Abrest

Abrest (Abrèt en occitan) est une commune française située dans le département de l'Allier, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Ne doit pas être confondu avec Brest.

Abrest

L'hôtel de ville.
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Allier
Arrondissement Vichy
Intercommunalité Communauté d'agglomération Vichy Communauté
Maire
Mandat
Romain Lopez
2020-2026
Code postal 03200
Code commune 03001
Démographie
Gentilé Abrestois[1]
Population
municipale
2 908 hab. (2018 )
Densité 278 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 05′ 58″ nord, 3° 26′ 43″ est
Altitude Min. 251 m
Max. 434 m
Superficie 10,46 km2
Unité urbaine Vichy
(banlieue)
Aire d'attraction Vichy
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Vichy-2
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Abrest
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Abrest
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Abrest
Liens
Site web ville-abrest.com

    Membre de la communauté d'agglomération Vichy Communauté, de l'unité urbaine et de l'aire d'attraction de Vichy, la commune, située au sud de la cité thermale et peuplée de 2 908 habitants en 2018, s'étend sur les deux rives de l'Allier.

    Ses habitants sont appelés les Abrestois[1].

    Géographie

    Localisation

    Abrest est située au sud-est du département de l'Allier[2], au sud de l'agglomération de Vichy, à mi-distance des communes de Vichy et de Saint-Yorre, à cheval entre la Montagne bourbonnaise et la Limagne bourbonnaise.

    La commune fait partie du cœur urbain de l'ancienne communauté d'agglomération de Vichy Val d'Allier[3] (Vichy Communauté depuis le ). Seule commune s'étendant sur les deux rives de l'Allier[4], elle se compose des villages des Graviers, des Dollots et de Quinssat en rive droite ainsi que de la Tour en rive gauche[5].

    Sept communes, toutes membres de la communauté d'agglomération, jouxtent Abrest[5] :

    Géologie et relief

    La commune s'étend sur 1 046 hectares ; son altitude varie entre 251 et 434 mètres[6].

    Deux carrières ont été exploitées dans la commune ; elles ne sont plus actives après leurs opérations de récolement et leur droit d'exploitation a expiré depuis 2000 : les Graviers et la Presqu'île Croix Saint-Martin[3].

    Hydrographie

    Rivière Allier depuis la passerelle ferroviaire, vers l'amont.

    Le territoire de la commune est situé sur les deux rives de l'Allier. C'est la seule commune qui s'étend « sur deux côtés de la rivière[4] » à cause « de la divagation historique de l'Allier[4] ». Aucun pont ne relie la rive droite à la rive gauche[4], en dehors du viaduc ferroviaire d'Abrest (qui comporte une passerelle pour piétons).

    Trois affluents se jettent sur le territoire de la commune, lesquels appartiennent à la zone hydrographique de l'Allier du ruisseau de la Merlaude au Sichon[7],[8],[9].

    En rive gauche, un premier, dénommé « ruisseau du Ruel » ou « des Gouttes », long de 4,3 km[7], puis un deuxième, dit « de la Rama » et long de 3,9 km[8], prennent leur source à Brugheas.

    En amont, en rive droite, le ruisseau dit « de Coupe Gorge », long de 3,6 km, prend sa source à Busset[9].

    Climat

    La station météorologique la plus proche est située à Charmeil. Les relevés sont les suivants :

    Relevés météorologiques de la station de Vichy-Charmeil (1981-2010, sauf ensoleillement 1991-2010)
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) −0,4 −0,2 1,9 3,9 8,1 11,2 13,3 12,9 9,8 7,3 2,8 0,4 6
    Température maximale moyenne (°C) 7,4 9 13 15,8 20 23,5 26,4 26,1 22,2 17,6 11,2 7,8 16,7
    Ensoleillement (h) 78,1 94,8 153,7 175,4 203,4 225 248,9 238,3 183,5 128,1 76,7 55,9 1 861,7
    Précipitations (mm) 46,8 39,8 44,2 69,3 98,2 78,2 71,6 74,2 75,4 68 63,3 50,5 779,5
    Source : Météo-France[10]

    Paysages

    La côte Saint-Amand se situe à cheval avec la commune du Vernet ; c'est l'un des deux espaces naturels sensibles de la communauté d'agglomération[11]. Une tour de télécommunications y est installée depuis 1975[12].

    Milieux naturels et biodiversité

    La commune fait partie de l'espace protégé d'intérêt communautaire « Val d'Allier Sud » et de la ZNIEFF 1 « Val d'Allier entre Vichy et Mariol »[3].

    L'espace naturel sensible de la Côte Saint-Amand, autre ZNIEFF, domine la commune. Situé à cheval avec la commune voisine du Vernet[13],[14], et s'étendant sur 85 hectares sur les deux communes[11], il repose sur des pelouses calcicoles sèches, où les coteaux sont laissés à l'abandon[3]. On y retrouve notamment[15] :

    Urbanisme

    Typologie

    Abrest est une commune urbaine[Note 1],[16]. Elle fait en effet partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[INS2 1],[17].

    Elle appartient à l'unité urbaine de Vichy, une agglomération intra-départementale regroupant 13 communes[INS2 2] et 64 124 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[INS2 3],[INS2 4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vichy, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 50 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[INS2 5],[INS2 6].

    Elle fait également partie de la zone d'emploi et du bassin de vie de Vichy[INS2 7].

    Occupation des sols

    Sur les 1 046 hectares de superficie, 201,8 sont dédiés aux espaces habités et 24,1 le sont pour les espaces économiques[3].

