Ali Bongo

Ali Bongo Ondimba, né Alain-Bernard Bongo le à Brazzaville, est un homme d'État gabonais. Il est président de la République depuis le .

Pour les articles homonymes, voir Bongo (homonymie).

Ali Bongo

Ali Bongo en 2021.
Fonctions
Président de la République gabonaise
En fonction depuis le
(11 ans, 10 mois et 25 jours)
Élection 30 août 2009
Réélection 27 août 2016
Vice-président Pierre Claver Maganga Moussavou
Premier ministre Paul Biyoghe Mba
Raymond Ndong Sima
Daniel Ona Ondo
Emmanuel Issoze Ngondet
Julien Nkoghe Bekalé
Rose Christiane Ossouka Raponda
Prédécesseur Rose Rogombé (intérim)
Omar Bongo
Ministre de la Défense

(10 ans et 8 mois)
Président Omar Bongo
Rose Rogombé (intérim)
Premier ministre Jean-François Ntoutoume Emane
Jean Eyeghe Ndong
Paul Biyoghe Mba
Prédécesseur Idriss Ngari
Ministre des Affaires étrangères

(2 ans)
Président Omar Bongo
Premier ministre Léon Mébiame Mba
Casimir Oyé Mba
Prédécesseur Martin Bongo
Successeur Pascaline Bongo
Biographie
Nom de naissance Alain-Bernard Bongo
Date de naissance
Lieu de naissance Brazzaville, République du Congo
Nationalité Gabonais
Parti politique PDG
Père Omar Bongo
Mère Joséphine Nkama
Fratrie Pascaline Bongo
Conjoint Annick Aubierge Lafitte Mouvagha (divorcés)
Lynn Collins Bongo (divorcés)
Sylvia Valentin
Diplômé de Université Panthéon-Sorbonne
Religion Islam

Présidents de la République gabonaise

Fils du président Omar Bongo, il est ministre de la Défense de 1999 à 2009. Il est élu chef de l’État en 2009, puis réélu en 2016 ; ses deux élections sont contestées par ses opposants.

Situation personnelle

Naissance et famille

Né Alain-Bernard Bongo le à Brazzaville, il est le fils aîné d'Albert-Bernard Bongo et de la chanteuse Joséphine Nkama (devenue par la suite Patience Dabany) et d'ethnie Teke. Il prend le nom d'Ali Ben Bongo lorsque son père convertit la famille à l'islam, en 1973.

Origines contestées

Selon une rumeur tenace, relayée notamment par l'ouvrage de Pierre Péan Nouvelles affaires africaines, Ali Bongo est un enfant biafrais ayant été adopté par Omar Bongo[1],[2]. Le candidat à l'élection présidentielle de 2009 Luc Bengono Nsi dépose un recours visant à annuler l'élection pour cette raison[3]. Une des filles d'Omar Bongo, Onaida Maisha Bongo, réclame devant la justice française de pouvoir consulter la copie intégrale de l'acte de naissance de son frère, conservée au service central de l'état civil, à Nantes[4]. Une autre de ses héritières agit également en justice. Mais toutes deux voient leurs demandes classées sans suite[5].

Études et formation

Ali Bongo effectue ses études en France. Il est scolarisé dans un collège protestant des CévennesAlès) et un temps au collège Sainte-Croix de Neuilly. Il étudie le droit à l'université Paris 1 Panthéon-Sorbonne[6],[7],[8],[9].

Prisant les voitures de luxe et les grands vins[10], il s'essaie notamment à la chanson (sur le modèle de sa mère), et s'associe aux musiciens de son idole James Brown pour enregistrer en 1977 un album de funk intitulé A Brand New Man[11], sans rencontrer toutefois de réel succès[12].

Vie personnelle

Ali Bongo rencontre Inge Lynn Collins, touriste originaire de Los Angeles, lors d'une soirée en 1975. Ils se marient à Madrid en 1994. Ali Bongo a déclaré qu'il avait ensuite divorcé, ce qu'Inge Bongo conteste[13]. Depuis 1989, il est marié avec une Française, Sylvia Valentin, fille d'Édouard Valentin, patron du groupe d'assurance « Omnium gabonais d'assurances et de réassurances » (OGAR), lui-même marié à une fille d'Omar Bongo[14],[15].

