Michel de Bonnecorse

Michel de Bonnecorse de Benault de Lubières est un haut fonctionnaire et diplomate français né le à Chiré-en-Montreuil.

Famille

Michel de Bonnecorse est né dans une famille de haute bourgeoisie originaire de Provence[1], issue de Balthasar de Bonnecorse (v. 1650), consul de France au Caire. *Louis de Bonnecorse (1666-1731), était consul de France en Orient. *François de Bonnecorse (v.1760), était commandant des Îsles à Port-Cros (Var). *Gabriel de Bonnecorse-Lubières (1825-1900), était conseiller à la Cour d'Appel d'Aix, substitut du Procureur. *Frédéric de Bonnecorse-Lubières (1860-1940), ESM Saint-Cyr, Promo. Kroumirs (1880-1882), était chef de bataillon, officier de la Légion d'honneur, décoré de la croix de guerre 1914-1918. *Bertrand de Bonnecorse-Lubières (1898-1840), ESM Saint-Cyr, Promo. Drapeaux de l'Amitié Américaine, capitaine dans la 2e Brigade Motorisée, Mort pour la France, le , à Sainte-Austreberthe (Pas-de-Calais). Michel de Bonnecorse est le fils posthume de Bertrand de Bonnecorse-Lubières, mort pour la France.

Carrière

Ancien élève de l'École nationale d'administration (promotion Turgot, 1966-1968)[2], Michel de Bonnecorse est chef de la mission française de coopération au Sénégal de 1978 à 1982, puis à Madagascar de 1982 à 1985. Il est ensuite chef du service des affaires générales à la direction des affaires économiques et financières du ministère des Affaires étrangères.

Il est directeur général adjoint de l'UNESCO en 1987.
Il est ambassadeur au Kenya de 1990 à 1993, représentant de la France aux Nations unies à Genève, ambassadeur au Maroc de 1995 à 2001, puis en Suisse.
Il est conseiller du président Jacques Chirac à l'Élysée, chef de la cellule « Afrique » présidentielle, de 2002 à 2007.

Il est admis à la retraite de la diplomatie en 2006. En 2009, il devient conseiller pour l'Afrique de l'armateur CMA-CGM [3].

Affaire Borrel

Elisabeth Borrel, veuve du juge Bernard Borrel, mort en 1995 à Djibouti dans des circonstances non élucidées (Affaire Borrel), a porté plainte avec constitution de partie civile le contre Michel de Bonnecorse pour « pression sur la justice ». Cette plainte a pour objet une déclaration au journal Jeune Afrique dans lequel il indique : « Contrairement à ceux qui préjugent de l'assassinat de Bernard Borrel sur ordre des autorités djiboutiennes, je préjuge, moi, qu'il s'est suicidé. »

Cette plainte est instruite par les juges Fabienne Pous et Michèle Ganascia, déjà en charge depuis d'une information judiciaire sur ces mêmes faits, à la suite d'une première plainte visant l'ex-porte-parole du Quai d'Orsay Hervé Ladsous, ambassadeur de France en Chine. Le , les juges tentent de perquisitionner le bureau à l'Élysée de Michel de Bonnecorse et la cellule «Afrique», mais la présidence leur en refuse l'accès en invoquant la séparation des pouvoirs [réf. nécessaire].

Le , les juges perquisitionnent le domicile parisien de l'ex-conseiller présidentiel, dans le XIVe arrondissement, et des enquêteurs perquisitionnent simultanément dans sa résidence secondaire, située dans les Bouches-du-Rhône. Les magistrates saisissent notamment son carnet personnel [réf. nécessaire].

Autres affaires

En 2007, une plainte pénale a également été déposée à l'encontre de Michel de Bonnecorse par le juriste et universitaire Charles Debbasch.

Références

  1. Pierre-Marie Dioudonnat, Le Simili-Nobiliaire-Français, ed. Sedopols, 2012, p. 134
  2. LesBiographies.com, « LesBiographies.com - moteur de recherche biographique », sur lesbiographies.com (consulté le ).
  3. Site internet.

Article connexe


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