1385 en santé et médecine

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Données clés
Années : 1382 1383 1384 1385 1386 1387 1388 Décennies : 1350 1360 1370 1380 1390 1400 1410 Siècles : XIII^e siècle XIV^e siècle XV^e siècle Millénaires : I^er millénaire II^e millénaire III^e millénaire

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Santé et médecine •

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Chronologie de la santé et de la médecine

Événements

Création d'un hôpital à Bar-le-Duc, en Lorraine[1].
Fondation de l'hospice de Saint-Christophe à Bruxelles, dans le comté de Flandre[2].
Un hôpital est mentionné à Lacommande, quartier de la paroisse d'Aubertin en Béarn[3].
On compte quatre léproseries en Béarn : à Orthez, Lescar, Oloron et Morlaas[4].

Personnalités

1379-1385 : floruit Richard Eudes, médecin au service de Marie de Blois, reine de Naples, auteur d'une traduction en vers français du De balneis puteolanis (« Sur les bains de Pouzzoles ») de Pierre d'Éboli[5].
1385-1413 : floruit Joseph Orabuena, grand-rabbin de Navarre, médecin de Charles III, roi de Navarre[5]^,[6]^,[7].

Naissances

Serafeddin Sabuncuoglu (mort en 1468), médecin et chirurgien ottoman, auteur en 1465 de la Cerrahiyyetu'l-Haniyye (« Chirurgie impériale »), dernière grande encyclopédie médicale du monde islamique.
1384 ou 1385 : Michel Savonarole (mort vers 1462[8] ou en 1468), médecin humaniste italien, professeur à Padoue, médecin de Nicolas d'Este à Ferrare, grand-père de Jérôme Savonarole[9]^,[10].
Vers 1385 : Raymond Sebon (mort en 1436), médecin, théologien et philosophe catalan, surtout connu pour sa Theologia naturalis, achevée en 1436 et traduite en français par Montaigne en 1569[11].

Décès

11 octobre : Boniface de Roisan (né à une date inconnue), médecin et chirurgien, probablement au service du Comte vert de 1350 à 1352, assiste Bonne de Bourbon lors de ses couches en 1360, recteur de la maladrerie d'Aoste après 1374[12].
Antoine de Lio (né à une date inconnue), docteur ès arts de l'université de Paris, nommé médecin de la ville de Bellune, en Vénétie, en 1370, affilié à la confrérie des médecins de cette ville en 1372, auteur d'ouvrages médicaux qui n'ont pas été conservés[12].
1385 au plus tard : Pierre Galiand (né à une date inconnue), médecin au service d'Amédée VI de Savoie dit le Comte vert, envoyé au château de Saint-Martin soigner Aymard de Clermont en 1353[5].

Références

Félix Liénard, Société philomathique de Verdun, Dictionnaire topographique du département de la Meuse, Paris, Imprimerie nationale, 1872, 297 p. (lire en ligne), p. 14.
F. G. Wouters, Inventaire des archives antérieures à 1795 et provenant des anciens hospices établis sur le territoire de la ville de Bruxelles, constituant la série H, Archives du CPAS de Bruxelles, 1842 (lire en ligne), « Hospice de Saint-Christophe, H 819 ».
« Lacommande », sur le site Culture au cœur - Monein, consulté le 5 mars 2017 (lire en ligne).
Henri-Marcel Fay (préf. Gilbert Ballet), Histoire de la lèpre en France, vol. 1 : Lépreux et cagots du Sud-Ouest, Paris, librairie ancienne Honoré Champion, 1910, 784 p. (lire en ligne), p. XIX et 133.
Ernest Wickersheimer et Guy Beaujouan (dir.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 2, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (n^o 34/2), 1979 (1^re éd. 1936) (ISBN 978-2-600-04716-6, lire en ligne), « Richard Eudes », p. 700, « Joseph Orabuena », p. 512, « Pierre Galiand », p. 634.
(en) Gotthard Deutsch et Meyer Kayserling, « Orabuena », dans Jewish Encyclopedia, 1906 (lire en ligne).
Béatrice Leroy, Le Grand Rabbin du roi de Navarre, Josef Orabuena : 1390-1416, Biarritz, Atlantica, 2006, 78 p. (ISBN 2-84394-976-9).
« Savonarola, Giovanni Michele (1384?-1462?) » notice BnF n^o FRBNF12531250.
Joël Chandelier, « Michele Savonarola : Medicina e cultura di corte, éd. Chiara Crisciani et Gabriella Zuccolin [compte rendu] », Cahiers de recherches médiévales et humanistes,‎ 2011 (lire en ligne).
Arturo Castiglioni et Nikolai Rubinstein, « Savonaròla, Michele », Dizionario biografico degli Italiani, Treccani, 1936 (lire en ligne).
Bénédicte Boudou, « Mireille Habert, Montaigne traducteur de la Théologie naturelle : Plaisantes et sainctes imaginations [compte rendu, référence : Mireille Habert, Montaigne traducteur de la Théologie naturelle : Plaisantes et sainctes imaginations, Paris, Classiques Garnier, coll. « Études montaignistes » (n^o 57), 2010, 323 p. (ISBN 978-2-8124-0177-0)] », Cahiers de recherches médiévales et humanistes,‎ 2010, mis en ligne le 20 février 2012 (lire en ligne, consulté le 26 octobre 2017).
Ernest Wickersheimer et Guy Beaujouan (dir.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 1, Genève, Paris, Droz, Champion, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (n^o 34/1), 1979 (1^re éd. 1936) (lire en ligne), « Boniface de Roisan » : p. 89, « Antoine de Lio » : p. 36

