Victoires du jazz
Les Victoires du jazz sont des récompenses musicales françaises décernées chaque année à des artistes du monde du jazz.
Pour les articles homonymes, voir Victoire.
Victoires du jazz | |
Les Victoires du jazz 2018 | |
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Prix remis | Victoire du jazz (selon catégories) |
Description | Récompense musicale des meilleures productions françaises de jazz |
Organisateur | Association « Les Victoires de la musique » |
Pays | France |
Date de création | 1985 et 2002 |
Site officiel | lesvictoires.com |
Créées en 1985, les Victoires de la musique concernent initialement à la fois la musique classique, la musique de variétés, le jazz et même le spectacle d'humour. À partir de 1994, le jazz est récompensé dans les Victoires de la musique classique, et fait l'objet d'une cérémonie spécifique depuis 2002.
La palmarès ci-dessous reprend l'ensemble des récompenses relatives au jazz décernées lors des Victoires de la musique (toutes cérémonies confondues) depuis 1986.
Liste des prix annuellement décernés
- Victoires toujours décernées actuellement
Six victoires sont actuellement décernées annuellement :
- Artiste de l’année,
- Artiste qui monte,
- Voix de l’année,
- Groupe de l’année
- Album sensation,
- Album inclassable,
ainsi qu’une ou deux victoires spéciales du comité artistique (suivant les années), et un ensemble variable de plusieurs victoires destinées à récompenser le milieu professionnel du jazz.
Palmarès artistique de l’année échue
Artiste ou formation instrumentale française de l'année
- Musicien de jazz de l'année
- 1986 : Didier Lockwood
- 1987 : Stéphane Grappelli
- 1988 : Michel Petrucciani
- 1990 : Michel Petrucciani
- Artiste ou formation instrumentale française de l'anné
- 2002 : Emmanuel Bex Trio BFG (avec Glenn Ferris et Simon Goubert)
- 2003 : Sylvain Luc Trio Sud
- 2004 : Lionel Belmondo et Stéphane Belmondo
- 2005 : Stéphane Belmondo
- 2006 : Daniel Mille
- 2007 : Hadouk Trio
- 2008 : Andy Emler MégaOctet
- 2009 : Marc Ducret
- 2010 : Médéric Collignon Jus de Bocse
- 2011 : Jean-Philippe Viret Trio
- 2012 : Bojan Z
- 2013 : Ibrahim Maalouf
- 2014 : Émile Parisien
- 2015 : Vincent Peirani
- 2016 : Anne Paceo
- 2017 : Thomas de Pourquery
- 2018 : Laurent de Wilde
- 2019 : Anne Paceo[1]
- 2020 : Paul Lay et Laurent Coulondre[2]
Groupe de l'année
- 2017 : Electro Deluxe
- 2018 : The Amazing Keystone Big Band
- 2019 : Le Sacre du Tympan dirigé par Fred Pallem[1]
Révélation jazz française de l’année (Prix Frank Ténot)
La catégorie a changé pour la troisième fois de nom en 2017.
- Révélation jazz de l'année
- 1996 : Jean-Yves D'Angelo
- 1998 : Laurent de Wilde
- 1999 : Julien Lourau Groove Gang
- 2000 : Sylvain Beuf
- 2001 : St Germain
- Révélation instrumentale française jazz de l'année
- 2003 : Baptiste Trotignon
- 2004 : Franck Avitabile New Trio
- 2005 : Pierre Bertrand et Nicolas Folmer pour le Paris Jazz Big Band
- 2006 : Le Sacre du tympan
- 2007 : Médéric Collignon Jus de Bocse
- 2008 : Géraldine Laurent et Yaron Herman, lauréats ex-aequo
- 2009 : Emile Parisien Quartet
- 2010 : Ibrahim Maalouf
- 2011 : Anne Paceo
- 2012 : Sandra Nkaké
- 2013 : Thomas Enhco
- 2014 : Vincent Peirani
- 2015 : Airelle Besson
- 2016 : Laurent Coulondre
- Artiste qui monte
- 2017 : Théo Ceccaldi
- 2018 : David Enhco
- 2019 : Fidel Fourneyron[1]
- 2020 : Macha Gharibian, Christophe Panzani[2]
Artiste ou formation vocal(e) français(e) ou de production française de l'année
- 2002 : Anne Ducros
- 2003 : Anne Ducros
- 2006 : Élisabeth Kontomanou
- 2008 : André Minvielle
- 2009 : Bernard Lubat
- 2010 : Élise Caron
- 2011 : David Linx et Maria João
- Voix de l'année
- 2017 : Hugh Coltman
- 2018 : Cécile McLorin Salvant
- 2019 : David Linx[1]
- 2020 : Leïla Martial[2]
Album jazz instrumental de l'année
- 1985 : Didier Lockwood, Out of the Blue
- 1992 : Michel Petrucciani, Playground
- 1993 : André Ceccarelli, Thierry Eliez et Jean Marc Jafet trio Hat Snatcher
- 1994 : Michel Petrucciani, Promenade with Duke
