution française et Empire

    En 1794, au plus fort de la Terreur, et à la suite de la désertion de quarante-sept jeunes gens d'Itxassou, le Comité de salut public (arrêté du 13 ventôse an II - 3 mars 1794) fit arrêter et déporter une partie des habitants (hommes, femmes et enfants) d'Ainhoa, Ascain, Espelette, Itxassou, Sare et Souraïde, décrétées, comme les autres communes proches de la frontière espagnole, « communes infâmes »[30]. Cette mesure fut étendue à Biriatou, Cambo, Larressore, Louhossoa, Mendionde et Macaye.

    Les habitants furent « réunis dans diverses maisons nationales, soit dans le district d'Ustaritz, soit dans celles de la Grande Redoute, comme de Jean-Jacques Rousseau »[31]. En réalité, ils furent regroupés dans les églises, puis déportés dans des conditions très précaires à Bayonne, Capbreton, Saint-Vincent-de-Tyrosse et à Ondres[Note 9]. Les départements où furent internés les habitants des communes citées furent le Lot, le Lot-et-Garonne, le Gers, les Landes, les Basses-Pyrénées (partie béarnaise) et les Hautes-Pyrénées. Le retour des exilés et le recouvrement de leurs biens furent décidés par une série d'arrêtés pris le 29 septembre et le 1er octobre 1794, poussés dans ce sens par le directoire d'Ustaritz : « Les ci-devant communes de Sare, Itxassou, Ascain, Biriatou et Serres, dont les habitants internés il y a huit mois par mesure de sûreté générale, n'ont pas été cultivées. Les habitants qui viennent d'obtenir la liberté de se retirer dans leurs foyers, demandent à grands cris des subsistances sans qu'on puisse leur procurer les moyens de satisfaire à ce premier besoin de l'homme, la faim. »[32]. La récupération des biens ne se fit pas sans difficulté, ceux-ci avaient été mis sous séquestre mais n'avaient pas été enregistrés et avaient été livrés au pillage : « Les biens, meubles et immeubles des habitants de Sare, n'ont été ni constatés ni légalement décrits ; tous nos meubles et effets mobiliers ont été enlevés et portés confusément dans les communes voisines. Au lieu de les déposer dans des lieux sûrs, on en a vendu une partie aux enchères, et une autre partie sans enchères »[33].

    En 1813, durant la guerre d'indépendance espagnole, les troupes commandées par le duc de Wellington pénétrèrent en France par la Rhune. Durant les combats qui concernèrent également Sare, Bera et Urrugne, 25 canons furent pointés sur Ascain du haut de la montagne[GP 5]. Des combats de la Rhune, des vestiges nous sont parvenus, sous la forme de redoutes. Ainsi la redoute d’Esnaur, inscrite auprès du ministère de la Culture, domine à 273 mètres l’accès au col de Saint-Ignace[34]. Elle forme un polygone irrégulier d'une superficie de 2 200 m2. La redoute de Biskarzun, également inscrite auprès des monuments historiques, surplombe le bourg d’Ascain à la cote 185 mètres[10]. Plus petite que la précédente, un entassement de blocs rocheux s’élève en son milieu[GL 4].

    Le [35] le territoire de la commune d'Ascain est augmenté à la suite de la réunion d'une partie du territoire de la commune de Serres, supprimée.

    Époque contemporaine

    La place du village avec l'église.

    Le début du XXe siècle est marqué par l’opposition de la population d’Ascain, comme celle de nombreux villages basques, à la saisie des biens d’Église, décrétée après l’adoption de la loi de séparation le 9 décembre 1905. Le percepteur devant faire l’inventaire des biens de l’Église se voit une première fois refuser l’entrée du village. Mi-mars 1906, il revient à la charge, assisté de gendarmes et d’une compagnie du 49e régiment d'infanterie de Bayonne, et fait défoncer les portes barricadées de l’église à la hache[HL 10].

    La Seconde Guerre mondiale voit le village organiser le passage de la frontière avec l’Espagne des volontaires voulant rejoindre les Forces françaises libres en Afrique ou en Grande-Bretagne. Charles Minier, maire de la commune du 30 avril 1945 au 12 juin 1946, remettra au cours de son mandat la croix de guerre avec citation au titre de la Résistance à deux des chefs du groupe clandestin à l’origine de cet acte de résistance (le secrétaire de mairie François Bertrand et le vicaire Jean Carrère[HL 11]), également salué par le général de Gaulle lors de sa visite à Ascain en septembre 1947[HL 12].

    Politique et administration

    Tendances politiques et résultats

    Commune rurale du Pays basque, Ascain présente un profil politique constant, privilégiant les candidats de droite aux élections présidentielles et aux élections régionales et les plébiscitant aux élections législatives et municipales. Les électeurs ont également voté pour les candidats de droite alors que le reste du département choisissait la gauche lors des dernières élections régionales (50,77 % pour Alain Rousset dans les Pyrénées-Atlantiques[36] contre 34,26 % à Ascain). D’autre part, les partis politiques basques ne sont pas plébiscités lors des scrutins locaux. Enfin, la participation électorale est régulièrement élevée (87,09 % lors de la dernière élection présidentielle, pour une moyenne française de 80,35 % et départementale de 83,67 %).

    Élections présidentielles les plus récentes

    Lors du second tour de l'élection présidentielle de 2007, Nicolas Sarkozy, UMP, élu, avait obtenu 57,49 % des suffrages et Ségolène Royal, PS, 42,51 % des suffrages ; le taux de participation était de 90,08 %[62].

    Lors du second tour de l'élection présidentielle de 2012, François Hollande, PS, élu, avait obtenu 47,70 % des suffrages et Nicolas Sarkozy, UMP, 52,30 % des suffrages ; le taux de participation était de 87,09 %[63].

    Élections municipales les plus récentes

    Aux élections municipales de 2008, la liste de Jean-Louis Laduche, dont la liste LDVD avait obtenu 21 sièges sur 27, avait rassemblé au premier tour 50,33 % des suffrages ; le taux de participation était de 79,70 %[64].

    Aux élections municipales de 2014, la liste de Jean-Louis Fournier, dont la liste LDIV avait obtenu 20 sièges sur 27, avait rassemblé au second tour 47,44 % des suffrages ; le taux de participation était de 80,54 %[65].

    Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 3 500 et 4 999, le nombre de membres du conseil municipal est de 27[66].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[HL 13]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1808 1813 Michel Monségur    
    1813 1814 Pierre Theillary    
    1814 1828 Michel Monségur    
    1828 1837 Jean Pagès    
    1837 1844 Jean Gracy    
    1844 1848 Raymond Monségur    
    1848 1856 Dominique Hirigoyen    
    1856 1864 Gustave Hillaire Argelliès    
    1864 1867 Raymond Monségur    
    1867 1877 Dominique Hirigoyen    
    1877 1883 Jean dit 'Ganich' Gracy    
    1883 1891 Jean Etcheverry    
    1891 1900 Jean Larralde    
    1900 1904 Dominique Berho    
    1904 1906 René Minier    
    1906 1912 Jean Gracy    
    1912 1919 Jean Leholaberry    
    1919 1924
    (décès)
    René Minier   Conseiller général du canton de Saint-Jean-de-Luz (1919 → 1924)
    1924 1941 Pierre Pinatel    
    1941 1945 Jean-Baptiste Gracy    
    1945 1946 Charles Minier    
    1946 1953 Jean Baptiste Aspirot    
    1953 1963 Jean Baptiste Gracy    
    1963 Robert Minier    
    Jean Sauvé    
    André Luberriaga RI puis UDF Directeur aux usines Renault retraité
    Conseiller général du canton d'Ustaritz (1976 → 1988)
    Jean-Louis Laduche DVD[67],[68] Retraité de la fonction publique
    [69] En cours
    (au 3 septembre 2014)
    Jean-Louis Fournier REG Médecin généraliste
    Conseiller permanent de la Communauté du Pays Basque (2017 → )

    Instances judiciaires et administratives

    Dans le ressort de la cour d'appel de Pau, Ascain relève de Bayonne pour toutes les juridictions, à l'exception du tribunal administratif situé à Pau et de la cour administrative à Bordeaux[70].

    Politique environnementale

    La collecte des déchets ménagers ainsi que le tri sélectif de la commune, jusque-là pris en charge directement par la commune, sont assurés par le syndicat intercommunal pour l’élimination des déchets (SIED) Côte Basque Sud depuis 2003[71] ; il en est de même pour Biriatou, Ciboure, Guéthary et Urrugne. Le traitement lui-même est assuré par le syndicat mixte Bil Ta Garbi. La commune dispose également d’une déchetterie publique, qui recueille les déchets verts et les encombrants.

    Finances locales

    Ascain a appartenu à la strate des communes ayant une population comprise entre 2 000 et 3 500 habitants jusqu'en 2005 inclus, elle appartient depuis 2006 à la strate des communes ayant une population comprise entre 3 500 et 5 000 habitants. Le tableau ci-dessous montre le résultat comptable par habitant sur la période 2006 - 2012, ainsi que le solde de financement des investissements, toutes données comparées à la moyenne de la strate.

    Comptes de la commune d’Ascain de 2000 à 2012.
    Résultats exprimés en €/habitant.
    Années Résultat comptable Besoin () ou capacité () de
    financement des investissements
    Capacité
    d'autofinancement (CAF)
    Ascain Moyenne de
    la strate
    Ascain Moyenne de
    la strate
    Ascain Moyenne de
    la strate
    2006
    90 132 25 5 90 159
    2007
    266 131 137 1 269 158
    2008
    48 124 80 18 56 152
    2009
    57 128 194 9 63 155
    2010
    50 135 129 8 65 166
    2011
    43 147 14 7 60 181
    2012
    47 145 29 10 68 181
    2013
    45 136 3 13 68 177
    Sources des données : les comptes des communes - Ascain[72].

    2006-2013 : communes de 3 500 à 5 000 habitants appartenant à un groupement fiscalisé.

    Taux de fiscalité directe en 2013.
    Taxe Taux voté à Ascain Taux moyen de la strate
    d'habitation 11,26 % 13,80 %
    foncière sur le bâti 11,14 % 19,22 %
    foncière sur le non-bâti 24,25 % 51,84 %
    Sources des données : les comptes des communes - Ascain[72].

    Taxes en pourcentage de la valeur locative cadastrale.

    Strate : communes de 3 500 à 5 000 habitants appartenant à un groupement fiscalisé

    Les remarques suivantes sont toujours faites en comparant Ascain aux autres communes de la même strate pour l'année considérée[Note 10] :

    • la séquence des résultats comptables de 2006 à 2013 montre une situation financière régulièrement inférieure à la moyenne de la strate, à l'exception de 2007 ;
    • les taux de fiscalité directe sont tous inférieurs, voire très inférieurs dans le cas de la taxe foncière sur le non-bâti, au taux moyen de la strate ;
    • l'annuité de la dette par habitant (75 ) se situe à 70 % de la valeur de la moyenne de la strate.

    Intercommunalité

    Ascain fait partie de cinq structures intercommunales[73] :

    • l’agglomération Sud Pays basque ;
    • le syndicat d'énergie des Pyrénées-Atlantiques ;
    • le syndicat intercommunal des collèges d'enseignement secondaire de Saint-Jean-de-Luz ;
    • le syndicat intercommunal du centre de secours de Saint-Jean-de-Luz ;
    • le syndicat intercommunal pour le soutien à la culture basque.

    La commune adhère à l'Eurocité basque Bayonne - San Sebastián.

    Jumelages

    Au 4 septembre 2014, Ascain est jumelée avec[74] :

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[75]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[76].

    En 2018, la commune comptait 4 209 habitants[Note 11], en augmentation de 1,01 % par rapport à 2013 (Pyrénées-Atlantiques : +2,37 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    6887668208331 0141 0411 1321 2971 272
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 1131 1621 1161 1711 1731 2121 2251 1501 128
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 1571 1781 2401 2161 3541 5101 4601 3761 474
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    1 6051 6831 8762 1592 6533 0973 5983 6694 156
    2017 2018 - - - - - - -
    4 1944 209-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[77] puis Insee à partir de 2006[78].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    En 1670, Ascain rassemblait 300 feux et, en 1718, 1 560 habitants[HL 1].

    La commune voit sa population franchir la barre des 2 000 habitants au début des années 1980, et celle des 3 000 à partir de 1999. La progression, qui était de 50 personnes additionnelles par an de 1990 à 1999, croît à 80 habitants annuels supplémentaires dans la période suivante, et permet à Ascain de passer le seuil des 4 000 habitants au recensement de 2012. Cette croissance s’effectue surtout grâce au solde migratoire à partir de 1975.

