Siège de Maubeuge (1793)

Le siège de Maubeuge se déroule du au . L'armée autrichienne aux ordres du prince de Saxe-Cobourg met le siège devant la place défendue par les généraux français Desjardin et Mayer[1]. Son objectif est d'élargir le couloir lui permettant de marcher sur Paris. Les Autrichiens lèvent le siège après leur défaite à la bataille de Wattignies face à l'armée de la Moselle venue au secours de la place.

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Siège de Maubeuge
La citadelle de Maubeuge.
Informations générales
Date 30 septembre - 16 octobre 1793
Lieu Maubeuge
Issue Victoire française
Belligérants
 République française Saint-Empire
Commandants
Jacques DesjardinFrédéric Josias de Saxe-Cobourg-Saalfeld
François Sébastien de Croix de Clerfayt
Forces en présence
20 000 hommes60 000 hommes

Première Coalition

Batailles

Coordonnées 50° 16′ 39″ nord, 3° 58′ 24″ est
Géolocalisation sur la carte : Nord
Géolocalisation sur la carte : France

Contexte

À la fin de l'été 1793, les armées françaises viennent de secourir la place de Dunkerque mais la situation sur la frontière nord reste délicate. En effet, les places fortes de Condé, du Quesnoy et de Valenciennes sont aux mains des coalisés[1]. Le général en chef autrichien met le siège devant la place de Maubeuge, à l'est du théâtre des opérations, pour s'assurer la route vers Paris[1].

La place de Maubeuge[2] dispose d'une forte garnison de 20 000 hommes et de généraux expérimentés, mais manque d'approvisionnements[1]. L'armée autrichienne est forte de 60 000 hommes[3].

Déroulement

Lorsqu'il apprend l'arrivée de l'armée de la Moselle, le prince de Cobourg laisse un très important corps de 33 000 hommes devant la place sous les ordres du comte de Clerfayt[4] et se place sur le plateau de Wattignies, au sud de Maubeuge. Le , après deux jours de combats, le prince de Cobourg ordonne la retraite générale et la levée du siège de Maubeuge[5].

Conséquence

Après l'échec du siège de Maubeuge, les armées anglo-autrichiennes se replient vers le nord et abandonnent provisoirement leur projet de marcher vers Paris.

Notes et références

Bibliographie

  • Frédéric Hulot, Le Maréchal Jourdan, Paris, Pygmalion, , 281 p. (ISBN 978-2-7564-0299-4)
  • (en) Digby Smith, The Greenhill Napoleonic Wars Data Book : Actions and Losses in Personnel, Colours, Standards and Artillery, 1792-1815, Londres, Greenhill Books, , 582 p. (ISBN 1-85367-276-9)
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