Villequier-Aumont

Villequier-Aumont est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.

Pour les articles homonymes, voir Aumont.

Villequier-Aumont

Mairie.
Administration
Pays France
Région Hauts-de-France
Département Aisne
Arrondissement Laon
Intercommunalité Communauté d'agglomération Chauny-Tergnier-La Fère
Maire
Mandat
Loïc Chala
2020-2026
Code postal 02300
Code commune 02807
Démographie
Gentilé Genlisien(ne)s
Population
municipale
651 hab. (2018 )
Densité 53 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 39′ 29″ nord, 3° 12′ 25″ est
Altitude Min. 52 m
Max. 121 m
Superficie 12,34 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Chauny
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Chauny
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Hauts-de-France
Villequier-Aumont
Géolocalisation sur la carte : Aisne
Villequier-Aumont
Géolocalisation sur la carte : France
Villequier-Aumont
Géolocalisation sur la carte : France
Villequier-Aumont

    Géographie

    Communes limitrophes

    Entrée de Villequier-Aumont.

    Urbanisme

    Typologie

    Villequier-Aumont est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Chauny, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 23 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[4],[5].

    Hameaux, lieux-dits, écarts

    Genlis -

    Occupation des sols

    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (63,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (63,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (50,6 %), forêts (33,1 %), zones agricoles hétérogènes (8,4 %), prairies (4,1 %), zones urbanisées (3,8 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    Le village s'appelait jadis Genlis, mentionné en 1173 sous la forme Genli. Il s'agit probablement d'un toponyme en -acum, composé avec le nom d'homme gallo-romain Genilius. Il a pour homonyme Genlis, commune de la Côte-d'Or[8].

    Genlis prend le nom de Villequier-Aumont par ordonnance du .

    Genlis[9] a été érigé en marquisat pour Pierre Bûlart en [10] (il avait acquis cette seigneurie sur les d'Hangest en 1569), et en duché pour le compte des ducs d'Aumont de Villequier en (le duc Louis-Alexandre Céleste d'Aumont avait acquis Genlis du marquis Charles-Claude Brûlart de Genlis en ).

    Les deux éléments du titre : Villequier et Aumont se sont substitués au toponyme originel, tout comme Montfaucon, aujourd'hui Villequiers dans le Cher (et pour la même raison : évocation d'une ancienne seigneurie normande de la Maison d'Aumont, par ailleurs d'origine picarde).

    Le premier élément est directement issu du nom de la commune de Villequier dans la Seine-Maritime, ancien fief des d'Aumont et toponyme anglo-scandinave composé du vieil anglais wilig (variante de weliġ, moderne willow) « saule » que l'on rencontre dans Willitoft en Grande-Bretagne et du vieux norrois kjarr « marais » que l'on retrouve également dans Orcher[11].

    Par ordonnance royale du , la commune de Guyencourt (canton de Chauny, district de Genlis), composée des hameaux de Guyencourt et du Plessis-Godin, a été réunie à Villequier-Aumont.

    Histoire

    Depuis 2014, la commune de Villequier-Aumont est jumelée avec la commune de Villequier en Seine-Maritime.

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1877 après 1879 M. Lemaire[12]    
    Les données manquantes sont à compléter.
    juin 1995 avril 2014 Michel Lacaze[13]    
    avril 2014[14] juillet 2020 Rémi Dazin DVD Chef d'entreprise
    juillet 2020[15],[16] En cours
    (au 14 juillet 2020)
    Loïc Chala[17]   Cadre chez Véolia

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[18]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[19].

    En 2018, la commune comptait 651 habitants[Note 3], en augmentation de 2,36 % par rapport à 2013 (Aisne : −1,25 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    6146826827749419729671 000985
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    928917893865868776866760762
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    722663635411477437440468420
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    473503504600603602591631629
    2018 - - - - - - - -
    651--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[20] puis Insee à partir de 2006[21].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    2. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le )
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le )
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Albert Dauzat et Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Librairie Guénégaud, Paris, 1989 (ISBN 2-85023-076-6).
    9. Voir carte de Cassini, n° 43 -Laon-.
    10. Dictionnaire de la Noblesse,De la Chenay-Desbois et Badier, t4, page 371.
    11. François de Beaurepaire (préf. Marianne Mulon), Les Noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime, Paris, A. et J. Picard, , 180 p. (ISBN 2-7084-0040-1, OCLC 6403150) et peut-être dans Cherbourg
    12. Almanach historique administratif et commercial de la Marne de l'Aisne et des Ardennes, Matot-Braine, Reims, 1879, p222.
    13. Préfecture de l'Aisne consulté le 7 juillet 2008
    14. « Liste des maires de l'Aisne » [xls], Préfecture de l'Aisne, (consulté le )
    15. Ludovic Quillet, « À Villequier-Aumont, l’équipe de Loïc Chala a tout raflé face à celle du maire sortant : Les électeurs genlisiens ont choisi le changement : la liste du maire sortant n’a obtenu aucun siège. », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
    16. « Loïc Chala succède à Rémi Dazin en tant que maire de Villequier-Aumont », L'Aisne nouvelle, (lire en ligne, consulté le ) « Loïc Chala est le nouveau maire de Villequier-Aumont ».
    17. Maxime Ratel, « Qui est Loïc Chala, le nouveau maire de Villequier-Aumont ? : Le nouveau maire exerce la fonction de cadre responsable eaux depuis quinze ans. Ce dernier n’a aucun mandat électoral antérieur en tant que conseiller municipal », Le Courrier picard, (lire en ligne, consulté le ).
    18. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    19. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    20. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    21. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.

    Liens externes

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