Vasles

Vasles est une commune du Centre-Ouest de la France située dans le département des Deux-Sèvres en région Nouvelle-Aquitaine.

Vasles

Vieux logis médiéval des abbesses de Sainte-Croix de Poitiers.
Administration
Pays France
Région Nouvelle-Aquitaine
Département Deux-Sèvres
Arrondissement Parthenay
Intercommunalité Communauté de communes de Parthenay-Gâtine
Maire
Mandat
Olivier Roy
2020-2026
Code postal 79340
Code commune 79339
Démographie
Gentilé Vasléens, Vasléennes
Population
municipale
1 667 hab. (2018 )
Densité 19 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 34′ 34″ nord, 0° 01′ 27″ ouest
Altitude Min. 130 m
Max. 227 m
Superficie 89,16 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de la Gâtine
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Nouvelle-Aquitaine
Vasles
Géolocalisation sur la carte : Deux-Sèvres
Vasles
Géolocalisation sur la carte : France
Vasles
Géolocalisation sur la carte : France
Vasles
Liens
Site web vasles.fr

    Elle appartient au Pays de Gâtine.

    Géographie

    Vasles se situe en Deux-Sèvres à moins de km du département de la Vienne. La commune est au centre d'un triangle formé à l'est par Poitiers, à l'ouest par Parthenay et au sud par Saint-Maixent-l'École. La Boivre, la rivière aux castors, y prend sa source avant de traverser le village.

    La commune de Vasles est la deuxième plus étendue du département des Deux-Sèvres après Bressuire bien qu'elle ne compte que 1500 habitants. Elle occupe plusieurs hectares et regroupe plusieurs hameaux et villages dont la Pagerie, la Coursaudière, Chaussauvent et la Poitevinière.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique altéré », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du même type de climat dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 11,4 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,6 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 5,6 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 2] : 817 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,2 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Menigoute_sapc », sur la commune de Ménigoute, mise en service en 1950[7] et qui se trouve à km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 12,1 °C et la hauteur de précipitations de 959,3 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 4], « Poitiers-Biard », sur la commune de Biard, dans le département de la Vienne, mise en service en 1921 et à 25 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 11,5 °C pour la période 1971-2000[11] à 11,7 °C pour 1981-2010[12], puis à 12,2 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Vasles est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[14],[15],[16]. La commune est en outre hors attraction des villes[17],[18].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (88,7 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (89,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (56,1 %), zones agricoles hétérogènes (18,4 %), prairies (14,2 %), forêts (9,7 %), zones urbanisées (1,3 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,3 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Histoire

    Vasles compte plusieurs vestiges préhistoriques dont des outils en pierre taillée en excellent état de conservation, appelée hache à talon, ces haches proviennent des territoires barbares du Nord de l'Allemagne, elles sont datées de l'âge du bronze moyen ou du début de l'âge du bronze final soit entre 1600 et 1300 avant J.C.. En 1925, lors d'une labour près d'un vieux chemin, un dépôt reposant de nombreuses hache à talon, ainsi que de nombreux vases prouvent l'installation d'une population à cette époque.

    Le nom de Vasles semble toutefois dériver de l'occupation romaine et plus précisément de Valérius un notable romain qui avait élu domicile sur le territoire qui deviendrait plus tard le village de Vasles. À noter que ceci se prononce 'Val' avec les S muets.

    L'ancienne forteresse de la seigneurie de Vasles fut construite sur des terres données à l'abbaye royale de Sainte-Croix de Poitiers par Clotaire Ier, roi des Francs et son épouse la reine Radegonde. Ces terres de Vasles permirent à l'abbaye d'assurer son autonomie financière.
    Par cette dotation royale les abbesses de Sainte-Croix de Poitiers devinrent les dames de la seigneurie de Vasles jusqu'à la Révolution française.
    Attachée à l'abbaye royale de Sainte-Croix de Poitiers, la seigneurie de Vasles relevait directement de la suzeraineté royale et de ce fait détenait tous les droits de juridictions hautes, moyenne et basse, droits de fiscalité et autres droits réservés à ses juges.

    Les dames de Vasles firent édifier un château fort protégé par des murailles et des douves surmontées d'un pont-levis.
    La plus grande partie, attenant à l'église romane de la paroisse, fut détruite vers 1900. Cette destruction permit la construction d'une nouvelle église et l'agrandissement de la place publique servant pour les marchés aux bestiaux.

    En faisant un grand bond dans l'histoire, on retrouve une commune à l'économie florissante à la fin du XIXe siècle, avec de très nombreux commerces et artisans dont plusieurs aubergistes en centre bourg. Un long déclin s'est ensuivi Vasles n'ayant pas échappé à un début de désertification rurale pendant quelques décennies. Toutefois la création par la commune du parc touristique Mouton Village à la fin des années 80 ainsi que le soutien apporté à l'élevage ovin et à l'exploitation d'une laine de qualité ont permis à Vasles de relancer ses activités locales. Lors du dernier recensement l'on remarque en outre une progression du nombre d'habitants.