Il est père de quatre enfants : Malika (mariée à Steve Dossou, fils de Samuel Dossou-Aworet)[16], Noureddin, Jalil et Bilal, ce dernier étant adopté[7].

Il est franc-maçon, grand maître de la Grande Loge du Gabon[17].

Parcours politique

Débuts (1987-1999)

Ali Bongo revient au Gabon et travaille dans le cabinet de son père entre 1987 et 1989. Son entrée dans la vie politique est une décision de son père mais se révèle compliquée, alors qu'Ali Bongo ne maîtrise pas les langues ni les coutumes locales[10]. De 1989 à 1991, il est ministre des Affaires étrangères du gouvernement de Casimir Oyé Mba. Il doit démissionner à cause de son âge : la Constitution de 1991 impose d'avoir au moins 35 ans pour exercer des fonctions ministérielles et Ali Bongo a alors 32 ans. Il revient dans le cabinet de son père.

Il se présente avec succès à la députation en 1990 dans le Haut-Ogooué. En 1996, il se présente pour prendre la tête de la province du Haut-Ogooué, qui est le fief de son cousin, le ministre de la Défense, général et ancien chef d'État-major Idriss Ngari. Ali Bongo affronte Ngari et se voit reprocher pendant la campagne sa méconnaissance de la langue locale et son absence de résidence dans la région. Mais il bénéficie du soutien de son père, qui est décisif dans son élection[18].

Ministre de la Défense (1999-2009)

En , Ali Bongo est nommé ministre de la Défense en remplacement de Ngari au sein du gouvernement. Ali Bongo dépense beaucoup pour sa popularité au sein de l'armée et place ses alliés. Son beau-frère, le ministre de l'Économie Paul Toungui, le trouve trop dépensier et bloque un achat militaire. À ce poste, il dispose par ailleurs de peu d'influence[10].

Ali Bongo est réélu député en 2001 et 2006.

Première élection et accusations de fraudes

Vice-président du Parti démocratique gabonais, Ali Bongo est désigné candidat par le parti au pouvoir pour l'élection présidentielle prévue le et destinée à remplacer Omar Bongo, mort en . Cette décision est le fruit d'un accord entre les élites gabonaises et la France afin d'assurer la stabilité du régime, des critiques apparaissant cependant sur cet héritage monarchique[10]. Dans une interview accordée à Voice of America, il explique se vouloir candidat au changement[19]. Ali Bongo est en tout état de cause un des dauphins auxquels songeait son père parmi tous ses enfants ; il est le seul à avoir été préparé de la sorte[20]. Il utilise pleinement le PDG, machine électorale que lui a laissée son père et qui a remporté haut la main toutes les élections depuis l’avènement du multipartisme en 1990[20].

Le , les résultats officiels indiquent qu’Ali Bongo est élu président de la République avec 41,7 % des voix, face à Pierre Mamboundou (25,6 %) et André Mba Obame (25,3 %). Ces derniers contestent la légalité de la proclamation et la sincérité des résultats[21]. À la suite de l'annonce des résultats, des émeutes éclatent à Port-Gentil et sont violemment réprimées, faisant au moins 15 morts[22]. Après la validation des résultats de l'élection, Ali Bongo est investi le [23].

Par la suite, plusieurs enquêtes indiquent que les résultats ont été truqués. Dans un documentaire diffusé sur France 2 en , le diplomate Michel de Bonnecorse, ex-conseiller pour l'Afrique auprès du président Jacques Chirac, confirme cette version des faits. L’ambassadeur américain Charles Rivkin, dans un télégramme transmis en à la secrétaire d’État et divulgué par WikiLeaks en 2011, le confirme également : « , Ali Bongo inverse le décompte des voix et se déclare président »[24].

Politique économique et sociale

Ali Bongo en 2012.

Au début de sa présidence, il mène notamment une politique de « grands chantiers »[25], contrastant avec la politique de son père, piètre gestionnaire : construction de 600 km de routes ou de la zone d'intérêt économique de Nkok[10].