    Analyse des soldes de variation annuelle de la population[Insee 4].
    1968 - 1975 1975 - 1982 1982 - 1990 1990 - 1999 1999 - 2009
    Taux de variation annuel de la population + 1,6 + 2,0 + 2,6 + 1,7 + 2,4
    Solde naturel + 0,9 + 0,4 + 0,2 + 0,1 + 0,1
    Solde migratoire + 0,7 + 1,6 + 2,5 + 1,6 + 2,3

    Pyramide des âges en 2009

    Pyramide des âges à Ascain en 2009 en pourcentage[Insee 5].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,3 
    90 ans ou +
    1,3 
    6,2 
    75 à 89 ans
    9,3 
    17,1 
    60 à 74 ans
    16,5 
    22,1 
    45 à 59 ans
    21,7 
    19,7 
    30 à 44 ans
    20,2 
    14,4 
    15 à 29 ans
    13,8 
    20,3 
    0 à 14 ans
    17,3 
    Pyramide des âges dans les Pyrénées-Atlantiques en 2009 en pourcentage[79].
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,5 
    90 ans ou +
    1,5 
    8,1 
    75 à 89 ans
    11,9 
    15,1 
    60 à 74 ans
    16,2 
    21,3 
    45 à 59 ans
    20,8 
    20,1 
    30 à 44 ans
    19,0 
    17,5 
    15 à 29 ans
    15,4 
    17,4 
    0 à 14 ans
    15,2 

    Enseignement

    Entrée de l'école Sainte-Marie.

    La commune d’Ascain est rattachée à l’académie de Bordeaux[80]. Elle dispose de trois écoles : l'école élémentaire privée Azkaineko Ikastola, l'école primaire privée Sainte-Marie et l'école primaire publique[81]. L'école Azkaineko Ikastola propose un enseignement basque par immersion alors que les deux autres écoles proposent un enseignement bilingue français-basque à parité horaire[82].

    Les collèges et lycées les plus proches se situent à Saint-Pée-sur-Nivelle et à Saint-Jean-de-Luz. Le collège Arretxea et le lycée agricole privé Saint-Christophe sont situés à Saint-Pée-sur-Nivelle[83]. Saint-Jean-de-Luz propose l’accès à deux collèges publics (le collège Maurice-Ravel et le collège Chantaco[84]), ainsi qu’à un lycée général, le lycée Maurice-Ravel[85], et à un lycée professionnel, le lycée Ramiro-Arrue[86].

    L’UFR pluridisciplinaire de Bayonne - Anglet - Biarritz fait partie de l'université de Pau et des Pays de l'Adour. L'IAE des Pays de l'Adour, basé à Pau et Bayonne, offre des formations en gestion et management. L’ESTIA (école supérieure des technologies industrielles avancées est située à Bidart dans la technopole Izarbel.

    Une école de musique (Kornelio), sous forme d'association, propose des formations classiques et traditionnelles[87]. La batterie-fanfare Larrundarrak, la chorale Larrun Kanta et l'association Martintxo-Altxalili complètent l'offre musicale sur la commune[87]. Les élèves peuvent également s'inscrire à l'antenne du conservatoire à rayonnement régional Maurice-Ravel de Saint-Jean-de-Luz.

    Manifestations culturelles et festivités

    La saison des manifestations s'ouvre dès avril par le déroulement d’une course à pied féminine, la Neska Korrika. Ce même mois est organisé un forum des arts, regroupant artistes et plasticiens. Août est à son tour l’occasion de célébrer la fête du village, et de participer à la course de la Rhune qui, partant d’Ascain, serpente sur 13 km jusqu'au sommet[88].

    En septembre a lieu la Skyrhune, une SkyRace de 21 km culminant au sommet de la Rhune[89].

    Le premier week-end d'octobre se déroule la fête appelée Pastore Lore. Elle s'organise autour des troupeaux d'ovins, de bovins et de pottoks descendant de la Rhune ou des collines, ode à la nature et à l’agriculture[90].

    Santé

    Les habitants d'Ascain ont accès au centre hospitalier de la Côte Basque, principalement établi à Bayonne (site principal de Saint-Léon et site de Cam-de-Prats) mais également à Saint-Jean-de-Luz, qui se complète de plusieurs cliniques. En outre, au 4 septembre 2014, six cabinets de médecine générale offrent des consultations sur la localité et une pharmacie assure la fourniture de médicaments[91].

    Sports

    Partie de pala féminine sur le fronton du centre du bourg.

    Des associations animent la vie sportive de la commune, apportant des structures dans les domaines de l'athlétisme, du basket-ball, du cyclisme, de la danse traditionnelle, de la gymnastique, de la pelote basque, de la randonnée pédestre, du rugby à XV et du tennis[87]. Une piscine est ouverte au public durant les mois d’été[92].

    Un grand fronton, dit place libre, offre son espace ouvert au centre du bourg, au pied de l’hôtel de-la-Rhune où séjourna Pierre Loti. Sa construction date de 1863[GP 6],[Note 12]. Il fut reconstruit en 1932[GP 7]. Un autre fronton, chemin de Chourio dispose de tribunes pour les spectateurs. Il fut construit à l’initiative de l’abbé Debidart, par des bénévoles et inauguré en 1932[GP 7]. Un troisième fronton est situé dans le jardin de l’hôtel Larralde. Enfin, le trinquet Laduche, du nom de l’enfant célèbre du village, fut inauguré le 2 mai 1959[GP 7].

    Culte

    L'église sur la place du village.

    La commune ne contient qu'un lieu de culte catholique. Son territoire dépend de la paroisse « Saint-Esprit de la Rhune - Saint-Pée-sur-Nivelle et alentours » au sein du diocèse de Bayonne, Lescar et Oloron[93]. Cette paroisse regroupe trois lieux de culte dont l'église de l’Assomption d'Ascain[94]. Outre la continuité du service cultuel, la paroisse réunit un conseil pastoral, un conseil paroissial pour les affaires économiques ainsi qu’une communauté de religieuses, les Filles de la Croix, résidant à Saint-Pée-sur-Nivelle.

