Steelers de Pittsburgh

Les Steelers de Pittsburgh (Pittsburgh Steelers en anglais) sont une franchise de la National Football League (NFL), la plus haute ligue de football américain en Amérique du Nord.

Pour les articles homonymes, voir Steelers.

Steelers de Pittsburgh
Fondé en 1933
Nom(s) précédent(s) Pirates de Pittsburgh
1933-1939
Steelers de Pittsburgh
1940-1942
Steagles de Phil-Pitt
1943
Card-Pitt
1944
Nom officiel Pittsburgh Steelers
Surnoms Steel Curtain (defense)
Couleurs
Stade Heinz Field
Capacité 65 500 spectateurs
Propriétaire Famille Rooney (en)
Président Art Rooney II (en)
Entraîneur Mike Tomlin
Siège 3400 South Water Street
Pittsburgh, PA 15203-2349
Ville Pittsburgh,
Pennsylvanie
Pays États-Unis
Ligue National Football League
Conférence American Football Conference
Division Nord
Site web www.steelers.com

Super Bowl IX - X - XIII - XIV - XL - XLIII

Cette franchise évolue dans l'American Football Conference, en Division Nord.

La franchise a été fondée en 1933 à Pittsburgh en Pennsylvanie sous le nom des Pirates de Pittsburgh, nom de l'équipe de baseball de la ville. L'équipe joue alors ses matchs dans le Pitt Stadium. Elle prend son nom actuel en 1940.

Les Steelers sont la première franchise de l'histoire de la NFL à avoir gagné six Super Bowls (lors des saisons 1974, 1975, 1978, 1979, 2005 et 2008).

Depuis le Super Bowl LIII de 2019, ils partagent ce record avec les Patriots de la Nouvelle-Angleterre, devançant les cinq victoires des Cowboys de Dallas et des 49ers de San Francisco.

Historique

Palmarès

Titres de division (24)
Titres de conférence (8)
Super Bowl (6)

Pirates de Pittsburgh (1933-1939)

L'équipe est créée sous l'impulsion de Arthur Rooney le . Ronney paye alors 2 500$ à la NFL pour avoir le droit d'avoir une nouvelle franchise dans la ville de Pittsburgh[1]. L'équipe est créée sous le nom des Pirates, en hommage à l'équipe locale de baseball.

Le premier match joué par les Steelers date du et se conclut par une défaite de 23 à 2 face aux Giants de New York[2]. Il faut attendre une semaine pour voir la première victoire et le premier touché de l'équipe. Il est inscrit par Martin Kottler à la suite d'une interception sur une passe des Cardinals de Chicago et une course de 96 verges. Au cours des sept premières saisons de l'équipe, Rooney va regarder impuissant son équipe perdre la majeure partie des matchs avec seulement 22 victoires et cinq entraîneurs différents[3].

En 1938, l'équipe va faire signer le plus gros contrat de l'époque à Byron White pour une somme de 15 800$. White ne jouera finalement qu'une saison avec les Steelers avant de signer avec les Lions de Détroit pour trois saisons. À la suite de sa carrière White deviendra juge de la Cour suprême des États-Unis[4].

Steelers de Pittsburgh (1940)

En 1940, l'équipe change de nom et adopte le nom actuel des Steelers. Le nom provient du mot anglais steel signifiant acier en français, nom rappelant le passé historique de la ville du début du XIXe siècle. Pittsburgh connaît alors un important essor industriel, grâce à la proximité de mines de charbon et à son emplacement privilégié comme carrefour commercial. La production d’acier y est florissante pendant de nombreuses années et lui confère le surnom de « Ville de l’acier ».

