1er bataillon de volontaires de Paris

Création et différentes dénominations

Le 1er bataillon de volontaires nationaux de Paris est formé du au au camp de Grenelle. Le bataillon était formé avec les volontaires des 4e et 6e divisions de la garde nationale parisienne

  • La 4e division était composée des bataillons des districts de Saint-Jacques-l'Hôpital (31e district), Bonne-Nouvelle (32e district), Saint-Leu (33e district), Saint-Lazare (34e district), Sainte-Opportune (35e district), Saint-Jacques-la-Boucherie (36e district), Petis-Pères (37e district), Saint-Eustache (38e district), Saint-Magloire (39e district), Saint-Joseph (40e district).
  • La 6e division était composée des bataillons des districts de l'Oratoire (51e district), les Feuillants (52e district), les Filles-Saint-Thomas (53e district), Saint-Philippe-du-Roule (54e district), Saint-Germain-l'Auxerrois (55e district)[1],[2], les Jacobins-Saint-Honoré (56e district), Saint-Honoré (57e district), Capucins-Saint-Louis (58e district), Capucins-Saint-Honoré (59e district), Saint-Roch (60e district).

pour former la 201e demi-brigade de première formation.

Commandant

Historique des garnisons, combats et batailles

1791

1792

Le 1er bataillon suit les opérations de la conquête de la Belgique et prend part à la campagne d'hiver.

1793

  • En , les 500 hommes du bataillon tiennent garnison à Malines
  • , le bataillon quitte Malines pour Liège.

Le désastre de Maastricht, oblige le bataillon à entrer en campagne. Il suit l'armée dans sa retraite.

  • Les 16 et 17 mars combats près de Tirlemont
  • Le 18 mars il combat à Neerwinden
  • Le 8 avril on le trouve en poste au Quesnoy, dans des escarmouches près de Bavay puis il campe à Anzin
  • Les 1er, 8 et 23 mai, presque continuellement en avant-garde, il prend part aux combats sous Valenciennes.
  • De juin à septembre, il effectue des manœuvres et des escarmouches sur la ligne Armentières-Bailleul et leurs environs.
  • Le 7 juillet, le régiment, rattaché à la 2e brigade d'avant-garde, 4e division de l'armée du Nord, campe à Aubencheul
  • Le 28 août il est à Bailleul
  • Le 31 août à Montauban et se dirige sur son dépôt situé à Bapaume qui porte son effectif à 635 hommes.
  • Le 13 septembre, il est à la bataille de Messine[4]
  • Fin septembre, le bataillon est de retour au camp Saint-Antoine de Bailleul.
  • Le 4 octobre, il est envoyé pour débloquer Maubeuge.
  • Le 15 et 16 octobre, on le trouve à la bataille de Wattignies et combat principalement à Quiévelon et Solre-le-Château.
    • 15 octobre : Après avoir repoussé les tirailleurs ennemis à hauteur de Solre-le-Château le régiment est attaqué par un régiment de cavalerie qui avait déjà enfoncé l'aile droite de la division et à qui il avait pris 2 canons. La charge est arrêtée par le feu du 1er bataillon et les cavaliers survivants sont poursuivis par la cavalerie française qui récupère les 2 canons. Parmi les morts et blessés les Français relèveront le neveu du prince de Cobourg.
    • 16 octobre : Positionné à Quiévelon, il est assailli par différents corps de cavalerie, foudroyé par l'artillerie autrichienne il est mis en désordre avec d'autres corps d'infanterie française. Cerné dans un petit bois, faisant feu de toute part, il parvient à rallier d'autres forces arrêtant ainsi le succès de l'ennemi.
  • Le 27 octobre, il est envoyé en diversion sur Charleroi. Il est ensuite dirigé sur le camp de Barbençon puis il est envoyé à l'armée de Rhin-et-Moselle et envoyé au secours de la forteresse de Landau bloquée depuis 3 mois.
  • Le 28 novembre il est à la bataille de Kaiserslautern. Lors du repli de l'armée de la Moselle le bataillon est à l'arrière-garde. Il se porte ensuite devant le camp retranché des austro-prussiens à Lembach et s'y bat plusieurs jours.
  • Le 23 décembre il est engagé dans les affaires visant à débloquer Landau et se retrouve ainsi dans les combats de Lembach durant la 2e bataille de Wissembourg. Il attaque, avec 5 ou 6 autres bataillons, les lignes défensives autrichiennes du Pigeonnier mais est arrêté immédiatement par une artillerie formidable qui massacre tout ce qui se présente.
  • Les 24, 25 et 26 décembre, le bataillon se terre et durant 3 jours on se canonne fortement de part et d'autre. Landau est débloqué, l'ennemi se retire, et le bataillon le poursuit.

1794

1795

Bataille de Jemappes

« Les 4, 5 et 6 novembre 1792, le 1er bataillon de volontaires de Paris fait partie de l'avant-garde.
Les 1er, 2e et 3e bataillons de Paris étaient à la gauche du régiment de Flandres.
Le 1er bataillon a repoussé un bataillon de Cobourg, flanqué par des hussards.
Les 2e et 3e bataillons ont tiré sur des grenadiers hongrois.
Le bataillon de Saint-Denis a fléchi quelques instants, mais bientôt ses chefs l'ont ramené sur le champ de bataille où il s'est bien conduit.
Le 1er bataillon a capturé une pièce de 13.
Des soldats de Paris et des autres villes de la République souffrent depuis plus de deux mois de fatigues incroyables, passant la nuit au bivouac, gelés de froid et pénétrés par la pluie. »
[5]

Personnalités

Bibliographie

Charles-Louis Chassin & Léon Hennet : Les volontaires nationaux pendant la Révolution Volume 1

Articles connexes

Notes, sources et références


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