Ambert

Ambert (/ɑ̃.bɛʁ/, en occitan : Embèrt[3],[4],[5],[6]) est une commune française située dans le département du Puy-de-Dôme, en région d'Auvergne-Rhône-Alpes.

Pour les articles homonymes, voir Ambert (homonymie).

Ambert

La mairie ronde (ancienne halle aux grains).

Héraldique

Logo
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Puy-de-Dôme
(sous-préfecture)
Arrondissement Ambert
(chef-lieu)
Intercommunalité Communauté de communes Ambert Livradois Forez
(siège)
Maire
Mandat
Guy Gorbinet (DVD)
2020-2026
Code postal 63600
Code commune 63003
Démographie
Gentilé Ambertois, Ambertoises [1]
Population
municipale
6 634 hab. (2018 )
Densité 110 hab./km2
Population
agglomération
7 215 hab. (2017[2])
Géographie
Coordonnées 45° 33′ 01″ nord, 3° 44′ 33″ est
Altitude Min. 514 m
Max. 1 365 m
Superficie 60,48 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Ambert
(ville-centre)
Aire d'attraction Ambert
(commune-centre)
Élections
Départementales Canton d'Ambert
(bureau centralisateur)
Législatives Cinquième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Ambert
Géolocalisation sur la carte : Puy-de-Dôme
Ambert
Géolocalisation sur la carte : France
Ambert
Géolocalisation sur la carte : France
Ambert
Liens
Site web ville-ambert.fr

    Elle est l'une des quatre sous-préfectures du département avec Issoire, Riom et Thiers. Ses habitants sont appelés les Ambertois.

    La ville est réputée pour sa gastronomie. La fourme d'Ambert est un fromage renommé, autrefois produit dans les jasseries du Forez en période d'estive. Ce bourg a pour particularité d'avoir une mairie ronde qui est l'ancienne halle aux grains, le centre médiéval a conservé des maisons à colombages.

    Géographie

    Localisation

    La commune est située dans le sud-est du département du Puy-de-Dôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Elle faisait partie de l'ancienne région administrative de l'Auvergne.

    Par la route, Montbrison se trouve à 45 km à l’est, Thiers à 53 km au nord, Issoire à 58 km à l'ouest, Saint-Étienne à 73 km au sud-est et Clermont-Ferrand à 80 km au nord-ouest[7].

    Ambert se situe dans la plaine du même nom, entourée à l'est par les monts du Forez et à l'ouest par les monts du Livradois.

    Représentations cartographiques de la commune
    Carte OpenStreetMap
    Carte topographique

    Lieux-dits et écarts

    La ville d'Ambert s'étend au pied des monts du Livradois et du Forez.

    Aubignat, la Barge, la Baratte, Beauvialle, la Bégonie, la Besseyre, Bioras, Boisseyre, les Bordes, la Borie, Bost, les Bracons, la Brugerette, les Bruyères, les Bruyères de Chanabert, Les Bruyères de Châtelet, Bunangues, les Caires, le Champ de la Jarrige, le Champ de Clure, Chanabert, la Chardie, Châtelet, Chaudabris, les Chaux, Cleurettes, la Collange, la Combe, Combrias, Combris, le Cros de Dore, le Cros de Montgolfier, Daragon, Étagnon, le Faveyrie, la Fougedoire, le Fournet, la Garde, la Gerle, Germanangues, Gonlaud, Goyes, le Grand Cheix, Grandsaigne, Gratarelles, Ladrye, Ligonne, Longechaud, les Loyes, Magnarot, Marcheval, le Mareynat, le Mas de la Farge, la Masse, Maufre, Meydat, le Monteix, le Montel, Montgolfier, Moulin de la Sagne, le Moulin du Lac, la Murette, Nouara, Paneton, Pellegrole, les Perriers de Valeyre, la Planche, Pomeyrolles, Pont de Chauttes, Pouteyre, le Poyet Marraud, le Poyet Valentin, Pradelles, Reveret, la Ribbe Basse, Richard de Bas, la Rodarie, la Roche, Rodde, la Sagne, Saint-Pardoux, Saint-Pierre, Saint-Roch, Chez le Soldat, Terre Rouge, la Tolle, Valeyre, la Vaure, les Vergnes sous Goye, la Vernadelle, Viallis, Villeneuve, le grand Vimal, le petit Vimal, les Virands, la Visseyre, Zol[Note 1].

    Communes limitrophes

    Ses communes limitrophes sont : Bertignat, La Forie, Grandrif, Job, Marsac-en-Livradois, Le Monestier, Saint-Ferréol-des-Côtes, Saint-Martin-des-Olmes, Thiolières et Valcivières.

    Hydrographie

    La commune est traversée, en dehors de la zone urbanisée, par le cours de la Dore, affluent de l'Allier. Le ruisseau de Valeyre et le ruisseau du Cros traversent également la commune[8]. Ambert dispose aussi d'un plan d'eau à l'ouest du centre-ville.