Iron Men de Pittsburgh/Philadelphie (1940)

Ce changement de nom prend place dans un contexte particulier : Alexis Thompson approche le propriétaire des Eagles de Philadelphie, Bert Bell, pour acheter sa franchise et la déplacer dans la ville de Boston. Bell monte alors un marché avec Rooney dans lequel ce dernier vend sa franchise pour 160 000$ et achète ensuite 50 % des parts de Bell pour devenir copropriétaire des Eagles pour 80 000$. Le marché implique également le transfert de onze joueurs des Steelers aux Eagles en retour de huit joueurs. L'idée de Ronney et de Bell est alors d'avoir une franchise évoluant à la fois à Pittsburgh et à Philadelphie. L'accord est conclu mais finalement la franchise de Pittsburgh, avec sa nouvelle appellation d’Iron Men[5], n'est pas autorisée par les dirigeants de la NFL à rejoindre Boston et l'idée de deux villes pour une même franchise connaît le même sort. Dans le même temps, Rooney s'en veut d'avoir quitté Pittsburgh et finalement, un accord est trouvé pour que la franchise de Rooney et de Bell continue de jouer à Pittsburgh et celle de Thompson joue à Philadelphie. L'équipe prend alors le nom de Steelers et étant donné qu'aucune partie n'a été joué par une des deux franchises dans cette période floue, la NFL considère alors qu'il n'y a pas réellement eu d'échange de franchises[6].

Steelers Pittsburgh (1940-1942)

Affiche des « Steagles », fusion entre les Steelers et les Eagles de Philadelphie en 1943.

La première saison compilant plus de victoires que de défaites est celle de 1942 avec 7 victoires et 4 défaites, grâce à, entre autres, Bill Dudley et ses 696 verges par la course[2].

Steagles de Pittsburgh/Philadelphie (1943)

La Seconde Guerre mondiale envoiyant une grande partie des joueurs des Steelers au front, l'équipe est obligée de fusionner avec les Eagles. Les deux franchises forment alors les « Steagles » pour la saison NFL 1943 mais finissant avec cinq victoires et quatre défaites, l'équipe n'est pas reconduite pour la saison suivante.

Card-Pitt de Pittsburgh/Chicago (1944)

Pour cette nouvelle saison, l'équipe fusionne avec les Cardinals de Chicago, jouant sous le surnom de « Card-Pitt » mais finit également avec une fiche catastrophique de 10 défaites en autant de matchs.

Steelers de Pittsburgh (1945-aujourd'hui)

En 1945, l'équipe retrouve son indépendance. En 1946, Bert Bell devient le nouveau commissaire de la NFL et revend ses parts de la franchise. Rooney se trouve à posséder 58 % des parts des Steelers contre 42 % détenues par Barney McGinley, beau-frère de Bell. Rooney engage alors Jock Sutherland en tant qu'entraîneur et Bill Dudley revient de la guerre. Il est au meilleur de sa forme, dominant la NFL en remportant pour la saison 1946 le prix du meilleur joueur de la ligue avec les plus grands nombres de rush, d'interceptions et de retours de coup de pied de dégagement. Il remporte le trophée Joe F. Carr[3].

Les premières séries éliminatoires (1947)

Il faut tout de même que l'équipe patiente encore une saison avant d'atteindre pour la première fois de son histoire les séries éliminatoires[2]. À égalité avec les Eagles, les deux équipes vont se rencontrer en finale de division mais finalement, les Steelers s'inclinent par la marque de 21 à 0[7]. Au cours du printemps 1948, l’entraineur des Steelers, Sutherland décède d'une tumeur au cerveau[8] et John Michelosen prend sa place jusqu'à la fin de la saison de 1951. Avec une fiche de 20 victoires, 26 défaites et 2 matchs nuls, Michelosen ne parviendra pas une seule fois à qualifier les Steelers pour les séries d'après saison et est il est remplacé par Joe Bach. Bach abandonne le poste après deux saisons et Walt Kiesling, ancien entraîneur de l'équipe est rappelé[3].

Les saisons mornes (1948-1968)

Lors de la saison 1948, le quart arrière Ray Evans lance 17 interceptions et réussi seulement cinq passes de touché. L’équipe fini avec une fiche de 4-8. La saison suivante, malgré un bon départ, Pittsburgh présente une fiche finale de 6-5-1. Les saisons suivantes ne sont pas meilleures et en 1955 les Steelers choisissent Johnny Unitas au repêchage. Il ne fait pas l’affaire des entraîneurs des Steelers et il ne sera pas retenu après les matchs de pré saison. Unitas remportera plus tard la Super Bowl avec les Colts d'Indianapolis[9].