    La présence d'un lieu de culte chrétien dans la localité est avéré depuis 1140, et mentionné dans le cartulaire de Bayonne[19],[LL 1]. Il est dédié à Notre-Dame-de-l'Assomption, dont la fête est célébrée le 15 août.

    Une chapelle dressée non loin du sommet de la Rhune a, pendant plusieurs siècles, été entretenue par un ecclésiastique (prêtre ou ermite) d’une paroisse espagnole ou labourdine[LL 1]. Elle est mentionnée au XVIe siècle (1575) dans un courrier du maréchal de France Blaise de Monluc[Note 13],[JA 3]. Elle fait également l’objet de dispositions dans le testament de Jean VI de Sossiondo, évêque de Bayonne natif d’Ascain, en 1578 ; il souhaitait que le chapelain de l’ermitage, qui comprenait une chapelle publique en sus de l’habitation, soit un prêtre[JA 3]. En 1680, la chapelle, agrandie au milieu du XVIIe siècle devient la « basilique de la Très Sainte Trinité de la montagne de la Rhune », sous le patronage d’Ascain, Sare, Urrugne et Bera[JA 4]. Dès lors, les charges d’entretien sont réparties en parts égales entre les quatre communes, qui mandatent à tour de rôle un chapelain pour une durée de quatre années. Il ne reste aujourd’hui aucun vestige de cette chapelle qui a été partiellement détruite en 1793 sur ordre du Comité de salut public et qui fut le théâtre des assauts du duc de Wellington contre les troupes napoléoniennes en 1813[JA 5]. La dernière procession eut lieu en 1897 et les fêtes qui l’avaient remplacée furent interdites par les autorités allemandes en 1944 et n’ont jamais repris depuis[JA 4].

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2011, le revenu fiscal médian par ménage était de 33 923 , ce qui plaçait Ascain au 9 351e rang parmi les 31 886 communes de plus de 49 ménages en métropole[95].

    En 2009, 41,4 % des foyers fiscaux n'étaient pas imposables[Insee 6].

    Emploi

    En 2009, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 2 469 personnes, parmi lesquelles on comptait 70,4 % d'actifs dont 65,3 % ayant un emploi et 5,0 % de chômeurs[Insee 7].

    On comptait alors 774 emplois dans la zone d'emploi, contre 535 en 1999. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone d'emploi étant de 1 629, l'indicateur de concentration d'emploi est de 47,5 %, ce qui signifie que la zone d'emploi offre un peu moins d'un emploi pour deux habitants actifs[Insee 8].

    Le taux d’activité des actifs est inférieur à celui du département (70,4 % à comparer aux 71,4 % des Pyrénées-Atlantiques)[Note 14],[79]. Ce commentaire général doit toutefois être nuancé. En effet, si la tranche d’âge des 55 à 64 ans enregistre un écart négatif important par rapport au référentiel départemental (35,4 % vs. 40,7 %), le taux d’activité de la tranche d’âge de 15 à 24 ans est lui substantiellement supérieur à la donnée du département (45,7 % vs. 40,5 %).

    Activité et emploi de la population de 15 à 64 ans par âge en 2009[Insee 9].
    Population Actifs Taux d’activité en % Actifs ayant un emploi Taux d’emploi en %
    Ensemble 2 469 1 737 70,4 1 613 65,3
    15 à 24 ans 387 177 45,7 154 39,7
    25 à 54 ans 1 506 1 357 90,1 1 270 84,3
    55 à 64 ans 575 204 35,4 190 32,9
    Emplois selon le secteur d’activité
    Secteur d’activité 2009 1999
    Nombre  % Nombre  %
    Ensemble 848 100,0 539 100,0
    Agriculture 26 3,1 32 5,9
    Industrie 93 10,9 84 15,6
    Construction 129 15,2 84 15,6
    Commerce, transports, services divers 398 46,9 205 38,0
    Administration publique, enseignement, santé, action sociale 203 23,9 134 24,9
    Sources des données : les comptes des communes - Ascain[Insee 10].

    Les commentaires suivants sont toujours faits au regard de la situation de 2009, au besoin comparée à celle de 1999[Note 10] :

    • l'ensemble des emplois de la commune a augmenté de 57,3 % entre 1999 et 2009 ;
    • la part des emplois dédiés à l'agriculture et à l'industrie est en nette diminution par rapport à 1999 (14,0 % vs. 21,5 %) ;
    • près de 50 % des emplois sont créés par les activités de commerce, transports et services divers, et leur part relative est en nette augmentation par rapport à 1999 (+ 8,9 points de base entre les deux situations) ; la valeur absolue du nombre d'emplois concernés par ce secteur a presque doublé entre les deux années (+ 94,1 %) ;
    • la part relative de deux des secteurs, la construction d'une part, et l'administration publique, l'enseignement, la santé et l'action sociale d'autre part, fait montre d'une légère diminution, mais pour chacun d'eux le nombre d'emplois a augmenté de plus de 50 % en valeur absolue de 1999 à 2009 (respectivement + 53,6 % et + 51,5 %).

    Entreprises et commerces

    Pierres de la Rhune clôturant un pré.

    Au 31 décembre 2010, Ascain comptait 379 établissements : 31 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 34 dans l'industrie, 67 dans la construction, 202 dans le commerce-transports-services divers et 45 étaient relatifs au secteur administratif[Insee 11].

    En 2011, 31 entreprises ont été créées à Ascain[Insee 12], dont 15 par des auto-entrepreneurs[Insee 13].

    L’agriculture reçoit une attention particulière de la part des équipes dirigeantes de la localité qui ont construit leur plan local d’urbanisme (PLU), adopté par le conseil municipal du 27 février 2014, avec l’objectif affiché de préserver l’environnement naturel et agricole[14]. Les fêtes d’octobre, Pastore Lore, sont également une illustration de cet attachement aux valeurs agricoles, en l’occurrence pastorales. La localité a d’ailleurs reçu le label Station verte, décerné aux communes qui agissent en faveur du tourisme et de la nature[96]. Par ailleurs, Ascain fait partie de la zone d'appellation de l'ossau-iraty. Dans les faits, on constate (voir le paragraphe précédent portant sur l’emploi à Ascain) que la commune a adopté une démarche volontariste vers le tourisme, et que près de 50 % des emplois présents dans la localité (398 des 848 emplois de 2009) sont dédiés au commerce, transports et services divers ; les emplois de ce secteur ont presque doublé en 10 ans[Insee 8].

