Toulouse-le-Château

Toulouse-le-Château est une commune française située dans le département du Jura en région Bourgogne-Franche-Comté.

Pour les articles homonymes, voir Toulouse (homonymie).

Toulouse-le-Château

Tour, église et vignoble
Administration
Pays France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Jura
Arrondissement Lons-le-Saunier
Intercommunalité Communauté de communes Bresse Haute Seille
Maire
Mandat
Jean-Christian Kryzek
2020-2026
Code postal 39230
Code commune 39533
Démographie
Gentilé Toulousiens
Population
municipale
219 hab. (2018 )
Densité 53 hab./km2
Géographie
Coordonnées 46° 49′ 26″ nord, 5° 35′ 16″ est
Altitude Min. 223 m
Max. 352 m
Superficie 4,16 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Lons-le-Saunier
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Bletterans
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : France
Toulouse-le-Château
Géolocalisation sur la carte : France
Toulouse-le-Château

    Les habitants de Toulouse-le-Château se nomment les Toulousiens[1] et Toulousiennes.

    Géographie

    Communes limitrophes

    Monay
    Sellières N Darbonnay
    O    Toulouse-le-Château    E
    S
    Mantry Saint-Lamain
    Le village


    Urbanisme

    Typologie

    Toulouse-le-Château est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[2],[3],[4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Lons-le-Saunier, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 139 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[5],[6].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (81,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (88,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (59,7 %), terres arables (21,6 %), forêts (9,7 %), zones urbanisées (8,5 %), prairies (0,4 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Histoire

    Les Comtes de Poligny ont été durant plusieurs siècles seigneurs de Thoulouse (Toulouse-le-Château)[9].

    Entre 1790 et 1794, Toulouse absorbe la commune éphémère de Fangy[10].

    En 1938, Toulouse prend officiellement le nom de Toulouse-le-Château'[11].

    Économie

    Toulouse-le-Château est un petit village agricole (polyculture) et viticole: il est classé dans l'appellation Côtes du Jura.

    Toulouse-le-Château et son vignoble


    Politique et administration

    Élections Présidentielles

    Le village de Toulouse-le-Château place en tête à l'issue du premier tour des Élection présidentielle française de 2017, Marine Le Pen (RN) en tête avec 29,05 % des suffrages. Mais lors du second tour, Emmanuel Macron (LaREM) est en tête avec 61,43 %[12].

    Élections Régionales

    Le village de Toulouse-le-Château place la liste "Notre Région Par Cœur" menée par Marie-Guite Dufay, présidente sortante (PS) en tête, dés le 1er tour des Élections régionales de 2021 en Bourgogne-Franche-Comté, avec 43,24 % des suffrages. Lors du second tour, les habitants décideront de placer de nouveau la liste de "Notre Région Par Cœur" menée par Marie-Guite Dufay, présidente sortante (PS) en tête, avec cette fois-ci, près de 52,78 % des suffrages. Loin devant les autres listes menées par Gilles Platret (LR) en seconde position avec 23,61 %, Julien Odoul (RN), troisième avec 18,06 % et en dernière position celle de Denis Thuriot (LaREM) avec 5,56 %[13].

    Élections Départementales

    Le village de Toulouse-le-Château faisant partie du Canton de Bletterans place le binôme de Philippe Antoine (LaREM) et Danielle Brulebois (LaREM), en tête, dés le 1er tour des Élections départementales de 2021 dans le Jura, avec 61,33 % des suffrages. Lors du second tour, les habitants décideront de placer de nouveau le binôme de Philippe Antoine (LaREM) et Danielle Brulebois (LaREM), en tête, avec cette fois-ci, près de 84.29 % des suffrages. Devant l'autre binôme menée par Josiane Hoellard (RN) et Michel Seuret (RN) qui obtient 15,71 %[14].