    Morphologie urbaine

    La commune se situe dans le cœur urbain de la communauté d'agglomération[3].

    Rive droite

    On retrouve en rive droite le centre-bourg, le quartier de la Cascade (au nord) et des Dollots (au sud), et plus à l'écart, les hameaux des Rémondins ou des Séjournins.

    Dans les années 2000, la commune a modernisé la traversée de son bourg. La première tranche d'un contrat communal d'aménagement de bourg (CCAB) a permis à la commune de réaliser, entre 2008 et 2010, le réaménagement de la route principale, la RD 906, ainsi que des abords du centre-ville[18], en aménageant dans un premier temps (2008) l'avenue de Thiers et en la classant (ainsi que quelques rues alentour) en zone 30 puis en poursuivant (2009-2010) au nord de l'unique carrefour à feux, remplacé. En parallèle, l'accès à la mairie a été rénové, tout comme le bâtiment de l'ancienne mairie, abritant les services sociaux, la salle polyvalente, s'accompagnant de la création d'un parking à durée limitée devant l'épicerie et la poste[ABR 1].

    Un deuxième CCAB, signé en , a mené à la sécurisation de l'accès à l'école élémentaire, pour un coût de 1 244 000  hors taxes[19],[20]. Face à l'augmentation du trafic sur la route de Quinssat, le projet initial prévoyait l'achat d'un terrain pour construire une nouvelle route. Un nouveau projet, révisé et approuvé, comprend la création d'un carrefour giratoire (405 000  hors taxes), d'un parking de quarante places ainsi que le prolongement d'une zone 30 déjà existante[ABR 2]. Ces aménagements sont déjà en service.

    Logement

    En 2017, la commune comptait 1 406 logements, contre 1 330 en 2012 et 1 266 en 2007. Parmi ces logements, 90 % étaient des résidences principales, 2 % des résidences secondaires et 8 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 93 % d'entre eux des maisons individuelles et pour 6,2 % des appartements[INS 1].

    La proportion des résidences principales, propriétés de leurs occupants était de 81,4 %, en baisse sensible par rapport à 2012 (82 %) et 2007 (82,7 %). La part de logements HLM loués vides était de 4,1 % (contre 4,6 % en 2012 et 1,5 % en 2007)[INS 2].

    Planification de l'aménagement

    La municipalité a décidé le d'élaborer un plan local d'urbanisme. Celui-ci a été approuvé par décision du conseil communautaire de Vichy Communauté le [ABR 3].

    Voies routières

    La départementale 906 (actuelle D 906e) en direction de Thiers en 2013. La mairie et son parvis sont à gauche de la photo.

    Le bourg est traversé par la route départementale 906e (ancienne D 906) reliant Thiers et Saint-Yorre à Vichy, le principal axe de circulation, historiquement la route nationale 106 de Nîmes à Saint-Gérand-le-Puy.

    Depuis la commune, aucun accès autoroutier n'est proposé, si ce n'est la proximité de l'autoroute A719, qui n'est indiquée qu'à Vichy, ou l'A89, à partir de Saint-Yorre. Cette dernière autoroute, menant à Lyon, est accessible depuis l'échangeur 29 dit de Thiers-Ouest, à 30 km au sud.

    La route départementale 426 dessert le camping en coupant à niveau et après une forte pente la ligne de Saint-Germain-des-Fossés à Darsac ; cette route s'appelle avenue des Graviers. Plus au nord en direction de Vichy, la D 126 dessert le quartier de la Cascade et la Côte Saint-Amand (avenue de Cusset), tandis que la D 175 passe à la frontière communale avec Le Vernet. En rive gauche, la D 131 (route d'Hauterive) dessert les lieux-dits des Sablières, de la Tour et des Sables[5].

    L'aménagement de bourg, mené entre 2008 et 2010, n'a en rien modifié le trafic de transit : les poids lourds sont responsables de la dégradation de la chaussée quel que soit le revêtement de la route principale. Les habitants sont victimes de nuisances. Pour pallier ce problème, le département de l'Allier a construit le contournement sud-ouest de l'agglomération de Vichy, depuis fin 2011[21] mais des problèmes environnementaux, comme le non-respect de la loi sur l'eau, ont nécessité la suspension du chantier en 2012, pendant deux ans ; le contournement est ouvert depuis le [22] avec une inauguration le [23]. Cette nouvelle route départementale portant le numéro 906, l'ancienne D 906 traversant la commune change de numéro ; de plus, les véhicules de transport de marchandises de plus de 7,5 tonnes en transit sont enfin interdits de traverser le bourg, à l'exception de la desserte locale, à la suite de la signature d'un arrêté conjoint avec la ville de Saint-Yorre[24].

    Aménagements cyclables

    Le département de l'Allier a balisé un itinéraire cyclable empruntant la route départementale 131, sur l'axe de Vichy à Randan par Hauterive. Il existe également un autre itinéraire empruntant la D 426 et le viaduc d'Abrest.

    En 2020, la communauté d'agglomération Vichy Communauté a réalisé la voie verte Via Allier, voie de 27 km de long reliant Billy à Saint-Yorre, et traversant le territoire communal en rive gauche, ainsi que les boucles des Sources (12 km, vers Saint-Yorre ou Hauterive par la passerelle SNCF) et des Isles (12,7 km, vers Vichy ou Hauterive et Bellerive-sur-Allier par la passerelle)[25].