    Les strates d’argilite et de grès déposées il y a 200 millions d’années ont été exploitées dès la Protohistoire[JA 6]. L’extraction et le façonnage ont permis de produire des pierres meulières pesant jusqu’à 3,5 tonnes, mais également des lauzes de deux types, d'une part de grandes plaques pouvant être jetées en travers de ruisseaux pour servir de pont et de dimensions importantes (4 mètres sur 8), et d’autre part des dalles de dimensions pouvant aller jusqu’à 1,5 mètre ; ces dernières sont très couramment utilisées pour assurer la clôture des champs[JA 7]. Au XIXe siècle, les pierres de la Rhune sont utilisées pour paver les rues de localités voisines (Anglet, Bayonne) mais également celles de Fréjus, Monte-Carlo, Arles, Angers, Angoulême et Saint-Brieuc[JA 7]. À partir des années 1960, les petites carrières sont abandonnées pour des raisons de rentabilité. Il ne reste aujourd’hui qu’une seule exploitation d’extraction de pierres de la Rhune, située à Ascain[JA 6].

    Deux brasseries (Akerbeltz et Oldarki) sont présentes à Ascain.

    Les commerces locaux (quatre salons de coiffure, un fleuriste, un pressing, un distributeur de presse, un traiteur, deux boulangeries, une pharmacie, deux cavistes, une boucherie et une supérette[97]) assurent une certaine autonomie à la commune et l’accueil touristique.

    L’office de tourisme d’Ascain, ouvert toute l’année, oriente les visiteurs vers les activités traditionnelles de la localité (excursions et découvertes), ainsi que vers l’hébergement disponible (hôtels, chambre d’hôtes, campings et locations)[98],[99].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Ascain compte six monuments répertoriés à l'inventaire des monuments historiques[100]. Par ailleurs, elle compte un objet répertorié à l'inventaire des monuments historiques[101].

    Patrimoine civil

    Le pont romain.

    Un ensemble de neuf cromlechs se dresse au lieu-dit Aïra-Harri ; il est classé monument historique depuis l’arrêté du 13 octobre 1956[26].

    Le pont sur la Nivelle dit « pont romain », fait l’objet d'une inscription auprès des monuments historiques depuis le 19 mai 1925, et date du Ve siècle[102]. Il est accessible à partir de la D9 18 qui longe la rive droite de la Nivelle, par la route de Monségur en provenance du quartier de Serres, prolongée elle-même par un chemin. L’accès de part et d’autre du pont se fait par une voie romaine entièrement pavée. C’est un ouvrage orienté nord-sud d’une quarantaine de mètres, à trois arches inégales, soutenant une chaussée en dos d’âne[CO 2]. La pile centrale porte sur sa face nord-est une pierre sculptée représentant une tête visible seulement à marée basse, et servant de témoin de hauteur d’eau[CO 1]. Déjà fortement endommagé par les inondations du 26 août 1983 qui avaient déstabilisé les berges et éprouvé les fondations, le pont a été reconstruit à la suite de l'effondrement de la pile centrale provoqué par la crue de la Nivelle en décembre 1994[Note 15]. Il occupa une place stratégique importante lors de la retraite des forces napoléoniennes en 1813, et l’une de ses arches fut détruite pour interdire à l’armée menée par le duc de Wellington le passage de son artillerie[102]. Cette même guerre d'indépendance espagnole a laissé d’autres témoignages sur le territoire de la localité, telles les redoutes d'Esnaur et de Biscarzoun, sur la ligne de défense de maréchal Soult à la frontière franco-espagnole face à l'armée de Wellington[34],[10],[103].

    La maison de Ferdinand Pinney Earle, sise au lieu-dit Muga, à proximité du pont romain, a été inscrite aux monuments historiques par arrêté du 13 janvier 2000[104]. Ferdinand Pinney Earle (1878-1951) est un décorateur de cinéma (Papa longues jambes en 1919, Ben-Hur en 1925), frère du réalisateur William P.S. Earle. Installé à Ascain en 1930, il fait construire l’édifice dans un style mexicain, sur un tracé en forme de révolver[104].

    Le village a érigé en 1947 une stèle des évadés de France, à la mémoire des résistants qui quittèrent la France pour rejoindre l'Armée de la libération via l'Espagne durant la Seconde Guerre mondiale.

    Patrimoine religieux

    L'église Notre-Dame-de-l'Assomption[105], qui conserve des vestiges médiévaux, fut agrandie aux XVIe et XVIIe siècles ; elle fut inaugurée sous Louis XIII en 1626. En 1605, Mgr Bertrand d'Eschaud, évêque de Bayonne, visitant la paroisse d'Ascain, permit « auxdits paroissiens de ladite paroisse de vendre et aliéner les sépultures que bon semblera et en faveur de qui leur plairont pour le produit de la vente (destiné à) être employé à la faction, réparation et parachèvement de l'œuvre de l'église »[106].

    Il s’agit d’un édifice orienté ouest-est, de 40 mètres sur 11,40 mètres et d’une hauteur intérieure de 10,70 mètres au niveau de la nef[LL 1]. Comme dans beaucoup d’églises basques, trois tribunes en chêne s’élèvent au fond et sur les flancs. Le retable en bois doré est fidèle au style du XVIIe siècle[LL 2]. Un ex-voto du XIXe siècle, maquette d’un trois-mâts, rappelle l’activité de construction navale du village et l’existence d’une communauté de pêcheurs. L’église recèle également une Vierge à l'Enfant[107] qui est un moulage d'une statue du XIVe siècle ; l'original en marbre, connu sous le nom de « Vierge de Longchamp » est conservé au Musée de Cluny, à Paris. Des pierres tombales en grès rose de la Rhune recouvrent le sol ; la plus ancienne est de 1620[LL 2].

    La chapelle de Serres, dédiée à saint Jacques et récemment restaurée, a été au Moyen Âge un relais actif pour les pèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle[LL 1].

    Patrimoine naturel

    Ascain est en partie incluse dans l'ensemble dit du Labourd, site inscrit d'environ 15 000 ha concernant également les communes d'Ainhoa, Espelette, Itxassou, Sare, Saint-Pée-sur-Nivelle, Souraïde et Urrugne.

