Valdrôme

Valdrôme est une commune française située dans le département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Valdrôme

Le village (au premier plan) en 2008.
Administration
Pays France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Drôme
Arrondissement Die
Intercommunalité Communauté de communes du Diois
Maire
Mandat
Jean Aramburu
2020-2026
Code postal 26310
Code commune 26361
Démographie
Gentilé Valdrômois
Population
municipale
145 hab. (2018 )
Densité 3,5 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 30′ 18″ nord, 5° 34′ 25″ est
Altitude Min. 766 m
Max. 1 760 m
Superficie 41,51 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton du Diois
Législatives Troisième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Valdrôme
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Valdrôme
Géolocalisation sur la carte : France
Valdrôme
Géolocalisation sur la carte : France
Valdrôme

    Géographie

    Localisation

    La commune de Valdrôme est située au sud-est de Luc-en-Diois. Elle est limitrophe du département des Hautes-Alpes.

    Charens Beaurières
    Les Prés
    La Bâtie-des-Fonds
    Saint-Dizier-en-Diois N La Piarre (Hautes-Alpes)
    O    Valdrôme    E
    S
    Valdoule (Hautes-Alpes) Valdoule (Hautes-Alpes)
    L'Épine (Hautes-Alpes)
    La Piarre (Hautes-Alpes)

    Relief et géologie

    Sites particuliers[1] :

    • Col de Rossas
    • Col des Quatre Chemins (983 m)
    • Col du Charron (1 319 m)
    • Col Layard (1 072 m)
    • Collet des Guerres (961 m)
    • Combe Belle
    • Combe des Faures
    • Combe Hautoure
    • Combe Rioux
    • la Pyramide (1 734 m)
    • le Duffre (1 760 m)
      point culminant de la Commune
    • le Pilon (1 578 m)
    • Montagne de la Sarcéna
    • Montagne de l'Aup
    • Montagne de Tarsimoure (1 550 m)
    • Pas la Lauze (1 521 m)
    • Peyre Rousse (1 449 m)
    • Ranc de l'Aigle
    • Rocher des Abeilles
    • Serre des Maures
    • Serre des Prorets
    • Serre du Charron
    • Serre Embouc
    • Serre Lacroix
    • Serre Marsin
    • Serre Piarra
    • Testouras (1 112 m)

    Michel de la Torre cite deux autres sites[2] :

    • Col du Fay ;
    • Cascades de Puthaval.

    Hydrographie

    La commune est arrosée par les cours d'eau suivants[1] :

    • la Drôme
    • le Béal de Guigouman
    • le Béal de Pié Mottet
    • le Béal du Collet
    • le Doucier
    • Ravin de Combe Noire
    • Ravin de Guillondrix
    • Ravin de la Clape
    • Ravin de la Combe
    • Ravin du Tac
    • Ruisseau de Brézès
    • Ruisseau de Jullianne
    • Ruisseau de la Doux
    • Ruisseau du Ronchet
    • Ruisseau de Rossas
    • Ruisseau du Villard

    Voies de communication et transports

    Le territoire communal est traversé par :

    • la route départementale 306 (reliant la RD 93 depuis Valence et Luc-en-Diois au chef-lieu de la commune) ;
    • la route départementale 106 (reliant Establet à La Bâtie-des-Fonds) ;
    • à l'ouest, la RD 106a dessert le village de Rossas ;
    • au sud, la RD 806 dessert l'ancienne station de ski.

    Urbanisme

    Typologie

    Valdrôme est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5].

    La commune est en outre hors attraction des villes[6],[7].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (83,9 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (80,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (65,9 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (18 %), prairies (6,5 %), zones agricoles hétérogènes (6,1 %), terres arables (3,5 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].

    Morphologie urbaine

    Le village est ramassé au-dessus d'un cirque[2], construit sur un éperon rocheux. Il est desservi par des ruelles parallèles sur trois niveaux et celles-ci sont reliées par des escaliers abrupts appelés « cantons ».