    Climat

    Tableau climatologique station d'Ambert Le Poyet (555 m) sur la période 1981-2010 (en service depuis 1993)
    Mois jan. fév. mars avril mai juin jui. août sep. oct. nov. déc. année
    Température minimale moyenne (°C) −2,2 −1,7 −0,2 2,4 6,4 9,3 11,1 10,7 7,2 5,2 1,2 −1,4 4
    Température moyenne (°C) 2,1 3,3 5,9 8,6 12,9 16,5 18,4 18 13,9 10,9 5,5 2,5 9,9
    Température maximale moyenne (°C) 6,4 8,2 12 14,8 19,5 23,6 25,7 25,3 20,6 16,6 9,9 6,4 15,8
    Record de froid (°C)
    date du record
    −17,4
    20/01/2017
    −21
    05/02/2012
    −22,1
    01/03/2005
    −9
    08/04/2003
    −3,8
    06/05/2002
    −0,7
    04/06/2001
    1,5
    17/07/2000
    −0,2
    30/08/1998
    −2,5
    14/09/1996
    −10
    31/10/1997
    −13,2
    22/11/1998
    −19,8
    30/12/2005
    −22,1
    01/03/2005
    Record de chaleur (°C)
    date du record
    20,3
    30/01/2002
    23,1
    18/02/1998
    27,2
    17/03/2004
    27,9
    30/04/2005
    31,1
    23/05/2009
    37,2
    22/06/2003
    38,5
    07/07/2015
    38
    13/08/2003
    32,7
    04/09/2005
    28,5
    12/10/2001
    25
    08/11/2015
    17,7
    05/12/2006
    37,7
    04/08/2017
    Nombre de jours avec température minimale ≤ −10 °C 1,7 0,8 0,2 0 0 0 0 0 0 0,1 0,3 1,8 4,8
    Nombre de jours avec température minimale ≤ –5 °C 8,2 6,4 3,8 0,4 0 0 0 0 0 0,6 3 6,2 28,7
    Nombre de jours avec gel 20,7 17,8 16,6 8,6 1,4 0,1 0 0,2 1,1 3,7 11,9 19,2 101,1
    Nombre de jours avec température maximale ≤ 0 °C 4 2,1 0,4 0 0 0 0 0 0 0 0,6 3,7 10,9
    Nombre de jours avec température maximale ≥ 25 °C 0 0 0,1 0,5 4,5 12,4 17,8 15,5 5,8 0,7 0 0 57,3
    Nombre de jours avec température maximale ≥ 30 °C 0 0 0 0 0,2 3,8 6,3 6,4 0,7 0 0 0 17,3
    Ensoleillement (h) 91,2 115,6 162,5 167,2 196,7 250,8 259,6 215,6 182,3 139,9 83,4 73,5 1 938,3
    Record de vent (km/h)
    date du record
    75,6
    13/01/1998
    97,6
    05/02/2014
    88,9
    03/03/2017
    105,5
    28/04/2012
    90,4
    21/05/2014
    75,6
    05/06/2002
    111,2
    11/07/2010
    90
    06/08/1999
    85
    16/09/2015
    85
    18/10/2012
    90
    12/11/2017
    100,8
    27/12/1999
    111,2
    10/07/2010
    Précipitations (mm) 57,8 50 46,6 69,9 91,5 73 86 88,8 87,5 83,8 83,1 55,3 873,3
    Record de pluie en 24 h (mm)
    date du record
    29
    24/01/1994
    25,2
    17/02/1995
    31,5
    23/03/2017
    61,4
    26/04/1998
    64,6
    17/05/1999
    71,6
    24/06/2005
    116,5
    22/07/2004
    136,5
    24/08/2009
    67,6
    01/09/2011
    67,2
    21/10/2008
    82,4
    12/11/1996
    81,6
    01/12/2003
    136,5
    24/08/2009
    dont nombre de jours avec précipitations ≥ 1 mm 10,4 9,5 8,6 10,7 10,9 8,3 9,5 9,9 9,6 10,3 10,8 10,9 119,4
    dont nombre de jours avec précipitations ≥ 5 mm 4,5 3,7 3,2 4,7 5,4 4,6 4,9 4,8 5 5,1 4,8 2,9 53,7
    dont nombre de jours avec précipitations ≥ 10 mm 1,6 1,1 1,2 1,9 3,2 2,2 2,6 2,5 2,9 2,3 2,2 0,9 24,8
    Source : Météo-France, disponible sur Météociel
    Diagramme climatique
    JFMAMJJASOND
     
     
     
    6,4
    −2,2
    57,8
     
     
     
    8,2
    −1,7
    50
     
     
     
    12
    −0,2
    46,6
     
     
     
    14,8
    2,4
    69,9
     
     
     
    19,5
    6,4
    91,5
     
     
     
    23,6
    9,3
    73
     
     
     
    25,7
    11,1
    86
     
     
     
    25,3
    10,7
    88,8
     
     
     
    20,6
    7,2
    87,5
     
     
     
    16,6
    5,2
    83,8
     
     
     
    9,9
    1,2
    83,1
     
     
     
    6,4
    −1,4
    55,3
    Moyennes : • Temp. maxi et mini °C • Précipitation mm

    Voies routières

    Ambert est située au carrefour des routes départementales 90672 km du Puy-en-Velay vers le sud, 55 km de Thiers et à 91 km de Vichy vers le nord) et 99660 km d'Issoire par les monts du Livradois ; à 45 km de Montbrison et 75 km de Saint-Étienne par les monts du Forez). Ambert est la seule sous-préfecture du Puy-de-Dôme à ne pas être desservie par l'autoroute.

