Thieffrain
Thieffrain est une commune française, située dans le département de l'Aube en région Grand Est, Thieffrain se situe sur le territoire champenois. Au-delà des plaines crayeuses, monotones débouchant vers l'est sur la Champagne humide.
Thieffrain | |
Le centre-bourg avec l'église. | |
Administration | |
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Pays | France |
Région | Grand Est |
Département | Aube |
Arrondissement | Troyes |
Intercommunalité | Communauté de communes du Barséquanais en Champagne |
Maire Mandat |
Colette Laplanche 2020-2026 |
Code postal | 10140 |
Code commune | 10376 |
Démographie | |
Population municipale |
154 hab. (2018 ) |
Densité | 21 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 11′ 48″ nord, 4° 26′ 29″ est |
Altitude | Min. 164 m Max. 225 m |
Superficie | 7,36 km2 |
Unité urbaine | Commune rurale |
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes |
Élections | |
Départementales | Canton de Bar-sur-Seine |
Législatives | Première circonscription |
Localisation | |
Thieffrain fait partie du canton d'Essoyes. Ses habitants sont appelés les Thieffinois, Thieffinoises.
Géographie
Thieffrain est à environ 210 km au sud-est de Paris, 39 km de Troyes, 43 km de Colombey-les-deux-Églises. La Boderonne prend sa source à Thieffrain située à 179 mètres d'altitude et se jette dans la Barse, elle-même affluent de rive droite de la Seine, à Montreuil-sur-Barse. La commune est proche du parc naturel régional de la Forêt d'Orient situé à 5 km.
Le terroir de Thieffrain est composé des hameaux suivants : la Baudronne (à sa source), le Bouchot, la Briqueterie, le Chauffour, les Flées, Ru Grojean, Ru Marie, Ru des Vignes, Mongain, la Motte, le Moulin du Bois, le Parc, le Petit Étang.
Toponymie
Le nom de Thieffrain est d'origine franque. Il est formé par un adjectif en ing sur un nom d'homme Teufridus[réf. nécessaire].
Urbanisme
Typologie
Thieffrain est une commune rurale[Note 1],[1]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[2],[3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4],[5].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (70,5 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (61,9 %), forêts (29,3 %), zones agricoles hétérogènes (7,6 %), prairies (1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,1 %)[6].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].
Histoire
L'Antiquité
Dans les archives, des traces de vie des Gaulois sur le finage de Thieffrain ont été découvertes. L'on a aussi trouvé une monnaie de Dioclétien, empereur romain (284-305) et une monnaie gauloise (le potin).
La conquête de la Gaule par Jules César ne s'accompagne en Champagne d'aucun évènement important. Les Gaulois ont accepté rapidement la civilisation de Rome. Indisciplinés de nature, ils se rendent compte des bienfaits de l'ordre romain. Les Romains imposèrent une administration qui avait modèle le monde par l'art, la culture et le progrès matériel. Les voies romaines sillonnent le pays, facilitant les échanges commerciaux. Dès le milieu du troisième siècle, les provinces gauloise sont envahies par des barbares et les pays champenois sont directement exposés aux excès de ces envahisseurs. La première incursion des Francs (hommes blonds aux yeux clairs, venant d'au-delà du Rhin) se produit en 253.
Pendant le Moyen Âge
- En 451 se produit la dernière grande invasion, le déferlement de ceux qui ont le plus frappé les esprits de l'époque : les Huns.
- En 511 : cette époque de troubles et de cruautés est celle où apparaît pour la première fois le nom de Champagne :
- En 889 : les Normands prennent Troyes. Leurs exactions dans la région se poursuivent pendant vingt ans.
- En 954 : des hordes venues de Hongrie saccagent et pillent à leur tour la région troyenne.
- 1104, 1125, 1148, 1179, 1201 : temps des Croisades. C'est à cette époque que l'on trouve trace de la construction de l'église de Thieffrain.
- Pendant la guerre de Cent Ans, Thieffrain fut occupée par les Anglo-navarrais de 1359 jusqu'au traité de Brétigny ().
