Albaret-Sainte-Marie

Albaret-Sainte-Marie est une commune française située dans le département de la Lozère, en région Occitanie.

Albaret-Sainte-Marie

L'église Saint-Mary.
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Lozère
Arrondissement Mende
Intercommunalité Communauté de communes des Terres d'Apcher-Margeride-Aubrac
Maire
Mandat
Michel Therond
2020-2026
Code postal 48200
Code commune 48002
Démographie
Gentilé Albaretais
Population
municipale
565 hab. (2018 )
Densité 35 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 52′ 59″ nord, 3° 14′ 53″ est
Altitude Min. 767 m
Max. 1 139 m
Superficie 15,98 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Saint-Chély-d'Apcher
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Saint-Chély-d'Apcher
Législatives Circonscription de la Lozère
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Albaret-Sainte-Marie
Géolocalisation sur la carte : Lozère
Albaret-Sainte-Marie
Géolocalisation sur la carte : France
Albaret-Sainte-Marie
Géolocalisation sur la carte : France
Albaret-Sainte-Marie

    Géographie

    Localisation

    La commune d'Albaret-Sainte-Marie se situe dans le nord de la Lozère, en Margeride, à la limite du Cantal, à 12 km de Saint-Chély-d'Apcher.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes d’Albaret-Sainte-Marie[1]
    Val d'Arcomie
    (Cantal)
    Chaulhac
    Les Monts-Verts Saint-Léger-du-Malzieu
    (par un quadripoint)
    Saint-Chély-d'Apcher
    (sur 200 m)
    Blavignac

    Hameaux et lieux-dits

    Le village de la Garde, situé sur l'ancienne route nationale 9 (RD 809) et à proximité de l'A75 est aujourd'hui le centre de la commune. La mairie et l'école s'y trouvent.

    Hameaux et écarts :

    • l'Estival ;
    • la Garde ;
    • le Mas Neuf ;
    • Orfeuille ;
    • Orfeuillette ;
    • la Roche ;
    • la Roussille ;
    • le Moulin de La Garde ;
    • le Moulin de La Barque.

    Hydrographie

    La commune est bordée au nord-est par la Truyère, et au sud-ouest par son affluent le ruisseau d'Arcomie.

    Climat

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000

    • Moyenne annuelle de température : 7,5 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 9,6 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 1,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 878 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 9,8 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,6 j

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[2]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat, Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[3].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[4]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[2].

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Ruynes - Gendar », sur la commune de Ruynes-en-Margeride, mise en service en 1951[7]et qui se trouve à 13 km à vol d'oiseau[8],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 8,3 °C et la hauteur de précipitations de 729,6 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Aurillac », sur la commune d'Aurillac, dans le département du Cantal, mise en service en 1945 et à 64 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,2 °C pour la période 1971-2000[11], à 10,2 °C pour 1981-2010[12], puis à 10,8 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    La place centrale.

    Typologie

    Albaret-Sainte-Marie est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3],[14],[15],[16].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Chély-d'Apcher, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 22 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[17],[18].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (52,6 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (50,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (42,8 %), zones agricoles hétérogènes (39,2 %), prairies (13,4 %), zones urbanisées (3,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,5 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Albaret : désigne un lieu où pousse le peuplier blanc ou le saule blanc (occitan albar).[réf. nécessaire]

    Histoire

    Le château de la Garde.

    La Garde faisait partie de la baronnie d'Apcher. Le château de la Garde, dont la construction remonte à la fin du XIVe siècle, avait pour but de protéger le château d'Apcher plus au sud. Aujourd'hui le château de la Garde est en ruine, pillé après la Seconde Guerre mondiale.

    Politique et administration

    Liste des maires d'Albaret-Sainte-Marie[20]
    Période Identité Étiquette Qualité
    1848 1904 Jean Bonnel    
    1904 1910 Félix Loubat    
    1910 1924 Eugène Bonnel    

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[22].

    En 2018, la commune comptait 565 habitants[Note 5], en diminution de 0,35 % par rapport à 2013 (Lozère : −0,11 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    478387615549502490528533479
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    473406440434490541540502503
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    469471501468442413426387374
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    363320309333338452520564568
    2018 - - - - - - - -
    565--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[23] puis Insee à partir de 2006[24].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    L'antenne d'Orfeuillette de l'ISEM.

    La commune dispose d'une école primaire publique.

    Albaret-Sainte-Marie possède une antenne universitaire de l'ISEM (université Montpellier 1) à proximité du château d'Orfeuillette près du hameau de la Garde. Elle propose des formations de management hôtellerie-tourisme (Master 1re et 2e année).

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Le musée.
    • Notre Dame de l'Assomption - Bourg de La Garde
      Le château d'Orfeuillette, demeure du XIXe siècle construite par le député sénateur lozérien Théophile Roussel, aujourd'hui hôtel-restaurant.
    • Église Saint-Mary d'Albaret-Sainte-Marie, de style roman et datant du XIVe siècle, située dans le bourg.
    • Église Notre-Dame-de-l'Assomption de la Garde, de construction récente, dans le bourg de La Garde, où ont lieu les offices religieux.
    • À quelques mètres de l'église Saint-Mary, musée installé dans l'ancien four à pain parfaitement conservé, créé par M. Tuffery et régulièrement mis à jour par les habitants. Il retrace la vie du village.
    • Les ruines du château de la Garde.
    • Aire de service de la Lozère à proximité avec l'arboretum et le géoscope.

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

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    Notes et références

    Notes

    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    5. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Cartes

    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Carte IGN sous Géoportail
    2. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    3. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    4. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France Ruynes - Gendar - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Albaret-Sainte-Marie et Ruynes-en-Margeride », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Ruynes - Gendar - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Albaret-Sainte-Marie et Aurillac », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique d'Aurillac - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique d'Aurillac - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique d'Aurillac - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    20. D'après FranceGenWeb.org
    21. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    22. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    23. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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