Tell es-Safi
Tell es-Safi (en arabe : تل الصافي , « colline éclatante ») est un ancien village arabe palestinien situé sur la rive méridionale de l'oued 'Ajjur, à 35 kilomètres au nord-ouest d'Hébron.
Les fouilles archéologiques ont montré une occupation pratiquement continue du site (un tell, ou monticule archéologique) depuis le cinquième millénaire avant notre ère. Les vestiges qu'il abrite sont généralement identifiés à ceux de la ville philistine de Gath, mentionnée dans la Bible. La localité est dénommée Saphitha sur la carte de Madaba, puis Blanche Garde pendant les croisades. Elle est mentionnée dans les écrits de géographes arabes des treizième et quinzième siècles. Sous l'Empire ottoman, Tell es-Safi faisait partie du sandjak de Gaza. En Palestine mandataire, c'était un village du sous-district d'Hébron, aux maisons de brique crue. La population, entièrement musulmane, vivait de la culture des céréales et des arbres fruitiers. Elle a été expulsée de ses terres lors de la guerre de 1948, par la brigade Guivati. Dans l'État d'Israël, l'endroit est devenu, sous le nom de Tel Tzafit (en hébreu : תל צפית), un parc national qui englobe le site archéologique, ainsi que les ruines de la forteresse croisée et du village arabe.
Toponymie
La carte de Madaba, du sixième siècle de notre ère, fait figurer à l'emplacement de la localité le nom de Saphitha (grec ancien : CΑΦΙΘΑ)[1]. Le toponyme arabe de Tell es-Safi, que Fulcran Vigouroux regardait comme une « simple modification » du nom antérieur[2] et dont le sens est « colline claire (pure) » ou « brillante », est attesté dès le douzième siècle[3] sous la plume du chroniqueur Guillaume de Tyr[4],[5]. Le château fort que les croisés édifièrent sur la colline est dénommé en français Blanche Garde, « forteresse blanche », en latin Alba Specula ou Alba Custodia[6]. L'origine de ces noms, comme de celui qui est resté d’usage en arabe, est généralement attribuée aux falaises blanches qui barrent la colline[3].
Géographie
Le site de Tell es-Safi est une colline de forme oblongue, qui s'étend du nord-ouest au sud-est à une altitude d'environ 120 mètres au-dessus de la plaine de Philistie et culmine vers le sud[7] à 226 mètres au-dessus du niveau de la mer[5].
Hauteur modeste, mais isolée, elle permet d'embrasser du regard la plus grande partie des alentours, de Ramla au nord jusqu'à Gaza au sud et d'ouest en est de la Méditerranée jusqu'aux monts de Judée[7]. Ses parois, composées d'un calcaire crayeux et blanchâtre[7], sont visibles du nord et de l'ouest à plusieurs heures de marche de distance[8].
Dans le cadre de l'État d'Israël, le lieu, situé entre les villes d'Ashkelon et de Beit Shemesh, constitue l'un des plus grands sites des âges du bronze et du fer du pays[9].
Histoire
Les fouilles effectuées sur le site depuis 1996[9] indiquent qu'il a été occupé « pratiquement en continu du Chalcolithique jusqu'aux temps modernes »[10].
Âges du bronze et du fer
Les preuves stratigraphiques attestent de constructions dès la fin de l'âge du bronze[10]. Grande ville de l'âge du fer, l'endroit était « entouré sur trois côtés par un grand fossé artificiel »[11].
Plusieurs auteurs, dont Victor Guérin et Fulcran Vigouroux, ont assimilé Tell es-Safi à Mitspeh ou Maspha de Juda, la « tour de guet » mentionnée dans la Bible (Js 15,38), sur la base de la ressemblance des noms[12],[13]. Cependant, les spécialistes contemporains y voient plutôt le site, également mentionné dans la Bible, de la ville philistine de Gath[8]. Bien que cette identification ait été contestée, des fouilles ultérieures ont apporté des preuves supplémentaires à son appui[14],[15],[16].