    Il faut noter qu'il y a eu un évènement tragique le sur la commune. En effet, depuis plusieurs semaines les Allemands sont partout dans les environs du bourg à la recherche de F.F.I.. La veille, un guet-apens aurait été tendu contre un peloton allemand blessant certains d'entre eux. En guise de représailles, ils prennent plusieurs hommes en otage et menace de les exécuter. Il faut savoir que, contrairement à Oradour-sur-Glane, ici c'était des simples soldats de la Wechmart et non des S.S. C'est dans ce contexte qu'un résistant, François Georges, instituteur à Lavausseau (Vienne), veut traverser le bourg occupé. Plusieurs personnes à l'entrée de celui-ci, lui disent de ne pas passer par le bourg, mais il n'en tient pas compte. En arrivant dans le centre du bourg, il subit un contrôle d'identité et les Allemands trouvent sur lui des documents compromettants. Il est arrêté et rejoint le groupe d'hommes du bourg qui cette fois-ci voient leur exécution certaine (d'après l'ancien pharmacien monsieur Tourneau). Le matin du , tous les hommes sauf François Georges sont conduits dans un pré et contre toute attente, le commandant allemand leur dit de s'enfuir et de ne pas se montrer pendant quelques jours, les Allemands tirent des coups de feu en l'air faisant croire le pire aux habitants du bourg. Puis il exécute François Georges. Son assassinat est commémoré par un monument sur la route de Vausseroux, ainsi que par une plaque sur la façade de l'église.

    Vasles n'en finit pas d'avancer, son site internet en fait l'un des quelques villages de sa taille à être signalé comme 'Ville Internet' et elle a été à l'origine d'une pétition pour l'installation sur son territoire de l'internet à haut débit, faisant à présent partie des quelques communes rurales des Deux-Sèvres à bénéficier de l'ADSL à 2048 de bande passante. Courant 2007 elle a lancé l'école de la Laine, une nouvelle extension de son projet de valorisation de la culture locale et de l'élevage ovin. L'école de la Laine est un centre de formation à différentes techniques lainières (teinture de la laine, tissage, feutrage, dentelle aux fuseaux...).

    Patrimoine

    Patrimoine environnemental : Mouton Village

    Parc touristique créé par la commune près du centre bourg à la fin des années 1980. Il présente entre autres le défi de dynamiser l'économie locale sans renier l'héritage de la région très liée à l'élevage ovin. Pour ce faire un parcours touristique a été créé Le Jardin des Agneaux avec plus de 20 races de moutons du monde entier sur un arboretum de 6 hectares. Le parc a accueilli plus de 30 000 visiteurs pendant la saison 2005.

    Mouton Village et le Pays de Gâtine font partie d'un programme de réhabilitation de l'élevage ovin en Europe nommé Lanatural. Ce groupe englobe des partenaires Espagnols, Portugais et Français ainsi que quelques observateurs des pays de l'Est.

    Plusieurs pistes ont ainsi été financées et lancées telles que la recherche sur la laine comme isolant naturel, engrais non polluant ou encore plus simplement (ou peut-être pas) la mise en valeur de la laine produite en Europe comme matière de qualité supérieure pour l'industrie du secteur textile mondialement.

    Maison du Mouton

    Partie intégrante du parc touristique par certains côtés, elle n'en demeure pas moins un lieu indépendant qui accueille des conférences et autres rassemblements dans un cadre de qualité.

    Patrimoine religieux

    Église Sainte-Radegonde

    Située en centre bourg, attenante au château, l'église romane de Vasles est citée dès 1165. Elle appartenait au temporel de l'abbaye de Sainte-Croix de Poitiers et son origine précise se perd dans la nuit des temps. Placée sous le vocable de Sainte-Radegonde, reine des Francs (fondatrice vers 550 de l'abbaye de Sainte-Croix), cette église romane fut détruite vers 1900. Elle avait été fondée puis entretenue pendant plus d'un millénaire par les abbesses (bienfaitrices de la paroisse de Vasles). C'est pourquoi Vasles s’honore, à juste titre, d’être placée sous le patronage de sainte Radegonde, patronne de Poitiers, couronnée en 1887 par le pape Léon XIII "mère de la patrie française".

    La nef de l'église remontait au XIIe siècle et le sanctuaire était du XIIIe siècle. Le grand portail de la façade était du plus pur roman, avec son cintre et ses deux contreforts plats. De cette ancienne église il reste un crucifix du XIIIe siècle avec large jupon à plis, corps contourné.