    Le territoire de la commune présente partiellement un intérêt écologique reconnu par un classement en zone naturelle d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) de 1re et de 2e générations[108].

    La ZNIEFF de 1re génération et de classe 1 s’adresse aux petits espaces homogènes, qui couvrent 10 % du territoire de la localité. Elle décrit en particulier les barthes de la basse vallée de la Nivelle, la tourbière dite des « Trois Fontaines » ainsi que les landes de Suhamendi-Azkaine[109],[110],[111]. Outre à de nombreuses espèces d’arbres, plantes et fleurs, cette protection s’applique au Vautour fauve (Gyps fulvus), au Milan noir (Milvus migrans) et au Vautour Percnoptère (Neophron percnopterus).

    La ZNIEFF de 1re génération et de classe 2 concerne les grands espaces naturels riches, qui représentent 39 % de la surface communale. Elle s’adresse au mont Choldokogagna, à la Rhune et au fond du bassin de Sare ainsi qu’au réseau hydrographique de la Nivelle[112],[113]. Elle protège des arachnides, des gastéropodes, des insectes, des oiseaux, des poissons, des reptiles, des champignons et une flore variée.

    La ZNIEFF de 2e génération et de classe 1 (petits espaces homogènes) couvre 1 % de la zone communale (5,3 ha). Elle élargit le champ de la tourbière des Trois Fontaines et y inclut un ruisseau[114]. Elle souligne la présence du rare Licopode des tourbières (Lycopodiella inundata), des Droséra intermédiaire (Drosera intermedia) et à feuilles rondes (Drosera rotundifolia) ainsi que de sphaignes menacées (Sphagnum fallax et Sphagnum molle). La tourbière des Trois Fontaines s’établit à une altitude de 545 mètres[JA 8]. Outre les droséras déjà citées, on y trouve la Digitale pourpre (Digitalis purpurea)[JA 9].

    La protection de la Nivelle enregistrée Site d’intérêt communautaire par le réseau Natura 2000 est placée sous la responsabilité locale de la Direction régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement Aquitaine et vise essentiellement la faune. Elle concerne en particulier deux mammifères, le Desman des Pyrénées (Galemys pyrenaicus) et le vison d'Europe (Mustela lutreola) ; un reptile, la Cistude (Emys orbicularis) ; six poissons, la Grande alose (Alosa alose), les Lamproies de rivière (Lampetra fluviatilis), marine (Petromyzon marinus) et de Planer (Lampetra planeri), le Toxostome (Parachondrostoma toxostoma) et le Saumon atlantique (Salmo salar) ; deux invertébrés, l’écrevisse à pattes blanches (Austropotamobius pallipes) et la moule perlière d'eau douce (Margaritifera margaritifera). La seule plante protégée est l’Angélique des estuaires (Angelica heterocarpa)[5].

    La Rhune fait l'objet d'une protection en tant que site classé, formalisée par le décret du 8 septembre 1980[115]. L'emprise de cette protection s'étend sur les communes d'Ascain, de Sare et d'Urrugne[116],[117]. Elle retient le caractère environnemental privilégié de cette montagne qui, de par la proximité de l'océan et la douceur du climat, rassemble des conditions propices à une végétation généreuse.

    Les pentes de la Rhune accueillent une faune très riche, domestiquée (pottok, betizu, manechs tête noire et tête rousse) ou sauvage[JA 10]. Cette seconde catégorie se caractérise en particulier par la présence du Vautour fauve (Gyps fulvus), du Gypaète barbu (Gypaetus barbatus), du Percnoptère d’Égypte (Neophron percnopterus), du Faucon crécerelle (Falco tinnunculus), du Traquet motteux (Oenanthe oenanthe), du Blaireau européen (Meles meles), du Renard roux (Vulpes vulpes), de la Genette commune (Genetta genetta) et de la Coronelle lisse (Coronella austriaca)[JA 10].

    Dans son palmarès 2014, le Conseil national des villes et villages fleuris de France a attribué trois fleurs à la commune au concours des villes et villages fleuris[118] (première attribution en 2004[119]).

    Personnalités liées à la commune

    Outre les individualités qui seront listées ensuite, Ascain se caractérise par deux communautés particulières qu'il convient de remarquer. En effet la commune a été un creuset qui a donné naissance ou qui a inspiré nombre d’écrivains au cours des siècles ; d’autre part, Ascain a été une pépinière de joueurs de pelote basque. Ascain ayant été le théâtre d’affrontements meurtriers lors de la guerre de succession d'Espagne, deux noms de généraux demeurent liés à la commune où ils furent mortellement blessés, ceux de Lubin Martin Vandermaesen et de Nicolas François Conroux.

    Littérature

    La littérature, tant basque que française, doit beaucoup au village d’Ascain. Jean-Baptiste Du Halde y est né en 1674. Historien jésuite, secrétaire de Michel Le Tellier, confesseur de Louis XIV, il est connu surtout pour sa Description géographique, historique, chronologique, politique et physique de l’Empire de la Chine et de la Tartarie chinoise, ouvrage en quatre volumes paru en 1735[DA 1].

    La famille Chourio, notaires de père en fils, donna naissance, outre à Martin qui en 1656 prit la tête d’une insurrection (voir le paragraphe ci-dessus intitulé Temps modernes), mais également à Pierre Chourio, qui fut au XVIIe siècle un théologien du collège des Jésuites de Bordeaux dont Honoré Tournely disait : « si j’avais connu la théologie du Père Chourio, je n’aurais jamais fait paraître la mienne, la sienne vaut mieux »[DA 2]. Michel de Chourio, curé de Saint-Jean-de-Luz de 1701 à 1718, traduisit en basque l'Imitation de Jésus-Christ (Jésu Christoren Imitacionea) qui fut réédité six fois[DA 3].

    Deux autres natifs d’Ascain doivent être mentionnés, Jean Duhalde (1696 - 1781) et Jean-Martin de Hiribarren (1810 - 1866), tous deux des ecclésiastiques érudits et écrivains en basque et en français[DA 3].

    Autre natif d’Ascain, Jean Élissalde (ou Elizalde en basque ; 1883 - 1961) est un écrivain, prêtre, poète et académicien de langue basque. Outre ses talents d’écrivain et de journaliste, il est connu pour ceux de lexicographe (recueils de nom d’oiseaux, de fleurs et de plantes)[DA 4].