Dans son programme présidentiel, le « Gabon vert » est basé sur des valeurs écologiques fortes en faveur de la préservation de l’environnement, de la lutte contre le réchauffement climatique et de la protection de la biodiversité. Il s’appuie sur un réseau de 13 parcs nationaux créés en 2002 et couvrant 11 % du territoire national. Le pilier « Gabon vert » promeut également le développement de différents secteurs économiques durables tels que l’écotourisme ou encore l’agriculture, avec l’objectif d’atteindre l'autosuffisance alimentaire[26].

Le « Gabon industriel » a pour enjeu de promouvoir la valorisation locale des matières premières et l'exportation de produits à haute valeur ajoutée. L’objectif est de garantir une exploitation durable des nombreuses ressources naturelles dont dispose le Gabon (pétrole, gaz, manganèse, bois, or, minerai de fer…)[27]. Parmi les mesures emblématiques du Gabon industriel, l’entrée en vigueur en 2010 de l’interdiction d’export des grumes, destinée à assurer la mise en place d’un processus de transformation locale générateur d’emploi[28].

Le Gabon des Services est quant à lui consacré à la valorisation des ressources humaines du Gabon[29]. L’enjeu est de mieux former les Gabonais par un niveau d’éducation élevé, de leur garantir la prise en charge des frais de santé et un accès à des structures de soins de qualité. Le développement des infrastructures, tant au niveau des télécommunications que des routes, des transports ou encore du logement, fait également partie des enjeux du Gabon des Services.

Le cabinet McKinsey, sous la supervision de la Première dame du Gabon, Sylvia Bongo Ondimba, rédige un « rapport de préconisations de la stratégie d’investissement humain du Gabon », qui est remis à Ali Bongo en [30]. Afin de mettre en œuvre la stratégie d’investissement humain préconisée par le rapport, Ali Bongo convoque, en , les Assises sociales du Gabon. Réunissant plus de 1 300 personnes pour la session plénière, l'objectif de ces assises est de faire sortir de la précarité les 30 % de Gabonais qui s'y trouvent. Ali Bongo Ondimba annonce la mobilisation de 250 milliards de francs CFA sur 3 ans, pour une série de mesures sociales à destination des foyers économiquement faibles, soit ceux vivant avec moins de 90 000 francs CFA par mois[31].

Le pays continue de reposer sur une stratégie de rente : l’économie est entièrement consacrée à la production et à l’exportation de ressources naturelles. Nombre de difficultés persistent par ailleurs : taux de chômage autour de 30 % de la population active, arrestations expéditives lors des manifestations étudiantes ou syndicales (en particulier à partir de ), dégradation de l’accès aux soins (une caution de 300 000 francs CFA est exigée pour entrer à l’hôpital), déficience des services publics, coupures récurrentes d’électricité. Plus de la moitié de la population se trouve sous le seuil de pauvreté[10],[24].

Ali Bongo nomme, le , pour la première fois de l'histoire du Gabon, une femme, en la personne de Rose Christiane Ossouka Raponda, à la fonction de Premier ministre. Cette décision intervient dans un contexte de crise économique provoquée par la pandémie de Covid-19, avec pour principale mission la relance de l'économie[32].

Relations internationales

Le , le Gabon a intégré le Conseil de Sécurité de l’Organisation des Nations Unies pour une durée de deux ans. Dans le cadre de ce mandat, Ali Bongo s’est rendu à New York en afin de lancer la présidence gabonaise du Conseil de Sécurité, effective pendant un mois[33]. À cette occasion, Ali Bongo a été reçu par le Secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon[34] et par la secrétaire d'État des États-Unis, Hillary Clinton[35].

Le , l’Assemblée générale des Nations unies a élu dix-huit nouveaux membres au Conseil des droits de l’homme, dont le Gabon avec 187 voix[36]. Le Gabon sera amené à siéger à l’ONU à compter du sur une durée de trois ans afin « d’œuvrer pour l’application de la justice contre l’impunité et la criminalité transnationale organisée »[37].