Au début de la saison 1958, Pittsburgh va réussi à attirer le quart arrière Bobby Layne, champion à deux reprises de la NFL avec les Lions de Détroit[10]. Les résultats ne se font pas attendre et, pour la première fois en neuf saisons, les Steelers connaissent une saison avec plus de victoires que de défaites (7-4-1). Malgré tout, ils manquent une nouvelle fois les séries éliminatoires. Malheureusement pour les partisans, les Steelers reprennent leurs mauvaises habitudes lors des saisons suivantes.

Pour la saison NFL 1962, les Steelers introduisent pour la première fois leur logo avec l’astéroïde, logo inspiré de l’ « American Iron and Steel Institute » (AISI)[11]. Un temps remplacé par Rudy Bukich, Bobby Layne reprend sa place de quart arrière numéro un de l’équipe avec John Henry Johnson en tant que porteur de ballon. Ce dernier connaît sa meilleure saison avec 1 141 verges obtenues par la course; la deuxième meilleure fiche pour les gains au sol pour cette saison là[12]. En défense, Clendon Thomas, nouvelle recrue des Rams de Los Angeles, mène le jeu en réalisant 7 interceptions ; il est alors épaulé par Ernie Stautner. Les Steelers connaissent la meilleure saison de leur histoire jusqu'ici avec 9 victoires et 5 défaites. Second de la division, ils jouent un match de barrage pour se qualifier pour les séries contre les Lions de Détroit. Ils sont malgré tout éliminés par la marque de 17 à 10[13].

À l’issue de cette saison, Layne prend sa retraite et Ed Brown occupe ses fonctions pour une saison avec une fiche de 7-4-1. Malgré tout, le niveau de la division est tellement relevé cette saison là que l’équipe ne finit qu’à la quatrième place et manque ainsi les séries. Le , les Steelers retirent pour la première fois un numéro en l'honneur de l'un de leurs joueurs : Ernie Stautner prend sa retraite après 13 saisons dans la NFl, toutes jouées avec les Steelers. Son numéro 70 ne sera plus porté par aucun joueur de la franchise[3],[14].

La fin des années 1960 est désastreuse pour les Steelers et la seule satisfaction est la saison 1964 de Johnson, avec encore une fois plus de 1 000 verges. La saison NFL 1965 est une des pires de l’histoire de la franchise avec seulement deux victoires pour douze défaites. Entre 1965 et 1969, l’équipe va utiliser quatre quarts arrière différents mais aucun ne permettra à l’équipe de briller.

La plus échec de l'équipe est qu'elle ne parvient pas à signer – ou à conserver – les grands quarterbacks originaire de la Pennsylvanie : Unitas, George Blanda, Babe Parilli, Joe Namath, Len Dawson, Joe Montana, Dan Marino ou encore Jim Kelly qui sont tous des grands joueurs de la NFL originaire de Pittbsurgh, de sa région ou ayant joué un temps avec les Steelers mais sans avoir réellement compté dans l’histoire de la franchise.

Un recrutement décisif : Chuck Noll (1969)

Au début de l’année 1969, les Steelers vont réaliser le recrutement qui va changer l’histoire et le visage de la franchise : Chuck Noll est engagé en tant qu’entraîneur. Malgré tout, pour sa première saison, l’équipe ne va connaître qu’une seule victoire et ce lors du premier match de la saison. Les Bears de Chicago connaissent également une saison avec une fiche de 1-13, mais ce sont les Steelers qui gagnent le droit, par tirage au sort, de choisir en premier au repêchage. Ils choisissent alors Terry Bradshaw.

La plus grande qualité de Chuck Noll aura été de choisir des joueurs talentueux lors des différents repêchages : "Mean" Joe Greene en 1969, Bradshaw et Mel Blount en 1970, Jack Ham en 1971 et Franco Harris en 1972. Noll se surpasse en 1974 en repêchant quatre futurs membres du temple de la renommée : Mike Webster, Lynn Swann, John Stallworth et Jack Lambert.