    Pierre Loti, de son vrai nom Louis Marie Julien Viaud, naît le à Rochefort et meurt le à Hendaye. En 1899, il est lieutenant de vaisseau commandant la canonnière Javelot, stationnaire de la Bidassoa à Hendaye. Il découvre Ascain et s’installe à l’hôtel de-la-Rhune pour écrire le roman Ramuntcho, dans lequel il transpose certains des personnages qu’il fréquente dans le village, tel Jean-Pierre Borda, célèbre joueur de pelote basque, plus connu sous le pseudonyme d’Otharre, qui deviendra le personnage de Raymond, contrebandier à ses heures, berger et pêcheur[CL 1]. Dans un genre proche de la littérature qui fait appel à l’improvisation, Marie-Louise Osorio, d'Ascain, est une bertsulari, célèbre pour son duo avec Pierre Ibarrart en 1869[120].

    Pelote basque

    Nouveau fronton d'Ascain.

    Le manniste (joueur de pelote basque à main nue) Pampi Laduche est la personnalité la plus connue parmi les pelotari d’Ascain. Il y est né en 1955 et devient champion du monde amateur à Montevideo (Uruguay) en 1974. Il est le fils de Joseph Laduche, né à Ascain en 1919, lui-même champion de France en 1941. Son frère aîné, Philippe Laduche, né au village en 1946, est sacré champion du monde de pelote basque en trinquet en 1970 à Saint-Sébastien. Martine, née en 1960 à Ascain, sœur de Pampi et Philippe Laduche, est une joueuse de pelote basque à panla ancha et main nue, championne de France.

    D’autres joueurs issus d’Ascain se sont rendus célèbres dès le XIXe siècle, tel que Jean-Pierre Borda, dit « Otharré » (1866 - 1922), joueur de pelote basque au rebot et à main nue. Ami de Pierre Loti, il lui inspira l'un des personnages de Ramuntcho.

    Autres personnalités

    • Johannes de Sossiondo, né à Ascain, fut évêque de Bayonne de 1566 à 1578[121] ;
    • Ernest Fourneau, né à Biarritz en 1872, mort à Ascain en 1949, est le fondateur de la chimie thérapeutique française. Une rue de la commune porte son nom ;
    • Fiodor Alexandrovitch, prince de Russie, né le 23 décembre 1898 à Saint-Pétersbourg (Russie), est mort le 30 novembre 1968 à Ascain. Il est inhumé dans le cimetière d'Urrugne ;
    • Maurice Abeberry né à Biarritz en 1926 et mort à Ascain en 1988, est un docteur en droit, avocat, dirigeant sportif et mélomane ;
    • Jacques Chaban-Delmas, né en 1915 à Paris où il meurt en 2000, ancien maire de Bordeaux, Premier ministre, président d'honneur de l'Assemblée nationale, général de la Résistance, repose dans le cimetière d'Ascain où il possédait une résidence secondaire dès 1970.

    Héraldique, logotype et devise

    Blasonnement :
    D'or au chêne de sinople terrassé du même, fruité d'or, fûté au naturel et au sanglier de sable brochant sur le fût ; à la bordure de gueules chargée de huit flanchis d'or.
    Commentaires : armes adoptées le 26 juin 1988[122].

    Ces armoiries furent enregistrées pour la première fois le 5 juillet 1505 par Juan de Agorreta Ascanio, seigneur d'Agorreta et Ascain[119].