- En 1559 le seigneur de Thieffrain se mit en tête d'une troupe et livra une bataille entre Beurey et Thieffrain. Ce combat eut pour résultat l'incendie du village, y compris le château de son seigneur, qui se trouvait dans un pré appelé la Motte situé entre la Boderonne et le ru, à l'ouest du quartier haut du pays.
- Pendant la Renaissance l'église de Thieffrain est agrandie.
Époque moderne
Au début du XVIIe siècle, on retrouve la trace des seigneurs de Thieffrain :
- Dès 1603 le château échoit à Louise de Rochechouart, dame de Thiffrain, morte en 1589.
Les héritiers :
- Claude de Dinteville, veuve de François de Gazillac,
- Jeanne de Dinteville, veuve de Philibert de Choiseul Aigremont,
- Marguerite de Dinteville, veuve de François baron de Dammartin,
- Cléradins et Méau de Coligny, frères,
- François de Choiseul.
L'héritage des Dinteville fut alors dispersé par des ventes faites à divers particuliers. On ne sait qui devint acquéreur de Thieffrain.
- En 1622, un potier de terre Nicolas Mathieu, demeure à Thiffrain
- En 1631, il semble que la terre de Thiffrain appartienne à Claude de Dinteville, seigneur de Mesnil-Sellières et en partie de Bouranton, capitaine de cent hommes de pied lors de son mariage avec Antoinette de Marguenat.
- En 1656, Chales de Menisson, seigneur de Charley-Saint-Maure, maréchal de camp, puis lieutenant général des Armées du Roi, marié en 1639 à ladite Antoinette de Marguenat, douairière de Thieffrain, par son premier mariage et globalement attributaire du règlement de ses droits de succession.
- En 1679, l'adjudication de Thieffrain était poursuivie sur elle, alors veuve de Charles de Menisson.
- En 1656, il est fait mention de la maison seigneuriale de "La Mote" À Thieffrain. Le chevalier de Zeddes y demeurait lors de son mariage avec Madeleine Claude de Berulle.
Au XVIIIe siècle, on retrouve encore trace des seigneurs de Thieffrain :
- 1704-1705, Abraham de Menisson lieutenant colonel de cavalerie est adjudicataire,
- 1759, Odard Louis Angenoust, Seigneur de Bailly et de Villechetif et sa sœur Marie-Jeanne, célibataire, partageront les successions de leur père Jean-Baptiste Angenoust, seigneur des dits lieux, mort en 1729, et leurs oncles :
- Odard Angenoust, seigneur de Villette, mort en 1740 et
- Odard, chanoine de Saint-Étienne, mort en 1745.
Ils laissèrent dans l'indivision Vilelchetif, et le tiers de Thieffrain, qui dépendaient des dites successions.
- De 1768 jusqu'en 1790, la famille de Zeddes vit à Thieffrain.
- En 1757, Louis de Zeddes, dit chevalier de Zeddes, capitaine d'infanterie, demeure au château avec sa sœur Marie-Anne de Zeddes.
- On note à Thieffrain, un premier vicaire en 1553, les autres en 1730 et au cours des années suivantes.
- En 1789, Thieffrain dépendait de l'intendance et de la généralité de Châlons, élection de Bar-sur-Aube, et du bailliage de Troyes. Pendant la période révolutionnaire, la commune a fait partie du canton de Marolles-les-Bailly jusqu'en l'an IX.
Au XIXe siècle
- Le Bulletin des lois[8] note : « Le certificat d'addition dont la demande a été déposée, le , au secrétariat de la préfecture du département de l'Aube, par le sieur Maître (Joseph), à Thieffrain, et se rattachant au brevet d'invention de quinze ans pris, le , pour un mode de fabrication de tuiles.»
Politique et administration
Démographie
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[12].