Selon William Schniedewind (en), Gath constituait une localité importante pour les Philistins du huitième siècle avant notre ère, en raison de sa position géographique facile à défendre. William Albright a fait valoir que Tell es-Safi était trop proche de Tel Miqneh (Éqron) pour être Gath. De fait, les deux lieux ne sont qu'à huit kilomètres l'un de l'autre. Cependant, tous deux ont bien été des sites majeurs du bronze moyen jusqu'à l'âge du fer. Les caractéristiques agricoles de ce secteur de la plaine côtière méridionale peuvent faire partie de l'explication. En outre, il n'est pas certain que les deux sites aient prospéré simultanément. Les sources écrites suggèrent un essor de Gath au dernier âge du bronze et au début de l'âge du fer, jusqu'à sa destruction par les Assyriens à la fin du huitième siècle avant notre ère, tandis que l'apogée d'Éqron se situe au septième siècle, après sa conquête par les Assyriens[17].
L'ostracon de Tell es-Safi, qui porte la plus ancienne inscription alphabétique philistine connue, a été trouvé sur le site en 2005[18].
En 2010, des archéologues israéliens ont rapporté la découverte d'un temple philistin et des indices d'un tremblement de terre majeur à l'époque biblique. Les autres découvertes portaient principalement sur des preuves de la destruction de la localité par le roi Hazael d'Aram-Damas vers 830 avant notre ère, ainsi que du premier établissement philistin en Canaan[19].
Par la suite, les fouilles ont également découvert un autel du neuvième siècle avant notre ère. L'édifice de pierre mesure plus d'un mètre de haut et est le plus ancien jamais trouvé en Philistie. Il est orné d'une paire de cornes qui évoque les anciens autels israélites décrits dans la Bible hébraïque (Exode 27,1–2 ; 1R 1,50). Néanmoins, à l'instar de celui trouvé à Tel Beer Sheva, les autels israélites sont généralement dotés de quatre cornes et non de deux[20].
En 2015, une datation au radiocarbone a montré une apparition précoce de la culture matérielle philistine sur le site[21].
Période byzantine
La carte de Madaba montre une localité appelée Saphitha[1], dont une restauration de la mosaïque a presque entièrement effacé la représentation mais que sa position, au sud de Nicopolis (Emmaüs) et immédiatement à l'ouest de Beth Zachar (Tell Zakaria), a conduit à identifier à Tell es-Safi[2].
Période croisée et ayyoubide
Dans le royaume de Jérusalem, le site reçut le nom de Blanche Garde (« forteresse blanche»), probable référence aux roches blanches qui y affleurent[22]. En 1142, le roi Foulques y fit construire un château fort ; démantelé par Saladin en 1191[22],[23], l'édifice fut reconstruit en 1192 par Richard Cœur de Lion, qui faillit être capturé lors d'une inspection de ses troupes à proximité[22]. Peu de temps après, Blanche Garde fut reprise par les forces musulmanes ; les vestiges du château carré et de ses quatre tours ont conservé jusqu'au dix-neuvième siècle une certaine importance dans le village[8],[24],[25].
Yaqut al-Hamawi, dans les années 1220, décrit Tell es-Safi comme un fort près de Bayt Jibrin, dans la région de Ramla[22],[26].
Période mamelouke
Le chroniqueur arabe Moudjir ed-dyn (en) mentionne vers 1495 un village de ce nom dans la juridiction administrative de Gaza[22],[27].
Période ottomane
Le village, incorporé dans l'Empire ottoman en 1517 avec toute la Palestine, apparait en 1596 dans les registres fiscaux de la nahié (« sous-district ») de Gaza, dans le sandjak de Gaza, avec une population de 88 ménages musulmans, soit environ 484 personnes. Les villageois payaient un impôt au taux fixe de 25 % sur certaines récoltes, dont le blé, l'orge, le sésame et les fruits, ainsi que sur les chèvres et les ruches, pour un total de 13 300 akçes[28].
