écolage

Français

Étymologie

(XIVe siècle) Avec le sens de « instruction, enseignement scolaire ». De école avec le suffixe -age.

Nom commun

SingulierPluriel
écolage écolages
\e.kɔ.laʒ\

écolage \e.kɔ.laʒ\ masculin

  1. (Désuet) Assiduité aux cours d’une école.
  2. (Désuet) Enseignement donné à l'école.
  3. Frais d’école dus par un écolier, une écolière.
    • Séverin alla un peu à l’école. Son père aurait voulu le faire bien instruire […]; mais, pour cela, il fallait payer l’écolage et les Pâtureau étaient bien pauvres.  (E. Pérochon, Les Creux-de-maisons, Paris, Plon, 1921, p. 16)
    • Le maître d’école, ou régent , est recruté par le consistoire de chaque Église, qui lui fournit un logement et une indemnité assez faible, complétée par un « écolage » payé par les parents.  (L’enseignement protestant au XVIIe siècle, sur le site du Musée virtuel du Protestantisme, 2014)
    • L’école est financée à 90 % par les écolages des parents d’élèves, dont 6 d’entre eux sont élus au Bureau de gestion […].  (Présentation de l’école française de Tashkent, en français, sur le site de l’École française de Tachkent, 2014)
    • Lui, Sekou Ouedraogo, le terrible, c’est l’écolage qui l’a eu, l’a jeté dans la gueule du caïman, dans les enfants-soldats.  (Ahmadou Kourouma, Allah n'est pas obligé, Édition du Seuil, 2000, p. 114)
  4. (Belgique) Temps passé à apprendre à conduire un véhicule, à l’école de conduite par exemple.

Synonymes

Quasi-synonymes

Traductions

Voir aussi

  • écolage sur l’encyclopédie Wikipédia
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