Wimpy

Wimpy est une chaîne internationale britannique de restaurants créée à Chicago aux États-Unis dans les années 1930 par Eddie Gold.

Wimpy

Création années 1930 et 1954
Fondateurs Eddie Gold
Forme juridique Société ouverte à responsabilité limitée
Slogan « Enjoy every moment » (« Profitez de chaque instant » en anglais)
Siège social Londres
 Royaume-Uni
Activité Restaurant
Produits Hamburger
Société mère Famous Brands (en)
Site web www.wimpy.uk.com

Histoire

Le nom « Wimpy » provient du célèbre ami de Popeye J. Wellington Wimpy Gontran » en version française), grand amateur de hamburgers, créé en 1931 par E. C. Segar. Le premier pays à prendre une licence pour cette marque fut l’Angleterre en 1954.

Au Maroc, Wimpy a fermé tous ses points de vente en 1998 devant la domination de McDonald's.

Vue intérieure d'un restaurant sud-africain.

En France

Wimpy est la première chaîne de restauration rapide montée en France par Jacques Borel en 1961. Le premier restaurant a ouvert le à Paris (rue du 4-septembre, paris 2ème). Jacques Borel l'appelait « le café de l'an 2000 »[1]. La décoration est la même que dans les fast-foods des États-Unis d’Amérique. Jacques Borel apporte dans ces restaurants une part de rêve américain : hamburger, cheeseburger, milk-shake. Cependant, il faudra attendre plus de 10 ans pour que la restauration rapide réussisse à susciter l’intérêt des Français avec les marques O'Kitch, Burger King, Free Time, WhataBurger, Quick, McDonald's, KFC et bien d'autres...

Jacques Borel croit simplement qu’à côté de la restauration traditionnelle peut s’épanouir une nouvelle forme de restauration mieux adaptée aux familles modernes et citadines : réduction du temps consacré au repas, décor décontracté où l’on peut manger rapidement à sa faim, à toute heure.

Il est possible d'y manger des hamburgers cuisinés devant le client par le cuisinier coiffé d'un bob en papier, les steaks cuisent sur plaque-grill en fonte, les oignons cuisent sur le côté de la plaque. Le ketchup se trouve sur les tables et sur le bar dans des flacons de plastique souple en forme de tomate, à disposition de la clientèle.

Parmi le choix important, il y a des options « à cheval » ; le hamburger est présenté ouvert dans l'assiette, avec un œuf au plat posé dessus. La musique est disponible sous forme de juke-boxes à télécommande sur le mur (wallboxes) à portée de chaque table.

Il y a eu jusqu'à 20 restaurants en France, mais pas plus car à l'époque Jacques Borel se lance aussi dans la restauration sur autoroute qui « nécessite des investissements considérables »[2].

L'égérie des années 1960 Zouzou a pu raconter qu'elle-même, Jacques Dutronc, et d'autres de leurs camarades alors jeunes et à l'humour potache, ont pu aller cracher en douce des « gros molards » dans des sauces du Wimpy le plus proche du Golf-Drouot, en se dégoûtant ensuite avec une véhémence réjouie, à la vue des clients du restaurant qui savouraient leurs hamburgers ainsi « saucés » sans se douter de la facétie.

Les Wimpy disparaitront à la fin des années 1960[Information douteuse] à cause d'un désaccord entre le nouveau franchisé et la maison-mère britannique[2].

En 1973, il existait encore des Wimpy à Paris : l'un sur les Champs-Elysées (à hauteur de la rue La Boétie), l'autre à l'angle de la rue Soufflot et du boulevard Saint-Michel (Wimpy - Capoulade), un autre proche de la Gare Saint-Lazare (place du Havre) et aussi boulevard des Italiens.

En 1975, le Wimpy de Lyon, durant les travaux du métro rue de la République, était ouvert.

Le Wimpy de Toulouse était également ouvert au début des années 1970, avant d'être remplacé par la suite, sur le même emplacement, par un McDonald's, place du Capitole.

Notes et références

  1. « « Wimpy », fast-food éphémère », sur estrepublicain.fr (consulté le )
  2. « Il y a 50 ans, le premier restaurant de hamburgers en France », 20minutes.fr, (lire en ligne, consulté le )

Voir aussi

Article connexe

Liens externes

  • Alimentation et gastronomie
  • Portail des entreprises
  • Portail du Royaume-Uni
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.