Volver
Volver[1] est un film espagnol de Pedro Almodóvar, sorti en 2006.
Titre original | Volver |
---|---|
Réalisation | Pedro Almodóvar |
Scénario | Pedro Almodóvar |
Acteurs principaux | |
Sociétés de production | El Deseo S.A |
Pays d’origine | Espagne |
Genre | Drame |
Durée | 121 minutes |
Sortie | 2006 |
Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution
Il fait partie de la sélection officielle du festival de Cannes 2006 : l'ensemble des actrices du film a été récompensé par un prix d'interprétation collectif ; le film a obtenu aussi le prix du meilleur scénario dans ce festival. Le film est produit par El Deseo S.A., la société de production du réalisateur.
Résumé détaillé
Raimunda et Sole sont deux sœurs qui vivent à Madrid après une enfance à Alcanfor de las Infantas, un petit village de La Mancha. L'intrigue se déroule trois ans après la mort de leurs parents dans un incendie.
Raimunda et Paula, sa fille, vivent avec Paco, le père de Paula. Quand il tente de violer cette dernière, clamant qu'il n'est pas son vrai père, Paula le poignarde par légitime défense. Raimunda cache le corps dans un des congélateurs du restaurant d'Emilio, un de ses amis qui est absent quelque temps. Quand les membres d'une équipe de tournage arrivent au restaurant, Raimunda leur propose de les nourrir et se retrouve ainsi gérante du restaurant.
Pendant ce temps, Sole retourne dans son village natal pour l'enterrement de Paula, sa vieille tante démente. Agustina, la voisine de tante Paula, avoue à Sole qu'elle a entendu Paula parler au fantôme d'Irene, la mère de Sole et Raimunda. Sole rencontre elle-même l'esprit de sa mère, qui se cache plus tard dans le coffre de sa voiture quand elle rentre à Madrid. Sole accepte qu'Irene reste avec elle et la fait passer pour son assistante dans le salon de coiffure qu'elle tient à domicile. Irene dit qu'elle veut découvrir pourquoi Raimunda la déteste et pourquoi elle a si peur de se montrer à cette dernière.
Raimunda révèle à sa fille que Paco n'était effectivement pas son père biologique et lui promet de lui raconter l'histoire plus tard. Agustina apprend qu'elle était atteinte d'un cancer en phase terminale et se rend à Madrid pour se faire soigner. Raimunda rend visite à Agustina à l'hôpital, qui lui demande si elle a vu le fantôme de sa mère. Agustina espère que le fantôme pourra lui avouer la vérité sur sa propre mère, disparue trois ans auparavant. Raimunda laisse sa fille avec Sole et loue un van pour se débarrasser du congélateur près du Júcar. Pendant qu'elle reste dans l'appartement de Sole, Paula rencontre le fantôme de sa grand-mère et se lie d'amitié avec elle. Le soir suivant, Agustina vient au restaurant et révèle deux secrets à Raimunda : son père et la mère d'Agustina entretenaient une liaison amoureusement et la mère d'Agustina disparut le même jour que la mort des parents de Raimunda.
Sole dit à Raimunda qu'elle a vu le fantôme de sa grand-mère et qu'elle est dans la maison. Irene avoue qu'elle n'est en fait pas morte dans l'incendie et révèle la vérité : Raimunda et Irene ne se parlaient plus à cause du père de Raimunda qui agressa sexuellement cette dernière, donnant naissance à Paula ; ainsi, Paula est la fille mais aussi la sœur de Raimunda. Irene dit à Raimunda qu'elle n'était pas au courant du viol avant que la tante Paula ne lui en parle, et ne s'est jamais pardonnée de ne pas avoir pu l'empêcher.
