Soturac

Soturac est une commune française, située dans le département du Lot en région Occitanie.

Soturac

Vue générale.
Administration
Pays France
Région Occitanie
Département Lot
Arrondissement Cahors
Intercommunalité Communauté de communes de la Vallée du Lot et du Vignoble
Maire
Mandat
Jérôme Belmonte
2020-2026
Code postal 46700
Code commune 46307
Démographie
Gentilé Soturacois
Population
municipale
640 hab. (2018 )
Densité 33 hab./km2
Géographie
Coordonnées 44° 29′ 22″ nord, 1° 01′ 03″ est
Altitude 79 m
Min. 65 m
Max. 234 m
Superficie 19,55 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Puy-l'Évêque
Législatives Première circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte : région Occitanie
Soturac
Géolocalisation sur la carte : Lot
Soturac
Géolocalisation sur la carte : France
Soturac
Géolocalisation sur la carte : France
Soturac

    Géographie

    Entrée dans Soturac.

    Soturac est une commune du Quercy aux confins de la Bouriane limitrophe avec le département de Lot-et-Garonne entre Fumel et Touzac.

    Communes limitrophes

    Soturac est limitrophe de sept autres communes donc trois en Lot-et-Garonne.

    Carte de la commune de Soturac et de ses proches communes.

    Hydrographie

    La commune est arrosée par la Thèze en limite nord et le Lot en limite sud.

    Géologie et relief

    La superficie de la commune est de 1 955 hectares ; son altitude varie de 65 à 234 mètres[2].

    Voies de communication et transports

    Accès avec la RD 811 (ex RN 111) et les routes départementales D 673.

    Voir aussi : l'ancienne ligne de Monsempron-Libos à Cahors.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat du Bassin du Sud-Ouest », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[3]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique et les climats de montagne et semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[4].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent aux données mensuelles sur la normale 1971-2000[5]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[3]

    • Moyenne annuelle de température : 12,8 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,3 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 9,3 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 1] : 15 °C
    • Cumuls annuels de précipitation : 847 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 11,5 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 6,8 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[6] complétée par des études régionales[7] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Anglars », sur la commune d'Anglars-Juillac, mise en service en 1989[8]et qui se trouve à 14 km à vol d'oiseau[9],[Note 2], où la température moyenne annuelle est de 13,4 °C et la hauteur de précipitations de 796,6 mm pour la période 1981-2010[10]. Sur la station météorologique historique la plus proche, « Gourdon », sur la commune de Gourdon, mise en service en 1961 et à 40 km[11], la température moyenne annuelle évolue de 12,4 °C pour la période 1971-2000[12], à 12,7 °C pour 1981-2010[13], puis à 13,1 °C pour 1991-2020[14].

    Milieux naturels et biodiversité

    L’inventaire des zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d’améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d’aide à la prise en compte de l’environnement dans l’aménagement du territoire. Deux ZNIEFF de type 1[Note 3] sont recensées sur la commune[15] : le « cours inférieur du Lot » (1 209 ha), couvrant 25 communes dont 23 dans le Lot et deux dans le Lot-et-Garonne[16] et les « pelouses calcicoles des coteaux de la Thèze » (102 ha), couvrant 2 communes dont une dans le Lot et une dans le Lot-et-Garonne[17] et une ZNIEFF de type 2[Note 4],[15] : la « vallée et coteaux de la Thèze » (1 007 ha), couvrant 2 communes dont une dans le Lot et une dans le Lot-et-Garonne[18].

    Urbanisme

    Typologie

    Soturac est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 5],[19],[20],[21]. La commune est en outre hors attraction des villes[22],[23].

    Occupation des sols

    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,3 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (64,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (36,4 %), forêts (32,6 %), terres arables (17,6 %), prairies (7,5 %), cultures permanentes (2,8 %), eaux continentales[Note 6] (2,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,6 %), zones urbanisées (0,5 %)[24].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Toponymie

    Le toponyme Soturac d'origine gallo-romaine, est basé sur un anthroponyme Saturus. La terminaison -ac est issue du suffixe gaulois -acon (lui-même du celtique commun *-āko-), souvent latinisé en -acum dans les textes. C'est le domaine de Saturus[25].

    Politique et administration

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants au recensement de 2011 étant compris entre 500 et 1 499 habitants, le nombre de membres du conseil municipal pour l'élection de 2014 est de quinze[26],[27].

    Rattachements administratifs et électoraux

    Commune faisant partie de l'arrondissement de Cahors de la communauté de communes de la Vallée du Lot et du Vignoble et du canton de Puy-l'Évêque.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    juin 1995 mai 2020 Jacques Laymond    
    mai 2020 En cours Jerôme Belmonte    
    Les données manquantes sont à compléter.

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. À partir de 2006, les populations légales des communes sont publiées annuellement par l'Insee. Le recensement repose désormais sur une collecte d'information annuelle, concernant successivement tous les territoires communaux au cours d'une période de cinq ans. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[29].

