travaux forcés

Français

Étymologie

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Locution nominale

travaux forcés \tʁa.vo fɔʁ.se\ masculin pluriel

  1. (Au pluriel) (Droit) Peine, prononcée par la justice pénale, de privation de liberté dans un établissement où le travail est obligatoire et sans rémunération.
    • Si le déporté rentre sur le territoire du Royaume, il sera, sur la seule preuve de son identité, condamné aux travaux forcés à perpétuité.  (Code pénal, liv.1, art.17, dans Louis Tripier, Les Codes collationnés sur les éditions officielles, Paris, Cotillon, 1852, p.826)
    • Certaines pièces ont pour but d'établir l’identité des fiancés et de prévenir par là les bigamies éventuelles, comme si la menace des travaux forcés qui punissent encore chez nous cette variété rare de l’adultère, ne suffisait pas à faire réfléchir les époux trop ambitieux.  (Pierre Louÿs, Liberté pour l’amour et pour le mariage, 1900, dans Archipel, 1932)
    • le 1er octobre 326, Constantin prescrivit de commuer en travaux forcés ad metalla les condamnations ad bestias et tarit de sa principale ressource le recrutement de la gladiature.  (Jérôme Carcopino, La Vie quotidienne à Rome à l'apogée de l'Empire, Hachette, 1939, p.286.)

Synonymes

Traductions

Voir aussi

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