Uranie (cheval)
Uranie est une jument de course de race trotteur français. Elle fut la première grande vedette de l'histoire des courses de trot, remportant dans les années 1920 trois éditions du Prix d'Amérique.
Uranie | |
Uranie le 22 janvier 1928, le jour de sa troisième victoire au Prix d'Amérique. | |
Race | Trotteur français |
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Père | Intermède |
Mère | Pastourelle |
Père de mère | Gladiateur |
Sexe | Jument |
Robe | Alezan |
Naissance | 1920 |
Pays de naissance | France |
Mort | 1947 |
Propriétaire | F. Vanackère |
Entraîneur | Valentino Capovilla |
Driver | Valentino Capovilla |
Record | 1'20"6 |
Nombre de courses | 76 |
Nombre de victoires | 47 |
Gains en courses | 6 490 310 F (3 819 547,44 €2019)[1] |
Principales victoires | Prix d'Amérique |
Carrière de course
Uranie débute victorieusement à Rouen le , drivée par son premier entraîneur, Lucien Dufour. Avec lui, elle s'impose d'emblée comme la meilleure pouliche de sa génération, remportant notamment au monté le Prix de Vincennes. L'année suivante, elle est vendue à F. Vanackère qui la confie à Valentino Capovilla. Celui-ci comprend très vite qu'il a une jument exceptionnelle mais très difficile, commettant souvent des fautes. Assagie, la jument devient quasiment imbattable et amène sur l'hippodrome une foule considérable à chacune de ses courses. Elle remporte son premier Prix d'Amérique à six ans, en 1’28’’5, devançant deux anciens lauréats de la course, Passeport et Re Mac Gregor ; elle reste d'ailleurs invaincue tout au long de l'année 1926. Deux autres Prix d'Amérique tombent dans son escarcelle, en 1927 et 1928, et elle manque le quadruplé en 1929 pour avoir franchi le poteau au galop, alors qu'elle devait rendre la bagatelle de 75 mètres à ses adversaires, en raison de ses gains. Uranie remporte toutes les plus grandes courses internationales de Vincennes, mais s'impose aussi à l'étranger, en Italie (Championnat européen) et en Autriche, où elle bat le champion américain Guy Bacon. En 1930, alors qu'elle est âgée de 10 ans, elle se classe deuxième d’Amazone B dans le Prix d’Amérique. Ce sera l'une de ses dernières apparitions en piste, avant sa reconversion dans l'élevage.
Au haras
Retirée au haras en 1930, Uranie eut six poulains et allait durablement marquer l'élevage français en donnant deux grands étalons, Kairos et Ogaden, tous deux par The Great Mc Kinney. Le premier fut un champion sur les pistes avant d'engendrer de nombreux champions, parmi lesquels la célèbre championne Gélinotte et Hairos II, vainqueur d'un Prix d'Amérique et d'un International Trot aux États-Unis, mais aussi Jalna IV, qui n'est autre que la mère de l'illustre Roquépine, qui, comme son arrière-grand-mère, allait s'adjuger par trois fois le Prix d'Amérique. Le second pouvait s’enorgueillir, entre autres, de son fils Tabriz, vainqueur de nombreux classiques, dont deux Prix de Cornulier.
Uranie meurt en 1947 à l'âge de vingt-sept ans[2]. Chaque année, à Vincennes, le Prix Uranie, semi-classique pour pouliches, rend hommage à cette légende du trot français.
Origines
Origines de Uranie[3], femelle, alezane. | |||
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Père Intermède |
Bémécourt | Fuschia | Reynolds |
Rêveuse | |||
Ergoline | Écho | ||
Camélia | |||
Belle Poule | James Watt | Phaéton | |
Dame Dhonneur | |||
Koleah | Élan | ||
Clémentine | |||
Mère Pastourelle |
Gladiateur | Urffe | Harley |
Médine | |||
Vénus | Fuschia | ||
Monita | |||
Joujou | Verluisant | Fuschia | |
Églantine II | |||
Belle Kiffis | Kiffis | ||
Savane |
Notes et références
- Francis Annocque, « Les trotteurs français - Les champions (01) ancêtres », Histoire du Trot, (lire en ligne, consulté le )
- Trot infos n° 175
- « Trot-pedigree.fr - Uranie » (consulté le )
Articles connexes
Liens externes
- La belle histoire d'Uranie sur Gallica, article de Roger Ducos, paru dans La France chevaline,
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