Irene explique ensuite qu'elle a trouvé son mari au lit avec une autre femme et que c'est elle qui a démarré l'incendie : les cendres que l'on pensait être celles d'Irene étaient en réalité celles de la mère d'Agustina, la femme avec laquelle le mari d'Irene entretenait une liaison. Après l'incendie, Irene partit plusieurs jours dans la campagne espagnole avant de décider de se dénoncer. Elle voulait cependant d'abord dire au revoir à la tante Paula, qui avait perdu la capacité de s'entretenir seule et avec qui elle avait vécu avant l'incendie. La tante Paula accueillit Irene chez elle comme si rien n'était arrivé, et Irene y resta pensant que la police viendrait bientôt l'arrêter. Cependant, la superstition de ses voisins fit que la police ne vint jamais et que ses rares apparitions étaient considérées comme la visite d'un fantôme.
La famille se retrouve dans la maison de la tante Paula. Irene se révèle à Agustina, qui pense voir un fantôme. Irene dit qu'elle souhaite rester au village et s'occuper d'Agustina pendant le traitement de son cancer, disant à Raimunda que c'est le moins qu'elle puisse faire pour se faire pardonner d'avoir tué sa mère. Raimunda rend visite à sa mère chez Agustina et elles se promettent d'améliorer leur relation.
Fiche technique
- Titre original : Volver
- Version française (France): Volver
- Version française (Canada): Volver
- Réalisation : Pedro Almodóvar
- Scénario : Pedro Almodóvar
- Montage : José Salcedo
- Photographie : José Luis Alcaine
- Musique : Alberto Iglesias
- Production : Agustín Almodóvar, Esther García, Toni Novella
- Société de production : El Deseo
- Pays d'origine : Espagne
- Langue originale : espagnol
- Genre : comédie dramatique
- Durée : 121 minutes
- Budget : 9 400 000 dollars américains
- Dates de sortie :
- Espagne : (première à Puertollano le 10 mars)
- France:
- États-Unis :
- Box-office: 12,9 millions de dollars américains aux États-Unis[2]; 7 millions de dollars américains en Espagne[3] ; 2 091 919 spectateurs en France [3]
Distribution
- Penélope Cruz (VF : Olivia Dalric) : Raimunda
- Carmen Maura (VF : Denise Metmer) : Irene (la mère de Raimunda et Sole)
- Lola Dueñas (VF : Marie-Laure Dougnac) : Soledad (Sole, la sœur ainée de Raimunda)
- Blanca Portillo (VF : Martine Irzenski) : Agustina
- Yohana Cobo (VF : Julia Vaidis-Bogard) : Paula (la fille de Raimunda)
- Chus Lampreave (VF : Lily Baron) : Tante Paula (Tía Paula, la sœur d'Irene)
- Antonio de la Torre (VF : Bruno Choel ?): Paco (le mari de Raimunda)
- Leandro Rivera : Emilio (le barman)
- Isabel Díaz : Regina (la prostituée cubaine)
- Nieves Sanz Escobar : Inés
- Carlos Garcia Cambero : Carlos
- Yolanda Ramos (VF : Dorothée Jemma) : Présentatrice TV
- Leandro Rivera : Assistant de production
- Pepa Aniorte : Voisine
- Elvira Cuadrupani : Voisine
- Alfonsa Rosso : Voisine
- Fany de Castro : Voisine
- Eli Iranzo : Voisine
- Magdalena Brotto : Voisine
- Isabel Ayúcar : Voisine
- Concha Galán : Voisine
- Mari Franç Torres : Voisine
- Natalia Roig : Voisine
- Penelope Cruz, dans le rôle de Raimunda
- Lola Duenas, dans le rôle de Sole
- Carmen Maura, dans le rôle d'Irene
- Blanca Portillo, dans le rôle d'Agustina
- Yohana Cobo, dans le rôle de Paula
Autour du film
Scénario
Pour le scénario de Volver, Pedro Almodóvar s'est en grande partie inspiré de son enfance : « Je suis retourné à mes racines et à la mémoire de ma mère. Je me base entièrement sur ma vie, mes souvenirs et ceux de ma famille. »[4]. La pièce de Federico García Lorca intitulée La Maison de Bernarda Alba (La casa de Bernarda Alba) a également été une source d'inspiration pour Pedro Almodóvar.