En 2018, la commune comptait 154 habitants[Note 2], en diminution de 2,53 % par rapport à 2013 (Aube : +1,12 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Pyramide des âges
La population de la commune est relativement âgée. Le taux de personnes d'un âge supérieur à 60 ans (22 %) est en effet supérieur au taux national (21,6 %) tout en étant toutefois inférieur au taux départemental (22,8 %). À l'instar des répartitions nationale et départementale, la population féminine de la commune est supérieure à la population masculine. Le taux (52,2 %) est du même ordre de grandeur que le taux national (51,6 %).
La répartition de la population de la commune par tranches d'âge est, en 2007, la suivante :
- 47,8 % d’hommes (0 à 14 ans = 22,4 %, 15 à 29 ans = 10,5 %, 30 à 44 ans = 27,6 %, 45 à 59 ans = 21,1 %, plus de 60 ans = 18,4 %) ;
- 52,2 % de femmes (0 à 14 ans = 20,5 %, 15 à 29 ans = 13,3 %, 30 à 44 ans = 21,7 %, 45 à 59 ans = 19,3 %, plus de 60 ans = 25,3 %).
Lieux et monuments
L'église paroissiale des XIIe siècle et XVIe siècle
L'église de Thieffrain fut commencée au XIe siècle, puis incendiée. L'abside date de la fin du XIIe siècle, ou du commencement du XIIIe siècle. Le transept date du XVIe siècle, il y a deux traversées. La nef en forme de croix latine avec abside à cinq pans sera postérieure à cette date. L'église est dotée d'une cloche[17] qui date de 1553 (elle est classée). Sous le vieux porche une Vierge-Mère de 2,05 m de hauteur du XVIe siècle (classée). Un bahut sculpté du XVIe siècle (classé). Au côté nord une verrière représente l'arbre de Jessé (baie 9)[18]. Dans la chapelle sud, le Tableau : Portement de Croix[19] le Christ et sainte Véronique (Montée au calvaire), toile formant retable à l'autel du transept sud, de l'école flamande du XVIe siècle. Il a été restauré en 1980.
De la même époque, dans la chapelle de la Vierge, le devant de l'autel en bois sculpté représente à gauche, la mort de saint Louis, en façade la mort de la Vierge et à droite, saint Louis rendant la justice sous un chêne. Un autre tableau représente le Christ en croix (le cadre est d'origine Louis XV).
Les tombeaux
- Le tombeau de Gabrielle de Saulx se trouve au pied de la chapelle sud ; on y lit sur la dalle funéraire[20] :
« Ci-gît sous cette tombe, Mademoiselle Gabriell de SAULT (SAULX), femme de Claude de BERLE, Escuyer Seigneur de GUIGNECOURT, ci-devant cornette dans le régiment de SAINCTE-MAURE, LIEUTENANT ET CAPITAINE de cavalerie dans Celuy de MERLIN, sous le règne de Louis XIV. Laquelle dite demoiselle décéda le 1 mai 1684. Priez Dieu pour le repos de son âme. »
« Ci-gît René de BERLE, Ecuyer, Sieur de GINICOURT et de MALET, en partie Jendarme de Monsieur le Duc d'ORLÉANS, frère unique du Roy, lequel décéda à Joinville au retour de l'armée de LORRAINE pour le service du Roy. Décéda le 21 jour du mois de novembre 1635 ou 1735?? prie Dieu pour son âme. »
Le décor intérieur de l'église
À droite de l'autel, une statue de saint Gengoult[22] ou saint Gengon ou Gengoul, né à Varennes-sur-Amance en Champagne et mort assassiné en 760.
On trouve encore deux Vierges à l'Enfant :
- une sur l'autel de la Vierge[23]
- une dans la tribune[24], toutes deux en calcaire du XIVe siècle ;
On doit à Valtat, le maître-autel de l'église,
- Sculpture : Autel et retable de la Vierge, tabernacle (menuiserie)[25]
- Sculpture : Maître-autel et retable, exposition, tabernacle, cloison, Crucifixion[26] Crucifixion
Parmi les tableaux de valeur dans l'église, trois toiles restaurées en 1989, datées de 1787 et ont été peintes par Cossard :
- Tableau : Fuite en Égypte[27]
- Tableau : Adoration des Mages[28] les deux de Pierre Cossard
- Tableau : Adoration des bergers[29]
Les vitraux
Les peintures et statues
- Panneau peint : Assomption[32]
- Statue : saint Mammès[33]
- Sculpture en bas-relief : Martyre de saint Étienne, saint Pierre, saint Paul[34]
Le Retable des fonts baptismaux
- le Baptême du Christ[35] : Baptême du Christ
Objets divers
La chapelle saint Hilaire
Plus communément appelée ici, la Chapelle, qui connut autrefois la ferveur des chrétiens du village.