    Liste des maires de Toulouse-le-Château

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    mars 1989 mars 2001 Camille Martin    
    mars 2001 mars 2008 Jean Boisson    
    mars 2008 mars 2014 Georges Dupuis[15]    
    mars 2014 2020 Marie-Paule Ponthieux   Employée
    2020 En cours Jean-Christian Kryzek    

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[16]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[17].

    En 2018, la commune comptait 219 habitants[Note 3], en augmentation de 1,39 % par rapport à 2013 (Jura : −0,29 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    610638707730855901880897832
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    798877866796761701655610629
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    604626538420384360349282237
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2010 2015
    188173146160180159197212217
    2018 - - - - - - - -
    219--------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[18].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Personnalités liées à la commune

    Jacques de Marnix de Toulouse, seigneur de Toulouse-le-Château, (fils Jehan de Marnix seigneur de Toulouse-le -Château et de Dame Jeanne de Cerf) entre au service de la gouvernante des Pays-Bas Marie de Hongrie, épouse en premières noce Marie de Bonnières puis en secondes noces Marie de Hemricourt, dame de Mont-Sainte-Aldegonde et meurt, probablement à Bruxelles, en 1557.

    Leur fils cadet Philippe de Marnix de Sainte-Aldegonde (Bruxelles 1540 - Leyde 1598) étudie aux universités de Louvain, de Dole, et de Padoue, puis à l'Académie de Genève, que vient de fonder Jean Calvin. Intellectuel polyglotte, idéologue de la révolte des Pays-Bas contre l'Inquisition, Philippe de Marnix fut notamment le rédacteur de la Pacification de Gand, premier document officiel consacrant la liberté religieuse, l'auteur présumé de l'actuel hymne national des Pays-Bas et le principal conseiller de Guillaume d'Orange, qui le chargea de la défense d'Anvers peu avant son assassinat.

    La famille Marnix possédait, à proximité immédiate du palais impérial de Bruxelles et du palais des Princes d'Orange, une demeure dans laquelle Philippe de Marnix est né. Elle en acquit une autre, appelée « La Fosse » à l'extérieur des remparts, en un lieu situé au cœur de ce qui est aujourd'hui devenu le Quartier européen de Bruxelles. Confisquée par les Espagnols sur ordre du duc d'Albe, cette propriété resta connue sous le nom de Hof van Tholouse ou hôtel de Toulouse et ne disparut qu'au XIXe siècle. Elle donna son nom à la rue qui en longe encore le site : reliant les sièges du Parlement européen et du Conseil européen, la rue de Toulouse ne doit donc pas son nom à la ville méridionale de Toulouse mais bien à la localité jurassienne de Toulouse-le-Château.

    René Moureaux né en 1925 à Toulouse le Château, résistant au sein du groupe Langlois, il a rejoint la première DB en . Il mena la campagne d'Alsace puis la campagne d'Allemagne jusqu'à Constance.

    Monuments

    • Le pan d'une tour du château dite Tour de Marnix est encore visible sur la colline qui domine le village. Le château a été détruit par les troupes de Louis XI.
    • Église du XVe siècle (inscrite MH).

    Articles connexes

    Liens externes

    Sources

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.

    Références

    1. et non les Toulousains.
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. François-Felix CHEVALIER, Mémoires de Poligny, Lons-le-Saunier, Imprimeur Delorme, .
    10. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Meligna », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
    11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    12. Ministère de l'Intérieur, « Résultats de l'élection présidentielle 2017 », sur http://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Presidentielles/elecresult__presidentielle-2017 (consulté le )
    13. Ministère de l'Intérieur, « Résultats des élections régionales 2021 », sur http://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Regionales/elecresult__regionales-2021 (consulté le )
    14. Ministère de l'Intérieur, « Résultats des élections départementales 2021 », sur http://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Departementales/elecresult__departementales-2021 (consulté le )
    15. Préfecture du Jura, Liste des maires élus en 2008, consultée le 2 mai 2010
    16. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    17. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    18. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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