    Il existe d'autres routes départementales traversant Ambert :

    Ligne ferroviaire

    La gare d'Ambert.

    Ambert possède une gare sur la ligne de Saint-Germain-des-Fossés à Darsac qui n'est plus exploitée par la SNCF depuis le milieu des années 1980. Elle est toutefois empruntée par les trains de l’association AGRIVAP qui assurent des circulations touristiques entre Ambert et La Chaise-Dieu pendant la haute saison[9].

    Le chemin de fer est arrivé sur la commune le avec la mise en service de la gare d'Ambert par la Compagnie des chemins de fer de Paris à Lyon et à la Méditerranée (PLM)[10].

    Transports en commun

    Ambert est desservie par trois lignes du Réseau interurbain du Puy-de-Dôme[11] et trois lignes d'autocars du réseau TER Auvergne-Rhône-Alpes :

    Réseau Ligne Tracé
    Transdôme 02Arlanc ↔ Ambert ↔ Thiers ↔ Clermont-Ferrand (gare routière)[12]
    13Ambert ↔ La ForieVertolaye[13]
    15Valcivières ↔ Ambert[14]
    TER ARA 19VichyThiers ↔ Ambert – Correspondance à Vichy pour Paris ou Lyon[15]
    27Le Puy-en-VelayLa Chaise-DieuArlanc ↔ Ambert le lundi matin vers Le Puy et le vendredi après-midi depuis Le Puy[16]
    82Clermont-Ferrand ↔ Thiers ↔ Ambert – Correspondance à Pont-de-Dore pour Clermont-Ferrand[17]

    Urbanisme

    Typologie

    Ambert est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 2],[18],[19],[20]. Elle appartient à l'unité urbaine d'Ambert, une agglomération intra-départementale regroupant 3 communes[21] et 7 536 habitants en 2017, dont elle est ville-centre[22],[23].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Ambert, dont elle est la commune-centre[Note 3]. Cette aire, qui regroupe 29 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[24],[25].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (48,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (48,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (48,2 %), prairies (36,5 %), zones urbanisées (6,6 %), zones agricoles hétérogènes (5,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,2 %)[26].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[27].

    Toponymie

    L'ouvrage collectif Ambert et son église : 1471-1971[28] avançait, en 1971, dans le premier article du recueil, signé M. Tartas et intitulé « Le Pays d'Ambert », l'origine celtique, voire gauloise, du nom « Ambert », dérivé selon l'auteur d'une variante « Ambertitus » dans laquelle importerait le suffixe « -rito » ou « -ritu », qui signifierait « le gué fréquenté ».

    Dans son Guide de l'Auvergne mystérieuse[29], Annette Lauras-Pourrat (fille d'Henri Pourrat), reprenait cette hypothèse et rapportait que le nom d'Ambert dériverait d'Amberitus qui aurait signifié, à l'époque gallo-romaine, le gué sur la rivière (la Dore).

    Cette hypothèse est à rapprocher des éléments indiqués par Xavier Delamarre dans son Dictionnaire de la langue gauloise[30]. Ce dictionnaire donne comme équivalent, pour le mot gaulois « ambe », le mot « rivière », et pour le mot gaulois « ritus », le mot « gué », ce qui validerait l'expression « gué de la rivière ». Cette hypothèse était également avancée par l'anthroponymiste et toponymiste Marie-Thérèse Morlet, dans son Dictionnaire étymologique des noms de famille[31].

    Selon Ernest Nègre, Ambert proviendrait par contre du nom de personne germanique romanisée Ambertus : Ambert en 1095[32].

    Histoire

    Dolmen de Boisseyre.

    Selon une thèse non attribuée citée par Annette Lauras-Pourrat[29], les Ambertois pourraient être « les Ambivareti dont César rapporte la dissidence d'avec les Arvernes et qui, même après Alésia, demeurèrent insoumis », ajoutant que ce nom pourrait être associé à « ceux qui sont défendus de toute part » (par les montagnes).

    Jusqu'au XVe siècle, le bourg d'Ambert était morcelé en trois quartiers spécifiques, correspondant à une division ternaire de la société : un quartier marchand, un quartier ecclésiastique et monastique, et un quartier « seigneurial ». Ils sont réunis à la construction de l'enceinte fortifiée dite des 19 tours (aujourd'hui disparue).

    Maison à colombages du XVe siècle, place des Minimes.

    Au XVIe siècle, la ville fut éprouvée par les suites du massacre de la Saint-Barthélemy. Des Huguenots, commandés par le capitaine Merle, s'emparent de la ville en 1574, firent subir des pillages, des massacres et autres sévices à la population majoritairement catholique. La ville fut ensuite reprise par les catholiques.

    Le brigand et contrebandier Mandrin fit un passage à Ambert le 12 octobre 1754[réf. nécessaire] ; il existe dans la ville une tour Mandrin.

    Ambert fut chef-lieu de district de 1790 à 1795.

