Morlaàs

Morlaàs [mɔʁlas] (en béarnais Morlans ou Mourlaàs) est une commune française située dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine. Le nom "Morlaàs" a la même origine que Morlanne: "mor lana" en gascon qui se traduit par "sommet sur la lande".

Pour les articles homonymes, voir Morlaàs (homonymie).

Morlaàs

La mairie de Morlaàs.
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Pyrénées-Atlantiques
Arrondissement Pau
Intercommunalité Communauté de communes du Nord-Est Béarn
(siège)
Maire
Mandat
Joël Ségot
2020-2026
Code postal 64160
Code commune 64405
Démographie
Population
municipale
4 294 hab. (2018 )
Densité 327 hab./km2
Géographie
Coordonnées 43° 20′ 43″ nord, 0° 15′ 40″ ouest
Altitude Min. 233 m
Max. 349 m
Superficie 13,15 km2
Type Commune rurale
Unité urbaine Pau
(banlieue)
Aire d'attraction Pau
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton du Pays de Morlaàs et du Montanérès
(bureau centralisateur)
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Morlaàs
Géolocalisation sur la carte : Pyrénées-Atlantiques
Morlaàs
Géolocalisation sur la carte : France
Morlaàs
Géolocalisation sur la carte : France
Morlaàs

    Le gentilé est Morlanais[1].

    Géographie

    Localisation

    La commune de Morlaàs se trouve dans le département des Pyrénées-Atlantiques, en région Nouvelle-Aquitaine[2].

    Elle se situe à 11,4 km par la route[Note 1] de Pau[3], préfecture du département[4], bureau centralisateur du canton du Pays de Morlaàs et du Montanérès dont dépend la commune depuis 2015 pour les élections départementales[2] La commune fait en outre partie du bassin de vie de Pau[2].

    Les communes les plus proches[Note 2] sont[5] : Saint-Jammes (1,8 km), Serres-Morlaàs (2,0 km), Maucor (2,1 km), Higuères-Souye (3,8 km), Buros (3,9 km), Ouillon (3,9 km), Bernadets (4,1 km), Gabaston (4,7 km).

    Sur le plan historique et culturel, Morlaàs fait partie de la province du Béarn, qui fut également un État et qui présente une unité historique et culturelle à laquelle s’oppose une diversité frappante de paysages au relief tourmenté[6].

    Morlaàs est limitrophe de 10 communes dont Pau au sud-ouest et Sendets en deux endroits.

    Paysages et relief

    La forêt communale de Lahitau[8] s'étend sur trente-deux hectares, à quelques kilomètres de Morlaàs.

    Hydrographie

    La commune est drainée par le Luy, le Luy de Béarn, l'Aïgue Longue, la Gouttere de Babachette, le Lannot, Lelusset, et par divers petits cours d'eau, constituant un réseau hydrographique de 14 km de longueur totale[9],[Carte 1].

    Le Luy, d'une longueur totale de 154,5 km, prend sa source dans la commune d'Espoey et s'écoule d'est en ouest. Il traverse la commune et se jette dans l'Adour à Rivière-Saas-et-Gourby, après avoir traversé 65 communes[10].

    Le Luy de Béarn, d'une longueur totale de 76,6 km, prend sa source dans la commune d'Andoins et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Luy à Gaujacq, après avoir traversé 30 communes[11].

    L'Aïgue Longue, d'une longueur totale de 24,4 km, prend sa source dans la commune de Pau et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans le Luy de Béarn à Momas, après avoir traversé 13 communes[12].

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[13]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[14].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[15]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[13]

    • Moyenne annuelle de température : 12,6 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 1,8 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 5,7 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 3] : 14,1 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 1 181 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,3 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[16] complétée par des études régionales[17] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Pau-Uzein », sur la commune d'Uzein, mise en service en 1921[18]et qui se trouve à 15 km à vol d'oiseau[19],[Note 4], où la température moyenne annuelle évolue de 13,2 °C pour la période 1971-2000[20], à 13,4 °C pour 1981-2010[21], puis à 13,8 °C pour 1991-2020[22].