    En 2018, la commune comptait 640 habitants[Note 7], en augmentation de 0,79 % par rapport à 2013 (Lot : +0,1 %, France hors Mayotte : +1,78 %).

    Évolution de la population  [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    8029839731 0121 1101 2321 2011 1831 131
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 0911 0991 1021 0761 012962972930892
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    882818763680703664631596594
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2008
    629749765733711670657655653
    2013 2018 - - - - - - -
    635640-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[30] puis Insee à partir de 2006[31].)
    Histogramme de l'évolution démographique
    Évolution du rang de la commune
    selon la population municipale des années : 1968[32] 1975[32] 1982[32] 1990[32] 1999[32] 2006[33] 2009[34] 2013[35]
    Rang de la commune dans le département 29 27 39 34 42 49 54 58
    Nombre de communes du département 340 340 340 340 340 340 340 340

    Économie

    Viticulture lieu de production du Cahors (AOC).

    Enseignement

    Soturac fait partie de l'académie de Toulouse.

    Culture et festivités

    Fête votive[36],

    Activités sportives

    Chasse, pétanque, randonnée pédestre],

    Écologie et recyclage

    La collecte et le traitement des déchets des ménages et des déchets assimilés ainsi que la protection et la mise en valeur de l'environnement se font dans le cadre du SYDED[37].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Notre-Dame-de-la-Nativité de Couvert. L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général de la région Occitanie[38]. Procession à Notre-Dame-des-Champs le (Fête de l'Assomption).
    • Église Saint-Pierre de Soturac. L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général de la région Occitanie[39].
    • Église Saint-Pierre-ès-Liens de Cavagnac. L'édifice est référencé dans la base Mérimée et à l'Inventaire général de la région Occitanie[40].
    • Église Saint-Vincent d'Aglan.
    • Maison forte de Ségadènes.

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    2. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    3. Les ZNIEFF de type 1 sont des secteurs d’une superficie en général limitée, caractérisés par la présence d’espèces, d’association d’espèces ou de milieux rares, remarquables, ou caractéristiques du milieu du patrimoine naturel régional ou national.
    4. Les ZNIEFF de type 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
    5. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    6. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2021, millésimée 2018, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2020, date de référence statistique : 1er janvier 2018.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Carte IGN sous Géoportail
    2. Répertoire géographique des communes, publié par l'Institut national de l'information géographique et forestière, [lire en ligne].
    3. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    4. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    5. « Définition d’une normale climatologique », sur http://www.meteofrance.fr/ (consulté le )
    6. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    7. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (oracle) Occitanie », sur occitanie.chambre-agriculture.fr, (consulté le )
    8. « Station Météo-France Anglars - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    9. « Orthodromie entre Soturac et Anglars-Juillac », sur fr.distance.to (consulté le ).
    10. « Station Météo-France Anglars - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    11. « Orthodromie entre Soturac et Gourdon », sur fr.distance.to (consulté le ).
    12. « Station météorologique de Gourdon - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Gourdon - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Station météorologique de Gourdon - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    15. « Liste des ZNIEFF de la commune de Soturac », sur le site de l'Inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    16. « ZNIEFF le « cours inférieur du Lot » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    17. « ZNIEFF les « pelouses calcicoles des coteaux de la Thèze » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    18. « ZNIEFF la « vallée et coteaux de la Thèze » - fiche descriptive », sur le site de l'inventaire national du patrimoine naturel (consulté le ).
    19. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    20. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    21. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    22. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    23. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    24. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    25. Gaston Bazalgues, À la découverte des noms de lieux du Quercy : Toponymie lotoise, Gourdon, Éditions de la Bouriane et du Quercy, , 127 p. (ISBN 2-910540-16-2), p. 124.
    26. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
    27. « Résultats des élections municipales et communautaires 2014 », sur https://www.interieur.gouv.fr/Elections/Les-resultats/Municipales/elecresult__MN2014 (consulté le ).
    28. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    29. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    30. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    31. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017 et 2018.
    32. INSEE, « Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2012 (1990 à 2012 pour les DOM) », sur insee.fr, (consulté le ).
    33. INSEE, « Populations légales 2006 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    34. INSEE, « Populations légales 2009 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    35. INSEE, « Populations légales 2013 des départements et des collectivités d'outre-mer », sur insee.fr, (consulté le ).
    36. La Dépêche du Midi, « Soturac. Du monde pour la fête votive », La Dépêche, (lire en ligne, consulté le ).
    37. « Accueil », sur SYDED du Lot (consulté le ).
    38. « Église paroissiale Notre-Dame-de-la-Nativité », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
    39. « Église paroissiale Saint-Pierre », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
    40. « Église paroissiale Saint-Pierre-ès-Liens », sur www.pop.culture.gouv.fr (consulté le )
    41. Fiche sur le site de l'Ordre de la Libération
    42. « La direction générale de l'enseignement scolaire [Dgesco] », sur Ministère de l'Education Nationale et de la Jeunesse (consulté le ).
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