Amenardis Ire

Amenardis Ire est divine adoratrice d'Amon de -740 à -720 (ou -700) sous la XXVe dynastie.

Amenardis Ire

Relief représentant la divine adoratrice Amenardis Ire - Temple d'Osiris Heka-Djet à Karnak
Période Troisième Période intermédiaire
Dynastie XXVe dynastie
Fonction Divine adoratrice d'Amon
Prédécesseur Chepenoupet Ire
Dates de fonction -740 à -720 (ou -700)
Successeur Chepenoupet II
Famille
Père Kachta
Mère Pabatjma
Fratrie Piânkhy
Sépulture
Nom Tombe d'Amenardis Ire
Emplacement Temple de Médinet Habou

Le nom d’Amenardis a été retrouvé sur des reliques du temple de Montou à Karnak où avaient été conservées de nombreuses statues la représentant.

Généalogie

Elle est la fille de Kachta et Pabatjma. Elle est nommée par son frère, le roi Piânkhy[1]. Sa nomination marque le début de la domination kouchite sur la Haute-Égypte. Sa chapelle mortuaire est située dans le temple de Médinet Habou où elle est enterrée.

Sépulture

Relief d'Amenardis Ire dans sa chapelle funéraire de Thèbes

Sa tombe a été retrouvée dans l'enceinte du grand temple de Médinet Habou sur la rive occidentale de Thèbes, parmi une nécropole princière des divines adoratrices d'Amon. Il était en effet coutume à la Basse époque d'installer les nécropoles princières et royales dans l'enceinte des temples des grandes cités du pays, comme à Tanis ou Saïs. Ces tombes creusées dans le sol étaient surmontées d'une chapelle funéraire permettant d'assurer le culte du défunt.

Si dans les cités du delta du Nil ces chapelles n'ont pas subsisté, à Médinet Habou elles ont traversé les âges en relatif bon état, permettant ainsi par comparaison de restituer l'aspect de ces nécropoles royales tardives.

Hommage

Le cratère vénusien Amenardes a été nommé en son honneur[2],[3].

Titulature

Notes et références

  1. Aidan Mark Dodson, The Complete Royal Families of Ancient Egypt [détail des éditions], p. 234
  2. (en) Working Group for Planetary System Nomenclature, Gazetteer of Planetary Nomenclature 1994, Washington, International Astronomical Union, United States Government Printing Office, , 295 p. (lire en ligne), p. 12
  • Portail de l’Égypte antique
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.