    Milieux naturels et biodiversité

    Aucun espace naturel présentant un intérêt patrimonial n'est recensé sur la commune dans l'inventaire national du patrimoine naturel[23],[24],[25].

    Urbanisme

    Typologie

    Morlaàs est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[26],[27],[28]. Elle appartient à l'unité urbaine de Pau, une agglomération intra-départementale regroupant 55 communes[29] et 200 666 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[30],[31].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Pau dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 228 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[32],[33].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (53 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (69,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (32,6 %), zones urbanisées (30,3 %), zones agricoles hétérogènes (20,2 %), forêts (14 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,8 %), prairies (0,2 %)[34].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

    Lieux-dits et hameaux

    • Alexis ;
    • Basacle ;
    • Beaucaire ;
    • Berlanne ;
    • Gendre de Baix ;
    • Grange de Baratnau ;
    • Sarrabat ;
    • Marcadet Dessus ;
    • la Ville.

    Voies de communication et transports

    La commune est desservie par les routes départementales 39 et RD 943.

    Transports urbains

    Elle est reliée par autocar à Pau par la société IDELIS Pau-Pyrénées (sur les lignes Lembeye-Pau, et Sévignac-Pau).

    Depuis le Morlaàs est desservie par le réseau de bus Idelis :

    • Morlaàs — Communauté de Communes ↔ Bizanos — Rives du Gave

    Toponymie

    Le toponyme Morlaàs apparaît sous les formes Morlas et villa Morlensis (1080[35] pour les deux formes, cartulaire de Morlaàs), Sancta-Fides de Morlanis (1109[35], bulle du pape Pascal II, d'après Pierre de Marca[36]), Sancta-Fides et Sanctus-Andreas Morlanenses (1115[35], cartulaire de Lescar[37]), Vicaria Morlanensis (1123[35], titres de Morlaàs[38]), Morlars (XIIe siècle[35], cartulaire de Morlaàs), Morlanum (1270[35], cartulaire du château de Pau[39]), Castellum Mollans (XIIIe siècle, Guillaume de Nangis)[35], Morlens et Morlans en Berne (XIVe siècle, Jean Froissart)[35], Sancte-Fe de Morlaas (1537[35], réformation de Béarn[40]) et Morlàas (1863, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[35]).

    Son nom béarnais est Morlans[41] ou Mourlaàs[42].

    Le toponyme Basacle est mentionné en 1338[35] (cartulaire d'Ossau[43]), et apparaît sous les formes Lo Basagle, le Basadgle et Basadgle (respectivement 1538[35], 1665[35] et 1674[35], réformation de Béarn[40]) et Le Basacle (1863, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[35]). Ce fief était vassal de la vicomté de Béarn.

    Le toponyme Beaucaire apparaît sous les formes Beucayre (1537[35], réformation de Béarn[40]) et Beucaire (1863, dictionnaire topographique Béarn-Pays basque[35]). Ce fief était également vassal de la vicomté de Béarn.

    Le toponyme Berlane, ancienne commanderie de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem, est mentionné en 1344[35] (notaires de Pardies[44]), et apparaît sous les formes Nostre Done de Berlane (1368[35], cartulaire d'Ossau[43], Berlana et l'Hôpital de Berlanne (respectivement 1536[35] et 1675[35], réformation de Béarn[40]).

    Le fief de Baratnau, vassal de la vicomté de Béarn, est mentionné en 1673[35] (réformation de Béarn[40]).

    Histoire

    Du Xe au XIIe siècle, Morlaàs a été la résidence des vicomtes de Béarn et capitale[45] du Béarn en place de Lescar détruite au IXe siècle. Orthez suivra au XIIe siècle. La charte de Morlaàs date de 1101.

    On y trouvait des couvents de Jacobins et de Cordeliers. La commune faisait partie de l'archidiaconé de Vic-Bilh, qui dépendait de l’évêché de Lescar et dont Lembeye était le chef-lieu[35].