En 1970, la NFL se fusionne avec l’ American Football League et les Steelers se joignent à la nouvelle conférence : l’American Football Conference. Au même moment, l’équipe change de stade pour le Three Rivers Stadium. Bradshaw devient le nouveau quart de l’équipe. Les résultats ne sont pas à la hauteur des attentes avec des fiches de 5-9 en 1970 et 6-8 en 1971.

Les années 1970, années Terry Bradshaw, années glorieuses

Franco Harris rejoint l’équipe à la suite du repêchage de 1972 et marque immédiatement les esprits en courant 1 055 verges pour 11 touchés. L’équipe finit à la première place de la division AFC pour la saison 1972 et pour la première fois depuis 1947, elle accède aux séries.

Le premier match des séries se joue dans le Three Rivers Stadium contre les Raiders d'Oakland. Alors qu’il ne reste que 22 secondes dans le match, les Steelers perdent 7 à 6 et ils leur reste qu'un seul essai. Jouant le tout pour le tout, Bradshaw tente la passe pour John « Frenchy » Fuqua. Une collision s'ensuit entre Fuqua et Jack Tatum, défenseur des Raiders, la balle jaillit de la collision et atterri dans les bras de Harris qui inscrit le touché de la victoire. Ce jeu est aujourd’hui connue dans le monde du football américain et de la NFL sous le nom : « Immaculate Reception » (en français, la réception immaculée)[15].

Les Steelers vont tout de même perdre lors du match suivant contre les Dolphins de Miami par la marque de 21 à 17. Cette défaite déçoit les partisans, mais cette année marque le début de huit saisons consécutives de qualifications pour les séries.

Lors de la saison NFL 1974, les Steelers vont éliminer tour à tour les Bills de Buffalo puis les Raiders d'Oakland avant d’atteindre pour la première fois de leur histoire la finale du championnat; le Super Bowl.

Le Super Bowl IX - 1974

Le Super Bowl IX a lieu en janvier 1975 dans le stade Tulane Stadium des Saints de la Nouvelle-Orléans. Ce match est un véritable choc défensif entre deux dynasties : les Steelers participent pour la première fois à une finale de la NFL alors que leurs adversaires, les Vikings du Minnesota, en sont déjà à leur troisième finale avec deux finales perdues par le passé[16].

Les premiers points de la partie sont inscrits par les Steelers sur un safety, le premier de l’histoire du Super Bowl, alors que le quarterback des Vikings, Fran Tarkenton, se voit infliger un sack dans sa zone des buts. Ce seront les deux seuls points inscrits par les deux équipes lors de la première mi-temps. Lors de la seconde mi-temps, Larry Brown va inscrire un touché pour Pittsburgh à la suite d'un fumble de l’équipe adverse.

Finalement après 40 saisons d’existence, les Steelers de Pittbsurgh remportent leur premier titre de championnat 6 à 16 et leur premier Super Bowl. Franco Harris, running back des Steelers va être proclamé MVP du match en réussissant 158 verges au sol et un touché sur 34 portées du ballon - les Vikings ne porteront la balle que sur un total de 17 verges[17].

Le Super Bowl X - 1975
Lynn Swann, MVP du Super Bowl X remporté par les Steelers.

Lors de la saison suivante, la formation remporte 11 victoires consécutives et termine avec une fiche de 12-2[18]. La défensive est responsable des performances de l'équipe puisque 20 points et plus ont été accordés à l'adversaire à seulement deux reprises dans la saison. C’est le tour de Mel Blount d’être nommé meilleur joueur défensif de la conférence alors que Franco Harris porte le ballon sur 1 246 verges, le second meilleur total derrière O. J. Simpson. Lynn Swann, quant à lui, va réaliser 11 touchés. L'équipe finit avec une fiche de 12-2, premier de l'AFC et va écarter tour à tour les équipes des Colts de Baltimore (28-10) et des Raiders d'Oakland (16-10) par la suite. Au cours de ce second match, Swann se blesse. Heureusement pour l'équipe, Swann a le temps de s'en remettre et prend part au Super Bowl. Pour cette dixième édition de la finale, les Steelers affrontent les Cowboys de Dallas le dans le stade Miami Orange Bowl[19].