    Transport en commun

    Abrest est desservie par deux des huit lignes du réseau de transport en commun MobiVie[26] :

    • la ligne D, desservant la rive droite (camping, stade, château, mairie, quartier des Biernets), à raison de six allers et sept retours par jour vers Vichy (du lundi au samedi, aux heures de pointe du matin, du midi et du soir) ;
    • la ligne G, desservant la rive gauche (quartiers des Sablières, de la Tour et des Sables), à raison de cinq allers et retours par jour (du lundi au vendredi aux heures de pointe du matin, du midi et du soir).

    Cette desserte est complétée par un service de transport à la demande (MobiVie sur mesure), où des correspondances sont possibles avec les lignes B et D en rive droite (vers Vichy), C en rive gauche (vers Bellerive-sur-Allier)[26].

    Depuis le [réf. souhaitée], la mairie est également desservie par les autocars TER. La ligne 19 reliant la gare de Vichy au nord et Thiers, Pont-de-Dore ou Ambert au sud la dessert à raison de six allers (plus un le vendredi soir) et cinq retours (plus un le lundi matin) en semaine, deux allers et trois retours le samedi, et quatre allers et trois retours les dimanches et jours fériés[27].

    La ligne 55 (Vichy – Puy-GuillaumeRis) du réseau départemental du Puy-de-Dôme Transdôme dessert Abrest (mairie et les Dollots), à raison d'un aller-retour par jour, renforcé en période scolaire[28].

    Transport ferroviaire

    Les trains passent sous le bourg.

    Deux lignes ferroviaires passent par la commune :

    Risques naturels et technologiques

    La commune est soumise aux risques naturels d'inondation, de mouvement de terrain et de séisme, ainsi qu'aux risques technologiques de rupture de barrage et de transports de matières dangereuses. Le DICRIM est en vigueur sur la commune depuis 1998[29].

    Risques naturels

    Concernant le risque inondation, elle a connu plusieurs crues de l'Allier ; la dernière notable remonte à . Plus localement, le Ruel a causé des inondations les 29, et [30]. La rupture du barrage de Naussac, en Lozère, constitue un risque majeur pour les communes situées en aval du barrage[30]. Un plan de prévention du risque inondation a été prescrit le et approuvé le sur huit communes de l'agglomération dont Abrest[3], et un deuxième concernant l'agglomération pour l'aléa « crue à débordement lent de cours d'eau » a été prescrit le et approuvé le [29]. En outre, la commune est exposée à un territoire à risques importants d'inondation (zone de Vichy) depuis le [29].

    Un risque mouvement de terrain, par retrait-gonflement des argiles, subsiste. Celui-ci est majoré à la suite d'un glissement actif découvert en 2002 par le BRGM, l'un des huit recensés dans la commune[30]. En outre, un plan de prévention des risques a été approuvé le . Le retrait-gonflement des sols argileux présente un aléa fort surtout en rive droite, et faible en rive gauche[29].

    La commune est aussi concernée par un risque sismique. Selon la classification probabiliste de 2011, elle se situe en zone de sismicité faible (niveau 2), ainsi que ses communes limitrophes à l'exception de Brugheas[30].

    Risques technologiques

    Trois entreprises, non classées SEVESO, sont installées sur le territoire communal. Elles font l'objet, pour deux d'entre elles, d'une autorisation[29].

    Les transports de matières dangereuses peuvent emprunter la route départementale 906 (le DDRM datant de 2014) ou les deux voies ferrées passant sur le territoire communal. Une canalisation de gaz naturel passe aussi par la commune[30],[29].

    Toponymie

    Le nom « Abrest » relève d'un groupement forestier, siège d'un ancien prieuré. Il est mentionné en 1282, formé à partir du latin arbor, « arbre » et du suffixe -etum, « verger », selon Marcel Bonin[31], ou en 1301 dans le Dictionnaire de M. Chazaud[32]. Selon Ernest Nègre, le nom de cette commune provient de l'oïl arbret, « buisson, arbrisseau »[33].

    Entre-temps, pour souligner la présence d'une section d'Abrest en rive gauche, la commune a porté le nom d'Abrest-en-Vesse, où Vesse était le nom de Bellerive-sur-Allier utilisé jusqu'en 1903[34].

    Histoire

    Préhistoire

    À l'issue d'une étude archéologique, une hache de bronze a pu être trouvée[précision nécessaire][35].

    Temps modernes

    Avant 1789, la commune faisait partie de l'ancienne province d'Auvergne[36].

    La vigne

    La commune fut l'une des principales localités de l'ancienne côte viticole avec Le Vernet, Creuzier-le-Vieux et dans une moindre mesure, Saint-Yorre et Cusset[ABR 4]. Les « coteaux d'Abret » furent un des témoignages de ces vignobles qui « se transportent à Paris »[37]. Le travail professionnel de la vigne a perduré jusqu'au début du XXe siècle[ABR 4].

    Le village des Biernets, qui s'écrivait alors « Biernay » au XVIIIe siècle, était « le principal bourg viticole de la commune », avec « une forte proportion de vignerons » comprenant « des activités annexes comme la tonnellerie »[ABR 4].

    La vigne s'étendait jusqu'à la côte Saint-Amand, en grande partie, ainsi que sur la colline des Dollots, au sud. Cette activité « n'a pas totalement disparu », puisque « deux à trois vignes familiales » subsistent ; les rues des Vignes et du Baril en témoignent[ABR 4].

    Le port

    Abrest avait un petit port sur la rive droite de l'Allier. L'impasse du Vieux-Port en porte encore le témoignage[38]. Ce port vivait sans doute par un important trafic de vin[39].

