Vie scolaire
La vie scolaire regroupe les droits et obligations des personnes inscrites ou travaillant au sein d'un établissement scolaire.
Description
Elle est mise en place par le ministère français de l'Éducation nationale en partenariat avec de nombreuses associations de parents et d'enseignants. Elle consiste à surveiller les élèves, à vérifier dans la cour toutes bagarres ou autres. Elle consiste aussi à vérifier si chaque élève est bien dans l’enceinte de l'établissement scolaire.
En France, le Conseil consultatif de la vie scolaire (CCVS) existe depuis la loi de 2002 et ses travaux concernent les prestations municipales relatives aux domaines suivants :
- la vie scolaire (animations et activités assurées par la ville sur le temps scolaire, organisation des horaires scolaires, classes transplantées…) ;
- les activités périscolaires (restauration scolaire, études, centres d’accueil…).
Chronologie
- 1867 : gratuité du primaire
- 1927 : gratuité des collèges
- 1933 : gratuité des lycées
- 1970 : création du corps des conseillers principaux d'éducation (CPE)
- 1975 : les composantes de la vie scolaire au collège unique
- 1982 : mise en œuvre d’une politique d’intégration en faveur des enfants et adolescents handicapés
- 1989 : Loi d'orientation Jospin ; obligations et droits des élèves
- 1991 : création du Conseil académique de la vie lycéenne (CAVL)
- 1995 : création du Conseil national de la vie lycéenne (CNVL)
- 1997 : création du conseil de vie scolaire
- 2000 : organisation des procédures disciplinaires dans les établissements scolaires du second cycle
- 2000 : contraception d'urgence (par infirmière) en dehors d'un contrôle médical spécialisé et de l'autorisation parentale
- 2002 : démocratie de proximité (CCVS)
- 2004 : création du Conseil supérieur de l'éducation (CSE)
- 2005 : service de soutien à l'éducation familiale et à l'intégration scolaire (SSEFI)
Personnes impliquées
Ces personnes représente différent corps : les enseignants, les parents, les élèves, les conseillers d'orientations, les assistants d’éducation, les Auxiliaires, les Emplois vie scolaire, les ATOSS sous la direction du directeur lui-même en relation avec l'académie.
Le responsable ouvre son établissement selon le calendrier scolaire propre à chaque Académie. Il s'occupe aussi de l'équilibre financer (comptable, budget, finance) entre dépenses de fonctionnement (locaux, fournitures, etc.) et dépenses du personnel (enseignants, AOS, conseillers, proviseur, gestionnaires). Il s'occupe aussi de la gestion des ressources (répartition du matériel, des élèves, des professeurs dans les différentes salles au cours des journées).
Chaque professeur enseigne sa matière et évalue les élèves et valide son enseignement par des devoirs et des examens qui permettront d'obtenir une note. Ceux-ci sont communiqués régulièrement grâce à l'agenda du professeur.
Les élèves inscrits dans un établissement scolaire sont tenus d'y être présents. Les modalités de contrôle et de traitement des absences sont organisées d'abord au niveau de l'établissement puis au niveau de l'académie et du département. Les motifs des absences des élèves sont mentionnées par classe dans un registre d'appel par tout personnel responsable d'une activité.
Un trop grand nombre d'absences sans motif entraîne la mise en place d'un dossier individuel d'absence et de discussion avec les parents. Chaque élève est en contact direct avec les enseignants, les documentalistes, les infirmières, les conseillers d'orientation psychologues.
Au collège, chaque classe a un professeur responsable qui s'occupe en début d'année de définir l'emploi du temps de sa classe, puis de la transmission des bulletins, du cahier de texte et des relevés de notes. Ces documents sont mis à la disposition des élèves et de leurs responsables légaux et assurent la liaison entre les différents utilisateurs. Les modalités pratiques à suivre en cas de punitions ou sanctions (violence) sont encadrées par la loi. Ces informations sont transmises par courrier ou par l'intermédiaire de l'élève.
L'école obligatoire se termine par un examen continu ou final qui permet en cas de réussite d'obtenir une certification (certificat ou diplôme) pour poursuivre les études ou en cas d'échec d'une attestation de fin de scolarité.
Il n'existe parfois pas de lien entre la décision d'attribution du diplôme par un jury, et la décision du conseil d'orientation : le brevet n'est pas obligatoire pour passer à une classe supérieure contrairement au B2i.
Deux systèmes de niveaux
Au sein de l'éducation nationale, un système parallèle se met en place pour l'évaluation et la validation de compétence au sein de l'Europe matérialisé dans le secondaire par le Livret de Compétences (et pour le supérieur par le LMD). Sur ce livret sont notées toutes les compétences que l'élève doit posséder avant la fin de toute scolarité obligatoire.
La validation de ces sept compétences permet l'obtention du diplôme national du brevet (DNB) différent de l'ancien diplôme. Nombre de ces compétences sont déjà validées par des certifications mises en place par des organismes indépendants de niveau européen ou international (TOEF, PCIE). L'Europe a défini clairement les niveaux à atteindre dans chaque compétence en fonction du niveau de scolarisation propre à chaque pays. En France, ce nouveau système coexiste avec l'ancien système de notes (cahier de notes).
Ci-dessous un exemple pour un élève français scolarisé dans le système éducatif français et qui apprend l'anglais :
- le niveau A1 doit être obtenu en fin de classe de 6e ;
- le niveau A2 doit être obtenu en fin de classe de 5e ;
- le niveau B1 doit être obtenu en fin de classe de 3e/Seconde ;
- le niveau B2 doit être obtenu en fin de classe de terminale/Bac.
Le Livret de compétence valide dans une compétence différents domaines. Pour l'anglais il y a cinq domaines qu’il convient de valider un par un :
- la compréhension orale ;
- la compréhension écrite ;
- l’expression écrite ;
- l’interaction orale (dialoguer) ;
- la prise de parole en continu (parler seul sur un sujet).
Le B2i fait aussi partie des compétences à valider. La particularité du B2i est qu'il ne fait pas partie d'une matière enseignée et que l'évaluation se fait par auto-évaluation (serveur GIBII des académies) sur le temps extrascolaire validé par un contrôle continue multidisciplinaire (au moins deux professeurs) sans examen (contrairement à l'ancien brevet des collèges).
Avant l'informatisation, les professeurs remplissaient des Kalamazoo (antonomase d'une société qui fournissait les principaux modèles), c'est-à-dire des classeurs à bulletins en trois exemplaires sur papier carbone. Cette société, et d'autres, fournissait aussi toute une panoplie de fournitures pour le secrétariat des établissements.
Maintenant, il existe des logiciels utilisés en interne par le secrétariat et la direction. Ce sont souvent des logiciels bureautiques, de gestion des ressources humaines et de communication (courriel, SMS, publipostage). Les professeurs utilisent des logiciels leur permettant de saisir les résultats de leurs élèves, de mieux suivre leurs efforts, lacunes, etc.
Certains de ces logiciels peuvent être accessibles via Internet, et peuvent coexister dans le cadre des espaces numériques de travail :
- VieScolaire.net, développé par OMT ;
- Lauréats Informatique développe le portail www.scolarite.net ;
- Pronote, développé par Index Éducation ;
- GIBII, logiciel de Gestion Informatisée du B2i ;
- CERISE: LMS de gestion des compétences mis en place par les CRDP de Poitou centre ;
- ARGOS géré par le CATICE de Bordeaux ;
- Eurêka, développé par la société Kixo.
Voir aussi
La Vie scolaire, comédie dramatique de Mehdi Idir et Grand Corps malade
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