    Les Hospitaliers

    La commanderie de Ligonne des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem est marquée comme telle sur les cartes de Cassini. Elle était à l'origine composée, en plus de la maison du commandeur, d'une chapelle et d'un vaste domaine terrien. Le commandeur de Ligonnes percevait le cens[33]. Elle deviendra par la suite un membre de la commanderie de Courtesserre au sein du grand prieuré d'Auvergne avec les commanderies de Tallende, de Vivic, de Chantadu, de Chambon, de Saint-Jean de Billon et de Ferreyrol[33],[34],[35].

    Les papetiers d'Ambert

    Les origines de la papeterie livradoise datent de la deuxième moitié du XVe siècle selon les historiens[36] ; une étude complète a été réalisée dans un ouvrage de Michel Boy et Jean-Louis Boithias.

    Pendant trois siècles, cette industrie du papier a prospéré, les maîtres-papetiers d'Ambert fabriquaient du papier d'excellente qualité qu'ils vendaient aux imprimeurs de Lyon puis à Paris. Les premiers tirages de l'Encyclopédie ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers de Diderot et d'Alembert, furent imprimés en 1751 sur du papier d'Ambert[37].

    Plusieurs familles de papetiers faisaient tourner les moulins qui ont gardé leurs noms dans les trois vallées de La Forie, Valeyre et Chadernolles.

    Une légende[37], créée au XIXe siècle par la famille Montgolfier, voudrait donner aux papeteries d'Ambert une origine remontant aux Croisades. « Jean Montgolfier croise en 1147. Il est capturé et fait prisonnier par les Turcs. Il besogne trois ans à Damas dans un Khaghidkaneh (moulin à papier) sur les rives du Nahrbarada. Il s'enfuit avec deux compagnons. Ils emportent dans leurs bagages quelques échantillons de la Charta Damascena (feuille du papier de Damas) et dans leurs têtes les secrets de sa fabrication. De retour à Ambert, près de la Forie, au bord du Batifol, ils achètent un vieux moulin à farine qu'ils convertissent en moulin à papier[38]. » Pourtant comme d'autre familles de papetiers d'Ambert, les Montgolfier ne sont connus comme fabricants de papier qu'avec le dernier quart du XVIe siècle[37].

    Au début du XIXe siècle la concurrence est l'une des causes du déclin de la papeterie livradoise.

    Ambert avait aussi pour spécialité, dès le XVIIe siècle, des métiers du tissage, de la passementerie, de la tresse et du lacet, de la broderie et de la fabrication de chapelets à partir de la seconde moitié du XIXe siècle.

    Blasonnement :
    D'azur, à la croix d'argent cantonnée de quatre trèfles d'or.
    Commentaires : On rencontre cependant D’azur au gammadion d’argent, écartelé de trèfles de sinople.

    Politique et administration

    Liste des maires

    • 1765 à 1767 Michel Vimal de Murs
    • 1767 à 1771 Gourbeyre
    • 1771 à 1775 M. Jean-Joseph Brugeron
    • 1775 à 1780 M. Antoine Celeyron
    • 1780 à 1784 M. Jean-Joseph Vimal-Flouvat
    • 1784 à 1788 M. Antoine Peschier
    • 1788 à 1789 M. Antoine-Joseph Arthaud-Blanval
    • 1790 Jean-Joseph Vimal-Flouvat
    • 1790 à 1792 M. Antoine-Joseph Arthuad-Blanval
    • 1792 à 1796 M. Benoît Celeyron
    • 1796 Jean-Joseph Vimal-Flouvat
    • 1796 M. Jean-Joseph Lussigny
    • 1796 à 1797 N... Crozemarie
    • 1797 M. Jean-Joseph Lussigny
    • 1797 à 1798 N... Crozemarie
    • 1798 M. Etienne Maignet
    • 1798 à 1800 M. André Vimal-Martin
    • 1800 à 1803 M. Paul-Denis Vimal-Madur
    • 1803 à 1805 M. Pierre Touzet
    • 1805 à 1806 Pierre Pourrat
    • 1806 à 1808 M. Paul-Denis Vimal-Madur
    • 1808 à 1816 M. Pierre Touzet
    • 1816 à 1818 Benoît-Marie Madur-Dulac
    • 1818-1826 Pierre Pourrat
    • 1826 à 1830 M. Henri Vimal-Dumonteil
    • 1830 à 1834 M. Barthélemy Bernard
    • 1834 à 1842 M. Pierre-Gabriel Messance-Vimal
    • 1842 à 1848 M. Pierre-Amable Imberdis-Journet
    • 1848 M. Pierre-Vital Coste
    • 1848 à 1851 M. Michel Maisonneuve
    • 1851 à 1866 M. Pierre-Amable Imberdis-Journet
    • 1866 à 1870 M. Louis Armilhon
    • 1870 N... Lmberdis
    • 1871 à 1884 M. Louis Armilhon
    • 1884 à 1893 M. Philippe Féchet
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    1954 1976] Robert Lacroix RGR puis DVG Conseiller général du canton d'Ambert (1954 → 1973)
    Georges Chanoine UDF-PR Agent immobilier
    Conseiller général du canton d'Ambert (1979 → 2004)
    Jean Aulagnier UDF puis MoDem Universitaire
    Conseiller régional d'Auvergne (2004 → 2010)
    Christian Chevaleyre DVG Commerçant retraité
    Président de la CC du Pays d'Ambert (2008 → 2011)
    mars 2014 Myriam Fougère LR Inspectrice de l'Éducation nationale
    Conseillère régionale d'Auvergne-Rhône-Alpes (2015 → )
    juillet 2020 En cours Guy Gorbinet[39] DVD  

    Jumelages

    •  Annweiler am Trifels (Allemagne) depuis 1988.
    •  Gorgonzola (Italie) depuis 2002, jumelage « fromager ». À noter que les comités de jumelage ne l'ont sans doute pas fait exprès : les latitudes des deux villes sont quasiment identiques.
    •  Higashi-Chichibu (Japon) depuis 1989, charte de l'amitié.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[41].