Choix des acteurs
Pour son film, Almodóvar a fait appel à des actrices qu'il connaissait déjà bien, souvent surnommées chicas (filles) Almodóvar (Carmen Maura était l'actrice principale d'Almodóvar à ses débuts, la première chica Almodóvar : elle fut en effet l'héroïne principale de Pepi, Luci, Bom et autres filles du quartier (1980), Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça ? (1984), La loi du désir (1986) et Femmes au bord de la crise de nerfs (1987) et avait été second rôle dans Matador (1986) et Dans les ténèbres (1983). Chus Lampreave avait été second rôle dans Dans les ténèbres, Qu'est-ce que j'ai fait pour mériter ça ? (1984) et Femmes au bord de la crise de nerfs (1987). Penélope Cruz avait été second rôle dans En chair et en os (1997) et Tout sur ma mère (1999). Lola Dueñas avait été second rôle dans Parle avec elle (1999). Yohana Cobo, quant à elle, âgée de seulement 20 ans au moment du tournage de Volver, faisait sa première apparition dans un film d'Almodóvar.
Lieux de tournage
- Granátula de Calatrava (province de Ciudad Real, Castille-La Manche) : le village natal d'Almodóvar, où fut tournée la première scène du film, celle du cimetière.
- Almagro (province de Ciudad Real, Castille-La Manche) : Almodóvar y avait déjà tourné La fleur de mon secret. Il y recréé ici le village fictif de Alcanfor de las Infantas (Camphre des Infantes), censé représenter le village de son enfance. Le camphre est une substance aromatique provenant du camphrier, une substance anaphrodisiaque qui amortit les désirs sexuels. Cela est intéressant quand on note qu'aucune des femmes du film n'a de compagnon après la mort du mari de Raimunda, et d'autant plus que le camphre est un poison lorsqu'il est ingéré en trop grande quantité. On pense alors à la scène du film où Raimunda refuse de faire l'amour à Paco et à la scène où Paula tue Paco car elle n'a aucun désir sexuel pour celui qu'elle considère comme son père. Le choix de ce nom de village par Almodóvar n'a donc sans doute rien d'anodin. Quant au terme infante, il désigne en espagnol les enfants non héritiers du roi d'Espagne: on pourrait penser qu'Almodóvar souhaite faire ici allusion au thème de l'inceste abordé dans le film, Paula n'étant pas la fille, l'héritière de Paco, donc l'Infante. La maison d'Agustina se trouve en réalité sur la Plaza Mayor tandis que la rue où sont censées se faire front les maisons d'Agustina et de la tia Paula est la Calle de Federico Relimpio[5].
- La Manche : communes de Tébar, Vara de Rey et Atalaya del Canavate. Le parc éolien que l'on voit dans le film se trouve à Sisante[5]. Dans le film, il symbolise la frontière métaphorique entre la ville et la campagne, le présent et le passé, la vie et la mort. À Casas de Benitez se trouve le lieu près du Rio Júcar où est enterré Paco, au lieu-dit La Losilla[5]. La rivière joue un rôle important dans le film car pour le réalisateur, « Les souvenirs les plus joyeux de mon enfance sont liés avec la rivière. (...) La rivière, les rivières, c'était toujours la fête. C'est dans l'eau d'une rivière que j'ai découvert la sensualité. De mon enfance et mon adolescence c'est sans aucun doute la rivière ce qui me manque le plus. »[6]
- Madrid : Quartier de Numancia, dans le district Puente de Vallecas. C'est le quartier où habite Raimunda. Le quartier de Vallecas est connu à Madrid pour le caractère de ses habitants, solidaires et revendicatifs. Cette solidarité apparait bien dans le film à de nombreuses reprises (Raimunda qui accepte de garder le restaurant pendant l'absence d'Emilio, voisines qui donnent à Raimunda de la nourriture pour le repas de l'équipe de production, voisines qui aident Raimunda à déplacer le frigo...). Quartier de Bellas Vistas, dans le district de Tetuán. C'est le quartier où habite Sole, un des quartiers préférés des immigrants, notamment sudaméricains et subsahariens. On retrouve une allusion à cette population immigrée dans le film lors d'un dialogue entre Irene et Sole.