Pour ce qui concerne ses origines, il existe deux versions.
Voici celle de Roserot de Melin, dans le dictionnaire de la Champagne Méridionale : Briqueterie, fontaine, chapelle, dépendent de la commune de Magnant. La tuilerie ou Briqueterie est en ruine.
Légendes locales
La légende de saint Mammès
L'église est sous le vocable de saint Mammès[45] ou saint Mamas[46]. Celui-ci, mort martyr à Césarée de Cappadoce, était déjà populaire au début du IVe siècle dans tout l'Orient. C'était un simple berger, n'ayant pour fortune que sa houlette et une maigre besace. Ses reliques furent transférées au temps des Croisades d'une basilique de Constantinople à Langres en Champagne.
Mais à Thieffrain, on connaît la légende qui s'est transmise depuis de nombreuses générations à ce propos : le finage de Thieffrain s'enfonce en pointe dans celui de Magnant. Saint Julien qui demeurait à Magnant aurait dit à saint Mammès :
« Si tu viens encore avec tes gens cultiver sur mes terres (qui arrivent très près du village de Thieffrain) je t'étripe... »
Saint Mammes ne tenant pas compte de cet avertissement continua, et saint Julien, d'un coup de fourche, lui ouvrit le ventre. Saint Mammès revint mourir au village, tenant ses entrailles dans ses mains. La contrée où se passa le drame s'appelle "Le Tripier". Est-ce une coïncidence ? ...
La légende de saint Guengoult
Saint Gengoult (ou Gangolf) se trouve être le patron des maris trompés[47]. Il vit le jour à Varennes-sur-Amance, près de Langres au début du VIIIe siècle. Issu d'une famille de très haute noblesse, il passa son enfance et sa jeunesse sage et studieuse auprès des siens. À l'étude des lettres, il joignit les exercices de la piété chrétienne. Maître d'une grande fortune à la mort de ses parents, il l'administra avec sagesse et prudence, rendant aux églises et aux pauvres ce que Dieu donnait.
Dans l'épouse qu'il prit, il ne trouva pas les qualités désirables de l'esprit et du cœur. Elle était légère, vaniteuse, mondaine, etc. Gengoult avait beaucoup de bravoure, il prit part aux guerres de Pépin le Bref. Sa femme, après s'être moquée de ses vertus, lui devint infidèle. Il s'en aperçut fut plongé dans une vive douleur et une grande perplexité. Il trouvait pénible de punir le crime et funeste de le laisser impuni.
Un jour, il crut bon d'avertir la coupable du soin qu'elle devait prendre pour conserver (ou recouvrer) son honneur. Cette misérable lui répondit avec impudence que les bruits répandus sur elle étaient injustes et sans fondement. « S'il en est ainsi répondit Gengoult, voici une eau limpide ni assez chaude, ni assez froide pour nuire. Plongez-y votre bras, si vous n'éprouvez aucun mal, vous serez innocente à mes yeux ». Elle s'empressa de fournir un témoignage si facile. Mais quand elle retira son bras la peau se détacha comme si on l'eut écorchée et la malheureuse ressentit des douleurs excessives. L'orgueil l'empêchant de s'avouer coupable, elle demeura dans un honteux silence. Gengoult lui dit : « Je pourrais vous livrer à la sévérité de la Loi, mais je préfère vous laisser la liberté d'expier vous-même dans la pénitence et les larmes, l'adultère dont le Ciel vient de vous convaincre. »
Ainsi Gengoult mit sa femme dans une de ses seigneuries et lui assigna un certain revenu pou sa subsistance. De son côté, il se retira dans un château qu'il avait auprès d'Avallon. De là, il l'exhortait souvent par lettre à expier ses fautes passées par une meilleure vie. Mais toutes ses remontrances furent inutiles, cette femme libertine continua ses désordres. Craignant que son mari donnât tous ses biens aux pauvres après sa mort, ou qu'il lui fît subir les rigueurs de la loi, elle en parla à son complice qui se chargea de l'exécution de Gengoult.