    Quartiers, hameaux et lieux-dits

    Site Géoportail (carte IGN)[1] :

    • Bas Brézès
    • Béline
    • Bobre
    • Bois de Basset
    • Bois des Prorets
    • Bois du Milieu
    • Brézès
    • Brigadel
    • Cabanne Larie
    • Champ la Caille
    • Champ Sarra
    • Chante-Loube
    • Clos des Faures
    • Clos Laboux
    • Combe Belle
    • Combinard
    • Côtes Abrans
    • Côtes de Tarsimoure
    • Demieille
    • Ferme Lagier
    • Font Brochière
    • Forêt Domaniale du Val-de-Drôme
    • Founissabe
    • Fraisse
    • Giaudas
    • Grange Neuve
    • Guigouman
    • la Boulège
    • la Clape
    • la Duque
    • la Feissore
    • la Garandoune
    • la Grand-Draye
    • l'Aire d'Angeais
    • la Laye
    • la Marine
    • la Tuile
    • la Tuilière
    • la Tunette
    • l'Aup Froid
    • la Valette
    • le Berli
    • le Bourg
    • le Cabanon des Cimes
    • l'Échaillon
    • le Cheylard
    • le Fouzel
    • le Lac
    • le Passau
    • le Pré de l'Église
    • les Alléouds
    • le Sapey
    • les Arbres
    • les Bascous
    • les Bernardons
    • les Buisses
    • les Casses
    • le Serre
    • le Serre de Terrasse
    • les Garants
    • les Grésières
    • les Hugues
    • le Signe du Bayle
    • les Mairies
    • les Morels
    • les Orgières
    • les Pauvrets
    • les Pérouses
    • les Rousses
    • le Teil
    • l'Ubac des Praux
    • Maison Forestière du Villard
    • Mirabelle
    • Moulin Plus Bas
    • Pié Bacou
    • Piégu
    • Pié Mottet
    • Pré Cavale
    • Pré du Brusc
    • Pré Pourri
    • Rossas
    • Rouchassou
    • Ruche
    • Serre Martin
    • Serre Sauvage
    • Station de Valdrôme
    • Trénelle
    • Vaugelas

    Anciens quartiers, hameaux et lieux-dits :

    • l'Aire-d'Angeai est un hameau attesté en 1891. Il était dénommé Aream Denjay en 1406 (terrier de Valdrôme)[10].
    • Alléoud est un quartier attesté en 1891. Il était dénommé Allodio ou Lasle en 1406 (terrier de Valdrôme) et Lacombe des Aléouds en 1564 (archives de la Drôme, E 1563)[11].

    Toponymie

    Attestations

    Dictionnaire topographique du département de la Drôme[12] (voir aussi La Tour, commune de la La Bâtie-des-Fonds pour les mentions du mandement et de la bâtie des Peloux).

    • 1206 : Vallis Droma (répertoire de Saint-Ruff).
    • 1206 : mention de l'église Saint-Pierre : ecclesia Sancti Petri Vallis Drome (répertoire de Saint-Ruff).
    • 1244 : Vaudroma (J. Chevalier, Hist. de Die, I, 483).
    • 1259 : mention de l'église Saint-Saturnin (ancien Saint-Pierre) : ecclesia Sancti Saturnini Vallis Drome (visites épiscopales).
    • 1347 : apud Vaudromam (Valbonnais, II, 550).
    • XIVe siècle : mention de la paroisse : capella Vallis Drome (pouillé de Die).
    • XIVe siècle : mention de la commanderie : preceptoria Vallis Drome (pouillé de Die).
    • 1450 : mention de la châtellenie : castellania Vallis Drome (Rev. de l'évêché de Die).
    • 1519 : mention de la paroisse : cura Vallis Dromae (rôle de décimes).
    • 1562 : Valdroume (Thes. epist. Calvinianus, n° 3637).
    • 1616 : mention de la paroisse : la cure de Vauldrome (rôle de décimes).
    • 1619 : Vauldrome (rôle de décimes).
    • 1644 : Vaudromme et Vaudrome (visites épiscopales).
    • 1891 : Valdrôme, commune du canton de La Motte-Chalancon.