    Au début du XIIIe siècle, Morlaàs rassemblait le prieuré de Sainte-Foi (ou Sainte-Foy), le bourg de Saint-Nicolas (nord-ouest) et le Bourg-Neuf (est). En 1385[35], on y comptait trois cents feux.

    Morlaàs battait monnaie[46] au château de la Hourquie[45] (ou la Fourquie, dont la localisation exacte nous est aujourd'hui inconnue) depuis le IXe siècle ; le sol morlan eut cours dans tout le Midi de la France pendant tout le Moyen Âge. En 1690, l'atelier monétaire fut transféré à Pau. Les poids et mesures[35] de Morlaàs servaient d'étalons dans tout le Béarn et jusqu'en Soule et Basse-Navarre.

    La sénéchaussée de Morlaàs
    Le bailliage de Morlaàs s'étendait aux cantons de
    Le canton de Morlaàs

    En 1790, le canton de Morlaàs s'étendait aux communes du canton actuel, augmentées de Eslourenties-Darré et Limendous de l'actuel canton de Pontacq.

    Les Hospitaliers

    Paul Raymond[35] note que la commune comptait une commanderie des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem de Caubin et Morlaàs.

    Une église[45] appartenant à la commanderie des Hospitaliers est signalée en 1318 au lieu-dit Berlanne. Plusieurs fois démolie et reconstruite (destruction par les protestants en 1569, ré-érection en 1610, démolition au XIXe siècle, nouvelle inauguration en 1902), elle fait toujours l'objet d'un pèlerinage. Les Hospitaliers de Saint Jean de Jérusalem fondèrent également un hôpital[45] (l'autorisation date du ) plusieurs fois détruit et reconstruit, au sud de Morlaàs-Vielle. Il disparut complètement à la fin du XVIIIe siècle.

    En 1743 Charles de Roquefort de Marquein, commandeur du Lucq, était en procès contre le Sr de Laffitau curé de Mor-laas pour la perception des novalles. Le curé eut gain de cause au Parlement de Pau et fit des émules parmi tous ses collègues qui étaient dans le même cas.

    Héraldique

    Blason
    D'azur à la croix d'or cantonnée de vingt besants du même, cinq par canton chargés en sautoir[47].
    Détails
    L'Armorial d'Hozier attribue à la ville les armes fantaisistes blasonnées en alias.
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.
    Alias
    Alias du blason de Morlaàs
    Losangé d'argent et de sable, à la bordure de sinople.

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires de Morlaàs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 1989 mars 2008 André Périsser PS Enseignant
    mars 2008 26 mai 2020[48] Dino Forté DVG Retraité
    Vice-président de la CC du Pays de Morlaàs
    26 mai 2020 En cours
    (au 3 juin 2020)
    Joël Ségot[49],[50] SE Cadre retraité du secteur médico-social, ancien adjoint au maire
    5e vice-président de la CC du Nord-Est Béarn (2020 → )
    Les données manquantes sont à compléter.

    Intercommunalité

    Morlaàs fait partie de quatre structures intercommunales[51] :

    • la communauté de communes du Nord-Est Béarn dont elle accueille le siège ;
    • le syndicat AEP de la région de Jurançon ;
    • le syndicat d'énergie des Pyrénées-Atlantiques ;
    • le syndicat mixte des transports urbains Pau - Porte des Pyrénées.

    Jumelages

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[54]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[55].

    En 2018, la commune comptait 4 294 habitants[Note 7], en augmentation de 3,67 % par rapport à 2013 (Pyrénées-Atlantiques : +2,37 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 6861 6241 7331 4571 8061 8641 8361 8641 776
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 7211 6811 6241 6071 4831 5611 5471 5341 444
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 4671 5191 4831 2831 2721 2591 2231 1871 326
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    1 3291 4781 9132 4113 0943 6584 1214 1524 179
    2018 - - - - - - - -
    4 294--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[56] puis Insee à partir de 2006[57].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Morlaàs fait partie de l'aire urbaine de Pau.

    Économie

    Parc d'activités Biébachette.