Finalement, les Steelers n'auront aucune pénalité alors que les Cowboys en auront seulement deux. Ces derniers auront été les premiers à inscrire des points dans la partie sur un touché de Drew Pearson à la suite d'une passe de Roger Staubach. Les Steelers vont répondre à la suite d'une courte passe à Randy Grossman de la part de Terry Bradshaw. Toni Fritsch va apporter trois points de plus au cours du second quart pour les Cowboys. Aucun point ne sera marqué par les deux équipes lors du troisième tiers.

Reggie Harrison des Steelers va venir contrer un dégagement de Mitch Hoopes dans la zone des buts pour un safety et 2 points de plus pour Pittsburgh. L'équipe va revenir dans la partie et dépasser Dallas grâce à deux placements de Roy Gerela. Six points de plus sont ajoutés par Lynn Swann au terme d'une course de 64 verges durant le dernier quart. Percy Howard répond pour Dallas et c'est 21-17, mais finalement les Steelers vont s'imposer malgré une dernière tentative de passe de Staubach pour Percy Howard, alors dans la zone des buts des Steelers. C'est Glen Edwards qui s'impose et assure par ailleurs la victoire de son équipe.

Avec 82 verges au sol, Franco Harris est le meilleur porteur de ballon de la finale mais c'est Lynn Swann, wide receiver de l'équipe qui va être élu MVP[20]. L. C. Greenwood va réussir la performance de trois sacks[21].

Deux années à vide

Le début de la saison NFL 1976 est difficile pour le double champion en titre, l’équipe perdant les cinq premiers matchs. Finalement, les joueurs vont réussir à se reprendre en main et à remporter les neuf derniers matchs de la saison. Pour la troisième année consécutive, le titre de défenseur de l’année est remis à un joueur des Steelers : Jack Lambert. Pour le premier tour des séries, les Steelers écartent facilement les Colts par la marque de 40 à 14. Minés par les blessures, les Steelers vont perdre la finale de la conférence conte les Raiders 24 à 7, ces mêmes Raiders remporteront par la suite le Super Bowl.

La saison suivante est encore plus décevant avec Bradshaw réussissant plus souvent à se faire intercepter qu'à concrétiser ses passes. En plus, la défense de Pittsburgh n'est plus l'ombre d'elle-même et accorde 243 points contre 138 l'année précédente. L'équipe parvient tout de même à remporter la division avec 9 victoires et 5 défaites mais c'est pour mieux chuter au premier tour des séries contre les Broncos de Denver.

Le Super Bowl XIII - 1978


Le Super Bowl XIV - 1979


Une lueur d'espoir : Le Super Bowl XXX - 1995


Le renouveau triomphal


Le Super Bowl XL - 2005


Identité visuelle

En 1962, l'entreprise Republic Steel of Cleveland se rapprocha des Steelers et leur suggéra de considérer l'insigne Steelmark, utilisé par l'Institut American Iron and Steel (AISI), comme logo de casque afin d'honorer l'héritage sidérurgique de Pittsburgh. Le logo Steelmark, un cercle entourant trois hypocycloïdes (diamants avec des bords cintrés) et le mot STEEL, a été créé par l'US Steel Corp. (maintenant connu comme USX Corp.) pour informer les consommateurs sur l'importance de l'acier dans leur vie quotidienne.

Les couleurs ont été choisies pour promouvoir les attributs de l'acier : - le jaune car il facilite le travail, - l'orange car il éclaire les loisirs, - let bleu car il élargit le monde.

La signification du logo a été modifiée par la suite pour représenter les trois matériaux utilisés pour produire de l'acier : - le jaune pour le charbon, - l'orange pour le minerai de fer, - le bleu pour la ferraille.

