Aéroport international de Conakry

L'aéroport international de Conakry, ou « Gbessia International Airport » (code IATA : CKY  code OACI : GUCY), est un aéroport assurant des vols intérieurs et internationaux desservant la ville de Conakry, capitale de la Guinée. L'aéroport se trouve à 13 km au nord-est du centre-ville ; dans la cohue, on trouve des taxis à la sortie, ainsi qu'un service de bus de la Sotragui (Société de transports guinéenne).

Salle d'enregistrement.

Pour les articles homonymes, voir CKY.

Aéroport international de Conakry
Aéroport international Gbessia
Conakry International Airport

Entre de l'aéroport de Conakry
Localisation
Pays Guinée
Capitale Conakry
Ville Conakry
Coordonnées 9° 34′ 37″ nord, 13° 36′ 43″ ouest
Altitude 22 m (72 ft)
Géolocalisation sur la carte : Guinée
CKY
Géolocalisation sur la carte : Conakry
CKY
Pistes
Direction Longueur Surface
06/24 3 300 m (10 827 ft) Asphalte
Informations aéronautiques
Code IATA CKY
Code OACI GUCY
Type d'aéroport public
Gestionnaire SOGEAC

Situation

Organisation de l'aéroport

Divisé en deux sections, vols intérieurs et vols internationaux, l'aéroport international partage également le terrain avec l'armée de l'air guinéenne[1]. Le plus gros gabarit accepté est le B747[2].

Histoire

Salon des départs

L'aérogare a été construite et inaugurée en 1985, conçue par Paul Andreu. L'aéroport est géré par la SOGEAC (SOciété de Gestion et d'Exploitation de l'Aéroport de Conakry) détenue par l'État guinéen, la chambre de commerce de Bordeaux ainsi que Aéroports de Paris Management (ADPM).

En 2009 ont commencé des travaux de rénovation pour un coût de 60 milliards de francs guinéens (environ 85 millions d'euros), en vue de porter la capacité d'accueil à un million cent mille voyageurs par an (contre 300 000) et à réhabiliter les structures[3]. On a parlé également de « délocaliser » l'aéroport à une soixantaine de kilomètres au sud de la capitale, dans la région de Forécariah[4]. L'aéroport de Conakry a accueilli 396 300 passagers en 2016, contre 309 269 passagers en 2015 (une augmentation de 14 %)[5]. La seconde phase de l'extension comprenait la construction d'un point de rencontre. Ce dernier abrite 4 banques, 3 point de ventes d'opérateurs téléphoniques (Orange Guinée, MTN Guinée et Cellcom Guinée).

Face à la hausse du trafic (527 000 passagers en 2018), le gouvernement guinéen prévoit à travers la SOGEAC, une extension de l’aéroport visant à accroître sa capacité à 1,5 million de voyageurs[6].

En février 2020, la SOGEAC est remplacée par la société de gestion de l’aéroport de Gbessia (SOGEAG)[7]. Les trois actionnaires sont l’État guinéen (34 % des parts), Aéroports de Paris (33%) et Africa 50 (33 %). Ils signent une convention de concession de vingt-cinq ans pour le développement de l’aéroport. Le projet « comprend la construction et l’exploitation d’un nouveau terminal pour les passagers domestiques et internationaux et les infrastructures y afférentes : une nouvelle aérogare pour le fret, une aire de stationnement, la rénovation et l’extension de la piste et des voies de circulation principales »[8].

En juillet 2020, le consortium choisit l'entreprise chinoise Weihai International Economic & Technical Cooperative (WIETC) pour assurer les travaux de modernisation et d’extension de l’aéroport, sous réserve de précisions sur certains points techniques[9].

Le « monopole »

En 2016, on accuse le contrat d'exploitation signé avec Aéroport de Paris (ADP), car d'après le ministre des transports la politique de cherté mise en place par ADP a assis le monopole de la compagnie française Air France. Mais depuis la fin d'Ebola une hausse du trafic aérien en Guinée a conduit plusieurs compagnies à revenir ou ouvrir de nouvelles liaisons (environ 6 entre 2016 et 2017). Le monopole d'Air France n'est donc plus ce qu'il était notamment avec une concurrence direct de Aigle Azur sur un axe très fréquenté Paris-Conakry.

Statistiques

L'Association internationale du transport aérien prévoit une croissance du trafic de plus de 8 % en Guinée avec un doublement chaque décennie.

Voir la requête brute et les sources sur Wikidata.

Les compagnies

Trans Air à Conakry à destination de Dakar

À la suite de la disparition de Air Guinée, les vols intérieurs sont pour la plupart assurés par des vols privés.

