peigne-cul

Français

Étymologie

→ voir peigner et cul

Nom commun

(orthographe traditionnelle)
Invariable
peigne-cul
\pɛɲ.ky\
ou \peɲ.ky\
(orthographe rectifiée de 1990)
SingulierPluriel
peigne-cul peigne-culs
\pɛɲ.ky\
ou \peɲ.ky\

peigne-cul \pɛɲ.ky\ ou \peɲ.ky\ masculin

  1. (Argot) (Péjoratif) Personnage de peu de valeur.
    • Ça t’apprendra, sale peigne-cul, à me viser avec ta fronde.  (Louis Pergaud, La Guerre des boutons, 1912 : La construction de la cabane)
    • Les autres, les Laugier, cet homme à tête de rat, avec qui il avait bu les premiers apéritifs et qui était parti triomphalement avec la jeune Américaine, tous ces gens-là, tous ceux du Ritz, tous ceux du Fouquet’s, c'étaient des peigne-cul.  (Georges Simenon, Trois chambres à Manhattan, Presses de la Cité, 1946)
    • Un grand gaillard roux, en bras de chemise, criait à tue-tête, un verre de vin à la main : « Des peigne-culs! Tous des peigne-culs! La peinture a commencé à partir de Picasso… Le progrès n'est plus dans la technique, mais dans la sensation.  (René-Jean Clot, Empreintes dans le sel, Gallimard, 1950, page 170)
    • Et c’est en sortant vers minuit, monsieur le commissaire
      Que tous les soirs, de chez la Montalant
      de jeunes peigne-cul,
      nous montrent leur derrière
      en nous chantant […].
       (Jacques Brel, Les Bourgeois)
    • Entrée discrète, modèle VIP, nous sommes chez un politique, pas chez un peigne-cul.  (Francis Germain, Les Bubble Guns, Éditions Zinedi, 2012, page 6)

Synonymes

Traductions

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