    Morlaàs dispose de trois parcs d'activité[58], la zone industrielle de Berlanne, l'espace d'activités Gaston-Phébus et le lotissement artisanal Biébachette.

    Le marché, le vendredi, tous les quinze jours, se tient, place de la Hourquie, de 8 h à 12 h. De nombreux commerçants ambulants y sont présents (primeur, poissonnier, boucher, confection).

    Sur cette même place, les samedis matins, de petits producteurs locaux avec leurs produits du terroir, leurs produits fermiers de qualité sont présents[59].

    Culture locale et patrimoine

    La langue parlée localement est l'occitan-gascon (dit béarnais), l'école de la commune propose d'ailleurs un cursus bilingue français-béarnais (occitan), se poursuivant dans le second degré.

    Patrimoine civil

    Le monument aux morts.
    Bourg-Mayou
    Rue Bourg-Mayou, artère principale de la ville.
    Au Bourg-Mayou, des vestiges des fortifications d'agglomération[45] des XIe, XIIe et XIVe siècles, appelées Pousterles, témoignent du passé ancien de la commune.
    Rue Bourg-Mayou, la Maison Noble de la Tour de France[45], fondée semble-t-il entre 1140 et 1175, et aujourd'hui détruite, est mentionnée en 1385[60], tout comme la demeure dite Maison Noble de la Tour Maucor ou de Marque[45] et le four à pain[45] également détruits.
    Place Sainte-Foy
    La fontaine dite de Baratnau[45], place Sainte-Foy, date de 1635 et la maison[45] de Jeanne d'Albret de 1451. Cette place accueillait également, du XVIIe siècle jusqu'en 1845 une halle[45]. Cette halle fut remplacée en 1850 par un nouvel édifice[45]. Toujours place Sainte-Foy, on trouve l'ancienne mairie[45], transformée en gendarmerie, puis en école, édifiée en 1832.
    Sur cette même place Sainte-Foy, le musée de Morlaàs peut s'enorgueillir d'une riche collection d'objets[61] médiévaux ou plus récents, de tableaux[61], d'armes[61], de clefs[61], de meubles[61], de sculptures[61], d'une dalle funéraire[61] et d'éléments architecturaux[61] divers.
    Châteaux et demeures anciennes
    Morlaàs présente un ensemble de maisons et de fermes[45] des XVe au XIXe siècles. Le château de Baratnau[45] (lieu-dit Grange de Baratnau) fut édifié, quant à lui, vers 1540.
    Le château de Sarrabat[45], au lieu-dit du même nom, fut construit à la fin du XIXe siècle.
    Moulins
    On recense à Morlaàs onze moulins[45], dont certains sont antérieurs à 1385.

    Patrimoine religieux

    L'église Saint-André
    L'église Saint-André.
    L'église Saint-André[45], rue Bourg-Neuf, date partiellement de la fin du XIe siècle. On y trouve du mobilier[61], des tableaux[61], une statue[61] et des objets[61] inscrits à l'inventaire général du patrimoine culturel. L'église Saint-André est contemporaine de l'ancienne maladrerie[45] (l’Espitau Deus Malaus), aujourd'hui disparue et située sur les rives du Luy.
    L'église Sainte-Foy
    L'église Sainte-Foy.
    L'église romane Sainte-Foy[45] date partiellement du XIe siècle. Sa construction fut commencée sous le règne de Centulle V. Le portail est la partie présentant le plus d'intérêt, et prouve l'importance passée de la ville. Le ministère de la Culture y a recensé un ostensoir[61] du XIXe siècle, des tableaux[61], un autel[61] et une plaque commémorative[61] datée de 1301. L'église est une étape sur la via Tolosana (ou voie toulousaine), nom latin d'un des quatre chemins de France du pèlerinage de Saint-Jacques-de-Compostelle, le plus au sud.
    Les Bénédictins
    Le cloître[45] du prieuré de Bénédictins Sainte-Foi date en partie du XIe siècle. Le prieuré recèle du mobilier[61], des tableaux[61], des statues[61], des verrières[61], des objets[61] et des éléments architecturaux[61] référencés par l'inventaire général du patrimoine culturel.
    L'ordre de Saint-Jean de Jérusalem
    Une église[45] appartenant à la commanderie des Hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem est signalée en 1318 au lieu-dit Berlanne
    Les Jacobins
    Un premier couvent de Jacobins[45] fut édifié en 1268, au nord du Bourg-Mayou, puis détruit dans un incendie en 1569. Les moines occupèrent alors un nouvel édifice[45], datant du XVIe siècle. On peut y voir cinq chapiteaux[61] de colonnes en marbre inscrits à l'inventaire général du patrimoine culturel.
    Les Cordeliers
    Rue Molaàs-Vielle, le couvent de Cordeliers[45] fut fondé avant 1290 par Gaston VII de Béarn. Le ministère de la Culture y a répertorié plusieurs éléments architecturaux[61] (clé de voûte et chapiteaux par exemple).
    Les protestants
    On trouve rue Bourg-Mayou un temple construit après le rétablissement du culte catholique en Béarn (1620).