    Époque contemporaine

    En 1853, un décret impérial autorisait la création d'un pont suspendu à péage[40]. Toute personne devait payer à l'exception des « administrateurs, magistrats, fonctionnaires publics et […] divers agents » pour franchir le pont : ainsi, en 1868, un piéton devait débourser cinq centimes, tout comme les habitants « demeurant sur la rive gauche de l'Allier et se rendant au bourg d'Abrest pour les exercices religieux, état civil, convocation par l'autorité municipale » dans le cas d'un aller-retour ; un cavalier dix centimes ; le tarif variait pour les voitures[41].

    Longtemps commune agricole, la population de la commune a augmenté au début du XXe siècle, du fait de la création d'entreprises et de sa situation entre deux communes représentatives de sources thermales. On comptait, en 1931, 1 300 habitants dont 964 français, soit les trois quarts de la population. 690 résidaient au chef-lieu[42]. Abrest comptait trois sources domaniales et deux d'embouteillage[43].

    Politique et administration

    Découpage territorial

    La commune d'Abrest est membre de la communauté d'agglomération Vichy Communauté[INS2 7], un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Vichy. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[44]. De 2001 à 2016, elle faisait partie de la communauté d'agglomération de Vichy Val d'Allier[45].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Vichy, à la circonscription administrative de l'État de l'Allier et à la région Auvergne-Rhône-Alpes[INS2 7]. Elle dépendait auparavant du district de Cusset en 1793, de l'arrondissement de Lapalisse (d'abord nommé La Palisse) en 1801 ; le chef-lieu ayant été transféré à Vichy en 1941[46] ; du canton de Vichy de 1793 à 1801, puis du canton de Cusset de 1801 à 1892, à nouveau du canton de Vichy de 1892 à 1973, du canton de Vichy-Sud de 1973 à 1985 puis du canton de Cusset-Sud de 1985[46] à .

    Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Vichy-2 pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[INS2 7], et de la troisième circonscription de l'Allier pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010. Avant le redécoupage, le canton de Cusset-Sud dont dépendait Abrest faisait partie de la quatrième circonscription[47].

    Élections de 2020

    Le conseil municipal d'Abrest, commune de plus de 1 000 habitants, est élu au scrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[48], pour un mandat de six ans renouvelable[49]. Compte tenu de la population communale, le nombre de sièges à pourvoir lors des élections municipales de 2020 est de 23[50]. Aucun candidat n'a été élu au premier tour, le . Les vingt-trois conseillers municipaux sont élus au second tour, qui se tient le du fait de la pandémie de Covid-19, avec un taux de participation de 57,30 %, se répartissant en : dix-huit sièges issus de la liste de Romain Lopez et cinq sièges issus de la liste du maire sortant Patrick Montagner[MIN 1].

    Les deux sièges attribués à la commune au sein du conseil communautaire de la communauté d'agglomération Vichy Communauté sont issus de la liste de Romain Lopez[MIN 1].

    Le conseil municipal est composé de vingt-trois élus, dont six adjoints[51].

    Chronologie des maires

    La mairie d'Abrest est située en rive droite. Une mairie annexe est implantée en rive gauche, dans le quartier de la Tour[4].

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    vers 1902  ? Henri Griffet[52]   Géomètre
     ?  ? René Copet
    [réf. à confirmer][53]
    UDF puis DVD Artisan
    Conseiller général du canton de Cusset-Sud (1985-1998)
    Vice-président du conseil général de l'Allier
    René Boisset PS  
    Christian Boch[54] DVG Premier adjoint pendant le mandat de René Boisset (2008-2009)
    Patrick Montagner[55] DVG[MIN 2]
    puis DVD[réf. nécessaire]
    Dessinateur retraité de la fonction publique
    Vice-président de la communauté d'agglomération
    (voirie communautaire et liaisons routières)[Note 3]
    Premier adjoint pendant les deux premiers mandats de René Boisset
    En cours
    (au [51])
    Romain Lopez SE-DVD Directeur de société[51]
    Conseiller départemental du canton de Vichy-2 (depuis 2021)[58]

    Autres élections

    Lors des élections européennes de 2019, la participation à Abrest est supérieure à la moyenne (53,58 % contre 50,12 % au niveau national). La liste du Rassemblement national arrive en tête de la commune, avec 29,28 % des voix, contre 23,34 % au niveau national. La liste de La République en marche réalise 21,19 % des suffrages, contre 22,42 % au niveau national. La liste d'Europe Écologie Les Verts obtient 8,95 % des voix, contre 13,48 % au niveau national. La liste Les Républicains obtient 8,19 % des votes, contre 8,48 % au niveau national. La liste de La France insoumise obtient 6,19 % des voix, contre 6,31 % au niveau national. Les autres listes obtiennent des scores inférieurs à 5 %[59].

    Aux élections présidentielles, la majorité des électeurs ont voté pour le candidat vainqueur (Jacques Chirac en 2002[MIN 3] ; Nicolas Sarkozy en 2007[MIN 4] ; Emmanuel Macron en 2017[MIN 5], sauf en 2012 où Nicolas Sarkozy a recueilli le plus de voix dans la commune[MIN 6], malgré la victoire de François Hollande).

