Villerouge-Termenès
Villerouge-Termenès (en occitan, Vilaroja de Termenés) est une commune française, située dans le département de l'Aude en région Occitanie. Ses habitants sont les Villerougeois et Villerougeoises.
Villerouge-Termenès | |||||
![]() Vue du village. | |||||
![]() Blason |
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Administration | |||||
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Pays | ![]() |
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Région | Occitanie | ||||
Département | Aude | ||||
Arrondissement | Narbonne | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de la Région Lézignanaise, Corbières et Minervois | ||||
Maire Mandat |
Michel Ponçot 2020-2026 |
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Code postal | 11330 | ||||
Code commune | 11435 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
152 hab. (2018 ![]() |
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Densité | 7,8 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 43° 00′ 28″ nord, 2° 37′ 44″ est | ||||
Altitude | Min. 272 m Max. 620 m |
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Superficie | 19,41 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton des Corbières | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Géolocalisation sur la carte : Aude
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Géographie
Localisation
La commune des Corbières est située au pied du mont Tauch sur le terroir Corbières (AOC), à environ 47 kilomètres au sud-est de Carcassonne.
Hydrographie
Le ruisseau de Cabirol, le ruisseau de Roche Grise, le ruisseau de la Garrigue, le ruisseau des Youles sont les principaux cours d'eau parcourant la commune.
Communes limitrophes

Voies de communication et transports

L'accès principal est par l'ancienne route nationale 613. Le col de Villerouge (404 m) se trouve sur cette voie en direction de Talairan.
Géologie et relief
La commune est classée en zone de sismicité 2, correspondant à une sismicité faible[2].
Climat
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Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat méditerranéen franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat méditerranéen » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les hivers sont doux et les étés chauds, avec un ensoleillement important et des vents violents fréquents[4].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[5]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-contre[3].
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Lagrasse », sur la commune de Lagrasse, mise en service en 1970[8]et qui se trouve à 9 km à vol d'oiseau[9],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 14,2 °C et la hauteur de précipitations de 698,5 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Carcassonne », sur la commune de Carcassonne, mise en service en 1948 et à 32 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 13,7 °C pour la période 1971-2000[12], à 14,1 °C pour 1981-2010[13], puis à 14,5 °C pour 1991-2020[14].
Urbanisme
Typologie
Villerouge-Termenès est une commune rurale[Note 3],[15]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[16],[17]. La commune est en outre hors attraction des villes[18],[19].
Occupation des sols

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (84,8 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (84,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (49,1 %), forêts (35,7 %), zones agricoles hétérogènes (10,3 %), cultures permanentes (2,7 %), prairies (2,1 %)[20].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Logement
En 2013, le nombre total de logements dans la commune était de 137.
Parmi ces logements, 56,9 % étaient des résidences principales, 40,9 % des résidences secondaires et 2,2 % des logements vacants.
La part des ménages propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 67,9 %[21].
Histoire

Guillaume Bélibaste, dernier "bon homme" hérétique, y fut brûlé en 1321.
: Villerouge devient Villerouge-Termenès.
Héraldique
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Blason | De gueules à la mitre d’or senestrée d’une crosse abbatiale du même. |
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Détails | Le statut officiel du blason reste à déterminer. |
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[24].
En 2018, la commune comptait 152 habitants[Note 4], en augmentation de 8,57 % par rapport à 2013 (Aude : +2,17 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Économie
Revenus de la population et fiscalité
Le nombre de ménages fiscaux en 2013 était de 74 représentant 142 personnes et la médiane du revenu disponible par unité de consommation de 14 108 €[21].
Emploi
En 2014, le nombre total d’emploi dans la zone était de 23, occupant 41 actifs résidants (salariés et non salariés) .
Le taux d’activité de la population âgée de 15 à 64 ans s'élevait à 68,6 % contre un taux de chômage (au sens du recensement) de 32,2 %. Les inactifs se répartissent de la façon suivante : étudiants et stagiaires non rémunérés 3,5 %, retraités ou préretraités 14 %, autres inactifs 14 %[21].
Entreprises et commerces
En 2015, le nombre d’établissements actifs était de 17 dont 6 dans l’agriculture-sylviculture-pêche, 2 dans l'industrie, 5 dans le commerce-transports-services divers et 4 étaient relatifs au secteur administratif.
Cette même année, 1 entreprise a été créée par un auto-entrepreneur[21].

Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments

Au cœur d'un village médiéval se trouve un château se développant selon un plan quadrangulaire marqué par quatre fortes tours d'angle ; c'est là que fut brûlé le dernier Parfait cathare en 1321, (Guilhem Bélibaste).
Autrefois enclos dans ses remparts, Villerouge-Termenès a préservé en son centre le château de l'archevêque de Narbonne, seigneur du lieu au XIVe siècle.
Aujourd'hui, le corps du château abrite une exposition permanente divisée en trois registres : au rez-de-chaussée, Bélibaste ; au premier étage, l'archevêque de Narbonne ; au deuxième étage, le château et son village. En 1997, une rôtisserie médiévale a ouvert ses portes dans l'enceinte du château et propose de véritables mets du Moyen Âge au grand public.
- L'église Saint-Étienne. L'édifice a été classé au titre des monuments historiques en 1913[27]. Le Retable du maître-autel est classé au titre objet des monuments historiques en 1907[28].
- La croix de chemin de Villerouge-Termenès.
Personnalités liées à la commune
- Guilhem Bélibaste, dernier parfait cathare occitan.
- Olivier de Termes (1200-1274), seigneur de Termes et coseigneur de Villerouge.
Notes et références
Notes et cartes
- Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
- Cartes
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le )
Références
- Carte IGN sous Géoportail
- « Plan séisme consulté le 15 septembre 2016 »
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Lagrasse - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Villerouge-Termenès et Lagrasse », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Lagrasse - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Villerouge-Termenès et Carcassonne », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Carcassonne - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Carcassonne - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Carcassonne - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- Statistiques officielles de l’INSEE (version nov 2016).
- Brièvement exclu pour sa participation à la liste dissidente de Georges Frêche, mais réintégré en 2011.
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Eglise Saint-Etienne », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
- « Retable du maître-autel : Scènes de la vie de saint Etienne », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
Voir aussi
Sources et bibliographie
- Jacques-Michel Ducros - "Le Cœur des Corbières et son Patrimoine" - 2012 - (ISBN 2-9520321-5-7) - pages 359 à 378.
Articles connexes
Liens externes
- Ressource relative à la géographie :
- Ressource relative aux organisations :
- Villerouge-Termenès sur le site de l'Institut géographique national
- Villerouge-Termenès sur le site de l'Insee
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