    Histoire

    Préhistoire

    Présence préhistorique (fouilles)[2].

    Du Moyen Âge à la Révolution

    Fief des comtes de Diois qui le morcelèrent par suite d'héritages en vingt co-seigneuries[2].

    La seigneurie[12] :

    • Au point de vue féodal, le mandement (Valdrôme, la Bâtie-des-Fonts et les Prés) formait originairement deux terres (ou seigneuries) : la plus importante relevait des contes de Diois puis des évêques de Die, l'autre dépendait du fief des dauphins.
    • Le fief des comtes de Diois puis des évêques de Die :
      • 1189 : la terre passe (par mariage) aux Algoud de Sault.
      • XIIIe siècle : elle est partagée entre les Mévouillon, les Artaud, l'ordre du Temple, les Algoud et les Vétéris.
      • 1254 : la part des Mévouillon est acquise par les évêques de Die.
      • 1322 : la part des Templiers est acquise par les évêques de Die.
      • 1370 : la part des Artaud est acquise par les évêques de Die.
      • 1433 : la part des Vétéris est acquise par les évêques de Die, en indivis avec les Reynard (voir La Tour, commune de la La Bâtie-des-Fonds qui donne la date de 1333).
      • Dès lors, la terre est partagée en trois co-seigneuries jusqu'à la Révolution. Les évêques de Die en garde le « haut domaine ».
        • La part des évêques de Die.
        • La part des Agoult.
          • 1476 : elle passe aux Armuet.
          • Elle est recouvrée par les Algoud.
          • 1603 : vendue aux Armand de Lus.
          • 1660 : passe aux Jarente.
          • Elle passe (par héritage) aux Ponnat.
        • La part des Reynard.
          • 1706 : elle passe (par mariage) aux Gallien de Chabons.
          • 1750 : passe aux Chevandier.
    • Le fief des dauphins :
      • Possession des Peloux (voir La Tour, commune de la La Bâtie-des-Fonds).
      • Début XIVe siècle : la terre passe aux comtes de Valentinois (voir La Tour, commune de la La Bâtie-des-Fonds).
      • Milieu XVIe siècle : elle est acquise par les Reynard.

    Au Moyen Âge, on entre dans le village par trois portes dont deux ont disparu : ne reste que le portail Sainte-Catherine. À l'emplacement de l'école actuelle se trouvait la commanderie de Saint-Jean de Jérusalem, étape et hôpital pour les pèlerins se rendant en Terre sainte[réf. nécessaire].

    Les habitants se rallient très tôt aux idées de la Réforme. Le temple est construit vers 1600 sur l'emplacement du temple actuel[réf. nécessaire].

    1685 : lors de la révocation de l'édit de Nantes, 42 familles émigrent et les Valdrômois connaissent les vexations, les dragonnades et les galères[réf. nécessaire].

    Avant 1790, Valdrôme était une communauté de l'élection de Montélimar, subdélégation de Crest et du bailliage de Die.
    Elle formait une paroisse du diocèse de Die. Son église dédiée, tout d'abord à saint Pierre, dépendait premièrement de l'abbaye de Saint-Ruf. Placée ensuite sous le vocable de saint Saturnin, cette église devint celle d'une commanderie de Templiers (fondée en 1226) et passée, en 1312, à l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem qui en fit une commanderie de frères servants dont le titulaire avait, avec les dîmes de la paroisse, celles de la Bâtie-des-Fonts et des Prés.
    Valdrôme était aussi le chef-lieu d'un mandement comprenant, avec la paroisse de son nom, celles de la Bâtie-des-Fonts et des Prés, et, antérieurement au XVIe siècle, celle de Saint-Dizier qui en fut alors distraite.
    La châtellenie de Valdrôme ne comprenait que la partie du mandement de ce nom qui relevait de l'évêque de Die[12].

    De la Révolution à nos jours

    La Révolution est bien accueillie. Elle permet aux éleveurs, très pauvres, de faire pâturer leurs troupeaux sur les terres du seigneur, devenues biens nationaux[réf. nécessaire].