- Puertollano
Musique
La chanson du film Volver' (Revenir en français) qui lui donne son titre est à l’origine un tango nostalgique sur l’exil écrit par le poète argentin, Alfredo Le Pera en 1935 et interprété par Carlos Gardel. Trois mois après l’avoir enregistré, l’auteur et le chanteur se sont tués dans un accident d’avion; par superstition, la chanson sera longtemps exclue des bals. Elle est ici interprétée dans le style du flamenco par Estrella Morente, qui prête sa voix à Penélope Cruz. Le couplet retenu dans le film résume parfaitement l'état d'esprit de Raimunda mêlant crainte et espoir au moment où elle l'interprète, alors que sa mère, qu'elle croit toujours morte, l'écoute dissimulée dans la voiture de Sole : « J'ai peur de la rencontre avec le passé qui revient se confronter avec ma vie. J'ai peur des nuits peuplées de souvenirs qui enchaînent mes rêves (...) Et bien que l'oubli qui détruit tout a tué ma vieille illusion, je garde cachée l'humble espérance qui est toute la fortune de mon cœur »[7].
Le générique de début du film, durant la scène où les femmes nettoient les tombes, est agrémentée de la chanson Las Espigadoras (la Rosa Del Azafrán). C'est à l'origine une zarzuela, ou opérette espagnole, composée par Jacinto Guerrero, écrite par Federico Romero et Guillermo Fernández Shaw et interprétée dans ce film par Conchita Panadés. L'action de cette opérette se situe dans La Mancha, ce qui nous ramène à un des thèmes principaux du film, à savoir les traditions de cette région espagnole. Cette chanson apparait dans l'acte I, scène 3 de l'opérette, alors que les femmes travaillent à extraire les stigmates de la fleur de safran (azafrán), un travail pénible et intense. Cela laisse donc déjà deviner un des angles de vue du film, à savoir la force et le courage de femmes qui travaillent seules (dans le film, Raimunda multiplie les emplois et travaille sans relâche pour faire vivre sa famille). De plus, il est dit dans l'opérette que l'amour est fragile comme cette fleur de safran: leur floraison se fait à l'aube, puis elle se fane rapidement durant la journée. Cela renvoie dans le film aux thèmes de la mort et de l'amour impossible avec les hommes.
Pendant la fête de fin de tournage dans le restaurant, on peut entendre la chanson A good thing du groupe Saint Etienne. Le refrain de cette chanson est: « It's a good thing, the best thing, last thing you should have left behind. Out of nowhere, out there. It's gone, It's gone, It's gone, It's gone, It's gone. »[8]. On peut établir un lien avec la mort de Paco, la réaction de Raimunda ayant été la meilleure chose qu'elle aurait eu à faire, et une chose qui doit désormais faire partie du passé.
Alberto Iglesias, qui avait déjà travaillé avec Almodóvar sur La Fleur de mon secret, Tout sur ma mère, Parle avec elle et La Mauvaise Éducation, a signé la musique originale du film Volver composée de 17 morceaux: Las vecinas, Títulos, Dicen que la han visto, Irene bajo la cama, El año seco, Arrastran el cadáver, Paco congelado, Tema llorón, Dos en la furgoneta, Irene y Agustina, Se aparece + Trabajo, Las vecinas (variación), En el hospital, Ferretería, El polvo del tractor, La bicicleta estática et Comida casera.
Thèmes du film
Les femmes
Dans ce film où la femme est plus que jamais mise à l’honneur, Almodóvar nous propose une solidarité, entre mère et fille, entre sœurs, entre amies, mais aussi entre générations.
La mort
La mort joue un très grand rôle dans le film car c'est la mort de la tante Paula qui réunit la famille. Il y a aussi le mystère de la mort d'Irene qui est résolu vers la fin. Le film nous laisse ensuite sur une note tragique en nous laissant entendre qu'Agustina ne va pas survivre.