    En 2018, la commune comptait 6 634 habitants[Note 4], en diminution de 2,93 % par rapport à 2013 (Puy-de-Dôme : +2,82 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 5405 9266 1366 9227 6508 0167 8848 0178 133
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    7 7037 6617 4467 6257 7897 7278 2117 9077 709
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    7 6487 5817 8637 0917 1166 8626 8777 0046 849
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    7 1607 3287 6037 7227 4207 3097 0577 0166 975
    2013 2018 - - - - - - -
    6 8346 634-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[42] puis Insee à partir de 2006[43].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Ambert dépend de l'académie de Clermont-Ferrand.

    Les élèves commencent leur scolarité à l'école maternelle Les Copains puis à l'école élémentaire Henri-Pourrat. Ils la poursuivent au collège Jules-Romains, situé dans la commune[44] et géré par le conseil départemental du Puy-de-Dôme.

    Il existe un lycée polyvalent (Blaise-Pascal), assurant les filières générales et professionnelles (dont des CAP sous statut scolaire ou par voie d'apprentissage)[45].

    Les élèves choisissant l'enseignement privé commencent à l'école primaire Saint-Joseph, puis au collège du même nom[44],[46].

    Animations

    • Médiathèque Alexandre-Vialatte.
    • Chaque année, la cyclosportive Les Copains a lieu à Ambert et dans sa région ; le départ se déroule au « coin » de sa mairie (ronde).
    • Chaque année également, le Festival de danses et musiques du Monde La ronde des copains du Monde anime pendant une semaine la petite ville auvergnate.
    • Les Fourmofolies rassemblent les amoureux de la Fourme d'Ambert et des fromages AOP d'Auvergne. Biennal de 1997 à 2015, l'événement était programmé le week-end du 1er au 2 août 2020 mais a été annulé en raison de la pandémie de COVID-19 elles ont été remplacées par des animations hebdomadaires du 25 juillet au 22 août: Les Petites Fourmos[47].
    • Gare d'Ambert de la ligne touristique du Livradois-Forez, exploitée par Agrivap les trains de la découverte, en saison[9].
    • Depuis 2008, la manifestation « Ambert côté jardin » se déroule en avril. Elle propose de faire découvrir le patrimoine jardiné de la ville avec un regard sur le développement durable.
    • Le Centre Culturel Le Bief - Programmation culturelle.

    Randonnée sur la commune

    • Chemin des Papetiers.

    Économie

    • Ambert était le siège d'une chambre de commerce et d'industrie.
    • Filière bois, fromage (fourme d'Ambert), tourisme, fabrication de tresses et câbles.
    • Indissociable du bassin d'Ambert, le groupe familial Omerin, a été créé il y a plus d'un siècle (entreprise artisanale de lacets). Il est aujourd'hui un important acteur économique de la région Auvergne ainsi que le premier fabricant français de fils et câbles de sécurité incendie, le premier fabricant mondial de fils et câbles isolés silicone[48] et de fils et câbles pour conditions extrêmes (hautes et basses températures[49]).

    Culture locale et patrimoine

    Patrimoine religieux

    Clocher de l'église Saint-Jean.
    La tour de l'église Saint-Jean depuis le plan d'eau.

    La paroisse Saint-Jean-François Régis s'étend sur quarante communes. Elle est dirigée par le Père Alain Croze, accompagné par le Père Bernard N'Dour prêtre coopérateur puis par le Père Philippe Nahan prêtre intervenant et aumônier des dominicaines. Il existe un couvent des Sœurs dominicaines situé sur la commune d'Ambert.

    Patrimoine civil

    Architecture

    • Mairie ronde, à l'origine Halle aux grains, construite en 1816 pour libérer la nef de l'église où se faisait le commerce des céréales depuis la Révolution. En 1823 est décidée une extension verticale de l'édifice, pour héberger certains services (salle du Conseil, Contributions indirectes). Dans le film éponyme, les Copains se donnent rendez-vous au milieu de la façade de la mairie qui, ronde, n'en possède pas, ce qui donne lieu à quelques gags.
    • Gare d'Ambert (bâtiment voyageurs type PLM de 1885).
    • Caisse d'épargne et deux autres bâtiments du début du XXe siècle, construits dans un style inspiré de l'architecture des villes d'eaux, avec coupoles, etc.