    Au pignon de l’abside, se trouvait une croix ancrée du XIe siècle, et du côté sud on voyait une petite porte plein cintre, aussi du XIe siècle. En revanche, trois chapiteaux d'époque romane sont encore conservés.

    Dans l'ancienne église romane se voyait une curieuse statuette du XVe siècle. portant une inscription en lettres gothiques. Elle représentait saint Nicolas. Il y avait aussi une statue de saint Jacques pèlerin, dans le style Louis XIV.

    On ne sait pas ce qu'est devenu un grand tableau du XVIIe siècle représentant le Christ debout, vêtu d'une tunique blanche avec manteau rouge. Sur ce tableau sainte Radegonde à genoux devant le Christ, portait une couronne royale, un manteau bleu fleurdelisé et doublé de mouchetures d’hermine. En arrière-plan, on apercevait devant une grande façade, un jardin planté d’arbres et de cyprès.

    La nouvelle église de Vasles, construite en 1901, à la place de l'ancienne église romane, est orientée au nord. Dans le chœur subsistent des vitraux de l'ancienne église. Les vitraux portent les armoiries des donateurs : La Sayette et Lassus-Bizous, La Sayette et Le Forestier de Vendeuvre, Morineau, Métivier et Bessay, Bonneau du Chesne.

    Sur un vitrail un médaillon représente le chanoine Coutant, curé-doyen de Vasles, qui fit construire cette nouvelle église et un autre vitrail évoque le père Henri de la Sayette, missionnaire en Chine, décédé en 1905.

    À l'entrée du chœur, une ancienne chaire (divisée en deux) présente sur des panneaux du XVIIIe siècle, quatre médaillons qui figurent les quatre évangélistes. La grande majorité des vitraux de l'église actuelle ont été offerts par la famille de La Sayette.

    Patrimoine civil

    Château de la Sayette

    Le château de la Sayette est situé à quelques kilomètres du centre bourg au lieu-dit la Sayette. Connu depuis 1123 il a été remanié au XIXe siècle. Le logis (corps de bâtiment et les deux pavillons) les communs, l'abreuvoir, les murs de clôture le parc et la chapelle ont été inscrits monument historique le [20].

    Son propriétaire le conserve en excellent état, ainsi que ses jardins abritant des chênes centenaires qui peuvent être visités dans le cadre des Chemins Secrets du Poitou.

    Château de Vasles

    Situé 3, 5 et 7 rue du Soufflet, près de l'église de Vasles, ce vieux logis médiéval des abbesses de Sainte-Croix de Poitiers a été édifié de 1467 à 1471 à l'emplacement d'une aumônerie ruinée durant la guerre de Cent Ans. L'architecture de ce logis en équerre est conforme au XVe siècle. Le bâtiment est richement orné de superbes fenêtres à meneaux. Ce logis est ce qui reste d'un ensemble castral, comprenant un "pénitencier". La plus grande partie a été détruite vers 1900 pour faire place à l'agrandissement de la place publique et à la construction d'une nouvelle église. Le logis est couvert d'une haute toiture à tuiles plates. Il comprend une tour hexagonale à vis, trois cheminées du XVe siècle,des fenêtres et des portes avec linteaux en accolade, des baies moulurées à meneaux, de nombreux coussièges en pierre. Sur les jambages de la baie principale se font face deux modillons : - à gauche une femme à la chevelure bouclée, coiffée d'un bonnet de laine, tend vers son cœur l'index de sa main droite et lève les yeux au ciel. Il s'agit d'une représentation de la vertu théologale "la charité". - à droite c'est un personnage accroupi, chaussé de sabots. Il est encapuchonné, porte un bonnet d'âne surmonté d'un grelot et défèque. Son index de la main droite est appuyé sur ses lèvres. Il s'agit d'une représentation de la concupiscence. La porte principale à pinacles a été détruite vers 1925, elle était surmontée d'un superbe ours bâté (symbole religieux). Ses nouveaux propriétaires M. et Mme de Saint-André procèdent à sa restauration et l'ont fait inscrire en 2006 à l'I.S.M.H., en vue de sa protection[20].

