bien-être

(1555) Composé de l’adverbe bien et du verbe être.

bien-être \bjɛ̃.n‿ɛtʁ\ masculin invariable

1. État, humeur, disposition agréable du corps et de l’esprit.
   • La torpeur qui paralysait son cerveau lui procurait trop de bien-être pour qu’il tentât de la chasser. — (Francis Carco, L’Homme de minuit, Éditions Albin Michel, Paris, 1938)
2. Tout ce qui contribue à une existence agréable ou bien de cette existence même.
   • Chaque peuple […] a un but particulier ; c’est son bien-être qu’il cherche, sans s’occuper du bien-être des autres. — (Anonyme, « Des intérêts en politique. - M. Canning et M. de Metternich », Revue des deux Mondes, tome 1, 1829)
   • Ces hommes étaient des Saxons, et ils n’étaient nullement exempts de cet amour traditionnel pour le bien-être et la bonne chère qui distingue leur nation. — (Walter Scott, Ivanhoé, traduit de l’anglais par Alexandre Dumas, 1820)
   • Ils se voient déjà, doucement,
     Elle cousant, lui fumant,
     Dans un bien-être sûr,
     Et choisissent les prénoms de leur premier bébé… — (Georges Brassens, « Bancs publics », in Le Vent, 1953)

• mal-être

• biens faits

• \bjɛ̃.n‿ɛtʁ\
• France : écouter « le bien-être [lø bjɛ̃.n‿ɛtʁ] »
• Québec : [bjẽ.n‿aɪ̯tʁ]

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• Tout ou partie de cet article a été extrait du Dictionnaire de l’Académie française, huitième édition, 1932-1935 (bien-être), mais l’article a pu être modifié depuis.