L'inceste
L'inceste est le thème qui constitue le fil rouge de Volver, avec la tentative de viol de Paco, le mari de Raimunda, sur leur fille Paula, dont on apprendra à la fin qu'elle n'est en fait pas la fille biologique mais le résultat d'un inceste entre Raimunda et son père. Ce fil rouge est d'ailleurs marqué par la couleur rouge qui revient souvent dans le film : le sang de Paco ; la voiture de Sole qui leur permet de voyager d'Alcanfor de las Infantas, lieu de l'inceste de Raimunda, à Madrid, lieu de l'inceste de Paula ; les vêtements de Raimunda et Paula (ainsi que d'Emilio) le jour de l'inceste subi par cette dernière ; le bus qui ramène Raimunda et qu'attend sa fille Paula, comme si celui-ci véhiculait l'inceste de la mère vers la fille ; le congélateur rouge dans lequel Raimunda entrepose Paco...
Le mensonge
Volver est un tissu de mensonges : chaque personne a quelque chose qu'il veut cacher à une autre pour ne pas lui faire de mal.
Réception
Box-office
Le film est un succès commercial, avec 85 076 626 $ de recettes au niveau mondial pour un budget de 9,4 millions d'euros. Le film a réalisé 2 349 220 entrées en France[9], entrant ainsi à la quinzième place du box-office français de 2006, 151 440 en Belgique, 59 180 au Québec et 229 205 en Suisse[10].
Voici un tableau résumant les principaux résultats enregistrés au box-office par le film[11] :
Pays | Box-office | Pays | Box-office | Pays | Box-office |
---|---|---|---|---|---|
France | 17 010 675 $ | Australie | 1 282 126 $ | Finlande | 682 635 $ |
+ | 12 899 867 $ | Belgique | 1 183 758 $ | Grèce | 679 545 $ |
Espagne | 12 241 181 $ | Danemark | 1 162 903 $ | Portugal | 620 153 $ |
Italie | 8 641 208 $ | Pays-Bas | 1 144 361 $ | Chili | 391 743 $ |
Allemagne | 5 979 287 $ | Mexique | 1 050 278 $ | Turquie | 336 573 $ |
Royaume-Uni | 5 676 144 $ | Pologne | 1 046 353 $ | Colombie | 278 951 $ |
Suisse | 2 499 495 $ | Norvège | 1 006 988 $ | République tchèque | 200 672 $ |
Brésil | 1 774 894 $ | Argentine | 956 119 $ | Porto Rico | 197 159 $ |
Japon | 1 526 974 $ | Autriche | 816 590 $ | Corée du Sud | 187 988 $ |
Suède | 1 364 028 $ | Russie | 718 527 $ | Venezuela | 160 107 $ |
Distinctions
Notes et références
- Litt. « revenir » prononcé en espagnol : [bolˈβeɾ].
- Box office Mojo - consultation janvier 2008
- Box office IMDB - consultation janvier 2008
- Site officiel de Pedro Almodóvar
- Article « Viaje mitómano a La Mancha de Almodóvar » dans El Pais du 8/04/2006 Viaje mitómano a La Mancha de Almodóvar
- Site allociné.
- Paroles sur le site americas-fr.com
- Paroles sur sing365.com
- (fr) « Volver », sur JP Box Office (consulté le )
- (fr) « Volver », sur Base de données Lumière (consulté le )
- (en) « Volver Foreign », Box Office Mojo (consulté le )
Liens externes
- Site officiel
- Ressources relatives à l'audiovisuel :
- Allociné
- Ciné-Ressources
- Cinémathèque québécoise
- (en) AllMovie
- (en) Internet Movie Database
- (en) Metacritic
- (en) Movie Review Query Engine
- (de) OFDb
- (en) Oscars du cinéma
- (en) Rotten Tomatoes
- (mul) The Movie Database
- L'avis du cinéphile
- Critique du film sur Cinespagne.com
- Volver : synopsis et biographies des actrices
- Fiche du ciné-club de Caen
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