    Manoir

    Le manoir situé au lieu-dit Chez Paulier érigé au XVIIe siècle a été inscrit monument historique le

    Personnalités liées à la commune

    • Charlotte-Flandrine de Nassau, princesse d'Orange, née en 1579 à Anvers (Delft), fille de Guillaume le Taciturne, Stathouder de Hollande et de Charlotte de Bourbon-Montpensier. Elle fut abbesse de Sainte-Croix de Poitiers et dame de Vasles, de 1605 jusqu'à son décès en 1640. Bienfaitrice de la paroisse de Vasles, elle fit rebâtir en 1610, l'ancienne église avec la contribution de quelques notables et paroissiens.
    • Louis Augron, né en 1671, échevin de la ville de Poitiers, inhumé dans l'église de Vasles le .
    • Marie-Charles du Chilleau (1734-1794), maréchal de camp, ouverneur général des Isles sous le Vent, puis de Saint-Domingue.
    • René de La Marque, sieur de Fleury et la Rousselière, né à Vasles en 1745, fut avocat en Parlement, conseiller général des Deux-Sèvres en 1802, puis président de la Cour impériale de Poitiers en 1811. Il est mort en 1813.
    • René-François, baron de la Marque, né en 1778, décédé en 1854, (fils du précédent), résida de 1790 à 1813 au château de Vasles, fut sous-préfet de La Roche-sur-Yon (Napoléon-Vendée, Bourbon-Vendée), sous-préfet de Parthenay en 1816, puis de Châtellerault en 1830.
    • Robert Bineau (1914-2011), compagnon de la Libération, né à Vasles

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
      2004 Gilles Parnaudeau    
    2004 Mars 2008 Jean-Pierre Poteau    
    Mars 2008 Mars 2011 Régis Pillot[21]   Décédé[22]
    2011 Mars 2014 Jean-Charles Pied    
    Mars 2014 Juillet 2014 Marie-Angèle Pied   Élection annulée par le tribunal administratif de Poitiers des opérations électorales du 23 mars 2014
    Juillet 2014 Septembre 2014 Délégation spéciale de la Préfecture des Deux-Sèvres    
    Septembre 2014 2020 Jean-Marc Giret    
    2020 En cours Olivier Roy    

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[23]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[24].

    En 2018, la commune comptait 1 667 habitants[Note 6], en diminution de 2,74 % par rapport à 2013 (Deux-Sèvres : +0,85 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    2 1142 0881 9002 3762 2022 3682 3052 3612 372
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    2 4182 4272 5592 5682 6222 9163 1563 1133 083
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    2 9962 8732 9222 6202 5622 5622 6022 6462 537
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    2 4132 1201 8791 6931 6011 5641 6481 7061 685
    2018 - - - - - - - -
    1 667--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[25] puis Insee à partir de 2006[26].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Deux écoles sont présentes, l'une publique allant de la maternelle au primaire, et l'autre privée sur les mêmes tranches d'ages.

    Vie culturelle et sportive

    L'Union Sportive Vasléenne est un club de foot organisé en une association.

    Il existe également un parc culturel regroupant de nombreuses races ovines, certaines races ne sont représentées dans le parc qu'en peu d'individus, du fait de la voie d'extinction de la race. Ce parc nommé Mouton Village a été bâtit dans les années 1980 afin lutter contre le départ massif des populations rurales vers les villes, aussi appelé exode rural.

    Dans ce même engouement de restauré le mouton, il a été créé une école de la laine, fondée en 2007, où l'on peut apprendre le tissage et les différents usages de la laine.

    Voir aussi

    Bibliographie

    Champagne, Alain. “Une reconstruction au XVe s. en Poitou : financement et approvisionnement en matériaux du chantier de Vasles.” 1999, p. 287‑307.

    Germond, Georges. « Découverte inédite de l’âge du bronze dans les Deux-Sèvres ». Bulletin de la Société préhistorique française. Comptes rendus des séances mensuelles, vol. 73, no 4, 1976, p. 107‑15. DOI.org (Crossref), doi:10.3406/bspf.1976.10283.

    Léa Laroumagne. Les Britanniques En Milieu Rural Du Poitou-Charentes :  Le Cas de Vasles, Dans Les Deux-Sèvres (79). 2017, https://univ-poitiers.primo.exlibrisgroup.com/permalink/33UDP_INST/113bbkm/alma991000003559706171.

    Madeline, Philippe, et Jean-Marc Moriceau. « Histoire et société rurale ». Histoire & Sociétés Rurales, vol. 31, no 1, Association d’histoire des sociétés rurales, 2009, p. 195‑279, doi:10.3917/hsr.031.0195. Cairn.info.

    Marcadé, Jacques. Un grand domaine au XVIIIe siècle  :  les seigneuries de Vasles, Vausseroux et Saint-Philibert. Société des antiquaires de l’ouest, 1985, https://univ-poitiers.primo.exlibrisgroup.com/permalink/33UDP_INST/113bbkm/alma991000162159706171.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    3. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    4. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Nouvelle-Aquitaine », sur nouvelle-aquitaine.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France Menigoute_sapc - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Vasles et Ménigoute », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Menigoute_sapc - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Vasles et Biard », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Poitiers-Biard - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Poitiers-Biard - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Poitiers-Biard - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
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    26. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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