Square Henry-Paté

Le square Henry-Paté est une voie du 16e arrondissement de Paris, en France.

16e arrt
Square Henry-Paté

Immeuble du square.
Situation
Arrondissement 16e
Quartier Auteuil
Début 34, rue Félicien-David
Fin 27-35, rue François-Gérard
Morphologie
Longueur 153 m
Largeur 6,8 m
Historique
Création 1929
Dénomination 1929
Géocodification
Ville de Paris 4535
DGI 4608
Géolocalisation sur la carte : 16e arrondissement de Paris
Géolocalisation sur la carte : Paris

Situation et accès

Le square Henry-Paté est une voie privée située dans le 16e arrondissement de Paris. Il débute au 34, rue Félicien-David et se termine au 27-35, rue François-Gérard.

Le quartier est desservi par la ligne de métro 10, aux stations Mirabeau et Église d'Auteuil, ainsi que par les lignes de bus RATP 22 (arrêt Perrichont), 52 (arrêt Léopold II), 62 (arrêt Pont Mirabeau) et 72 (arrêts Degas ou Pont Mirabeau).

Origine du nom
L’homme politique Henry Paté, en 1920.

Il porte le nom de l'homme politique Henry Paté (1878-1942), qui fut député de la Seine (radical-socialiste) de 1910 à 1936.

Historique

Cette voie est ouverte sous sa dénomination actuelle par un arrêté du à l’emplacement d’un vieux parc d’Auteuil où se trouvaient, au début du XIXe siècle, les jardins du peintre François Gérard et, plus anciennement encore, une terre dépendant de l’abbaye Sainte-Geneviève[1].

Bâtiments remarquables et lieux de mémoire
Entrée rue François-Gérard.

À l’origine, l’ensemble comprend 400 appartements composés de 1450 pièces destinées à abriter 2000 personnes[1]. Il est conçu dans un style typiquement Art déco par l'architecte Pierre Patout (1879-1965) et son collaborateur M. Damman. Les portes d'entrées des immeubles, toutes différentes et admirablement ouvragées, sont probablement dues au grand ferronnier d'art Raymond Subes (1891-1970) qui collabora avec Pierre Patout pour la décoration du paquebot "Normandie".

  • No 8 : le psychiatre et psychanalyste René Laforgue (1894-1962) y habita.
  • No 12 : « Dans cette maison vécut Son Excellence Luís Dobles Segreda, qui fut ministre de Costa Rica face à l'occupation nazie en 1941 au nom des républiques de l'Amérique centrale. Il soutint courageusement la France Libre[2]. »
  • No 12 : l'écrivain Nathalie Sarraute (1900-1999) y habita.
  • No 13 : la psychanalyste Françoise Dolto (née Marette) (1908-1988) y habita dans son enfance.
  • L'officier de marine et écrivain Claude Farrère (1876-1957), membre de l'Académie française, habita aussi le square.

Références
  1. « Des constructeurs font œuvre d’urbanisme », Comœdia, 8 janvier 1929, sur RetroNews.
  2. Alain Dautriat, Sur les murs de Paris. Guide des plaques commémoratives, Éditions L'Inventaire, 1999, 167 p. (ISBN 978-2910490201).

Annexes

Articles connexes

Liens externes
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