Ulrich Obrecht

Ulrich Obrecht est jurisconsulte et philologue français, né à Strasbourg le et mort le . Il voyagea en Allemagne et en Italie. Il fut à son retour chargé d'enseigner l'histoire à Strasbourg. Il abjura le luthéranisme entre les mains de Bossuet (1684).

Biographie

Ulrich Obrecht naît le [1],[2] à Strasbourg[1]. Il est le fils du juriste strasbourgeois Georges Ulric Obrecht et d'Anne Marie Boeder[1].

Il étudie les belles-lettres, l'histoire et le droit à Altdorf, Bâle et Strasbourg[1]. Polyglotte, il parle, outre l'allemand et les langues anciennes, le français, l'espagnol et l'italien[1].

Précepteur du fils d'un ambassadeur russe, il voyage à travers l'Europe, séjournant notamment à Vienne et à Venise[1].

En , il s'en retourne dans sa ville natale[1]. En , il succède à son beau-père à la double chaire d'éloquence et d'histoire de l'université de Strasbourg[1].

Après l'occupation de Strasbourg par les troupes françaises, en , il se convertit au catholicisme[2]. En , Louis XIV le nomme préteur royal de Strasbourg[2]. À compter de , il représente, comme commissaire royal, les intérêts de Louis XIV et de la duchesse d'Orléans dans les négociations relatives à l'héritage palatin qui ont lieu à Francfort-sur-le-Main[2].

Il meurt le [1] ou le [2] à Strasbourg[1], à l'âge de 55 ans.

Œuvres

On a de lui : Alsaticarum rerum prodromus, Strasb., 1681, des éditions de Dictys, de Quinlilien, de l’Histoire Auguste, et une traduction latine de la Vie de Pythagore par Jamblique.

Notes et références

  1. Braun 2010, p. 480.
  2. Braun 2010, n. b, p. 807.

Voir aussi

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Bibliographie

  • [Braun 2010] Guido Braun, « Le grand mémoire d'Ulric Obrecht sur la différence entre souveraineté et supériorité territoriale (Landeshoheit), adressé de Francfort à Louis XIV le  », dans Guido Braun, La connaissance du Saint-Empire en France du baroque aux Lumières, - (texte remanié de la thèse de doctorat en histoire moderne et contemporaine, préparée sous la direction de Jean Bérenger, et soutenue en , à l'université Paris-IV – Paris-Sorbonne, sous le titre : La connaissance du droit public allemand en France de la paix de Westphalie au renversement des alliances, -), Munich, R. Oldenbourg (diff. Paris, Institut historique allemand), coll. « Pariser Historische Studien » (no 91), (réimpr. Berlin, W. de Gruyter, ), 1re éd., 1 vol., 911 p., 23 cm (ISBN 978-3-486-59143-9, EAN 9783486591439, OCLC 716995035, notice BnF no FRBNF42409832, SUDOC 14694187X, présentation en ligne), annexe I, p. 807-817 (lire en ligne [fac-similé]).
  • [Livet 1989-1990] Georges Livet, « L'université de Strasbourg et son rayonnement européen au siècle des Lumières : essai sur la construction spirituelle de l'Europe », Revue des sciences sociales de la France de l'Est, no 17 : « Europe : plis et avancées », 1989-1990, part. II (« Pour une histoire de l'Europe »), art. no II.3, p. 50-66 (lire en ligne [fac-similé], consulté le ).

Liens externes

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