    En 1790, Valdrôme devient le chef-lieu d'un canton comprenant les municipalités de Beaumont, Beaurières, Bellegarde, Charens, Fourcinet, Jonchères, la Bâtie-Gramezin, la Bâtie-des-Fonts, Lesches, le Pilhon, les Prés, Saint-Dizier et Valdrôme. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) en fait une simple commune du canton de la Motte-Chalancon[12].

    À partir de 1900, une transformation profonde se produit dans les conditions de vie des habitants : les routes s'ouvrent, l'élevage du mouton et la culture de la lavande deviennent plus rémunérateurs[réf. nécessaire].

    Le village est connu pour avoir été, au XXe siècle, une vraie pépinière d'enseignants : la religion protestante, basée sur la lecture de la Bible, constitue un moteur puissant contre l'illettrisme.
    Valdrôme est l'un des rares villages à ne pas posséder d'église catholique[réf. nécessaire].

    En 1984, la mairie a tenté de faire de la commune une station de ski : le stade de neige de Valdrôme proposait une dizaine de pistes de ski alpin sur les flancs de La Pyramide (alt. 1 734 m) et environ 25 km d'itinéraires nordiques. Elle est fermée définitivement depuis la saison 2015-2016[réf. nécessaire].

    Politique et administration

    Liste des maires

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    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter. : de la Révolution au Second Empire
    1790 1871  ?    
    Les données manquantes sont à compléter. : depuis la fin du Second Empire
    1871 1874  ?    
    1874 1878  ?    
    1878 1884  ?    
    1884 1888  ?    
    1888 1892  ?    
    1892 1896  ?    
    1896 1900  ?    
    1900 1904  ?    
    1904 1908  ?    
    1908 1912  ?    
    1912 1919  ?    
    1919 1925  ?    
    1925 1929  ?    
    1929 1935  ?    
    1935 1945  ?    
    1945 1947  ?    
    1947 1953  ?    
    1953 1959  ?    
    1959 1965  ?    
    1965 1971  ?    
    1971 1977  ?    
    1977 1983  ?    
    1983 1989 Lucien Montlahuc    
    1989 1995  ?    
    1995 2001 Jean Louis Gondoin    
    2001 2008 Élisabette Garagnon    
    2008 2014 Jean Aramburu (sans étiquette) retraité de l'enseignement
    2014 2020 Jean Aramburu   maire sortant
    2020 En cours
    (au 25 décembre 2020)
    Jean Aramburu[13][source insuffisante]   maire sortant

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[15].

    En 2018, la commune comptait 145 habitants[Note 2], en augmentation de 3,57 % par rapport à 2013 (Drôme : +4,05 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    1 2136781 1451 1061 1781 1441 022977955
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    874852765713687720622609586
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    594556522469434393381282249
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    199158149151117118134142147
    2018 - - - - - - - -
    145--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee à partir de 2006[17].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    • Fête : le dimanche après le [2].

    Loisirs

    • Randonnées pédestres : 250 km de sentiers pédestres sillonnent la cuvette de Valdrôme. Les sentiers à thèmes sont[réf. nécessaire] :
    le sentier de découverte de la Sarcéna (livret) jalonné par des totems et des jeux interactifs qui abordent certains sujets sur la faune et la flore (départ à Pré Pourri) ;
    le sentier du Dahu : un livret propose de découvrir les différentes facettes du village sous forme d'enquêtes policières ;
    le sentier panoramique du Ruche, près du village, signale les noms des différents sommets et hameaux du village (dépliant) ;
    la cascade de Putaval, but d'une promenade le long d'un cours d'eau limpide et tumultueux ;
    pour les sportifs : un parcours ombragé de onze obstacles et deux parcours de jogging (5 et 10 km) techniques et variés ;
    des sentiers lavande conduisent sur les domaines de la lavande vraie (dépliant).
    • Randonnée équestre ou accompagnée avec mule de bât[réf. nécessaire] : sur tous les itinéraires du Haut Diois et du Vercors[réf. nécessaire].
    • Chasse[2].