En 1838, Edward Robinson décrit Tell es-Safieh comme un village musulman du district de Gaza[29]. Le site est dépeint comme « une colline ou une crête oblongue isolée, s'étendant du nord au sud dans la plaine, la partie la plus élevée étant vers le sud. Le village se trouve près du milieu et plus bas ». Le cheikh du village, Muhammed Sellim, appartenait à la famille 'Azzeh de Bayt Jibrin, qui avait pris part à la révolte paysanne de 1834 : par suite, son père et son oncle avaient été décapités et le reste de la famille avait reçu l'ordre de s'installer à Tell es-Safi[30].
Lors d'un séjour en 1863, Victor Guérin note l'existence dans le village de deux petits walis (en) musulmans et compte à mi-côte environ 150 petites maisons[31]. Une liste de villages ottomans établie vers 1870 y dénombre 34 maisons et une population de 165 hommes[32],[33].
En 1883, le Survey of Western Palestine (en) du PEF décrit Tell al-Safi comme un village de brique crue, doté d'un puits dans la vallée au nord du site[34]. James Hastings y relève la présence d'un wali[8].
En 1896, la population du village comptait environ 495 personnes[35].
Mandat britannique
Dans le recensement de la Palestine de 1922 (en), conduit par les autorités mandataires britanniques, Tell el-Safi affiche une population de 644 habitants, tous musulmans[36]. Elle passe à 925 habitants, tous musulmans également, lors du recensement de 1931, pour un total de 208 maisons habitées[37].
Les villageois de Tell el-Safi disposaient d'une mosquée, d'un marché et d'un sanctuaire en l'honneur d'un sage local, le cheikh Mohammad. Dans les statistiques de 1945 (en), la population totale se montait à 1 290 habitants, tous musulmans[38], pour une superficie de 27 794 dounams de terres[39]. Sur ce total, 19 716 dounams étaient utilisés pour les céréales, 696 en terres irriguées et en vergers[40], tandis que 68 dounams se trouvaient classés en zones bâties[41].
Guerre de 1948
En 1948, les hommes de Qastina envoyèrent leurs femmes et leurs enfants trouver refuge à Tell es-Safi. Mais les ressources en eau du village n'étant pas suffisantes pour subvenir à leurs besoins, les nouveaux arrivants s'en retournèrent chez eux[42].
Le 7 juillet, Shimon Avidan (en), à la tête de la brigade Guivati, donna l'ordre au 51e bataillon de prendre la région de Tell el-Safi[43] et de « détruire, tuer et expulser [lehashmid, leharog, u´legaresh] les réfugiés campant dans la région, afin d'empêcher l'infiltration ennemie de l'est vers cette position importante »[44]. Selon Benny Morris, la nature de l'ordre écrit et, vraisemblablement, des explications orales qui l'accompagnaient, laissait probablement peu de doute dans l'esprit des membres du bataillon sur la volonté d'Avidan de voir la zone débarrassée de ses habitants[45]. Il situe du 9 au 10 juillet l'exode effectif de la population du village[46].
État d'Israël
En 1992, Walid Khalidi décrit un site envahi par une végétation sauvage composée principalement de sétaires et de plantes épineuses, entremêlées de cactus, de palmiers dattiers et d'oliviers. Il remarque les vestiges d'un puits et les ruines des murs de pierre d'une piscine. Les terres environnantes ont été plantées par les agriculteurs israéliens pour la production d'agrumes, de tournesols et de céréales. Quelques tentes de Bédouins apparaissent parfois à proximité[22].
Le lieu est devenu un parc national israélien et un site de fouilles archéologiques actif[10],[47].
Articles connexes
Références
- Kallai-Kleinmann 1958, p. 155.
- Vigouroux 1912, p. 837.
- Palmer 1881, p. 275.
- Guérin 1869, p. 94–95.