Cet assassin vint secrètement à la résidence de Gengoult, trouva le moyen d'entrer dans sa chambre lorsqu'il était seul et encore couché, prit l'épée qui était pendue près du chevet et leva le bras pour lui asséner un grand coup sur la tête. Gengoult s'étant réveillé à ce moment, para le coup qui le frappa seulement à la cuisse. Cette blessure fut mortelle. Gengoult eut le temps de recevoir les derniers sacrements et mourut le . Sur sa statue on peut voir à ses pieds un chien (signe de noblesse : seul les nobles utilisaient les chiens pour la chasse). Saint Gengoult tient la peau de la main de sa femme telle un gant[48].
Saint Guengoult est honoré aussi en Lorraine à Toul (collégiale Saint-Guengoult), dans le Jura à Moissey[49] et dans le Boulonnais à Fiennes et à Wierre-au-Bois par exemple.
Personnalités liées à la commune
À Thieffrain depuis 1954, Simone Lambert y a recueilli nombre de témoignages sur les événements, drôles ou dramatiques, dont les précédentes générations furent les témoins et qu'elle nous transmet en partie dans son ouvrage Thieffrain, Un village en Champagne[50].
Fêtes et animation locale
- Fête communale : le dimanche après le .
- Groupe folklorique champenois, « Les Oseries».
Notes et références
Notes
- Selon le zonage publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Gesetz-bulletin N° 139 du 15 avril 1853
- Site officiel de la préfecture de l‘Aube
- https://reader.cafeyn.co/fr/1927222/21599644
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
- « Évolution et structure de la population à Thieffrain en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
- « Résultats du recensement de la population de l'Aube en 2007 », sur le site de l'Insee (consulté le )
- Cloche
- Verrière (verrière figurée) : l'arbre de Jessé (baie 9)
- Tableau : Portement de Croix
- Dalle funéraire : Gabrielle de Saulx
- Dalle funéraire de René de Berle
- « statue », notice no PM10002209, base Palissy, ministère français de la Culture
- « statue », notice no PM10002205, base Palissy, ministère français de la Culture
- « statue », notice no PM10002202, base Palissy, ministère français de la Culture
- « autel, retable », notice no IM10009195, base Palissy, ministère français de la Culture
- « autel, retable », notice no IM10008978, base Palissy, ministère français de la Culture
- « tableau », notice no PM10004287, base Palissy, ministère français de la Culture
- « tableau », notice no IM10008960, base Palissy, ministère français de la Culture
- « tableau », notice no PM10002210, base Palissy, ministère français de la Culture
- Verrière ornementation : en écoinçon (cartouche), en fond (étoile)(2, baies 5, 6)
- Verrière (verrière figurée) : diable, âme : Le mauvais larron, ange, Séraphin ; Crucifixion(baie 8)
- Panneau peint : Assomption
- Statue : Saint Mammès
- Sculpture : Martyre de saint Étienne, saint Pierre, saint Paul (bas-relief)
- Retable des fonts baptismaux
- Sculpture : Christ en croix
- Calice
- Patène
- Calice et patène
- Ciboire
- Coffre (disparue)
- Croix d'autel
- Chaire à prêcher
- Bénitier
- Saint-Mammes
- Saint Mamas
- http://membres.multimania.fr/histopale/leubrgen.htm
- http://perso.wanadoo.fr/charles.fevre/page_remerangles_vie_st_gengon.htm
- http://www.moissey.com/Gengoult.htm
- Conférence de Mme Simone Lambert