Stade Ange-Casanova

Le stade Ange Casanova est un stade de football situé à Ajaccio. Il appartient maintenant au Gazélec Ajaccio acheté le à la CCAS.

Histoire

Situé à la sortie nord d’Ajaccio au cœur de la zone commerciale et industrielle de Mezzavia (qui signifie à mi-route), le stade Ange Casanova est le produit d’un travail collectif conduit par des travailleurs électriciens et gaziers, mais aussi de tous les supporters du GFCA (issu d’une fusion le entre le FC Ajaccio et le Gazélec Corse Club) qui unirent leurs efforts pour doter le club d’une structure capable d’accueillir le public dans de bonnes conditions. Ce stade a été construit en un temps record au début de l’été 1960. « Ce sont nos joueurs avec en tête leur entraîneur Pierre Cahuzac qui ont dressé les grillages, aménagé et peint les vestiaires, planté et entretenu la pelouse. Ce stade c’est notre maison, notre œuvre. Celle d’une vraie famille » soulignait son président fondateur Ange Casanova. Composé d’une tribune couverte, il se caractérise par son virage imposant mais aussi par sa tribune populaire où jusqu’en 1999 les supporters prirent place en donnant naissance à la première association officielle de supporters en Corse, le CR 90[Information douteuse]. Le club est propriétaire de son stade à la différence de nombreux clubs français de Ligue 1 ou de Ligue 2.

C’est le que l’enceinte accueillit la première rencontre de CFA. Face au CS Louhans-Cuiseaux, les Diables Rouges concédèrent le match nul (0-0), mais démontrèrent par la suite que repartir victorieux de leur chaudron serait difficile. Ils vont y dicter leur loi pendant sept années, au sein d’un groupe sud-est ravi à cinq reprises. Ils inscriront 231 buts, donnant très vite à leur stade de Mezzavia des allures de forteresse imprenable. Seuls Vichy lors de la saison 1962-1963, Annecy 0-2 l’année suivante et Avignon 1-2 en 1964-1965, parviendront à s’y imposer à l’issue des quatre-vingt-deux matches disputés. Ce dernier étant émaillé d’un incident (l’arbitre M. Blum étant poursuivi et agressé à l’aéroport) provocant la "fameuse" table de Montélimar[Quoi ?] visant par le biais d’une motion instiguée par le président vauclusien Honoré Lemaire, à entraîner l’ensemble des clubs continentaux à ne plus se rendre en Corse. Sur une pelouse qu’un prêtre contacté par Jean Jean Spinosi, véritable cheville ouvrière du club, n’hésita pas à bénir à deux reprises (la seconde fois il officia devant les filets), le GFCA va également écrire la première grande page de son histoire en Coupe de France. Après avoir éliminé son grand rival de l’AC Ajaccio en finale départementale (1-0) puis Miramas (2-0), il réussit le tour de force en de sortir les professionnels de l’AS Cannes grâce à un but de Angeot Alfonsi lors de la prolongation. Cette victoire lui permet d’être la première équipe insulaire à atteindre le stade des 32es de finale. Le , c’est aussi en terrassant l’ogre de l'US Quevilly (4-0 devant 8000 spectateurs) qu’il s’ouvrira les portes du premier de ses quatre titres nationaux, remporté trois semaines plus tard à Versailles face à Brest (6-1). Avant 1961, le club évoluait au stade Miniconi.

Coupe de France 1989-1990

Le stade accueille deux équipes de Division 1 lors de cette coupe de France, Le Stade Malherbe Caen et l'Olympique de Marseille de Bernard Tapie, tenant du titre. Le stade bat son record d'affluence lors de cette rencontre, perdue 3-1, avec 18 000 spectateurs.

Coupe de France 1991-1992

Le Gazélec Ajaccio réalise sa meilleure prestation en coupe de France en atteignant les quarts de finale. Le stade accueille successivement le Sporting Toulon Var, l'AS Saint-Étienne puis l'AS Monaco, le . Le GFC Ajaccio s'incline face aux Monégasques sur le score de 3-0. Puis il réitéra cet exploit en étant petit Poucet de la Coupe de France en 2011-2012.

Match Corse-Congo 2009

Le , l'équipe de Corse de football reçoit à Mezzavia l'équipe du Congo de football. Une première depuis le à Bastia où la Squadra avait perdu contre l'équipe du Cameroun de football.

Travaux de rénovation

Lors de la saison 2011-2012, le GFC Ajaccio accède a la Ligue 2. Son accession amènera le club a réaliser des travaux de rénovation obligatoires pour répondre aux normes imposées par la Ligue de football professionnel.
Ces travaux porteront sur :

  • l'éclairage à 800 lux au lieu des 422 précédents,
  • l'ajout d'une vidéosurveillance,
  • Construction de nouvelles salles pour les arbitres et les officiels ainsi que le réaménagement des vestiaires,
  • Un élargissement de l'aire de jeu permettant une zone libre à la fois derrière la ligne de but de 7,50 mètres mais aussi de la ligne de touche de 6 mètres.
    Cet élargissement porte la capacité du stade à 2 700 places au lieu de 4 050 places assises précédentes.
  • Une tribune tubulaire provisoire de 492 places sera construite "côté route".

Les travaux ont été finis pour la dixième journée de Ligue 2 le , mais le stade n'a été homologué que le à cause du non-déplacement de la ligue le .
Le GFCA devait retrouver son stade le contre les Chamois Niortais, la même équipe qu'il avait quitté lors de son dernier match à Ange Casanova le , mais, à cause des précipitations, le match a été reporté.

• Capacité initiale de 8000 places (6000 assises), depuis 2015 (à la suite de la montée en L2 puis L1), la capacité a été réduite à 4200 en raison des travaux de rénovation obligatoire pour répondre aux normes imposées par la Ligue Professionnelle de Football. En 2016 les travaux n'auront jamais lieu faute de budget suffisant.

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