jouerie

Français

Étymologie

(XIXe siècle) De jouer, avec le suffixe -ie.

Nom commun

SingulierPluriel
jouerie joueries
\ʒu.ʁi\

jouerie \ʒu.ʁi\ féminin

  1. (Rare) Jeu, amusement enfantin.
    • Connais-toi toi-même ! J’ai eu des plaisirs infinis en faisant ma connaissance. Griffith a été seule dans le secret de ma jouerie à la poupée. J’étais à la fois la poupée et l’enfant.  (Honoré de Balzac, Mémoires de deux jeunes mariées, 1841, chapitre 3)
    • Vers la fin de cette seconde période septennaire, il se produisit en moi une mue morale bien caractérisée. Je prenais des airs sérieux ; les joueries de mon enfance ne me satisfaisaient plus.  (André Theuriet, Bigarreau, Alphonse Lemerre, 1886, page 232)
    • Et les cris jugulés de Toinet, ce petit misérable qui va aller à l’école à la rentrée prochaine, enfin ! C’est pas trop tôt, à toujours nous les briser avec ses joueries à la mords-moi l’œil.  (San Antonio (Frédéric Dard), Mon culte sur la commode, Fleuve noir, 1979)
  2. Au tarot, stratégie mise en oeuvre, comme par exemple la chasse au petit.
    • Détenant une main très forte à l’atout, un défenseur peut annoncer une tenue à ses partenaires, bien qu’il ne la possède pas, pour que l’un de ces derniers déclenche la jouerie atout et n’entame pas une couleur où le Petit pourrait s’échapper par exemple.  (Fédération Française de Tarot, Fiches techniques : la tenue, août 2014)

Traductions

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