    Les élections régionales sont elles aussi marquées par la victoire du candidat élu par la suite au conseil régional dans la commune : ainsi, en 2004, Pierre-Joël Bonté (président élu du conseil régional d'Auvergne) a recueilli 54,62 % des voix[MIN 7] ; en 2010, René Souchon a obtenu 56,92 % des voix[MIN 8]. En 2015, Laurent Wauquiez, élu par la suite président du conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes, a obtenu 38,62 % des voix, contre 30,81 % pour le FN, pourtant arrivé en tête au premier tour, où cette part s'est accrue depuis les élections européennes[60].

    Aux élections municipales de 2014, le premier tour n'a pas désigné de maire dans l'immédiat, même si Patrick Montagner avait recueilli le plus de voix (40,43 %). Au second tour, il est élu avec 42,86 % des voix et obtient dix-sept sièges au conseil municipal, deux au conseil communautaire. Le maire sortant, Christian Boch, s'est représenté mais pas en tête de liste : il est toutefois élu au conseil municipal de la liste de Fernand Minard, qui arrive en deuxième position avec 37,61 % des voix. Le taux de participation s'élève à 69,77 %[MIN 2]. Le maire sortant est battu en 2020 au second tour[61].

    Aux élections départementales de 2015, le binôme Frédéric Aguilera - Évelyne Voitellier, élu dans le canton de Vichy-2, a recueilli 64,04 % des suffrages exprimés. 52,35 % des électeurs ont voté (1 069 votants sur 2 042 inscrits)[MIN 9].

    Finances locales

    En 2012, les produits et charges de fonctionnement s'élevaient respectivement à 1,876 et 1,52 million d'euros.

    Finances locales de la commune et de l'agglomération (2012)
    Commune d'Abrest[62] CA de Vichy Val d'Allier[63]
    Produits de fonctionnement 677 /habitant623 /habitant
    Charges de fonctionnement 549 /habitant565 /habitant
    Ressources d'investissement 204 /habitant236 /habitant
    Emplois d'investissement 227 /habitant336 /habitant
    Endettement 925 /habitant1 013 /habitant

    La strate désignée correspond aux communes de 2 000 à 3 500 habitants. Par rapport aux communes de la strate concernée, la commune a une capacité de fonctionnement moins élevée que la moyenne, mais plus que la communauté d'agglomération, à l'inverse des charges de fonctionnement. En outre, la commune s'endette de 925  par habitant, plus élevée que la moyenne des communes de la strate (716 ).

    Jumelages

    Au , Abrest est jumelée avec Wendelsheim (Allemagne) depuis 1979 ; elle mène une action de coopération décentralisée dans la thématique de la culture, du tourisme et du patrimoine[64].

    Équipements et services publics

    Eau, assainissement et déchets

    Le SICTOM Sud Allier est compétent dans la gestion des déchets dans la commune, ainsi que dans le sud du département[ABR 5]. La déchèterie la plus proche est à Saint-Yorre.

    La commune effectue la collecte sélective « au porte à porte » depuis 2009[3].

    L'assainissement collectif est géré par la communauté d'agglomération. Abrest possédait, au , un réseau d'eaux usées de 27,9 km de long, un réseau d'eaux pluviales de 22,7 km ainsi que six postes de refoulement télé-surveillés. La station d'épuration de Creuzier-le-Vieux traite les effluents à 95 % ; le reste étant assuré par la station d'épuration de Saint-Yorre[65].

    Le SIVOM Vallée du Sichon, siégeant à Busset, gère l'alimentation en eau potable de la commune[ABR 6].

    Enseignement

    Abrest dépend de l'académie de Clermont-Ferrand. Elle gère une école élémentaire publique, située rue des Coccinelles[66]. En 2006, un aménagement de sécurité a été réalisé sur les rues du Treuil et de la Croux, bordant l'école[ABR 7][réf. incomplète],[ABR 8][réf. incomplète], renforcé et complété en 2015 par un parking et un giratoire[ABR 2].

    Les élèves poursuivent leur scolarité au collège des Célestins à Vichy[67], puis au lycée de Presles, à Cusset, pour les filières générales et technologiques[68] ; ce dernier a été renommé lycée Albert-Londres.

    Santé

    Une pharmacie est localisée sur l'avenue de Vichy. L'hôpital le plus proche, le centre hospitalier Jacques-Lacarin, situé sur la commune de Vichy, assure les urgences.

    Justice, sécurité, secours et défense

    Abrest dépend de la cour d'appel de Riom, du tribunal pour enfants de Moulins, du tribunal de proximité de Vichy et des tribunaux judiciaire et de commerce de Cusset[69].

    Population et société

    Évolution de la population

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[70]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[71].

    En 2018, la commune comptait 2 908 habitants[Note 4], en augmentation de 4,27 % par rapport à 2013 (Allier : −1,82 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    751957822828820845906903876
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    866860919913887868875834803
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    8298068758961 0361 3001 2101 3111 479
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    1 8742 0262 2482 3092 5442 4282 5002 7322 904
    2018 - - - - - - - -
    2 908--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[46] puis Insee à partir de 2006[72].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Pyramide des âges

    La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à soixante ans (27,4 %)[INS 3] est supérieur au taux national (25,7 %) et départemental (34,1 %).

    À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Toutefois, le taux (51,21 %) est inférieur au taux national (51,6 %).