    Musées

    Place Saint-Jean.
    • Mus'énergie, « le musée de la force motrice et de l’énergie au service de l’homme », anciennement « Musée de la machine agricole et à vapeur » (créé par l'association AGRIVAP).
    • Maison de la fourme d'Ambert[51] et des fromages, gérée par l'association Fromage et patrimoine.
    • Manufacture d'images, regroupant, juste à côté de la Maison de la fourme d'Ambert, les bureaux de Centre culturel Le Bief, des ateliers de typographie, de sérigraphie, de gravure et de lithographie, une arthothèque, une salle d'exposition et un atelier de façonnage, et des locaux mutualisés avec la Maison de la fourme.
    • Proche de la ville se trouve l'École 1900 qui présente une rétrospective de l'école de la Troisième République[52]. Elle illustre aussi l'histoire d'une époque et d'une région avec ses coutumes.

    Industrie

    Moulin à papier et musée Richard de Bas.
    • Le moulin à papier Richard-de-Bas, situé dans le vallon de Laga dont le ruisseau alimente la roue du moulin, témoigne d'une industrie présente dans la région depuis le XIVe siècle ; toujours en activité, il produit des feuilles de papier selon les techniques ancestrales[53].

    Gastronomie

    Ambert dans la littérature et au cinéma

    Ambert est, avec Issoire, l'une des deux sous-préfectures victimes des canulars arbitraires et anarchisants des sept héros des Copains, roman de Jules Romains paru en 1913. Le choix s'était porté sur ces deux villes car, sur une carte de France, elles lorgnaient d'un mauvais œil les sept amis. Yves Robert en tira en 1964 un film du même nom (Les Copains), dont la musique fut le célèbre titre de Georges Brassens, Les Copains d'abord. Les copains décident de s'y donner rendez-vous devant la façade de la mairie, chose difficile puisque la mairie est… ronde.

    Le réalisateur français Claude Berri réalisa en 1990 une partie du tournage du film Uranus dans la ville d'Ambert.

    Patrimoine naturel

    Personnalités liées à la commune

    Adrien Farjon.
    • Michel Rolle (1652-1719), mathématicien et géomètre, né à Ambert.
    • Jean-Joseph Vimal-Flouvat (1737-1810), député du Puy-de-Dôme et maire d'Ambert.
    • Benoit Sauvade (14 juillet 1743 - 27 août 1792), prêtre, chapelain de la maison royale des Tuileries, mort exécuté à Paris.
    • Étienne-Christophe Maignet (1758-1834) personnage de la Révolution française enterré à Ambert.
    • Pierre Pourrat (1758-1835), sous-préfet (1800-1814 et 1830-1834), maire (1818-1826), conseiller général (1818-1830) et député (1821-1824) d'Ambert, à l'origine de la mairie ronde pour rappeler la forme de la fourme d'Ambert.
    • Joseph Michel Jean-Baptiste Micolon de Guérines (1760-1838), évêque de Nantes, né à Ambert.
    • Théophile Gautier (fils) (1836-1904), littérateur français, sous-préfet d'Ambert.
    • Emmanuel Chabrier (1841-1894), compositeur, né à Ambert.
    • Régis Michalias (1844-1916), écrivain et poète en occitan auvergnat, né à Ambert.
    • André-Joseph Salis dit Bibi-la-Purée (1848-1903), figure de la bohème montmartroise de la Belle Époque, né à Ambert.
    • Adrien-Vital Farjon (1850 Ambert +1907), conseiller général de Viverols, député, participa à la création de la buvette de l'Assemblée nationale.
    • Pierre de Nolhac (1859-1936), écrivain et académicien, né à Ambert.
    • Georges Courtial (1866-1932), député du Puy-de-Dôme, né et mort à Ambert.
    • Jules Romains (1885-1972) a choisi Ambert comme cadre pour Les Copains, en 1922. La première mention d'Ambert, dans le roman, est faite dans le chapitre initial, « Le Repas », dans les termes suivants : « Mais la vue était soudain envahie par une carte de France. Le papier en semblait résistant. Deux barres de bois noir, une en haut, une en bas, lui donnaient de la rigidité. Une simple ficelle la suspendait à un clou. Bénin n’avait rien avancé que de vrai. Cette carte figurait quatre-vingt-six départements, et on ne sait combien de villes qui faisaient de l’œil. Les copains trouvèrent ça admirable.
      — Des yeux ! cria Bénin, il y en a plus que dans le bouillon du pauvre, plus que sur la queue du paon. Il tendit le bras.
      — Issoire ! Ambert !
      Tous, au fond d’eux-mêmes, furent d’avis qu’effectivement Issoire et Ambert avaient un drôle d’air.
      — Qu’allons-nous répondre, messieurs, à ce défi ? Issoire et Ambert narguent notre assemblée. La chose n’en restera pas là. »
    • Henri Pourrat (1887-1959), écrivain, né à Ambert où il passa presque toute sa vie.
    • Les frères Angeli : Jean Angeli, dit Jean l'Olagne (1886-1915), ami de Henri Pourrat avec lequel il écrit en 1912 La Colline Ronde, dont son frère François Angeli (13 février 1890 - 30 mai 1974) réalisa les illustrations.
    • Jeanne Lichnerowicz, dite Claude Dravaine, (1888-1957), écrivain-romancière originaire d'Ambert. C'est sous son nom de plume qu'elle écrivit l'histoire de ses ancêtres papetiers, dans son ouvrage Nouara, Chroniques d'un antique village papetier (1927). Situé au-dessus du village de Valeyre, Nouara fut l'une des plus grosses fabriques de papier des trois vallées papetières autour d'Ambert au XVIIIe siècle. Le moulin[56] est encore en grande partie visible de nos jours ; il est situé sur le Sentier des papetiers.
    • Antoine Sylvère (1888-1963), auteur de Toinou et de Le légionnaire Flutsch. Il a pris une part active dans un réseau de résistance lors de la Seconde Guerre mondiale ; il a participé à la libération de Montauban. Son fils est mort en . Sa belle-fille a été déportée et est morte à Ravensbrück.
    • Alexandre Vialatte (1901-1971), chroniqueur et écrivain, Ambertois d'adoption, mais issu de familles ancrées dans le terroir du Livradois.
    • Paul Aulagnier (1943-2021), ancien membre de la Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X, supérieur de son district de France de 1976 à 1994.
    • Jean-Claude Mourlevat (né à Ambert en 1952), écrivain.
    • Aboubacar Sidiki Camara dit « Titi Camara », né en 1972, ancien footballeur international guinéen, a évolué au Ambert FCUS de 1987 à 1989.
    • Simon Dufour (né à Ambert en 1979), nageur plusieurs fois champion de France