Les Steelers aimèrent l'idée présentée par Republic Steel of Cleveland, bien que la société soit située dans la ville de leur grand rival, les Browns de Cleveland, et arborèrent fièrement le nouveau logo sur leurs casques pour la saison 1962. Après s'être qualifiés cette année-là pour leur premier match de séries éliminatoires, ils changèrent la couleur de leurs casques, de l'or en lieu et place du noir, cela servit également à mettre en lumière le nouveau logo qui, d'après eux, leur avait porté chance.

Ce nouveau logo, Steelmark, fut à l'origine, appliqué uniquement sur le côté droit du casque par l'équipementier Jack Hart car les Steelers étaient incertains quant à son aspect sur leurs casques de couleur or massif. Même quand ils changèrent plus tard, la couleur de leurs casques, d'or massif en noir uni, ils décidèrent de conserver en permanence le logo sur un seul côté, en raison des récents succès de l'équipe, et de l'intérêt suscité par l'unicité de ce logo. Les Steelers sont maintenant la seule équipe de la NFL à arborer son logo sur un seul côté du casque.

Un dernier changement s'est produit au niveau du logo en 1963, lorsque les Steelers demandèrent à l'A.I.S.I. la permission de remplacer le mot « Steel » écrit à l'intérieur du logo Steelmark par le mot « Steelers ». Les Steelers ajoutèrent, plus tard, la bande couleur or, les numéros de joueur, et changèrent la couleur de la grille, la passant du gris au noir. Excepté cela, le casque est resté pratiquement inchangé depuis 1963.

Suite à l'intérêt suscité par ce logo sur un seul côté du casque, et aux nouveaux succès de l'équipe (fiche équipe bénéfique : 9-5, après de nombreuses années perdantes), les Steelers décidèrent de garder le casque ainsi, de manière permanente. Le logo Steelers n'a pas changé depuis, essence d'une équipe de football qui valorise la cohérence et la tradition.

Stade

Les joueurs et entraîneurs

Effectif actuel

 Effectif 2020 des Steelers de Pittsburgh  
Quarterbacks

Running Backs

Wide Receivers

Tight Ends

Offensive Linemen

Defensive Linemen

  • 73 Carlos Davis DT
  • 91 Stephon Tuitt DE
  • 94 Tyson Alualu DE
  • 95 Chris Wormley NT/DE
  • 96 Isaiah Buggs DE/NT
  • 97 Cameron Heyward DE
  • 99 Henry Mondeaux DE
Linebackers
  • 27 Marcus Allen ILB/SS
  • 41 Robert Spillane ILB
  • 45 Jayrone Elliott OLB
  • 48 Bud Dupree OLB
  • 51 Avery Williamson ILB
  • 56 Alex Highsmith OLB
  • 90 T. J. Watt OLB
  • 92 Olasunkanmi Adeniyi OLB
  • 98 Vince Williams ILB

Defensive Backs

  • 20 Cameron Sutton CB
  • 21 Sean Davis FS/SS
  • 22 Steven Nelson CB
  • 23 Joe Haden CB
  • 28 Mike Hilton CB
  • 31 Justin Layne CB
  • 34 Terrell Edmunds SS
  • 37 Jordan Dangerfield SS
  • 39 Minkah Fitzpatrick S
  • 42 James Pierre CB

Special Teams

  •  4 Jordan Berry P
  •  9 Chris Boswell K
  • 59 Kameron Canaday LS

Injured List / Reserve lists

  • 33 Trey Edmunds RB
  • 54 Ulysees Gilbert ILB
  • 55 Devin Bush Jr. ILB
  • 72 Zach Banner T
  • 81 Zach Gentry TE

Légende :

  • Joueurs rookie en italique
  • Dernière mise à jour :