Ses liens avec la France sont étroits. En 2010, Ali Bongo acquiert l'hôtel de Maisons pour 100 millions d'euros[38]. Il a reçu, en , lors de son hospitalisation à Neuilly-sur-Seine, le secrétaire général de l’Élysée, Claude Guéant[39]. Le , Nicolas Sarkozy le décore grand officier de la Légion d'honneur, en même temps que Rose Rogombé (grade de commandeur)[40]. Robert Bourgi, conseiller de Nicolas Sarkozy pour les relations avec les pays africains, l'a soutenu lors de la présidentielle de 2009 : « Au Gabon, la France n'a pas de candidat, mais le candidat de Robert Bourgi, c'est Ali Bongo. Or je suis un ami très écouté de Nicolas Sarkozy. De façon subliminale, l'électeur le comprendra[41]. »

Allié du président turc Recep Tayyip Erdoğan, il fait arrêter des dissidents politiques turcs réfugiés sur le territoire gabonais[42].

Le 13 octobre 2020, le Gabon est élu membre du Conseil des droits de l'homme de l'ONU[43].

Réélection contestée en 2016

Ali Bongo se présente à l'élection présidentielle du 27 août 2016. Il remporte le scrutin avec 49,8 % des voix[44]. Sa victoire est contestée par l'opposition, dont le principal candidat, Jean Ping, est battu de seulement 5 000 voix par Bongo[45],[46].

L'opposition s'étonne de la non-publication des résultats par bureau de vote et invoque des fraudes dans la province du Haut-Ogooué, fief d'Ali Bongo, où la participation s'élève à 99,9 % (contre 59,5 % au niveau national)[47] et où Ali Bongo aurait reçu 95,5 % des voix[48]. Des émeutes éclatent après l’annonce de la victoire de Bongo : l'Assemblée nationale est notamment incendiée, les manifestants sont dispersés avec des tirs à balles réelles[49] puis environ 27 Gabonais sont tués par les forces de l'ordre au QG de Jean Ping situé à quelques centaines mètres du camp militaire français Charles de Gaulle[50],[51],[52]. Le 2 février 2017, une résolution est adoptée par le Parlement européen pour condamner les violences, violations des droits de l’homme, arrestations arbitraires, détentions illégales et intimidations politiques qui ont suivi la proclamation de résultats « extrêmement douteux » qui remettent en cause la légitimité d'Ali Bongo[53].

Le , Ali Bongo est proclamé vainqueur par la Cour constitutionnelle, présidée par sa belle-mère, Marie-Madeleine Mborantsuo[54], avec 50,66 % des voix, suivi de Jean Ping avec 47,24 % des suffrages[55]. Le 27 septembre suivant, il prête serment pour un deuxième mandat[56].

Hospitalisations successives

Ali Bongo le , deux semaines avant son accident vasculaire cérébral.

Le , alors que sont dévoilés les résultats officiels des élections législatives de 2018, largement remportées par le parti au pouvoir, Ali Bongo est hospitalisé à Riyad, en Arabie saoudite, officiellement pour une « fatigue sévère » due à du surmenage. De nombreux journaux de la presse internationale avancent qu'il a été victime d'un accident vasculaire cérébral ou d'un œdème cérébral[57],[58],[59]. Après une hospitalisation de plus d'un mois à Riyad, Ali Bongo est transféré le à l'hôpital d’instruction militaire Mohammed V, à Rabat, au Maroc[60]. Il quitte l’hôpital militaire le pour poursuivre sa convalescence dans une résidence privée à Rabat[61].

Tentative de coup d'État de 2019

Pendant sa période d'hospitalisation, les médias se font l'écho de débats quant à la nature de la transition politique à mettre en œuvre en cas d'incapacité du chef de l'État[62]. De multiples fausses annonces de son décès se répandent également. L’opposant Jean Ping lance un appel à reconnaître sa légitimité à la présidence, lors d'une conférence qui est perçue comme un souhait de voir le président destitué[63]. Le , une unité de soldats mutinés, prétextant l'état de santé d'Ali Bongo, en convalescence après un accident vasculaire cérébral, prend brièvement le contrôle de Radio Gabon et transmet un appel au soulèvement, dans une apparente tentative de coup d'État. Cette insurrection échoue le même jour ; sur cinq mutins, deux sont tués et les autres arrêtés[64],[65].

Le , Ali Bongo assiste à l'investiture des nouveaux ministres, en fauteuil roulant[66]. Le , il retourne au Gabon[67].

Quatre ministres sont limogés puis arrêtés en décembre 2019 pour détournements de fonds publics, dont Brice Laccruche Alihanga, ancien directeur de cabinet d’Ali Bongo, jusqu'alors considéré comme la deuxième plus importante personnalité du régime après le président[68].