    Pyramides des âges en 2017 en pourcentage
    Commune d'Abrest[INS 4]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    0,9 
    90 ans ou +
    0,8 
    6,8 
    75 à 89 ans
    9,3 
    18,7 
    60 à 74 ans
    18,3 
    21,2 
    45 à 59 ans
    18,7 
    21 
    30 à 44 ans
    20,3 
    12,1 
    15 à 29 ans
    13,1 
    19,4 
    0 à 14 ans
    19,4 
    Département de l'Allier[INS2 8]
    HommesClasse d’âgeFemmes
    1 
    90 ans ou +
    2,6 
    9,7 
    75 à 89 ans
    13,5 
    20,2 
    60 à 74 ans
    20,9 
    21,1 
    45 à 59 ans
    20,1 
    16,4 
    30 à 44 ans
    15,6 
    15,5 
    15 à 29 ans
    12,8 
    16,1 
    0 à 14 ans
    14,5 

    Manifestations culturelles et festivités

    Depuis 2001, la ville d'Abrest organise une foire bio en mai ou juin.

    Sports

    Le stade des Graviers est un terrain de football localisé à proximité de la rivière Allier. Son club résident, l'US Abrest, évolue en promotion de district départemental.

    La base permanente des équipements de 2014 recense un boulodrome, deux courts de tennis, un plateau ou terrain de jeux extérieurs, un terrain de grands jeux comprenant deux terrains de pratique de sports collectifs, l'un d'eux étant éclairé (le stade des Graviers), une salle non spécialisée où est pratiquée au moins une activité physique ou sportive, ainsi qu'un gymnase et un circuit de boucle de randonnée[73].

    Médias

    La tour de télécommunications, d'une hauteur de 95 m et construite vers 1975, à la frontière avec la commune du Vernet sur le site des Hurlevents, domine l'agglomération de Vichy. Elle assure la diffusion de radios nationales en FM, comme RTL, Europe 1, RFM, RMC, ainsi que des radios locales[12]. France Bleu est captée sur 102.5, avec les décrochages locaux de France Bleu Pays d'Auvergne.

    La diffusion de la télévision est assurée par l'émetteur TDF de Cusset[12]. Les foyers peuvent recevoir les chaînes de la TNT gratuite, avec les décrochages régionaux de France 3 Auvergne.

    La boulangerie et le commerce de proximité vendent l'édition vichyssoise de La Montagne.

    La municipalité édite chaque année un bulletin municipal.

    Économie

    Revenus de la population et fiscalité

    En 2011, le revenu fiscal médian par ménage s'élevait à 30 330 , ce qui plaçait Abrest au 15 265e rang des communes de plus de quarante-neuf ménages en métropole[74].

    Emploi

    En 2017, la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 1 775 personnes, parmi lesquelles on comptait 75,2 % d'actifs dont 67,4 % ayant un emploi et 6,8 % de chômeurs[INS 5].

    En 2017, la commune comptait 1 393 actifs âgés de 15 à 64 ans, dont 1 247 avaient un emploi. Le nombre d'employés (444) était plus important que celui d'ouvriers (343) ou de professions intermédiaires (333)[INS 6].

    La commune avait connu, à la fin des années 2000, une croissance exceptionnelle du nombre d'emplois (hausse de 41 % en 2009 par rapport à 1999). La tendance s'est inversée entre 2007 et 2017 : on comptait 883 emplois dans la zone d'emploi (contre 1 298 en 2007). Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la zone étant de 1 207, l'indicateur de concentration d'emploi s'élève à 73,1 % (contre 123,6 % en 2007), ce qui signifie que la commune offre moins d'un emploi par habitant actif[INS 7].

    La répartition de ces emplois par catégorie socio-professionnelle et par secteur d'activité est la suivante :

    Répartition des emplois selon la catégorie socio-professionnelle en 2017
    Échelle Agriculteurs exploitants Artisans, commerçants, chefs d'entreprise Cadres et professions intellectuelles supérieures Professions intermédiaires Employés Ouvriers
    Commune[INS 8] 1,1 %6,9 %12,8 %24,9 %22,2 %32,1 %
    Département[INS2 9] 4,3 %7,4 %9,5 %23,3 %31,5 %24,0 %
    France métropolitaine[INS2 10] 1,6 %6,7 %18,2 %26,0 %27,6 %19,9 %
    Répartition des emplois selon le secteur d'activité en 2017
    Échelle Agriculture Industrie Construction Commerce, transports, services divers Administration publique, enseignement, santé, action sociale
    Commune[INS 9] 1,1 %22,4 %18,2 %45,5 %12,7 %
    Département[INS2 9] 5,3 %15,2 %6,4 %36,9 %36,2 %
    France métropolitaine[INS2 10] 2,6 %12,2 %6,4 %46,8 %32,0 %

    1 040 des 1 207 personnes âgées de quinze ans ou plus (soit 86,1 %) sont des salariés[INS 10]. Seuls 15 % des actifs travaillent dans la commune de résidence[INS 11].

    Entreprises et commerces

    La zone d'activités de la Tour est implantée en rive gauche. Elle s'étend sur vingt hectares et accueille des entreprises du domaine de l'industrie de pointe ; néanmoins, elle est défavorablement placée vis-à-vis du risque d'inondation[3].

    Au , Abrest comptait 176 entreprises (unités légales), dont 62 dans le commerce de gros et de détail, les transports, l'hébergement ou la restauration, 41 dans la construction et 20 dans les activités spécialisées, scientifiques et techniques ou les activités de services administratifs et de soutien [INS 12], ainsi que 194 établissements[INS 12].

    Agriculture

    Au recensement agricole de 2010, la commune comptait six exploitations agricoles. Ce nombre est en nette diminution par rapport à 2000 (8) et à 1988 (15)[75].

    La superficie agricole utilisée sur ces exploitations est de 128 hectares en 2010. Toutes ces exploitations sont individuelles[75].