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Jean Bost mentionne en particulier des affleurements d’orthoalbitophyre à proximité du sommet de la Rhune.
    2. Des forêts marécageuses peuplées de grandes fougères, telles le Pecopteris arborescens, sont mentionnées.
    3. Ce record de chaleur n’apparaît donc pas dans le tableau suivant, qui couvre la période 1961-1990.
    4. L’IGN a adopté les graphies Aldagarai et Morzelai (actuellement Aldagaray et Morzelay) et en 1863, Paul Raymond, Dictionnaire topographique Béarn-Pays basque, PyréMonde (ISBN 978-2-84618-230-0) mentionne la forme Harania pour le lieu-dit actuel Arania.
    5. Les données des années 1140, 1235, 1450 et 1691 proviennent de l’ouvrage de Paul Raymond, Dictionnaire topographique Béarn-Pays basque, PyréMonde (ISBN 978-2-84618-230-0), p. 14. Celle de 1302 est issue de l’ouvrage de Jean-Baptiste Orpustan, Nouvelle toponymie basque : noms des pays, vallées, communes et hameaux de Labourd, Basse-Navarre et Soule, Pessac, Presses universitaires de Bordeaux 2006, , 244 p. (ISBN 978-2-86781-396-2, notice BnF no FRBNF40190262, présentation en ligne), p. 37.
    6. Les données des années 1140 et 1691 proviennent de l’ouvrage de Paul Raymond, Dictionnaire topographique Béarn-Pays basque, PyréMonde (ISBN 978-2-84618-230-0), p. 160. Celles des années 1083 et 1193 sont issues de l’ouvrage de Jean-Baptiste Orpustan, Nouvelle toponymie basque : noms des pays, vallées, communes et hameaux de Labourd, Basse-Navarre et Soule, Pessac, Presses universitaires de Bordeaux 2006, , 244 p. (ISBN 978-2-86781-396-2, notice BnF no FRBNF40190262, présentation en ligne), p. 37.
    7. La déposition de Catherine d’Arreiouque, 14 ou 15 ans au moment de l’audition, nous apprend « qu’elle avait accoutumé de veiller avec plusieurs autres enfants et filles, pour n’être pas surprise en dormant : son père sachant que celle qui la voulait mener (au sabbat) était exécutée à mort, lui dit qu’elle pouvait bien revenir coucher en sa maison ; mais dès la première nuit une autre femme, qu’elle nomme, la vint quérir et continua de l’y mener, et continuait encore pendant le temps que nous lui faisions le procès : le Diable voulant un mal extrême à cette fille parce qu’étant douée d’un merveilleux esprit était un de nos meilleurs témoins et qui parlait le plus assurément en la procédure d’Ascain. » - Extrait du tableau de l’inconstance des mauvais anges et démons, livre second, discours II : Du transport des Sorciers au Sabbat, cité par Hubert Lamant-Duhart.
    8. « Ce bon prêtre, qui était en volonté de donner quelque salutaire issue à son âme, nous fit remarquer par plusieurs fois, que le Diable ne lui laissait la parole libre, laquelle il lâchait si tardivement que rien plus ; il nous confessa qu’il y avait environ quinze ou seize ans, qu’il avait voulu quitter cette abomination, mais que le Diable l’avait tant tourmenté, qu’il demeura quelque temps presque dévoyé de son sens, si bien que ses parents croyaient le garantir par là, et l’excuser de folie ou de peu de sens. Mais se trouva-t-il qu'il était à la vérité tombé en sens réprouvé, et que Dieu l’avait ainsi permis, dont y avait environ non seize ans comme il disait avant son audition, mais bien vingt. Car il confessa que quatre ans auparavant, il avait été au Sabbat, avait renoncé et renié son Créateur, et avait pris le caractère du Diable, au lieu du saint Ordre et caractère de prêtrise : que pendant vingt ans, il ne s’était jamais confessé de cette abomination, ni comme confesseur ne l’avait jamais blâmée en autrui. » - Extrait du tableau de l’inconstance des mauvais anges et démons, livre sixième, discours II : Des prêtres sorciers, cité par Hubert Lamant-Duhart.
    9. Le maire et l'officier municipal de Capbreton demandèrent des consignes aux Représentants du peuple par un courrier (texte transcrit par P. Haristoy, Les paroisses du Pays basque pendant la période révolutionnaire, Pau, Vignancour, 1895-1901, p. 256-257) du 24 ventôse an II (14 mars 1794) pour les 229 détenus sous leur responsabilité : « 
      1. Combien de pain à donner à chaque homme (nous n'avons pas de pain, si ce n'est de la méture) ?
      2. Pouvons-nous consentir à ce qu'ils s'achètent du vin ou autres provisions ?
      3. Nous t'observons que nous n'avons point de viande ;
      4. Pouvons-nous leur permettre d'avoir de la lumière, la nuit, dans un fanal ?
      5. Pouvons-nous permettre qu'ils aient leurs matelas ou paillasses ? Nous leur avons fait porter de la paille pour coucher ;
      6. Pouvons-nous permettre qu'ils sortent deux à deux pour laver leur linge ?
      7. S'il y a des malades, sommes-nous autorisés à les faire sortir de la maison de réclusion pour les traduire dans d'autres pour les faire traiter ? ».
    10. Ces remarques ne résultent pas d'une étude statistique des données présentées ; elles n'ont qu'une valeur indicative.
    11. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    12. Le conseil municipal déclara le 15 novembre 1863 : « considérant que le jeu de paume est un jeu essentiellement national et qu’il est l’unique récréation des habitants de la commune et que ce passe-temps favori de nos campagnes est aussi utile du point de vue hygiénique qu’il est inoffensif et exempt de danger sous le rapport moral ».
    13. « Il me souvenait toujours d’un prieuré assis dans les montagnes, que j’avais vu autrefois, partie en Espagne, partie en France. J’avais fantaisie de me retirer là en repos ; j’eusse vu la France, et l’Espagne en même temps ; et si Dieu me prête vie, encore ne sais-je ce que je ferai (…) ».
    14. Le taux d’activité représente la part des actifs dans la population totale.
    15. Lors de la crue historique de 1983, le débit de la Nivelle fut mesuré à 690 m3/s le 26 août.
    16. Statue en bois sculpté du XVIIe siècle représentant saint Luc rédigeant l’Évangile. L’attribut symbolique du saint, la tête de taureau, se trouve à ses pieds (source Léon Labayen, Ascain, Azkaine, son histoire, son église, p. 7).
    17. Statue en bois sculpté polychrome du XVIIe siècle représentant saint Mathieu, l’évangéliste à l’enfant (source Léon Labayen, Ascain, Azkaine, son histoire, son église, p. 14).
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Insee

    1. LOG T1M - Évolution du nombre de logements par catégorie.
    2. LOG T2 - Catégories et types de logements.
    3. LOG T7 - Résidences principales selon le statut d'occupation.
    4. POP T2M - Indicateurs démographiques.
    5. POP T3 - Population par sexe et âge en 2009.
    6. REV T1 - Impôts sur le revenu des foyers fiscaux.
    7. EMP T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
    8. EMP T5 - Emploi et activité.
    9. EMP T2 - Activité et emploi de la population de 15 à 64 ans par âge en 2009.
    10. EMP T8 - Emplois selon le secteur d'activité.
    11. CEN T1 - Établissements actifs par secteur d'activité au 31 décembre 2010.
    12. DEN T1 - Créations d'entreprises par secteur d'activité en 2011.
    13. DEN T2 - Créations d'entreprises individuelles par secteur d'activité en 2011.

    Sources bibliographiques

    Ouvrage collectif, sous la direction de Hubert Lamant-Duhart, Ascain, Ekaina, .

    • Danielle Albizu. La référence est notée « DA » dans le texte.
    1. p. 515.
    2. p. 516.
    3. p. 517.
    4. p. 522.
    • Jean Bost. La référence est notée « JB » dans le texte.
    1. p. 34.
    2. p. 31.
    • Guy Lalanne. La référence est notée « GL » dans le texte.
    1. p. 251.
    2. p. 252.
    3. p. 261.
    4. p. 368.
    • Hubert Lamant-Duhart. La référence est notée « HL » dans le texte.
    1. p. 15.
    2. p. 362.
    3. p. 281.
    4. p. 282.
    5. p. 283.
    6. p. 289.
    7. p. 292.
    8. p. 295.
    9. p. 296.
    10. p. 460.
    11. p. 462.
    12. p. 465.
    13. p. 470, pour les élections antérieures à 1996.
    • Christian Laprérie. La référence est notée « CL » dans le texte.
    1. p. 483.
    • Charles Martin Ochoa de Alda. La référence est notée « CO » dans le texte.
    1. p. 214.
    2. p. 213.
    • Georges Pialloux. La référence est notée « GP » dans le texte.
    1. p. 53.
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    3. p. 55.
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    5. p. 67.
    6. p. 51.
    7. p. 52.

    Jacques Antz et Isabelle Fleury, La Rhune : Larrun, Bordeaux, Éditions Sud Ouest 2009, 79 p. (ISBN 978-2-87901-978-9, notice BnF no FRBNF41492766). La référence est notée « JA » dans le texte.

    1. p. 8.
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    4. p. 19.
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