- 1995 : Marcel Azzola, L'Accordéoniste et Eddy Louiss & Michel Petrucciani, Conférence de presse
- 1997 : Richard Galliano, New York Tango
- 2003 : Jacky Terrasson, Smile (Blue Note / EMI)
- 2004 : Lionel Belmondo et Stéphane Belmondo, Hymne au soleil (B-Flat recordings/Discograph)
- 2005 : Stéphane Belmondo, Wonderland (B-Flat recordings/Discograph)
- 2006 : Lionel Belmondo, Stéphane Belmondo et Yusef Lateef, Influence (B-Flat recordings/Discograph)
- 2007 : Michel Portal Birdwatcher et Bojan Z, Xenophonia (Ex Aequo)
- 2008 : Pierre de Bethmann, Oui (Nocturne)
- 2009 : Orchestre national de jazz Daniel Yvinec, Around Robert Wyatt (Bee jazz/Abeille Musique)
- 2010 : Andy Emler Megaoctet, Crouch, touch, engage (Naïve)
- 2011 : Éric Legnini & The Afro Jazz Beat, The Vox (Discograph)
- 2013 : Médéric Collignon et le Jus de Bocse, À la recherche du roi frippé, (Just Looking Production)
- 2014 : Thomas de Pourquery & Supersonic, Thomas de Pourquery & Supersonic Play Sun Ra, (Quark/L'autre distribution)
- 2015 : Stéphane Kerecki, Nouvelle vague
- 2016 : Sylvain Rifflet, Mechanics
- 2020 : Géraldine Laurent, Cooking[2]
- Album Sensation de l'année
- 2017 : Émile Parisien, Sfumato
- 2018 : Roberto Negro, Badada
- 2019 : Vincent Peirani, Living Being II (Night Walker)[1]
- Album inclassable de l'année
- 2017 : Pierre Bertrand & Caja Negra, Joy
- 2018 : Raphaël Imbert, Music is My Hope
- 2019 : Naïssam Jalal (نيسم جلال), Quest Of The Invisible (2CD)[1]
- Album de Musiques du Monde
- 2020 : Rocío Márquez, Visto en el Jueves[2]
Victoires décernées anciennement (catégories abandonnées, modifiées ou spéciales)
- Album blues de l'année
- 2003 : Jean-Jacques Milteau
- Révélation internationale de l'année
- Prix Midem
- 2003 : Esbjörn Svensson
- 2004 : Norah Jones (Blue Note/EMI)
- 2006 : Tineke Postma
- Prix du public
- 2003 : Captain Mercier
- 2004 : Lionel et Stéphane Belmondo Hymne au soleil (B-Flat recordings/Discograph)
- 2005 : Erik Truffaz, Saloua
- 2009 : Patrick Artero Vaudoo (Plus Loin/Harmonia Mundi)
- Artiste ou formation international(e) de l'année
- 2004 : Richard Bona (Universal France/Universal)
- 2005 : Madeleine Peyroux
- Album international de production française de l'année
- 2010 : Chamber Music : Ballaké Sissoko & Vincent Segal, (No Format/Universal)
- 2011 : À Fable : Tigran Hamasyan, Verve Records
Victoires d'honneur
- 2010 : Marcus Miller et George Benson
- 2011 : André Ceccarelli
- 2012 : Maceo Parker et Jean-Philippe Allard
- 2017 : Guy Le Querrec (Magnum Photos)
- 2018 : Rhoda Scott
- 2019 : Henri Texier[1] et Gregory Porter[1]
- 2020 : Orchestre national de jazz, direction Frédéric Maurin[2]
Victoires de la profession (consacrant les métiers liées au jazz)
2017 :
- Programmateur : Denis Le Bas (Jazz sous les pommiers)
- Labels de l'année : Jazz & People et Bonsaï Music
- Ingénieurs du son : Gérard de Haro (Studios La Buissonne) et Vincent Mahey (Sextan)
- Producteur : Reno Di Matteo (Anteprima)
- Homme / femme de média : Alex Dutilh (France Musique)
2018 :
- Label de l'année : Studios La Buissonne
- Programmatrice : Pierrette Devineau (Côté Cour Production et Paris Jazz Festival)
- Producteur de spectacle : Marion Piras (maison d'artistes Inclinaison)
- Ingénieur du son : Philippe Teissier du Cros (Studio Boxon, Ptdc music)
- Homme / femme de média : Nathalie Piolé (France Musique)
- Prix spécial du comité : Selmer
2019 :
- Label de l'année : Yolk Records[1]
- Programmatrice : Fanny Pagès, pour le travail qu'elle réalise à l'Astrada, salle de spectacle de Marciac[1].
NB : « Trois autres Victoires "pro" décernées en 2017 et 2018 se sont éclipsées du palmarès : ingénieur du son, producteur/tourneur et homme ou femme de médias. »[1]
Notes et références
- France TV info | Article "Qui sont les six lauréats des Victoires du Jazz 2019 ?". Consultation du 8 octobre 2020.
- Jazz Culture : Palmarès des Victoires du Jazz 2020, France Musique, 7 octobre 2020.
Liens externes
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