    Industrie

    Abrest abrite le siège des automobiles Ligier, spécialisées dans la construction de voiturettes.

    En 2011, SAEB – Anciens Établissements Barbier et Brooks Instrument France possédaient leur siège dans la commune[76].

    On retrouve les entreprises du BTP Auvergne Dallage, Sopromeco, Guelpa, Grands Dragages du Centre, CMV ROSSIGNOL, Constructions Industrielles – Cosinus[76].

    Commerces

    La base permanente des équipements de 2014 recensait quatre commerces : une épicerie, une boulangerie, un magasin d'équipements du foyer et un magasin de meubles[77].

    Il existe aussi un bureau de poste, un distributeur automatique de billets de banque (La Banque postale), un bar-tabac et cinq restaurants, dont deux sur la rive gauche de la rivière Allier.

    En 2011, le Panorama des Entreprises La Montagne-Centre France liste Gedimat et Ulimed dans le commerce ; NSE Services et RLD 1 - Vichy dans les services[76].

    Tourisme

    Au , la commune comptait un camping trois étoiles de 90 emplacements[INS 13] : le camping de la Croix-Saint-Martin.

    En 2018, la commune, en association avec la communauté d'agglomération et le département, a aménagé un itinéraire de randonnée sur les bords de l'Allier, en rive droite, pour un montant de plus de 360 000 [ABR 9].

    Culture et patrimoine

    Architecture religieuse

    • Église d'origine gothique, presque entièrement reconstruite au XIXe siècle. Celle-ci date de 1793[ABR 4].
    • Ancienne église paroissiale du diocèse de Clermont, fortifiée à la fin du XVIe siècle[ABR 4].

    Architecture civile

    • Vestiges du château dans le bourg : tour-pigeonnier, partie reconstruite au XIXe siècle[ABR 4].
    • Château de Chaussins (XIVe, XVe et XVIe siècles) : douves, cheminée gothique, galerie, élévation, logis, toiture et décor intérieur sont les éléments protégés au titre des monuments historiques, par inscription par arrêté du 5 août 1980[78]. En outre, on trouve deux cheminées Renaissance et des restes de peintures murales.
    • Château de Quinssat (XVIIe siècle)[ABR 4].
    • Tour médiévale du Maubet. Mentionnée au XIIIe siècle[ABR 4].

    Autres lieux

    • Jardins de la Chenevière, sur la route de Quinssat. Parc arboré et floral en terrasses, parcouru d'eau, dans un vallon. Vestiges d'une tour de surveillance du XIe siècle. Chapelle orthodoxe de l'église roumaine. Visite de mai à septembre.
    • Un monument aux morts est érigé place Jean-Moulin, au nord de l'église.

    Patrimoine culturel

    Depuis début 2006, la commune dispose d'un centre socioculturel et d'une bibliothèque municipale, située avenue des Graviers.

    La salle polyvalente, située en rive droite, a été rénovée et inaugurée au printemps 2010, baptisée Camille Claudel. Elle accueille les cérémonies du maire ainsi que des expositions[ABR 10].

    Personnalités liées à la commune

    • Louis Justin Marie de Talaru, propriétaire du château de Chaussins avant la Révolution ;
    • André de Soixon, issu d'une « petite noblesse provinciale », a résidé une partie de sa vie et a contribué à l'évolution du bourg « en y reconstruisant des maisons ou en aidant les villageois »[ABR 11].

    Héraldique

    Le blasonnement de la commune d'Abrest est : D'argent à la bande d'azur évidée en forme du chiffre 8 ; à l'inscription « ABREST » en lettres capitales de gueules, les lettres décroissantes par le bas des flancs vers le centre, l'inscription accostée de deux tours couvertes d'or ajourée de sable, le tout enfermé dans une bordure réduite de pourpre.

    Le blason a été créé en 1999 par MM. Baujard et Deplat[ABR 12].

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Pierre Coupas, Le département de l'Allier, , p. 247
    • G. Tixer, Abrest d'hier à aujourd'hui

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en celle d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. 12e vice-président de la communauté d'agglomération de Vichy Val d'Allier (2014-2016)[56], puis 13e vice-président de Vichy Communauté (depuis 2017)[57], chargé de la voirie communautaire et des liaisons routières.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Insee

    1. LOG T2 – Catégories et types de logements.
    2. LOG T7 – Résidences principales selon le statut d'occupation.
    3. POP T0 – Population par grandes tranches d'âges.
    4. POP T3 – Population par sexe et âge en 2017.
    5. EMP T1 – Population de 15 à 64 ans par type d'activité.
    6. EMP T3 – Population active de 15 à 64 ans selon la catégorie socioprofessionnelle.
    7. EMP T5 – Emploi et activité.
    8. EMP T7 – Emplois par catégorie socioprofessionnelle en 2017.
    9. EMP T8 – Emplois par secteur d'activité.
    10. ACT T1 – Population de 15 ans ou plus ayant un emploi selon le statut en 2017.
    11. ACT T4 – Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la zone.
    12. DEN T3 – Nombre d'unités légales par secteur d'activité au .
    13. TOU T2 – Nombre et capacité des campings au .
    • Autres sources :
    1. « Commune urbaine-définition » (consulté le ).
    2. « Unité urbaine 2020 de Vichy » (consulté le ).
    3. « Base des unités urbaines 2020 », (consulté le ).
    4. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », (consulté le )
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », (consulté le ).
    7. « Commune d'Abrest (03001) » (consulté le ).
    8. « Évolution et structure de la population en 2017 – Département de l'Allier (03) », (consulté le ).
    9. « Population active, emploi et chômage au sens du recensement en 2017 - Département de l'Allier (03) », (consulté le ).
    10. « Population active, emploi et chômage au sens du recensement en 2017 - France métropolitaine », (consulté le ).

