À nos amours

À nos amours est un film français réalisé par Maurice Pialat et sorti en 1983.

Pour les articles homonymes, voir À nos amours (album) et À nos amours (roman).

À nos amours
Réalisation Maurice Pialat
Scénario Arlette Langmann, Maurice Pialat
Acteurs principaux
Sociétés de production Gaumont
Pays d’origine France
Genre drame
Durée 102
Sortie 1983


Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Synopsis

Suzanne a seize ans. En vacances sur la Côte d'Azur, elle repousse Luc, le jeune homme qui est amoureux d'elle, puis se donne à un Américain inconnu sur la plage.

De retour à Paris, elle multiplie les aventures amoureuses. Ses parents se séparent. Son père quitte la maison.

Fiche technique

Distribution

Genèse du film

Choix des acteurs

Sandrine Bonnaire a présenté sa candidature en pensant faire de la figuration, comme elle l'avait fait dans La Boum, pour un projet de film intitulé Meurtrières[Note 1]. Maurice Pialat a souhaité lui proposer le rôle principal et a adapté le scénario pour donner un plus grand rôle à son personnage[2],[3].

Pour le rôle du frère de Suzanne, Robert, le directeur de casting Dominique Besnehard a d'abord pensé à Robin Renucci mais Pialat a finalement proposé que ce soit lui (D. Besnehard), qui tienne le rôle[4].

Tournage

Dans le scénario initial, le père devait mourir et il n'était pas prévu qu'il revienne au moment de la scène du repas. Maurice Pialat a débarqué dans la scène et a laissé les acteurs improviser dans une situation qu'ils n'avaient pas prévue[4].

La scène de la fossette devait être la dernière scène entre Suzanne et son père. Lorsque Suzanne s'inquiète de l'œil jaune de son père, cela devait être un indice de la mort prochaine du père[3].

Récompenses

Autour du film

La bande originale du film est signée Klaus Nomi, reprenant notamment son succès The Cold Song.

On remarque dans la distribution la présence du réalisateur Maurice Pialat lui-même, ainsi que celle du directeur de casting Dominique Besnehard.

Cyril Collard y fait sa première apparition en tant qu'acteur (on le reverra à l'écran dans Les Nuits fauves qu'il a réalisé), on remarque également la présence du scénariste Jacques Fieschi.

C'est le film qui révéla Sandrine Bonnaire, ce qui lui valut le César du meilleur espoir féminin en 1984. Elle avait fait jusqu'ici de la figuration dans La Boum (1980) et Les Sous-doués en vacances (1982). Le réalisateur Maurice Pialat, fidèle à sa méthode improvise avec son actrice plusieurs scènes[5]. Sandrine Bonnaire et Maurice Pialat travailleront de nouveau ensemble dans Police (1985) et Sous le soleil de Satan (1987).

Notes et références

  1. Projet finalement abandonné par Maurice Pialat. Le projet fut repris 22 ans plus tard par le réalisateur Patrick Grandperret et la productrice Sylvie Pialat (veuve de Pialat) dans le film Meurtrières
  1. « A nos amours », sur Premiere.fr (consulté le ).
  2. Alain Philippon, « La Débutante : Rencontre avec Sandrine Bonnaire », Cahiers du cinéma, no 399, (lire en ligne).
  3. Sandrine Bonnaire, « Tiens, pour une fois qu'on a bien parlé... », Cahiers du cinéma, no 576, , p. 39-42.
  4. Dominique Besnehard, « Il détournait les relations réelles au profit du film », Cahiers du cinéma, no 576, , p. 39.
  5. http://www.cineclubdecaen.com/realisat/pialat/anosamours.htm.

Voir aussi

Liens externes

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