Plusieurs compagnies assurent des vols internationaux et régionaux tel que Air France, Brussels Airlines, Emirates, Royal Air Maroc, Air Côte d'Ivoire, Asky, Mauritania Airlines, Transair et Aigle Azur. Tunisair devrait ouvrir une ligne Conakry-Dakar-Tunis. Rwandair devait ouvrir en janvier 2017 une ligne Conakry-Kigali via une escale, mais la liaison n'était pas encore ouverte en octobre 2017. Air Algérie a elle aussi prévu de se poser à Conakry pour 2017[10]. Une nouvelle compagnie aérienne guinéenne privée, est basée à Conakry, il s'agit de Guinea Airlines. Ethiopian Airlines a relancé depuis le premier février 2017, sa liaison Conakry-Addis-Abeba, avec cinq rotations hebdomadaires via Abidjan[11].

Turkish Airlines a ouvert sa liaison Conakry-Ouagadougou-Istanbul le 30 janvier 2017, avec 2 rotations hebdomadaires (le lundi et le jeudi) opéré en Boeing 737-900ER (16 en classe affaires et 135 en classe économique)[12]. La compagnie aérienne ghanéenne Goldstar Air projette de desservir Conakry à partir de 2017[13].

Tap Air Portugal dessert Conakry depuis début juillet 2019, 3 fois par semaine, soit le dimanche, le mercredi et le vendredi.

Compagnies et destinations

CompagniesDestinations
 Air Côte d'Ivoire Abidjan-F.-H.-Boigny
 Air France Nouakchott-Oumtounsy, Paris-Charles de Gaulle
 Air Sénégal Dakar-B. Diagne
 ASKY AirlinesBamako-M. Keïta, Lomé[14]
 Emirates Dubaï
 Ethiopian Airlines Abidjan-F.-H.-Boigny, Addis-Abeba Bole[15]
 Mauritania Airlines Dakar-B. Diagne, Nouakchott-Oumtounsy
 Royal Air Maroc Casablanca-Mohammed-V
 TAP Air Portugal Lisbonne-H. Delgado
 Tunisair Dakar-B. Diagne, Tunis-Carthage[16]
 Turkish Airlines Istanbul, Ouagadougou[17]

Édité le 25/06/2018 Actualisé le 03/09/2021

Notes et références

  1. Harold D. Nelson, Area Handbook for Guinea Department of the Army. Pamphlet 550-174, 1975, p. 333
  2. http://www.azworldairports.com/airports/a1660cky.cfm
  3. http://mountmane.hautetfort.com/archive/2009/08/06/info-guinee.html « Copie archivée » (version du 26 avril 2012 sur l'Internet Archive)
  4. « Conakry : Haro sur les bouchons ! – Jeune Afrique », Jeune Afrique, (lire en ligne, consulté le ).
  5. « Guinée : le retour des compagnies aériennes », sur Financial Afrik, (consulté le )
  6. « Aéroport de Conakry : bientôt des travaux d’extension pour accueillir entre 1.000.000 et 1.500.000 passagers/an », sur Mosaiqueguinee.com, (consulté le )
  7. Agence Ecofin, « Guinée : l'aéroport de Conakry a un nouveau gestionnaire qui va assurer la concession pendant 25 ans », sur Agence Ecofin (consulté le )
  8. « Guinée : le Groupe ADP chargé de développer l’aéroport de Conakry », Le Monde.fr, (lire en ligne, consulté le )
  9. « Aéroport de Conakry : le chinois WIETC s’impose pour le nouveau terminal – Jeune Afrique », sur JeuneAfrique.com, (consulté le )
  10. François Duclos, « Air Algérie : 13 nouvelles lignes internationales en vue », Air Journal, (lire en ligne, consulté le )
  11. « Ethiopian va reprendre ses vols à destination de Conakry », Alwihda Info, (lire en ligne, consulté le )
  12. François Duclos, « Turkish Airlines : Conakry, Kharkiv et Phuket en vue », Air Journal, (lire en ligne, consulté le )
  13. Aéroport de Conakry, « Info Goldstar Air, une nouvelle compagnie prochainement vers Conakry », sur aeroport-conakry.com, (consulté le )
  14. http://www.flyasky.com/asky/horaires/cky
  15. « Ethiopian reprend le Conakry service from Feb 2017 », routesonline (consulté le )
  16. Jim Liu, « Tunisair adds Conakry / Dakar service from late-March 2017 », Routes Online, (consulté le )
  17. « Turkish Airlines launches a new route to Conakry », Aviate World, (consulté le )
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