    Sports

    • Cyclisme : sept circuits en étoile autour de la cuvette de Valdrôme, longs de 80 à 103 km, ont chacun leurs particularités (paysages, cols)[réf. nécessaire].
    • Tir à l'arc[réf. nécessaire].
    • Vélo tout terrain : Valdrôme dispose d'un centre VTT agréé qui propose dix-huit circuits soit 390 km de sentiers balisés. Ce sont des parcours pour vététistes passionnés de sentiers pentus, techniques et sauvages. Certains sont destinés à ceux qui affectionnent les pentes grisantes, d'autres pour ceux qui préfèrent les beaux sentiers ondulant sur les versants de la cuvette[réf. nécessaire].

    Économie

    Agriculture

    En 1992 : lavande, pâturages (ovins)[2].

    • Commerce rural en été[2].

    L'activité principale de la commune reste l'agriculture et l'élevage. On trouve des prés (herbe et luzerne) et des céréales dont le seigle, l'orge et principalement le blé.
    Il reste aussi quelques champs de lavande (variété différente du lavandin cultivé en Drôme provençale) qui était au XXe siècle, et jusqu'au milieu des années 1980, une activité très importante de la commune (en témoignent les nombreux vestiges d'alambics présents sur la commune).
    Historiquement, l'élevage consiste en quelques troupeaux de moutons et brebis (viande), des chèvres (lait, fromage). Depuis la fin des années 1980, on a vu l'installation d'un troupeau de vaches.
    On peut aussi citer l'activité forestière, pin et mélèze principalement[réf. nécessaire].

    Artisanat

    • Une menuiserie (quartier de Rossas)[réf. nécessaire].

    Tourisme

    • Syndicat d'initiative (en 1992)[2].
    • Panorama du col de Roussas (table d'orientation)[2].

    La commune dispose d'un camping[2].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Vestiges d'enceinte du castrum médiéval[réf. nécessaire].
    • Château de Vaugelas[2] : maison forte rectangulaire des XVe et XVIe siècles avec deux tours rondes[réf. nécessaire].
    • Temple protestant.
    • Fontaine[2].

    Patrimoine culturel

    • Exposition d'art local[2].

    Patrimoine naturel

    Flore

    La flore locale bénéficie de la convergence des influences alpines et méditerranéennes, offrant une large variété d'essences et de fleurs. La commune est principalement recouverte de forêt abritant des pins, des mélèzes et des sapins en bien moindre quantité. Concernant les feuillus on trouve des fayards, des frênes ainsi que des saules aux alentours des sources et ruisseaux ces derniers servant autrefois à la vannerie.
    Liés au anciennes pratiques agricoles, on trouve aussi des tilleuls, noyers, pommiers, pruniers, cognassiers, poiriers.
    Parmi les fleurs, la lavande reste l'emblème du pays. Il est facile d'en trouver à l'état sauvage (notamment des pivoines sauvages[2]). Le début du mois d'août est la période des framboises (bois de la Sarcéna, les Casses). En septembre et octobre, les champignons poussent dans les sous-bois (pied-de-mouton, sanguin et petit-gris)[réf. nécessaire].

    Faune

    Dans les montagnes, on peut croiser des chamois et des marmottes. De nombreux rapaces ( milans, aigles, vautours venus de Rémuzat) survolent le secteur.
    Dans les forêts ou les prés, ce sont les chevreuils, les sangliers ou les lièvres. On trouve aussi des renards et des blaireaux. Des témoignages font état d'une possible présence du loup.
    La commune est riche d'une grande variété de papillons[réf. nécessaire].

    Héraldique, logotype et devise

    Valdrôme possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

    Annexes

    Bibliographie

    • Léopold Chabal, Autrefois Valdrôme[réf. nécessaire].

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

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    2. Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), p. Valdrôme.
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
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    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole) », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique (consulté le ).
    9. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    10. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 3 (L'Aire-d'Angeai).
    11. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 6 (Alléoud).
    12. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 402 (Valdrôme).
    13. Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr.
    14. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    15. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    16. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    17. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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