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[1] Félix Liénard, Société philomathique de Verdun, Dictionnaire topographique du département de la Meuse, Paris, Imprimerie nationale, 1872, 297 p. (lire en ligne), p. 14.

[2] F. G. Wouters, Inventaire des archives antérieures à 1795 et provenant des anciens hospices établis sur le territoire de la ville de Bruxelles, constituant la série H, Archives du CPAS de Bruxelles, 1842 (lire en ligne), « Hospice de Saint-Christophe, H 819 ».

[3] « Lacommande », sur le site Culture au cœur - Monein, consulté le 5 mars 2017 (lire en ligne).

[4] Henri-Marcel Fay (préf. Gilbert Ballet), Histoire de la lèpre en France, vol. 1 : Lépreux et cagots du Sud-Ouest, Paris, librairie ancienne Honoré Champion, 1910, 784 p. (lire en ligne), p. XIX et 133.

[Wickersheimer1979-2-5] Ernest Wickersheimer et Guy Beaujouan (dir.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 2, Genève, Droz, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (n^o 34/2), 1979 (1^re éd. 1936) (ISBN 978-2-600-04716-6, lire en ligne), « Richard Eudes », p. 700, « Joseph Orabuena », p. 512, « Pierre Galiand », p. 634.

[6] (en) Gotthard Deutsch et Meyer Kayserling, « Orabuena », dans Jewish Encyclopedia, 1906 (lire en ligne).

[7] Béatrice Leroy, Le Grand Rabbin du roi de Navarre, Josef Orabuena : 1390-1416, Biarritz, Atlantica, 2006, 78 p. (ISBN 2-84394-976-9).

[8] « Savonarola, Giovanni Michele (1384?-1462?) » notice BnF n^o FRBNF12531250.

[9] Joël Chandelier, « Michele Savonarola : Medicina e cultura di corte, éd. Chiara Crisciani et Gabriella Zuccolin [compte rendu] », Cahiers de recherches médiévales et humanistes,‎ 2011 (lire en ligne).

[10] Arturo Castiglioni et Nikolai Rubinstein, « Savonaròla, Michele », Dizionario biografico degli Italiani, Treccani, 1936 (lire en ligne).

[11] Bénédicte Boudou, « Mireille Habert, Montaigne traducteur de la Théologie naturelle : Plaisantes et sainctes imaginations [compte rendu, référence : Mireille Habert, Montaigne traducteur de la Théologie naturelle : Plaisantes et sainctes imaginations, Paris, Classiques Garnier, coll. « Études montaignistes » (n^o 57), 2010, 323 p. (ISBN 978-2-8124-0177-0)] », Cahiers de recherches médiévales et humanistes,‎ 2010, mis en ligne le 20 février 2012 (lire en ligne, consulté le 26 octobre 2017).

[Wickersheimer1979-1-12] Ernest Wickersheimer et Guy Beaujouan (dir.), Dictionnaire biographique des médecins en France au Moyen Âge, vol. 1, Genève, Paris, Droz, Champion, coll. « Hautes études médiévales et modernes » (n^o 34/1), 1979 (1^re éd. 1936) (lire en ligne), « Boniface de Roisan » : p. 89, « Antoine de Lio » : p. 36