Urs Schwaller

Urs Schwaller, né le [1] à Fribourg, est un homme politique suisse, membre du Parti démocrate-chrétien.

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Urs Schwaller

Portrait d'Urs Schwaller
Fonctions
Conseiller aux États [1]
Élection
Réélection
Législature 47e (2003-2007)
48e (2007-2011)
49e (2011-2015)
Successeur Beat Vonlanthen
Président du groupe PDC
à l'Assemblée fédérale
Législature 47e (2003-2007)
48e (2007-2011)
49e (2011-2015)
Prédécesseur Jean-Michel Cina
Successeur Filippo Lombardi
Conseiller d'État de Fribourg
Élection
Réélection
Législature 1992-1996
1997-2001
2002-2006
Successeur Beat Vonlanthen
Préfet du district de la Singine
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Fribourg (Suisse)
Nationalité Suisse
Parti politique Parti démocrate-chrétien
Profession Homme politique

Vie privée

Originaire de Luterbach, dans le canton de Soleure, et de Tavel, où ses ancêtres sont établis depuis le milieu du XIXe siècle, Urs Schwaller, aîné d’une fratrie de quatre enfants, naît à Fribourg le . Catholique. Son père Viktor est contrôleur électricien ; sa mère Berthe, née Stritt, est maîtresse de maison. En 1982, Urs épouse Barbara, née Aebischer. Le couple aura trois enfants. Urs Schwaller vit à Tavel.

Germanophone, Urs Schwaller accomplit son école primaire à Tavel. A 12 ans, il entre au Collège Saint-Michel, où il apprend le français et passe le baccalauréat. Inscrit à l’Université de Fribourg, il y obtient la licence en droit en 1976. Il fait alors un stage d’avocat dans une étude de la place, tout en continuant sa formation supérieure. En 1981, il décroche son doctorat en droit et son brevet d’avocat.

Carrière cantonale

En 1982, Urs Schwaller opte pour la fonction publique. Le voici chef de service à la Direction de la Justice, de la Police et des Affaires militaires, alors sous l’autorité de Rémi Brodard. Quatre ans plus tard, en , il est élu préfet de la Singine. Il s’y fait remarquer par son efficacité. Urs Schwaller se présente en 1991 aux élections du Conseil d’État. Au premier tour du , Urs Schwaller recueille 34 % des suffrages, ce qui le place en tête de la course pour le second tour. Celui-ci a lieu le  : Schwaller est élu aux côtés de ses deux colistiers démocrates-chrétiens, Michel Pittet et Augustin Macheret, comme lui nouveaux.

Urs Schwaller prend en charge la Direction de l’Intérieur, des Communes, des Forêts et de l’Agriculture. Le premier dossier d’importance dont il a la responsabilité est celui de l’autonomie communale. Il s’agit de finaliser le projet, préparé par Hans Baechler, et de le porter devant le peuple. Ce dernier l’accepte le à une nette majorité (79 % des votants). En 1995, il obtient du Grand Conseil le vote de la loi sur les agglomérations, dispositif pionnier en Suisse.

En 1996, Urs Schwaller est candidat à un second mandat gouvernemental. C’est la consécration : il est élu en tête dès le premier tour du , avec 61 % des suffrages. Urs Schwaller obtient la Direction des Finances. Succédant à Félicien Morel, capitaine à l’armée comme lui, il poursuit la politique d’assainissement des finances cantonales. En outre, il combat l’initiative législative pour une meilleure répartition de la charge fiscale. Le verdict du peuple tombe le  : elle est rejetée par 77 % des suffrages.

En 2001, Urs Schwaller brigue un troisième mandat. Des onze candidats en lice, seul l’indépendant Pascal Corminboeuf est élu au premier tour du . Le directeur des Finances vient en tête des « ballottés ». C’est tacitement que, dès le , par suite de désistements, les six sièges encore vacants sont repourvus.

Carrière fédérale

En 2003, à l’occasion des élections fédérales, Urs Schwaller se présente au Conseil des États. Il y entre le 1er décembre, tout en demeurant au Conseil d’État jusqu'en . À la Chambre des cantons, le député fribourgeois se fait tôt remarquer et, dès 2005, il est appelé à la présidence du groupe parlementaire démocrate-chrétien. En 2007, le peuple fribourgeois le reconduit dans son fauteuil sénatorial. Il garde la présidence de son groupe.

Au Conseil des États, le Fribourgeois déploie une activité intense. De 2004 à 2009, il est l’auteur de vingt et une interventions parlementaires (motions, interpellations, initiatives). En outre, il siège dans plusieurs commissions, dont celle des institutions politiques, celle de la politique de sécurité et celle des finances. Il préside aussi celle de la sécurité sociale et de la santé publique. Il fait partie de l’influente Délégation des finances du Parlement.

Le , le démocrate-chrétien Urs Schwaller, porté par son groupe, brigue la succession du radical Pascal Couchepin[2]. Son identité linguistique pose problème. Parfait bilingue, il souligne le rôle de pont de son canton : « Je suis Fribourgeois avant d’être Romand. » Classe politique et opinion publique sont divisées. Elles le sont également sur l’opportunité de modifier, en cours de législature, le rapport des forces politiques au Conseil fédéral (Suisse). Le , au quatrième tour de scrutin, l’Assemblée fédérale élit le radical neuchâtelois Didier Burkhalter, par 129 voix contre 106 à Schwaller[3]. Celui-ci est facilement réélu au Conseil des États en 2011 et il garde la présidence du groupe PDC.

Les mandats d’Urs Schwaller ne se limitent pas au seul domaine politique. Expression de son ancrage dans la société civile, nombreux sont ceux qu’il exerce dans le triple secteur économique, social et culturel.

Sources

Voir aussi

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  • Portail du canton de Fribourg
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