Vittorio Storaro

Vittorio Storaro est un directeur de la photographie italien, né le à Rome.

Vittorio Storaro
Vittorio Storaro à Cannes en 2001
Naissance
Rome, Italie
Nationalité  Italien
Profession directeur de la photographie
Site internet storarovittorio.com

Biographie

Le père de Vittorio Storaro est projectionniste au Lux Film Studio. À l'âge de 11 ans, il commence à étudier la photographie. À l'âge de 18 ans, il poursuit sa formation cinématographique au Centro Sperimentale di Cinematografia. Il commence sa carrière professionnelle comme cadreur. Il rencontre Bernardo Bertolucci pour la première fois sur le tournage de Prima della rivoluzione en 1964. En 1968, il devient directeur de la photographie, pour la première fois, avec Giovinezza, giovinezza de Franco Rossi. La collaboration entre Storaro et Bertolucci s'étend sur la quasi-totalité des films de celui-ci entre 1970 (La stratégie de l'araignée) et 1993 (Little Buddha). Pour Apocalypse Now, en 1979, Francis Ford Coppola le laisse libre de concevoir l'aspect visuel du film. Il obtient pour ce travail l'Oscar de la meilleure photographie. Deux autres Oscars suivront pour Reds en 1982 et pour Le Dernier Empereur en 1988. Il est membre du jury à la Mostra de Venise en 1987 et au Festival de Cannes en 1991[1]. En 2001, Vittorio Storaro reçoit l'American Society of Lifetime Achievement Award de la photographie[2] En 2005, il est président du jury au Festival international du film de Thessalonique et du Festival international de Locarno.

Novateur, dès les années 1970, il met au point des filtres pour personnaliser l'éclairage qu'il utilise pour mettre en œuvre ses théories sur la réponse émotionnelle à la couleur. Le système "Sélection Storaro" est fabriqué par Rosco Laboratories, Inc. qui reçoit un Oscar en 1974 pour la mise au point d’un système complet de contrôle lumière dans la photographie.

En 1998, avec son fils, Fabrizio Storaro, il crée le format Univisium (en).

Vittorio Storaro est l'auteur de plusieurs ouvrages : Scrivere con la luce (2002), série de livres sur son travail cinématographique, Il segno di un destino (2005), voyage entre le cinéma et la peinture et Caravaggio : l'ombra del genio (2014).

En 2016, à 75 ans, après avoir réalisé 58 films sur pellicule argentique, Storaro propose à Woody Allen de passer au numérique pour Cafe Society, ce dernier ayant lui-même réalisé jusque-là tous ses films sur argentique[3].

Filmographie

Références

  1. Aureliano Tonet (Rome), « Vittorio Storaro : « Je crois aux affinités électives » », Le Monde.fr, (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )
  2. « LA Expo Lifetime Achievement Award », sur www.cinegearexpo.com (consulté le )
  3. « "Cafe Society", de Woody Allen : le passage au numérique de Vittorio Storaro, ASC, AIC », sur www.afcinema.com (consulté le )

Bibliographie

Thèses et mémoires universitaires

Liens externes

  • Portail du cinéma italien
Cet article est issu de Wikipedia. Le texte est sous licence Creative Commons - Attribution - Partage dans les Mêmes. Des conditions supplémentaires peuvent s'appliquer aux fichiers multimédias.