Entraîneurs

Mike Tomlin, entraîneur de la franchise depuis 2007.
  • Forrest Douds (1933)
  • Luby DiMelio (1934)
  • Joe Bach (1935–1936)
  • John McNally (1937–1939)
  • Walt Kiesling (1939–1940)
  • Aldo Donelli (1941)
  • Bert Bell (1941)
  • Walt Kiesling (1941–1944)
  • Jim Leonard (1945)
  • Jock Sutherland (1946–1947)
  • John Michelosen (1948–1951)
  • Joe Bach (1952–1953)
  • Walt Kiesling (1954–1956)
  • Raymond "Buddy" Parker (1957–1964)
  • Mike Nixon (1965)
  • Bill Austin (1966–1968)
  • Chuck Noll (1969–1991)
  • Bill Cowher (1992–2006)
  • Mike Tomlin (2007–)

Bilan saison par saison

Saison Vic. Déf. Nuls Classement Séries éliminatoires
Pirates de Pittsburgh
19333625e East Division--
193421005e East Division--
19354803e East Division--
19366602e East Division--
19374703e East Division--
19382905e East Division--
19391914e East Division--
Pittsburgh Steelers
19402724e East Division--
19411915e East Division--
19427402e East Division--
Steagles de Phil-Pitt[22]
19435413e East Division--
Card-Pitt[23]
194401005e East Division--
Steelers de Pittsburgh
19452805e East Division--
19465513e East Division--
19478402e East DivisionDéfaite en tour de Division (Eagles de Philadelphie) 0-21
19484803e East Division--
19496512e East Division--
19506603e American Conference--
19514714e American Conference--
19525704e American Conference--
19536604e East Conference--
19545704e East Conference--
19554806e East Conference--
19565704e East Conference--
19576603e East Conference--
19587413e East Conference--
19596514e East Conference--
19605615e East Conference--
19616805e East Conference--
19629502e East ConferenceDéfaite en tour de Division (Lions de Détroit), 10-17
19637434e East Conference--
19645906e East Conference--
196521207e East Conference--
19665816e East Conference--
19674914e EC Century Division--
196821114e EC Century Division--
196911304e EC Century Division--
19705903e AFC Central--
19716802e AFC Central--
197211301er AFC CentralDéfaite en finale de conférence AFC (Dolphins de Miami) 17-21
197310402e AFC CentralDéfaite en tour de Division (Raiders d'Oakland) 14-33
197410311er AFC CentralVictoire au Super Bowl IX (Vikings du Minnesota) 16-6
197512201er AFC CentralVictoire au Super Bowl X (Cowboys de Dallas) 21-17
197610401er AFC CentralDéfaite en finale de conférence AFC (Raiders d'Oakland) 7-24
19779501er AFC CentralDéfaite en tour de Division (Broncos de Denver) 21-34
197814201er AFC CentralVictoire au Super Bowl XIII (Cowboys de Dallas) 35-31
197912401er AFC CentralVictoire au Super Bowl XIV (Rams de Saint-Louis) 31-19
19809703e AFC Central--
19818802e AFC Central--
19826304e Conférence AFCDéfaite en tour de Wild Card (Chargers de San Diego) 28-31
198310601er AFC CentralDéfaite en finale de conférence AFC (Raiders d'Oakland) 10-38
19849701er AFC CentralDéfaite en finale de conférence AFC (Dolphins de Miami) 27-45
19857903e AFC Central--
198661003e AFC Central--
19878703e AFC Central--
198851104e AFC Central--
19899703e AFC CentralDéfaite en tour de Division (Broncos de Denver) 23-24
19909703e AFC Central--
19917902e AFC Central--
199211501er AFC CentralDéfaite en tour de Division (Bills de Buffalo) 3-24
19939702e AFC CentralDéfaite en tour de wild card (Chiefs de Kansas City) 24-27 (ET)
199412401er AFC CentralDéfaite en finale de conférence AFC (Chargers de San Diego) 13-17
199511501er AFC CentralDéfaite au Super Bowl XXX (Cowboys de Dallas) 17-27
199610601er AFC CentralDéfaite en tour de Division (Patriots de la Nouvelle-Angleterre) 3-28
199711501er AFC CentralDéfaite en finale de conférence AFC (Broncos de Denver) 21-24
19987903e AFC Central--
199961004e AFC Central--
20009703e AFC Central--
200113301er AFC CentralDéfaite en finale de conférence AFC (Patriots de la Nouvelle-Angleterre) 17-24
200210511er AFC NorthDéfaite en tour de Division (Titans du Tennessee) 31-34 (ET)
200361003e AFC North--
200415101er AFC NorthDéfaite en finale de conférence AFC (Patriots de la Nouvelle-Angleterre) 27-41
200511502e AFC NorthVictoire au Super Bowl XL (Seahawks de Seattle) 21-10
20068803e AFC North--
200710601er AFC NorthDéfaite en tour de Wild Card (Jaguars de Jacksonville) 29-31
200812401er AFC NorthVictoire au Super Bowl XLIII (Cardinals de l'Arizona) 27-23
20099703e AFC North--
201012401er AFC NorthDéfaite au Super Bowl XLV (Packers de Green Bay) 25-31
201112402e AFC NorthDéfaite en tour de Wild Card (Broncos de Denver) 23-29 (ET)
20128803e AFC North--
20138802e AFC North--
201411501er AFC NorthDéfaite en tour de Wild Card (Ravens de Baltimore) 17-30
201510602e AFC NorthDéfaite en tour de Division (Broncos de Denver) 16-23
201611501er AFC NorthDéfaite en finale de conférence AFC (Patriots de la Nouvelle-Angleterre) 17-36
201713301er AFC NorthDéfaite en tour de Division (Jaguars de Jacksonville) 42-45
20189612e AFC North--
20198802e AFC North--
202012401er AFC NorthDéfaite en tour de Wild Card (Browns de Cleveland) 37-48
2021 Saison à venir
Bilan 648 566 22 en saison régulière (de 1933 à 2017) - 24 titres de division et 8 titres de conférence
36 25 - en séries éliminatoires (de 1933 à 2017)
684 591 22 Total général (de 1933 à 2017) - 6 Super Bowls

