Allen Stanford

Robert Allen Stanford[1], né le à Mexia, est un financier, philanthrope[2],[3], sponsor de sports professionnels et escroc américain qui a été condamné pour fraudes et association de malfaiteurs[4],[5]. Il est surnommé par la presse le « petit Madoff », en référence à l'escroquerie de Bernard Madoff sous la forme d'une « chaîne de Ponzi »[6].

Il était le propriétaire et président de la société privée Stanford Financial Group of Companies. Outre sa citoyenneté américaine, Stanford détient celle d'Antigua-et-Barbuda. Il a été le premier Américain à avoir été fait chevalier du Commonwealth[7] mais a perdu son titre à la suite de la révélation de son escroquerie[8] pour laquelle il a été condamné en 2012 et purge une peine de prison de 110 ans en Floride.

Fraude

Au début de 2009, Stanford a subi différentes enquêtes pour fraude. Le , il a été accusé par la Securities and Exchange Commission (SEC) de fraudes et de multiples violations de lois américaines sur les transactions financières : des « fraudes monstres ayant cours »[trad 1] portant sur environ 8 milliards USD en certificats de dépôt[4],[5]. Le FBI a fouillé trois des bureaux de la société de Stanford[9]. Le , la SEC a modifié sa plainte pour indiquer qu'il s'agissait plutôt d'une possible « chaîne de Ponzi monstre »[trad 2],[10]. Le FBI l'a arrêté le [11],[12]. Le , il est reconnu coupable d'une escroquerie de 7 milliards de dollars, avec une condamnation de 110 ans de prison[6].

Le 28 décembre 2020, la Suisse annonce la restitution de 133 millions de dollars suite à la séquestration de comptes et dans le cadre de l'entraide judiciaire avec les Etats-Unis. Cette somme est destinée aux victimes du financier[13].

Notes et références

Citations originales

  1. (en) « massive ongoing fraud »
  2. (en) « massive Ponzi scheme »

Références

  1. (en) Anderson Alderson, « Sir Allen Stanford: how the small-town Texas boy evaded scrutiny to become a big-time 'fraudster' », The Daily Telegraph, (lire en ligne, consulté le ).
  2. (en) Marina Hyde, « Thanks for the philanthropy, billionaires. Now pay your tax », The Guardian, (lire en ligne, consulté le ).
  3. (en) Chris Boutet, « Texas business magnate Allen Stanford facing $8B fraud charge », The National Post, (lire en ligne, consulté le ).
  4. (en) Personnel de rédaction, « Stanford, aides failed to appear for testimony: U.S. », Reuters, (lire en ligne).
  5. Coordonnées de la poursuite judiciaire établie aux États-Unis.
    • opposants : Securities and Exchange Commission, Plaintiff v. Stanford International Bank Ltd., Stanford Group Company, Stanford Capital Management LLC, R. Allen Stanford, James M. Davis, Laura Pendergest-Holt, Defendants
    • opinion : case no. 3:09-cv-00298-L
    • cour : U.S. District Court for the Northern District of Texas (Dallas)
    • url : sec.gov
  6. AFP, « Allen Stanford coupable d'escroquerie », Le Monde,
  7. (en) Simon Wilde, « Allen Stanford, England’s saviour; The billionaire behind plans for a new Twenty20 English Premier League has a history of seeing plans through to fruition », The Sunday Times, (lire en ligne).
  8. (en) Dealbook, « No More Sir Allen: Stanford Loses Knighthood », New York Times, (lire en ligne, consulté le )
  9. (en) Brian Ross, Joseph Rhee et Justin Rood, « Manhunt: Accused Financier Scammer Stanford Missing, Authorities say Investor Losses Could Rival Madoff Scandal », ABC News, (lire en ligne)
  10. (en) Reuters, « U.S. charges Stanford with massive Ponzi scheme », Thomson Reuters, (lire en ligne, consulté le ).
  11. (en) Bloomberg News, « Billionaire Financier Stanford Surrenders to FBI », The Washington Post, (lire en ligne, consulté le ).
  12. (en) Reuters, « États-Unis - Allen Stanford accusé d'une fraude de 7 milliards », Le Devoir, (lire en ligne, consulté le )
  13. « Berne restitue 133 millions de francs aux Etats-Unis en lien avec l'affaire Stanford », sur rts.ch, (consulté le )

Liens externes

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