Sleepers (film)

Sleepers ou La Correction au Québec est un film américain réalisé par Barry Levinson, sorti en 1996. Il est adapté du roman éponyme de Lorenzo Carcaterra paru en 1995[1].

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Sleepers
Titre québécois La Correction
Titre original Sleepers
Réalisation Barry Levinson
Scénario Barry Levinson
Acteurs principaux
Sociétés de production Baltimore Pictures
Polygram Filmed Entertainment
Propaganda Films
Warner Bros. Pictures
Pays d’origine États-Unis
Genre Thriller
Durée 147 minutes
Sortie 1996


Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution

Résumé

Début du film

En 1967, dans le quartier new-yorkais de Hell's Kitchen à Manhattan, quatre jeunes amis inséparables, Shakes, Michael, John et Tommy, vivent dans les rues sous le regard bienveillant du père Bobby. Malgré l'attention de l'homme d'Église pour maintenir les quatre copains sur la bonne voie, ceux-ci mènent une vie difficile, jusqu'au jour où leur destinée est bouleversée par une farce qui tourne au drame lorsque le chariot à hot dog qu'ils viennent de dérober devient l'instrument d'un grave accident manquant d'estropier un passant. Leur vie va soudainement basculer. Après leur procès, ils sont condamnés et envoyés pour un an dans une maison de redressement pour mineurs, Wilkinson Home For Boys, une des plus strictes de l'État de New York.

La violence rend les gens violents

Sur place, des geôliers pédophiles sont sur le territoire où seules leurs lois comptent, en l'occurrence celles de la pédophilie et de l’humiliation. Ils battent et violent les jeunes garçons dont ils ont la garde. Les adolescents font alors un pacte qui les lie dans le silence.

Des années plus tard dans un bar, John et Tommy, devenus des criminels notoires, croisent Sean Nokes, l'un des gardiens pédocriminels, et l'abattent en public de plusieurs balles.

Second procès

À ce moment s'ouvre un nouveau procès. Mais Michael, devenu procureur, et Shakes journaliste, sont bien décidés à se venger de leurs bourreaux d'autrefois en éliminant, légalement ou non, les autres gardiens et en défendant leurs amis. Inspiré par le roman de son enfance Le Comte de Monte-Cristo dont il lit une page chaque jour, Michael s'arrange pour se voir confier l'accusation dans le procès, dans le but de le perdre tout en confrontant leurs anciens tortionnaires à la justice des tribunaux mais surtout à la justice de la rue, par l'intermédiaire de la pègre de Brooklyn, qui, malgré ses activités illégales, n'en reste pas moins hostile à la maltraitance des enfants.

Ralph Ferguson, un ancien gardien et le meilleur ami de Sean Nokes, venu témoigner en faveur de son ami mort, est finalement forcé d'admettre devant la Cour qu'il a pris part à des séances de torture et de viol. Il perd son emploi, sa femme et ses enfants.

Adam Styler, gardien devenu policier, est toujours adepte des viols et brutalités sur les jeunes garçons qu'il arrête dans le cadre de son travail. Shakes remet un dossier à charge très complet constitué par Michael au fil des ans, à un policier honnête, neveu de King Benny, un parrain local de Brooklyn. King Benny, regrettant de ne pas avoir pu faire plus pour les quatre garçons, met à contribution tout son réseau pour les aider à se venger. Styler est arrêté.

Le dernier surveillant, Henry Addison, voit ses dettes rachetées par Little Cesar, un prêteur sur gages, frère aîné de Rizzo, un adolescent tué durant sa détention à Wilkinson par la faute d'Addison. Incapable de rembourser, Addison est abattu par les hommes de main de Little Cesar, qui venge ainsi la mort de Rizzo.

John et Tommy sont finalement innocentés grâce au père Bobby. Informé par Shakes des tortures qu'ils ont subies à Wilkinson, et après avoir longuement hésité à se parjurer en donnant un faux témoignage pour sauver ses protégés, il opte lui aussi pour la vengeance.

La vengeance aura eu raison de la justice de l’État et les quatre amis, de nouveau réunis, pourront enfin vivre un court moment de paix.

Dénouement

Seuls Michael et Shakes sortent indemnes de cette histoire. Tommy sera retrouvé criblé de balles avec son chapelet fétiche en poche et John sera lui aussi retrouvé mort, victime d'une chute en étant ivre. Michael choisit de vivre en Angleterre en travaillant comme menuisier. Shakes, lui, obtient une petite promotion dans le journal pour lequel il travaille.

Lien avec la vie réelle

Carcaterra, auteur du roman à l'origine du film, affirma que l'histoire était vraie. Cependant, aucune trace d'une telle histoire ne fut retrouvée dans les archives de l'État de New York[2],[3].

Fiche technique

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Distribution

Production

Le film a été tourné à Brooklyn, mais aussi à Manhattan. L'hôpital Fairfield Hills (en) à Newtown dans l'État du Connecticut a servi de cadre pour la prison d'accueil pour garçons mineurs Wilkinson.

Le restaurant de McHale (no 750, 8th Avenue, au croisement de la 46th Street, à Manhattan) a servi pour tourner la scène de l'assassinat.

Accueil

Critique

Sleepers reçut un accueil critique assez varié dans les pays anglophones, recueillant 73 % d'avis favorables sur le site Rotten Tomatoes, basé sur cinquante-deux commentaires collectés et une note moyenne de 6.610[6], mais recueillant un score de 49100 sur le site Metacritic, basé sur dix-huit commentaires collectés[7].

Box-office

Dès sa sortie en salles aux États-Unis, Sleepers est resté premier du box-office pendant les deux premières semaines à l'affiche, avec 29 533 356 $ de recettes engrangées[8]. Finalement, le film a rapporté 53 315 285 $ de recettes sur le territoire américain[8]. C'est dans les pays étrangers que le film rencontre un important succès, rapportant un total de 165 615 285 $ de recette au box-office mondial[8].

En Europe, le film a assez bien marché, totalisant 1 762 652 entrées en France[9], 1 901 544 entrées en Allemagne[10], 1 662 177 entrées en Espagne[10], 2 876 524 entrées au Royaume-Uni[10] et 1 351 969 entrées en Italie[10].

Distinction

Notes et références

  1. « SLEEPERS • Explication de Film », sur Explication de Film, (consulté le )
  2. Telestar.fr, « Sleepers, NRJ 12 : le film est-il tiré d'une histoire vraie ?... - Télé Star », sur www.telestar.fr, (consulté le )
  3. (en-US) Bernard Weinraub, « 'Sleepers' Debate Renewed: How True Is a 'True Story'? », The New York Times, (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  4. (fr) ProCinéma - Consulté le 22 octobre 2008 - Site de la société de distribution.
  5. (en) Sleepers sur l’Internet Movie Database
  6. (en) « Sleepers », sur Rotten Tomatoes.com, Flixster (consulté le ).
  7. (en) « Sleepers », sur Metacritic.com, CBS Interactive (consulté le ).
  8. (en) « Sleepers », sur Box Office Mojo.com (consulté le ).
  9. http://www.jpbox-office.com/fichfilm.php?id=3680
  10. http://lumiere.obs.coe.int/web/film_info/?id=25

Liens externes

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