    Équipements

    Éducation
    Crèche de Morlaàs.

    La commune dispose de trois écoles primaires (l'école publique Jean-Moulin[62], l'école publique André-Sourdaà et une école privée Saint-Joseph), d'un collège d'enseignement général[63] et d'un lycée professionnel spécialisé dans la restauration/hôtellerie (lycée Haute-Vue[64]).

    Culture et loisirs

    On trouve également à Morlaàs une bibliothèque municipale[65], un office du tourisme[66] et la cyber-base des Luy-Gabas-Souye et Lées[67].

    Sports et équipements sportifs
    Mur d'escalade et zone de pala sur la salle polyvalente.
    Communications

    La ville dispose de l'ADSL et certains lieux public sont raccordés à la fibre optique.

    Propreté
    Déchèterie de Morlaàs.

    La ville dispose d'une déchèterie depuis 1997 équipée d'une zone de stockage temporaire de déchets verts[70],[71].

    Transports urbains

    Morlaàs est desservie par le réseau de bus Idelis.

    Personnalités liées à la commune

    nées au XIe siècle
    • Centulle V de Béarn, est vicomte de Béarn de 1058 jusqu'à sa mort en 1090 et comte de Bigorre de 1080 à 1090 sous le nom de Centulle Ier. Dans sa capitale Morlaàs, il fait frapper sa propre monnaie, et entame la construction de l'église Sainte-Foy de Morlaàs, premier monument roman du Béarn ;
    • Gaston IV de Béarn, dit le Croisé, est vicomte de Béarn de 1090 jusqu'à sa mort en 1131. Fils et successeur de Centulle V, Il acheve la construction de l'église Sainte-Foy. En 1102, le vicomte Gaston IV octroie à sa capitale Morlaàs un privilège, noyau du futur for de Morlaàs. Le for général, applicable à tout le Béarn, est promulgué en 1188 par Gaston VI de Béarn. Il inclut des clauses qui datent de la seconde moitié du XIe siècle.
    nées au XIIe siècle
    • Guillaume Ier de Béarn, né en 1173 et décédé en 1224, il hérite des vicomtés de Béarn, de Gabardan et de Brulhois, devenant alors Guillaume Ier de Béarn, à la mort de son frère Gaston VI de Béarn. Se consacrant à son projet de croisade en Terre sainte, il doit d'abord pacifier le Béarn, et pour ce faire, il publie les fors de Morlaàs (1220) et d'Ossau (1221).
    nées au XVIIIe siècle
    nées au XXe siècle

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes par la voie routière et évaluées à l'aide d'un calculateur d'itinéraires.
    2. Les distances sont mesurées entre chefs-lieux de communes à vol d'oiseau.
    3. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. « Carte hydrographique de Morlaàs » sur Géoportail (consulté le 10 août 2021)..
    2. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Gentilé sur habitants.fr.
    2. « Métadonnées de la commune de Morlaàs », sur le site de l'Insee (consulté le ).
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    Voir aussi

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