Notes et références

  1. (en) Historique de la franchise sur http://news.steelers.com/.
  2. (en) Historique de l'équipe sur http://www.profootballhof.com.
  3. (en) Grandes dates de l'histoire des Steelers sur http://news.steelers.com/.
  4. (en) Biographie de Byron White sur « http://www.collegefootball.org/ »(ArchiveWikiwixArchive.isGoogle • Que faire ?).
  5. En français, Iron Men signifie les hommes d'aciers.
  6. (en) Article sur la relation entre les équipes de Pittsburgh et de Philadelphie sur http://www.post-gazette.com/.
  7. (en) Grandes dates de la NFL pour les années 1940 sur http://www.nfl.com/.
  8. (en) Biographie de Sutherland sur http://www.collegefootball.org/.
  9. (en) Biographie de Johnny Unitas sur http://www.profootballhof.com/.
  10. (en) Biographie de Bobby Layne sur http://www.profootballhof.com/.
  11. (en) Historique du logo des Steelers sur http://www.steel.org/.
  12. (en) Biographie de John Henry Johnson sur http://www.profootballhof.com/.
  13. (en)-[PDF] Saison 1962 sur http://nflhistory.net/.
  14. (en) Biographie de Stautner sur http://media3.steelers.com/.
  15. (en) Histoire de l'«  Immaculate Reception » sur http://www.sportingnews.com/.
  16. (en) [PDF] Récapitulatif de la finale sur http://news.steelers.com/.
  17. (en) Biographie de Franco Harris sur http://www.profootballhof.com/.
  18. (en) [PDF] Récapitulatif de la saison régulière 1975 sur http://nflhistory.net/.
  19. (en) [PDF] Récapitulatif de la finale sur http://news.steelers.com/.
  20. (en) Fiche de carrière de Lynn Swann sur http://www.profootballhof.com/.
  21. (en) Biographie de L. C. Greenwood sur http://www.profootballhof.com/.
  22. (en) « 1943 Phi/Pit Eagles/Steelers », Pro Football Reference (consulté le )
  23. (en) « 1944 Chi/Pit Cards/Steelers », Pro Football Reference (consulté le )

Liens externes

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