Charens
Charens est une commune française du département de la Drôme, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Charens | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Drôme | ||||
Arrondissement | Die | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes du Diois | ||||
Maire Mandat |
Thierry Alleoud 2020-2026 |
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Code postal | 26310 | ||||
Code commune | 26076 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Charensous | ||||
Population municipale |
28 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 2,1 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 44° 32′ 21″ nord, 5° 30′ 38″ est | ||||
Altitude | Min. 644 m Max. 1 551 m |
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Superficie | 13,47 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton du Diois | ||||
Législatives | Troisième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Ses habitants sont dénommés les Charensous.
Géographie
Localisation
Charens est un village du Diois oriental situé à 32 km au sud-est de Die et à 13 km de Luc-en-Diois.
Lesches-en-Diois | ||||
Beaumont-en-Diois | N | Beaurières | ||
O Charens E | ||||
S | ||||
Saint-Dizier-en-Diois |
Hydrographie
[Le] Charens : ruisseau qui a sa source sur la commune[1]. Il fait suite au ravin Garnier, commune de Charens, et se jette dans la Drôme après un parcours de 3,25 kilomètres. En 1891, sa largeur moyenne était de 30 m, sa pente de 304 m, son débit ordinaire de 1,20 m3, extraordinaire de 52 m3[2].
Voies de communication et transports
La commune est un peu au-dessus de la route départementale D 93 qui monte au col de Cabre.
Urbanisme
Typologie
Charens est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[3],[4],[5]. La commune est en outre hors attraction des villes[6],[7].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (80,9 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (80,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (61,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (19,3 %), zones agricoles hétérogènes (19,1 %)[8].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].
Toponymie
Attestations
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[10] :
- XIVe siècle : mention du prieuré : Prior de Charentio (pouillé de Die).
- 1429 : Locus de Charencio (archives de la Drôme, E 4100).
- 1509 : Charinis (visites épiscopales).
- 1509 : mention de l'église du prieuré : Ecclesia Beati Jacobi de Charenco (visites épiscopales).
- 1891 : Charens, commune du canton de Luc-en-Diois.
Histoire
Du Moyen Âge à la Révolution
La seigneurie[10] :
- Terre du fief des évêques de Die.
- Possession des Artaud d'Aix.
- 1576 : acquise par les Brotin.
- 1675 : passe aux Faure de Vercors.
- Vers 1732 : vendue aux Guillet de l'Isle.
- 1789 : Charens forme deux seigneuries :
- celle du Haut-Charens, appartenant aux La Morte.
- celle du Bas-Charens, appartenant aux Ponnat.
Avant 1790, Charens était une communauté de l'élection de Montélimar, subdélégation de Crest et du bailliage de Die, formant une paroisse du diocèse de Die. Son église, sous le vocable de Saint-James ou de Saint-Jacques, était celle d'un prieuré séculier uni à la cure vers la fin du XVIIIe siècle. La cure était de la collation de l'évêque diocésain, et les dîmes appartenaient au curé par abandon du prieur du lieu[10].
De la Révolution à nos jours
En 1790, cette commune fut comprise dans le canton, de Valdrôme, mais la réorganisation de l'an VIII l'a fait entrer dans celui de Luc-en-Diois[10].
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[13].
En 2018, la commune comptait 28 habitants[Note 2], en augmentation de 7,69 % par rapport à 2013 (Drôme : +4,05 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Manifestations culturelles et festivités
- Fête de la moisson : premier dimanche d'août[1].
Économie
En 1992 : pâturages (ovins), lavande (essence)[1].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Haut Charens : maison forte avec tours circulaires[réf. nécessaire].
- Temple protestant[1].
Personnalités liées à la commune
- Pierre Paul Gros Long, en littérature Pierre Devoluy, né à Châtillon-en-Diois en 1862 et décédé à Nice en 1932 où une rue porte son nom. Polytechnicien, Capoulié du Félibrige de 1901 à 1909, il fut un des meilleurs disciples et amis de Frédéric Mistral et laissa une œuvre importante de poète, de romancier et de théoricien de l'idée régionaliste. Commandeur de la légion d'honneur, il fut adjoint du maire de Nice du temps de Jean Médecin. Il est inhumé dans le cimetière protestant de Châtillon-en-Diois. Son père Pierre Gros Long étant né à Charens, cela explique que ce soit à Charens que Pierre Devoluy ait situé une partie non négligeable de son ultime roman protestant Sous la Croix (1932)[réf. nécessaire].
Héraldique, logotype et devise
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Charens possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles. |
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Annexes
Articles connexes
Liens externes
- Charens sur le site de l'Institut géographique national / page archivée en 2007.
- Ressource relative à la géographie :
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), p. Charens.
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), pages 70-71.
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 70.
- Charens sur le site de l'association des maires et présidents de communautés de la Drôme (consulté le 31 octobre 2014).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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