- Vigouroux 1912, p. 836.
- Boas et Maeir 2016, p. 4.
- Guérin 1869, p. 90.
- Hastings et Driver 2004, p. 114.
- Sutton 2015, p. 81.
- Negev et Gibson 2005, p. 445.
- Wigoder 2005, p. 348–9.
- Guérin 1869, p. 93-94.
- Vigouroux 1912, p. 836-838.
- Bromiley 1982, p. 411-413.
- Harris 2011, p. 119–133.
- (en) « Gath in the Bible », sur The Tell es-Safi/Gath Archaeological Project Official (and Unofficial) Weblog, .
- Schniedewind 1998, p. 69–77.
- Maeir et al. 2008, p. 39-71.
- (en) Ben Hartman, « Temple found in Philistine home of Goliath », sur The Jerusalem Post, .
- (en) « Horned Philistine Altar Discovered at Gath », sur Biblical Archaeology Society, .
- Asscher et al. 2015, p. 825–850.
- Khalidi 1992, p. 222.
- Conder et Kitchener 1882, SWP II, p. 440.
- Pringle 1997, p. 93.
- Rey 1871, p. 123-125.
- Le Strange 1890, p. 544.
- Le Strange 1890, p. 41.
- Hütteroth et Abdulfattah 1977, p. 150. Cité dans Khalidi 1992, p. 222.
- Robinson et Smith 1841 (3), annexe 2, p. 119.
- Robinson et Smith 1841 (2), p. 362-367.
- Guérin 1869, p. 91.
- Socin 1879, p. 162.
- Hartmann 1883, p. 144 relève 80 maisons.
- Conder et Kitchener 1882, p. 415– 416. Cité dans Khalidi 1992, p. 222.
- Schick 1896, p. 123.
- Barron 1923, tableau V, sous-district d'Hébron, p. 10.
- Mills 1932, p. 34.
- Statistiques 1945, p. 23.
- Statistiques 1945. Cité dans Hadawi 1970, p. 50.
- Statistiques 1945. Cité dans Hadawi 1970, p. 94. Cité dans Khalidi 1992, p. 222.
- Statistiques 1945. Cité dans Hadawi 1970, p. 144.
- Morris 2004, p. 176.
- Morris 2004, p. 436.
- Givati, Operation An-Far (en), 7 juillet 1948, IDFA 7011\49\\1. Cité dans Morris 2004, p. 436 ; voir aussi p. 456, note 127 : selon Benny Morris, Avraham Ayalon, dans The Givati Brigade Opposite the Egyptian Invader, 1963, p. 227-28, « donne une version expurgée de l'ordre – que j'ai (malheureusement) utilisée dans l'édition originale de The Birth », la version « expurgée » (laundered) ne contenant pas les mots : « détruire, tuer ».
- Morris 2004, p. 437.
- Morris 2004, village numéro 292, p. xix.
- (en) Nir Hasson, « Looking for a wider view of history, Israeli archaeologists are zooming in », sur Haaretz.com, .