Distinctions

Notes et références

Notes

    Références

    1. « Ali Ben Bongo, l'héritier naturel », Le Figaro, (lire en ligne).
    2. Pierre Péan, « Élection présidentielle au Gabon : Ali Bongo le faussaire », sur marianne.net, .
    3. « Présidentielle : la nationalité d'Ali Bongo mise en doute », Jeune Afrique, (lire en ligne).
    4. « OMAR BONGO ONDIMBA : qui sont ses héritiers », Jeune Afrique, .
    5. « Le parquet de Nantes classe une plainte pour faux acte de naissance d'Ali Bongo », Le Parisien, .
    6. Philippe Bernard, « Ali Ben Bongo, Monsieur Fils », Le Monde, (lire en ligne).
    7. « La biographie du président », sur presidentalibongo.com (consulté le ).
    8. Fabrice Arfi, « La justice française est saisie de l’affaire des origines d’Ali Bongo », Mediapart, (lire en ligne ).
    9. Gardinier et Yates 2006, p. 35.
    10. Tanguy Berthemet, « Au Gabon, l'univers impitoyable de la famille Bongo », Le Figaro, samedi 15 / dimanche 16 octobre 2016, p. 15.
    11. Georges Dougueli, « À 18 ans, Ali Bongo Ondimba enregistre un album de funk », sur jeuneafrique.com,
    12. Olivier Mialet, « Quand Ali Bongo se prenait pour James Brown », sur Les Inrocks.fr, .
    13. (en) « Gabon's First Lady Lives on Food Stamps in California », ABC News, .
    14. « Edouard Valentin »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?), La lettre du continent, .
    15. « Dossier : les Français qui comptent au Gabon »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?), sur infosplusgabon.com, .
    16. « Comment le palais carbure au pétrole », La Lettre du Continent, no 615, (lire en ligne, consulté le )
    17. « Ali Bongo Ondimba réélu grand maître de la Grande Loge du Gabon, Mohamed Ould Ghazouani retraité… », sur JeuneAfrique.com, (consulté le )
    18. « Ali Ben Bongo, au nom du père… », Jeune Afrique, no 2470, , p. 38-41 (lire en ligne).
    19. « Gabon : Ali Bongo Ondimba se veut le candidat du changement »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?), sur lavoixdelamerique.com, .
    20. Mathilde Debain, « Chronique d'une victoire assurée. Retour sur la campagne présidentielle de 2009 au Gabon », Politique africaine, vol. 3, no 115, , p. 27-46 (lire en ligne, consulté le ).
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    26. Théophile Kouamouo, « Mûr pour la croissance verte ? », Jeune Afrique, (lire en ligne).
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    63. Gabon : Jean Ping cherche-t-il à destituer Ali Bongo ?
    64. « Coup d'État avorté au Gabon : retour sur le fil des évènements de la journée », RFI,
    65. Laurent Larcher, « Après le coup d’État au Gabon, un retour à l’anormal », La Croix, (lire en ligne)
    66. « Gabon: le président Bongo de retour au Maroc pour sa convalescence - RFI », sur RFI Afrique (consulté le )
    67. Pierre-Eric Mbog Batassi, « Gabon : Ali Bongo a fait son retour au pays, et maintenant ? », sur Le Point (consulté le )
    68. « Gabon: l'ex-directeur de cabinet d'Ali Bongo placé en détention provisoire », sur RFI Afrique,
    69. « Ali Bongo Ondimba, Grand-Croix de l'ordre international des Palmes académiques du CAMES », sur presidentalibongo.com, (consulté le ).

    Annexes

    Bibliographie

    • (en) David E. Gardinier et Douglas A. Yates, Historical Dictionary of Gabon, Lanham (Maryland), Toronto (Canada), Plymouth (U.-K.), The Scarecrow Press, Inc., coll. « Historical Dictionaries of Africa » (no 101), , 3e éd., 455 p.
    • « Ali Bongo Ondimba : "Le Gabon, mon père et moi" », Jeune Afrique, nos 2536-2537, 16 au 29 août 2009, p. 12-19 (lire en ligne) — Interview d'Ali Bongo Ondimba par Marwane Ben Yahmed

    Articles connexes

    Liens externes

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