    Archives

    • Registres paroissiaux et d'état civil depuis :
    • Délibérations municipales depuis :

    Annexes

    Bibliographie

     : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

    • Michel Boy et Jean-Louis Boithias, Moulins, papiers et papeterie d'Auvergne, Champetières, Éditions des Monts d'Auvergne, , 607 p. (ISBN 978-2-36654-019-2)
    • Pierre-Claude Reynard, Histoires de papier : la papeterie auvergnate et ses historiens, Presses universitaires Blaise Pascal, , 410 p. (ISBN 978-2-84516-178-8, OCLC 422147617, lire en ligne)
    • Jean-Pierre Chambon, « Quelques étymologies ambertoises », Revue de Linguistique Romane, Strasbourg, Société de linguistique romane, vol. 48, 1984, p. 73-98 (lire en ligne)
    • Jean-Pierre Chambon, « Quelques noms de lieux de la région d'Ambert », Chroniques historiques d'Ambert et de son arrondissement, Ambert, Groupe de recherches archéologiques et historiques du Livradois-Forez, (SUDOC 253186595).
    • Jean-Pierre Chambon, « Problèmes d'édition, d'interprétation et d'exploitatoin linguistique d'un texte dialectal : notes sur un fragment de comédie en patois d'Ambert du XVIIe siècle », Revue de linguistique romane, Strasbourg, Société de linguistique romane, vol. 54, (SUDOC 253186439).