Bibliographie
- En français
- Charles Simon Clermont-Ganneau, Recueil d'archéologie orientale, vol. 1, Paris, Ernest Leroux, , 2874 p. (lire en ligne), p. 362-363
- Victor Guérin, Description géographique, historique et archéologique de la Palestine, vol. 1, t. 2 : Judée, Paris, Imprimerie nationale, , 426 p. (lire en ligne), chap. XXVIII, p. 90-96
- Emmanuel Guillaume Rey, Étude sur les monuments de l'architecture militaire des croisés en Syrie et dans l'île de Chypre, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne)
- Fulcran Vigouroux, Dictionnaire de la Bible, vol. 4, partie 1, Paris, Letouzey et Ané, , pdf, « Maspha de Juda », p. 835-838
- En allemand
- (de) Martin Hartmann (en), « Die Ortschaftenliste des Liwa Jerusalem in dem türkischen Staatskalender für Syrien auf das Jahr 1288 der Flucht (1871) », Zeitschrift des Deutschen Palästina-Vereins (en), vol. 6, , p. 102–149 (lire en ligne)
- (de) Conrad Schick, « Zur Einwohnerzahl des Bezirks Jerusalem », Zeitschrift des Deutschen Palästina-Vereins, vol. 19, , p. 120–127 (lire en ligne)
- (de) Albert Socin (en), « Alphabetisches Verzeichniss von Ortschaften des Paschalik Jerusalem », Zeitschrift des Deutschen Palästina-Vereins, vol. 2, , p. 135–163 (lire en ligne)
- En anglais
- (en) Yotam Asscher, Dan Cabanes, Louise A. Hitchcock et Aren M. Maeir, « Radiocarbon Dating Shows an Early Appearance of Philistine Material Culture in Tell es-Safi/Gath, Philistia », Radiocarbon, vol. 57, no 5, , p. 825–850 (ISSN 0033-8222 et 1945-5755, DOI 10.2458/azu_rc.57.18391)
- (en) J.B. Barron (éd.), Palestine : Report and General Abstracts of the Census of 1922, Gouvernement de Palestine, (lire en ligne)
- (en) Frederick Jones Bliss et Robert Alexander Stewart Macalister, Excavations in Palestine During the Years 1898–1900, Londres, (lire en ligne), p. 28-43
- (en) Frederick Jones Bliss, « Second Report on the Excavations at Tell Es-Safi », Quarterly Statement - Palestine Exploration Fund, vol. 31, , p. 317-333 (lire en ligne)
- (en) Frederick Jones Bliss, « Third Report on the Excavations at Tell Es-Safi », Quarterly Statement - Palestine Exploration Fund, vol. 32, , p. 16-86 (lire en ligne)
- (en) Adrian J. Boas et Aren M. Maeir, « The Frankish Castle of Blanche Garde and the Medieval and Modern Village of Tell es-Safi in the Light of Recent Discoveries », dans Crusades, vol. 8, Routledge, (1re éd. 2009) (ISBN 978-0-7546-6709-4, lire en ligne)
- (en) G.W. Bromiley, International Standard Bible Encyclopedia, vol. II : E-J, (ISBN 0-8028-3782-4, lire en ligne)
- (en) Claude Reignier Conder et Horatio Herbert Kitchener, The Survey of Western Palestine : Memoirs of the Topography, Orography, Hydrography, and Archaeology, vol. 2, Londres, Comité du Palestine Exploration Fund, (lire en ligne)
- (en) Sami Hadawi, Village Statistics of 1945 : A Classification of Land and Area ownership in Palestine, Centre de recherche de l'Organisation de libération de la Palestine, (lire en ligne)
- (en) Horton Harris, « The Location of Ziklag: A Review of the Candidate Sites, Based on Biblical, Topographical and Archaeological Evidence », Palestine Exploration Quarterly, vol. 143, no 2, , p. 119–133 (ISSN 0031-0328, DOI 10.1179/003103211X12971861556954)
- (en) James Hastings et Samuel Rolles Driver, A Dictionary of the Bible, vol. II, partie I (Feign – Hyssop), The Minerva Group, , 462 p. (ISBN 9781410217240, lire en ligne)
- (en) Wolf-Dieter Hütteroth et Kamal Abdulfattah, Historical Geography of Palestine, Transjordan and Southern Syria in the Late 16th Century, Erlanger Geographische Arbeiten, Sonderband 5. Erlangen, Germany: Vorstand der Fränkischen Geographischen Gesellschaft, (ISBN 3-920405-41-2, lire en ligne)
