Triors
Triors est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Triors | |||||
La mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Drôme | ||||
Arrondissement | Valence | ||||
Intercommunalité | Valence Romans Agglo | ||||
Maire Mandat |
Xavier Oudille 2020-2026 |
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Code postal | 26750 | ||||
Code commune | 26355 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
585 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 104 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 05′ 52″ nord, 5° 06′ 58″ est | ||||
Altitude | Min. 191 m Max. 323 m |
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Superficie | 5,65 km2 | ||||
Unité urbaine | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Romans-sur-Isère (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Romans-sur-Isère | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Géolocalisation sur la carte : Drôme
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Géographie
Localisation
La commune de Triors se situe à environ dix kilomètres de Romans-sur-Isère (chef-lieu du canton).
Urbanisme
Typologie
Triors est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Romans-sur-Isère, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 30 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (77,9 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (83,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (44,3 %), terres arables (33,6 %), forêts (16,5 %), zones urbanisées (5,6 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Toponymie
Attestations
Dictionnaire topographique du département de la Drôme[8] :
- XIe siècle : villa Triornium (cartulaire de Romans, 76) (ou Xe siècle[9]).
- 1062 : villa Triors (cartulaire de Romans, 49).
- 1150 : mention de la paroisse : ecclesia de Triorz (cartulaire de Romans, 325).
- 1221 : mention de la paroisse : capella de Trionz (cartulaire des Hospitaliers, 55).
- 1240 : Triort (cartulaire de Romans, 369).
- XIVe siècle : mention de la paroisse : capella de Tiror-Triors (pouillé de Vienne).
- 1521 : mention de la paroisse : ecclesia de Triaux (pouillé de Vienne).
- 1551 : Triaulx (archives de la Drôme, E 2576).
- 1565 : Le Triol (Bull. Soc. d'archéol., XVII, 161).
- 1568 : Tryors (Bull. Soc. d'archéol., XIX, 217).
- 1777 : Triols (ét. de sect.).
- 1891 : Triors, commune du canton de Romans.
Les formes Triortz, Triaux, Trioux (1517) et Triol (1656) sont aussi proposées[9].
Étymologie
Le toponyme Triors pourrait dérivé du mot gaulois tri « pays, territoire » que l'on retrouve dans Tricastins[9].
Histoire
Du Moyen Âge à la Révolution
Fief du comte de Vienne qui en fit don aux religieux de Vienne au IXe siècle[10].
La seigneurie[8] :
- Au point de vue féodal, Triors était une terre premièrement possédée par les Clermont-Chatte.
- 1450 : elle est hommagée au chapitre de Romans.
- 1483 : elle passe aux Vinay.
- 1509 : elle est vendue aux Vallin.
- Elle est recouvrée par les Clermont-Chatte.
- 1515 : vendue aux Odde.
- 1611 : passe (par héritage) aux Lionne. Ils font construire le château actuel.
- 1701 : passe aux Chabo de la Serre.
- 1757 : passe aux Bourchenu.
- Elle passe (par mariage) aux Bailly, derniers seigneurs.
Avant 1790, Triors était une communauté de l'élection et subdélégation de Romans et du bailliage de Saint-Marcellin.
Elle formait une paroisse du diocèse de Vienne dont l'église dédiée à saint Didier dépendait du chapitre de Romans qui y prenait la dîme et présentait à la cure[8].
De la Révolution à nos jours
En 1790, la commune est comprise dans le canton de Saint-Paul-lès-Romans. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) la place dans le canton de Romans[8].
En 1977, Josepha du Bouchage, héritière du domaine du château, contacta l'abbaye Notre-Dame de Fontgombault. L'abbaye Notre-Dame de Triors est officiellement inaugurée le [11].
La nouvelle abbaye fut conçue par l'architecte lyonnais Jean-François Grange-Chavanis. L'église abbatiale fut consacrée le par l'évêque de Valence Didier-Léon Marchand[12].
Politique et administration
Liste des maires
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[15].
En 2018, la commune comptait 585 habitants[Note 3], en augmentation de 1,04 % par rapport à 2013 (Drôme : +4,05 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Manifestations culturelles et festivités
- Fête patronale : le [10].
- Fête de la Saint-Vincent : le troisième dimanche de janvier[réf. nécessaire].
- Il est de coutume de déguster des bugnes et du vin blanc. Un spectacle de théâtre est proposé par les habitants l'après-midi. Le lundi est dévolu à un banquet puis à l'élection du nouveau président. Enfin le mardi, dernier jour des réjouissances, un repas est organisé avec en entrée la fameuse salade de croupes[réf. nécessaire].
- Fête communale : le premier dimanche de septembre[10].
- Vogue : le premier week-end de septembre[réf. nécessaire].
Loisirs
- Un poney-club[10].
Abbaye de Triors
L'église de l'abbaye Notre-Dame de Triors est ouverte aux fidèles.
Économie
Agriculture
En 1992 : céréales, vignes, caprins[10].
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Ancien château dans le village : fenêtres Renaissance[10].
- Château des XVIIe et XVIIIe siècles[10] : Il est inscrit MH[18]. L'établissement actuel fut édifié au XVIIIe siècle par Jean-Pierre de Bailly de Bourchenu[9]. Il apparaît aujourd’hui comme un imposant édifice au toit de tuiles vernissées.
- Depuis 1984, il abrite une communauté monastique bénédictine.
- L'abbaye Notre-Dame de Triors a été adossée au château en 1984. Son abbatiale a été édifiée entre 1990 et 1996[12]. En tant que monastère de la congrégation de Solesmes, elle ne peut se visiter[réf. nécessaire].
- Église moderne : clocher isolé[10].
Au lieu-dit le Château Vieux : une motte castrale médiévale (diamètre apparent d'une quinzaine de mètres, hauteur d'environ 4 à 5 m. Excellent point d'observation, elle est située sur le promontoire dominant, au nord, le village de Triors[réf. nécessaire].
Personnalités liées à la commune
- Marc-Joseph de Gratet du Bouchage (1746-1829) : comte du Bouchage, seigneur de Triors en 1801.
Héraldique, logotype et devise
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Triors possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles. |
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Annexes
Bibliographie
- Bulletin de la Société d'archéologie et de statistique de la Drôme, tome VI[9].
Articles connexes
Liens externes
- Site officiel
- Triors sur le site de l'Institut géographique national
- Triors sur le site de l'Insee
- Ressource relative à la géographie :
- Association des maires de la Drôme (note : cette référence est insuffisante car elle ne donne que les derniers résultats, remis à jour à chaque nouvelle élection municipale)
- Valence 1871 [lire en ligne].
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine, afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 396.
- « Bulletin de la Société d'archéologie et de statistique de la Drôme », sur Gallica, (consulté le ), p. 102-103.
- Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Triors.
- http://valence.cef.fr/1-Historique.html
- [PDF]http://valence.cef.fr/IMG/pdf_Historique.pdf Diocèse de Valence, Historique du château au monastère, l'enracinement en Dauphiné
- http://www.mairesdeladrome.fr/annuaire/
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Notice no PA00117081, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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