Thélis-la-Combe
Thélis-la-Combe est une commune française située dans le département de la Loire, en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Thélis-la-Combe | |||||
42310 THELIS LA COMBE3 (1) 01.jpg | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Auvergne-Rhône-Alpes | ||||
Département | Loire | ||||
Arrondissement | Saint-Étienne | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes des Monts du Pilat | ||||
Maire Mandat |
Régis Fanget 2020-2026 |
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Code postal | 42220 | ||||
Code commune | 42310 | ||||
Démographie | |||||
Population municipale |
153 hab. (2018 ) | ||||
Densité | 11 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 45° 19′ 43″ nord, 4° 33′ 19″ est | ||||
Altitude | Min. 600 m Max. 1 313 m |
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Superficie | 14,57 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Saint-Étienne (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton du Pilat | ||||
Législatives | Quatrième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : Auvergne-Rhône-Alpes
Géolocalisation sur la carte : Loire
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
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Géographie
Communes limitrophes:
Tarentaise | Le Bessat | Graix | ||
La Versanne | N | Colombier | ||
O Thélis-la-Combe E | ||||
S | ||||
Bourg-Argental | Bourg-Argental | Bourg-Argental |
Urbanisme
Typologie
Thélis-la-Combe est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1],[1],[2],[3].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Étienne, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 105 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[4],[5].
Toponymie
Combe : « vallée, replat d'une vallée ».
Histoire
Thélis-la-Combe, petit village blotti dans le pli d'une vallée du département de la Loire, n'existe que depuis la Révolution. Cette commune de 1500 hectares, dont le périmètre est calqué sur le bassin versant de la vallée du Riotet, doit son existence aux concessions faites par ses voisins lors de sa création. Avant la Révolution, ces terres faisaient partie des paroisses de Bourg-Argental, Colombier et de la Versanne. Thélis-la-Combe est située au sein du parc naturel régional du Pilat.
Son nom provient du regroupement de deux hameaux situés chacun à une extrémité de la commune. Thélis, côté sud-ouest est l'un des plus vieux hameaux de la région où l'on trouve de très anciennes constructions bâties à l'aide de gros blocs de granit taillés grossièrement. La Combe, à l'autre bout, profite d'un large ensoleillement et des courants chauds de la vallée du Rhône toujours bénéfiques à la vivacité et à la diversité florale.
La jeunesse de cette commune et son habitat dispersé n'ont pas permis d'enrichir son histoire. Toutefois, les richesses naturelles et culturelles de ce territoire compensent ce déficit.
Le relief modelé au rythme de l'altération d'un socle granitique séculaire, la flore verdoyante et le climat rude ou enchanteur suivant les saisons font tout le charme de ce pays. L'été aux couleurs méridionales et l'hiver à tendance continentale amène la cohabitation d'espèces animales et végétales très nombreuses. Par vent du midi en fond de vallée, il arrive de croiser une cigale alors qu'en hiver, à plus de 1200 mètres d'altitude, le givre couvre les sapins d'un manteau blanc des semaines durant.
La culture locale découle des influences de trois provinces riveraines : le Vivarais dont les activités agricoles, le patois (un des dialectes de la langue d'oc), le climat et le relief sont semblables ; le Forez dont le dynamisme industriel et le rattachement administratif ont attiré les populations ; le Dauphiné avec lequel les voies de communication sont les plus naturelles et d'où proviennent les grands tendances religieuses.
Au début du vingtième siècle la plus grande partie des habitants cultivaient la terre et exploitaient la forêt. Puis, peu à peu, ces activités ont évolué cédant de plus en plus d'espace à la reine nature. Aujourd'hui, la majorité des habitants travaillent dans les villes voisines dont les activités industrielles historiques (soierie, mécanique, tannerie, papier...) perdurent et évoluent (textile, plasturgie, agro-alimentaire...). L'agriculture reste la première activité communale et s'oriente vers des méthodes de production respectueuses de l'environnement.
Le tourisme local issu des agglomérations voisines a pris son essor après guerre. Ce tourisme vert anime la campagne chaque fin de semaine. Il s'élargit maintenant à une population plus éloignée bénéficiant de nombreux points d'accueil (hôtels, chambres d'hôtes, gîtes, camping...) et d'activités pour tous les goûts.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[6]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[7].
En 2018, la commune comptait 153 habitants[Note 3], en diminution de 10,53 % par rapport à 2013 (Loire : +0,89 %, France hors Mayotte : +1,78 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
La grotte Sarrasinière.
Le Saut de Roland.
Tombe-Loup.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
Références
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
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