Trémauville
Trémauville est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime, en Normandie.
Trémauville | |||||
La mairie. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Normandie | ||||
Département | Seine-Maritime | ||||
Arrondissement | Le Havre | ||||
Intercommunalité | Caux Seine Agglo | ||||
Maire Mandat |
Frédérick Denize 2020-2026 |
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Code postal | 76640 | ||||
Code commune | 76710 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Trémauvillois, Trémauvilloises | ||||
Population municipale |
105 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 38 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 39′ 58″ nord, 0° 31′ 21″ est | ||||
Altitude | Min. 118 m Max. 139 m |
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Superficie | 2,8 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Le Havre (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Valery-en-Caux | ||||
Législatives | Neuvième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Normandie
Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Géographie
- L'entrée de Trémauville.
- La hêtraye dans le bourg.
- Un paysage dans la commune.
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[3]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
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Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Goderville », sur la commune de Goderville, mise en service en 1960[7] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[8],[Note 3], où la température moyenne annuelle est de 10,7 °C et la hauteur de précipitations de 1 109,7 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 4], « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, mise en service en 1968 et à 58 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,1 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,5 °C pour 1981-2010[12], puis à 11 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Trémauville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[14],[15],[16].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction du Havre, dont elle est une commune de la couronne[Note 6]. Cette aire, qui regroupe 116 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[17],[18].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (100 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (80,4 %), prairies (10,1 %), zones agricoles hétérogènes (9,5 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes [In] Tormodi villa en 1023; [Ecclesiam de] Tormot villa en 1025; [Ecclesia de] Tormotvilla entre 1130 et 1164; [Parrochia de] Tremouville aux Alouaux en 1404; de Tremonville aux Alouaux en 1404 (Archives de Seine-Maritime 7 H); Tremouville aux Allouiers en 1429; Tremouville aux Allouaiux en 1455; Tremoville aux Allouhaux en 1462; Tremoville aux Aloyaux en 1414 (Archives de Seine-Maritime tab. Rouen, reg. 17, f. 174.); Tremonville aux Alouyaulx en 1433; Tremoville aux Louyaulx en 1434, Tremauville aux Allouyaux en 1493; Trémauville en 1608 (Archives de Seine-Maritime II B 423)[21].
Histoire
Donné par le duc de Normandie à l'abbaye de la Sainte-Trinité de Fécamp, en 990, le patronage de l'église fut ensuite contesté par les seigneurs du lieu, mais Trémauville échappait à l'autorité archiépiscopale de Rouen, en faisant partie de l'« Exemption de Fécamp » et c'est l'abbé de Fécamp qui faisait les visites pastorales. Les Martin (famille bourgeoise), derniers seigneurs, prirent le nom de Vaucouleurs. Au XIXe siècle, le hameau de Tout-li-Faut était aussi important que le bourg, selon l'abbé Cochet.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[24]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[25].
En 2018, la commune comptait 105 habitants[Note 7], en augmentation de 2,94 % par rapport à 2013 (Seine-Maritime : +0,1 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Riquier. Elle est dédiée à saint Riquier du Centule (mort en 645, à Crécy, en Ponthieu), qui fut l'abbé fondateur de la célèbre abbaye du Centule, près d'Abbeville, abbaye qui porte maintenant son nom. L'église, romane d'origine, a commencé à être rebâtie au XVIIe siècle et une partie du chœur, aussi long que la nef, porte la date de 1780. Le beau transept, en brique et pierre, est du XVIIIe siècle. Le clocher est en grès et calcaire, avec essentage d'ardoises et le porche a fait l'objet d'une demande de classement à l'Inventaire des Monuments historiques. L'église, en mauvais état, en 1932, fut sauvée à la demande de l'abbé Cornu, par le maire Eugène Noël. À l'intérieur, le maître-autel et son retable, sont du XVIIIe siècle, avec une toile de la Résurrection, de Beauvoisin. Les fonts baptismaux sont du XVIIe siècle et la poutre de gloire comporte un beau christ en bois (XVIIIe siècle).
- Croix de cimetière[28]. De 1623, avec fût monolithe, portant en alternance des fleurs de lys et le monogramme de Louis XIII, elle est surmontée d'un pélican à la tête retournée (symbole du sacrifice du Christ rédempteur, car le pélican nourrirait ses petits, de son sang). Cette belle croix est classée Monument Historique.
- Monument aux morts.
- Église Saint-Riquier.
- Croix de cimetière, de face.
- Monument aux morts.
- Maison normande.
Personnalités liées à la commune
- Benoit Laurens (1742-1794), curé de Trémauville. Lors de la Révolution, il refusa de prêter de prêter serment à la constitution civile du clergé. Arrêté à Rouen comme « prêtre réfractaire », condamné, il périt en martyr sur les pontons de Rochefort et fut enterré à l'île d'Aix, en 1794.
Pour approfondir
Articles connexes
Notes et références
Notes
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Goderville - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Trémauville et Goderville », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Goderville - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Trémauville et Boos », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Le Havre », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Charles de Robillard de Beaurepaire et Dom Laporte, Dictionnaire topographique de la Seine-Maritime, page 991.
- « Les vœux du maire de Trémauville : Première cérémonie de vœux pour le nouveau maire Frédérick Denize », Paris-Normandie, (lire en ligne, consulté le ) « Premier discours pour Frédérick Denize qui a été élu maire suite à la démission de Pascale Danger. Habitant Trémauville avec sa famille depuis 12 ans, Frédérick Denize travaille chez Eau de Normandie dans le domaine du traitement de l’eau ».
- « Liste des maires » [PDF], Listes des élus, Préfecture de la Seine-Maritime, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- Notice no PA00101067, base Mérimée, ministère français de la Culture.
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