    Ministère de l'Intérieur

    Site de la mairie ou bulletins municipaux

    1. « Bourg d'Abrest : fin des travaux », Bulletin municipal, no 20, , p. 6-7.
    2. « Travaux réalisés », Bulletin municipal, no 27, , p. 6-7.
    3. « Plan Local d'Urbanisme » (consulté le ).
    4. « Patrimoine » (consulté le ).
    5. « Collecte des déchets » (consulté le ).
    6. « L'eau » (consulté le ).
    7. Bulletin municipal no 15, 2005[réf. incomplète].
    8. Bulletin municipal no 16, 2006[réf. incomplète].
    9. « Aménagement d'un cheminement doux sur la presqu'île de la Croix Saint-Martin », Bulletin municipal, no 33, , p. 4.
    10. « Inauguration salle Camille Claudel : Hommage à une grande artiste », Bulletin municipal, no 20, , p. 23.
    11. « Hommes célèbres » (consulté le ).
    12. « Blason » (consulté le ).

    Autres sources

    1. « Services publics Abrest », sur habitants.fr, SARL Patagos (consulté le ).
    2. « Abrest », sur Lion 1906.
    3. « Schéma de Cohérence Territoriale Vichy Val d'Allier 2030 – Rapport de présentation (document provisoire) » [PDF], Communauté d'agglomération de Vichy Val d'Allier, (consulté le ).
    4. « 8.01 Val d'Allier », Atlas des paysages d'Auvergne, DREAL Auvergne-Rhône-Alpes, (consulté le ).
    5. Carte d'Abrest sur le site Géoportail de l'IGN.
    6. « Répertoire géographique des communes », Institut national de l'information géographique et forestière.
    7. Sandre, « Fiche cours d'eau (K3045000) » (consulté le ).
    8. Sandre, « Fiche cours d'eau (K3045500) » (consulté le ).
    9. Sandre, « Fiche cours d'eau (K3044100) » (consulté le ).
    10. « Données climatiques de la station de Vichy », sur Météo-France (consulté le ).
    11. « Côte Saint-Amand », Communauté d'agglomération Vichy Communauté (consulté le ).
    12. Philippe Cros, « On vous dit tout sur la tour du Vernet », La Montagne, (lire en ligne, consulté le ).
    13. « La Côte Saint-Amand », Conseil départemental de l'Allier (consulté le ).
    14. « ZNIEFF 830020033 - COTE SAINT-AMAND », sur Inventaire national du patrimoine naturel, Muséum national d'histoire naturelle (consulté le ).
    15. « ZNIEFF 830020033 - COTE SAINT-AMAND : Espèces », sur Inventaire national du patrimoine naturel, Muséum national d'histoire naturelle (consulté le ).
    16. « Zonage rural », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Comprendre la grille de densité », sur observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    18. « Aménagement du territoire – Aménagement des bourgs : 1 million de VVA », VVA Magazine, Communauté d'agglomération de Vichy Val d'Allier, no 15, , p. 15.
    19. « Réaménagement du quartier de l'école », La Montagne, (édition de Vichy).
    20. « Communiqué de presse : Signature du contrat d'aménagement de bourg de la commune d'Abrest » [PDF], sur allier.fr, Conseil général de l'Allier, (consulté le ).
    21. Jean-Pierre Ducros, « Le chantier du contournement de Vichy démarre à l'automne 2011 », La Montagne, (lire en ligne).
    22. « La date d'ouverture du contournement sud-ouest connue », sur La Montagne, (consulté le ).
    23. « Quoi de neuf sur les routes en 2016 ? », sur La Montagne, (consulté le ).
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    28. « Ris – Puy-Guillaume – Vichy (ligne 55) » [PDF], Conseil départemental du Puy-de-Dôme, (consulté le ).
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    32. Abbé Michel Peynot, Histoire de Saint-Yorre, Res Universalis.
    33. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France, vol. II : Formations non-romanes et dialectales, Librairie Droz, (ISBN 978-2-600-00133-5, lire en ligne), « Plantes sauvages », p. 1203.
    34. Marcel Bonin, Les noms de lieux en Bourbonnais, p. 51.
    35. J. Corrocher et R. Monod, « Hache de bronze trouvée à Abrest près de Vichy (Allier) », Études archéologiques, Cercle Archéologique de la MJC de Montluçon et Société Archéologique Aquae Nerii Montluçon, nos 13-14, , p. 54-62.
    36. Didier Robert de Vaugondy (cartographe) et Elisabeth Haussard (graveur), Gouvernemens généraux de la Marche, du Limousin, et de l'Auvergne (carte), Paris, Robert de Vaugondy fils, (lire en ligne).
    37. Jacques-François Chomel, Traité des eaux minérales, bains et douches de Vichy, augmenté d'un discours préliminaire sur les eaux minérales en général…, Clermont-Ferrand, Imprimerie de P. Boutaudon, (lire en ligne), p. 6.
    38. Marcel Bonin, Les noms de lieux en Bourbonnais, p. 134.
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    40. « No 814 – Décret impérial », Bulletin des lois de la République française, vol. 2, no 96, , p. 640-643 (lire en ligne, consulté le ).
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