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Chez le soldat est appelé ainsi car un garçon de cette maison se faisait payer pour d'autres garçons durant leurs temps d'appelés militaires ; Zol était anciennement appelé Dapzol ou Apzol ; Beauvialle était anciennement appelé Bostvial = le vieil bois.
    2. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    4. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. https://www.habitants.fr/puy-de-dome-63
    2. « Comparateur de territoire - Unité urbaine 2010 d'Ambert (63203) », Insee (consulté le ).
    3. Jean-Pierre Chambon :
      • « Quelques noms de lieux de la région d'Ambert », Chroniques historiques d'Ambert et de son arrondissement, Ambert, Groupe de recherches archéologiques et historiques du Livradois-Forez, (SUDOC 253186595).
      • « Quelques étymologies ambertoises », Revue de Linguistique Romane, Strasbourg, Société de linguistique romane, vol. 48, 1984, p. 73-98 (lire en ligne)
      • « Problèmes d'édition, d'interprétation et d'exploitatoin linguistique d'un texte dialectal : notes sur un fragment de comédie en patois d'Ambert du XVIIe siècle », Revue de linguistique romane, Strasbourg, Société de linguistique romane, vol. 54, (SUDOC 253186439).
    4. (oc) Estève R., « Quauques novelas de la sason culturala estivala en Auvèrnhe », sur https://jornal.aprene.org/Jorn9/ ; site officiel d'Aprene !,
    5. (oc) « Ambert / Ambèrt-Embèrt ; entrée du Diccionari deus noms pròpis (Dictionnaire des noms propores et toponymes en occitan) », sur http://dicesp.locongres.com/ ; Diccionari deus noms pròpis sur le site du Congrès permanent de la lenga occitana (Congrès permanent de la langue occitane), (consulté le ).
    6. Pierre Rimbaud (trad. de l'occitan), Histoires du pays d'Ambert : racontées en auvergnat de chez nous et traduites en français, Olliergues, Éditions de la Montmarie, , 191 p., 24 cm (ISBN 2-915841-00-4, notice BnF no FRBNF39293184).
      La couverture de l'ouvrage comporte en outre les titre et sous-titre en auvergnat : Istoéà do paï d'Embar : contada en euvarnhàt de per atï virada en fransez, non repris sur la page de titre proprement dite.
      .
    7. Distances terrestres selon Open Source Routing Machine.
    8. « Google Maps », sur Google Maps (consulté le ).
    9. Site agrivap.fr, infos pratiques : Ambert lire (consulté le 2 août 2013).
    10. « Histoire de lignes oubliées : ligne de Saint-Germain-des-Fossés à Darsac », sur lignes-oubliees.com (consulté le ).
    11. Réseau Transdôme : lignes d'autocars desservies pour Ambert, sur auvergnerhonealpes.fr, Conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes (consulté le ).
    12. Fiche horaire ligne 02 : Arlanc – Ambert – Clermont-Ferrand, horaires valables du au [PDF], sur auvergnerhonealpes.fr, Conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes (consulté le ).
    13. Fiche horaire ligne 13 : Vertolaye – Ambert, horaires valables du au [PDF], sur auvergnerhonealpes.fr, Conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes (consulté le ).
    14. Fiche horaire ligne 15 : Valcivières – Ambert, horaires valables du au [PDF], sur auvergnerhonealpes.fr, Conseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes (consulté le ).
    15. TER Auvergne-Rhône-Alpes/SNCF, Fiche horaire ligne 19 : Vichy – Thiers – Ambert [PDF], horaires valables du 9 décembre 2018 au 13 juillet 2019, version du 16 novembre 2018 (consulté le 9 décembre 2018).
    16. TER Auvergne-Rhône-Alpes/SNCF, Fiche horaire ligne 27 : La Chaise-Dieu – Le Puy-en-Velay [PDF], horaires valables du 9 décembre 2018 au 13 juillet 2019, version du 16 novembre 2018 (consulté le 9 décembre 2018).
    17. TER Auvergne-Rhône-Alpes/SNCF, Fiche horaire ligne 82 : Clermont-Ferrand – Ambert – Arlanc [PDF], horaires valables du 9 décembre 2018 au 13 juillet 2019, version du 16 novembre 2018 (consulté le 9 décembre 2018).
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    26. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    27. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    28. Collectif et François Angeli (gravures sur bois), Ambert et son église : 1471-1971, Clermont-Ferrand, G. de Bussac, , 233 p., 19 cm (lire en ligne), p. 10.
    29. Guide de l'Auvergne mystérieuse, Paris, Tchou, coll. « Guides noirs », , rééditions diverses.
    30. Xavier Delamarre, Dictionnaire de la langue gauloise : une approche linguistique du vieux-celtique continental, Paris, Éditions Errance, coll. « Collection des Hespérides », , 2e éd. (1re éd. 2001), 440 p., 24 cm (ISBN 2-87772-237-6, notice BnF no FRBNF38972112), p. 41.
      Seconde édition, revue et augmentée.
      .
    31. Marie-Thérèse Morlet, Dictionnaire étymologique des noms de famille, Paris, Éditions Perrin, , 983 p., 25 cm (ISBN 978-2-262-00812-3, notice BnF no FRBNF35481705), p. 38.
      Nouvelle édition revue et augmentée. Dans son entrée « Ambert », Marie-Thérèse Morlet donne deux acceptions : la première est un renvoi (page 37) vers le nom de personne d'origine germanique « Amabert », avec ses variantes « Ambert » (en Artois) et « Amber » (dans le Nord) et en mentionnant une troisième variante « Amaubert ». La seconde associe à ce nom de famille une localité d'origine (Ambert, dans le Puy-de-Dôme) en faisant dériver ce nom de localité de l'association entre les deux mots gaulois ambe et -ritus, auxquels elle assigne la même signification que celle avancée antérieurement par Annette Lauras-Pourrat et ultérieurement par Xavier Delamarre.
      .
    32. Ernest Nègre, Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux, vol. 2 : Formations non-romanes ; formations dialectales, Genève, Librairie Droz, coll. « Publications romanes et françaises » (no 194), , 676 p. (ISBN 978-2-600-00133-5, lire en ligne), p. 826..
    33. Léopold Niepce, Le grand-prieuré d'Auvergne, Ordre de Hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem, Lyon, Henri Georg, 1883, p. 299
    34. Archives nationales K. 49. 6. no 4. 16e peau, Lettre de M. Augustin Chassaing du 10 janvier 1883.
    35. Département du Rhône, Inventaire sommaire des archives départementales antérieures à 1790, série H.1. XVIIIe siècle in-foliot, papier, 3 et 429 feuillets, p. 1
    36. Reynard 2001, p. 74.
    37. Boy et Boithias 2014, p. 206-207.
    38. Jean Anglade, Les Montgolfier, Éditions Perrin, , 332 p. (ISBN 978-2-262-00673-0).
    39. « Guy Gorbinet, nouveau maire d'Ambert (Puy-de-Dôme) : « Nous devrons nous montrer inventifs, créatifs et courageux  » », sur La Montagne, (consulté le ).
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    41. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    42. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    43. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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    45. « Lycée » (consulté le ).
    46. « Enseignement privé » (consulté le ).
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    49. « Câbles et Fils Electriques Isolés Silisone », sur groupe-omerin.com (consulté le ).
    50. « Dolmen de Boisseyre dit la Pierre Couverte », notice no PA00091855, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    51. « Maison de la Fourme d'Ambert et des fromages d'Auvergne », sur Livradois Forez (consulté le ).
    52. Site du musée de l'École 1900.
    53. Site du moulin.
    54. « Ambert, votre séjour - Vacances gourmandes en Auvergne Livradois Forez », sur Livradois Forez (consulté le ).
    55. « FR8301091 - DORE ET AFFLUENTS », sur inpn.mnhn.fr, Muséum national d'histoire naturelle (consulté le ).
    56. Blog du moulin de Nouara.
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