- (en) Z. Kallai-Kleinmann, « The Town Lists of Judah, Simeon, Benjamin and Dan », Vetus Testamentum (en), Leiden, Brill, vol. 8, no 2, (JSTOR 1516086)
- (en) Walid Khalidi, All that remains : the Palestinian villages occupied and depopulated by Israel in 1948, Washington, Institut des études palestiniennes, , 636 p. (ISBN 0-88728-224-5, lire en ligne)
- (en) Guy Le Strange, Palestine Under the Moslems : A Description of Syria and the Holy Land from A.D. 650 to 1500, Londres, Comité du Palestine Exploration Fund, (lire en ligne)
- (en) Robert Alexander Stewart Macalister, A century of excavation in Palestine, Londres, The Religious Tract Society, (lire en ligne) p.51, 56, 59, 124, 189, 275)
- (en) A.M. Maeir, S.J. Wimmer, A. Zukerman et A. Demsky, « A Late Iron Age I/Early Iron Age II Old Canaanite Inscription from Tell es-Safi/Gath, Israel: Palaeography, Dating, and Historical-Cultural Significance », Bulletin of the American Schools of Oriental Research, no 351, , p. 39-71
- (en) Eric Mills (éd.), Census of Palestine 1931. Population of Villages, Towns and Administrative Areas, Jérusalem, Gouvernement de Palestine, (lire en ligne)
- (en) Benny Morris, The Birth of the Palestinian Refugee Problem Revisited, Cambridge University Press, , 640 p. (ISBN 978-0-521-00967-6, lire en ligne)
- (en) Avraham Negev et Shimon Gibson (en), Archaeological Encyclopedia of the Holy Land, Continuum International Publishing Group, (ISBN 9780826485717)
- (en) Edward Henry Palmer (en), The Survey of Western Palestine : Arabic and English Name Lists Collected During the Survey by Lieutenants Conder and Kitchener, R. E. Transliterated and Explained by E.H. Palmer, Comité du Palestine Exploration Fund, (lire en ligne)
- (en) Andrew Petersen, A Gazetteer of Buildings in Muslim Palestine (British Academy Monographs in Archaeology), vol. 1, Oxford University Press, (ISBN 978-0-19-727011-0), p. 291–292
- (en) Denys Pringle, Secular buildings in the Crusader Kingdom of Jerusalem: an archaeological Gazetter, Cambridge University Press, (ISBN 0521 46010 7, lire en ligne)
- (en) Edward Robinson et Eli Smith (en), Biblical Researches in Palestine, Mount Sinai and Arabia Petraea : A Journal of Travels in the year 1838, vol. 2, Boston, Crocker & Brewster, (lire en ligne)
- (en) Edward Robinson et Eli Smith, Biblical Researches in Palestine, Mount Sinai and Arabia Petraea : A Journal of Travels in the year 1838, vol. 3, Boston, Crocker & Brewster, (lire en ligne)
- (en) William Schniedewind (en), « The Geopolitical History of Philistine Gath », Bulletin of the American Schools of Oriental Research, no 309, , p. 69–77 (lire en ligne)
- (en) Département des Statistiques, Village Statistics, April, 1945, Gouvernement de Palestine, (lire en ligne)
- (en) Mark Q. Sutton, Archaeology: The Science of the Human Past, Routledge, (ISBN 9781317350095, lire en ligne), « Tell es-Safi: Goliath's Hometown », p. 81-82
- (en) Geoffrey Wigoder, The Illustrated Dictionary and Concordance of the Bible, Sterling Publishing Company, Inc., (ISBN 9781402728204, lire en ligne)
- (en) Charles William Wilson (éd.), Picturesque Palestine, Sinai and Egypt, vol. 3, New York, D. Appleton & Company, v. 1881 (lire en ligne), p. 158-161
Liens externes
- (en) « Welcome to Tall-al-Safi », sur palestineremembered.com
- (en) « Tall al-Safi », sur zochrot.org
- (en) « Tall al-Safi », sur alnakba.org
- (en) Feuillet no 16 de la carte du Survey of Western Palestine, sur IAA ou sur Wikimedia Commons
- Portail de la Palestine
- Portail sur le conflit israélo-arabe